28 décembre 2012
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http://leventrededieu.wordpress.com/2010/08/11/flute-a-champagne/
Je veille sur ma récolte,
Les raisins de tes paroles
Qui ont mûri dans mes songes.
Je songe à tous ces symboles,
Apparemment désinvoltes,
Dont le sens profond me ronge.
Je pense à toi quand je vis,
Quand je vois, quand je désire,
Dans l'ivresse de tes fruits
Et les chants de mon délire,
Ce bonheur presque infini
Qui me rend fou jour et nuit.
© Michel DUPREZ
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Michel Duprez
27 décembre 2012
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08:21
http://sandys.over-blog.fr/45-categorie-10767391.html
Tu es mon seul pays,
Mes champs et mes collines
Et dans leurs interdits,
S'affairent mes rapines.
Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.
Mon amour te dévêt,
Ma caresse t'habille,
Ton coeur est toujours prêt,
Que j'accoure et te pille.
Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.
Je surprends dans tes yeux,
Dont le ciel doux chavire,
Cet appel précieux
Qui m'invite au délire.
Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.
En toi ce qui me plaît :
C'est bien ta différence…
Tu guettes mon forfait,
Rêvant à son offense.
Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.
Ma Mie entre en chanson,
En ma chanson de geste,
Ne lui dis que ton nom…
L'Amour fera le reste !
Toi mes quatre saisons, mes printemps mon automne,
Mon été , mes hivers, en eux je m'abandonne !
La terre oubliera-t-elle en un temps ses saisons ?
Tu restes à jamais, mes constantes moissons.
© Claude Gauthier
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Claude Gauthier
26 décembre 2012
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http://www.vivrelejapon.com/voyage-japon/location-voiture/kyoto
À chaque méandre du chemin,
Prendre pleinement conscience
Du miracle de l’instant,
Oser regarder en face
La minute en sursis.
S’éblouir, s’étonner sans cesse,
Prendre par la main l’invitation
Des arcanes inconnus.
Entonner à deux ce chant
Dont nous ne possédons
Plus la partition et marcher
Dans les silences nomades.
Innocents, avec l’âme des enfants,
Nous irons jusqu’au dédoublement
Du miroir du monde, dans l’espoir
De la floraison de nos rêves,
Immarcescible bouquet
Sans cesse recomposé.
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
25 décembre 2012
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© Catherine Grabli
Tu es venu à moi, Amour
Dans les prémices de l'âge
Tu t'es blotti tout contre moi, Amour
Dans la chaleur douillette et pas toujours très sage
Que de folies avons-nous partagées
Que de délices avons-nous goûtés
Nous ne vivions que l'un pour l'autre
Nulle absence n'était supportée
Chaque jour était soleil levant
Qui, jamais, ne se couchait sur nous, amants
Que s'est-il donc passé, Amour
Pour que tu te sois retiré
Le Temps, simplement, le Temps
Qui nous a usés
Mais n'es-tu pas éternel, Amour
Je l'ai lu si souvent
Dans la poésie, les romans
Je le croyais vraiment
Je me suis abusée, Amour
De moi, tu t'es raillée
Je ne savais pas que tu avais de l'humour
On ne m'en avait jamais parlé
Mais maintenant, je connais
L'humour bleu, d'arc-en-ciel ou noir
Que tes flèches décochent
Un matin, le soleil ne s'est pas levé
Depuis, il fait soir
Par ta faute, j'ai manqué le coche,
Amour
Tu m'as leurrée
Tu m'as aveuglée
De tes feux d'artifices, vers moi, lancés
Tu m'as dupée
J'ai douce souvenance, Amour
Des premiers instants
J'ai douloureuse souvenance, Amour
Lorsque la braise s'est éteinte, un jour
Au petit matin d'un mois de mai
C'était un dimanche
Partout les muguets
Embaumaient l'alcôve tiédie, désertée
Mais où te caches-tu donc, Amour
Dans quels draps de soie ou de satin
Dans quelles odeurs subtiles
Es-tu allé te vautrer
Pourquoi ce silence
Pourquoi m'avoir abandonnée
Je ne te cherche plus, Amour
Je t'attends, allongée au seuil des jours
Je brûle d'à nouveau te rencontrer
Viens me couvrir
Je commence à frissonner
Je t'attends, Amour
Je t'attends...
Ode©
28 mai 2001
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Ode
24 décembre 2012
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http://www.zelink.com/forums/t5431-Paris-en-3D--la-soiree-a-remonter-le-temps--c-est-aujourd-hui-.html
Ô ma belle ville lumière que j’adore
Bientôt, avec regret, je te quitterai
Dans mon cœur, tu t’écris en lettres d’or
Je t’ai aimée d’un amour fort et vrai…
Ô Paris, combien ce pénible départ
Va creuser de rides dans mon âme ?
Les chemins de la vie et du hasard
Vont-ils m’ouvrir d’autres sésames ?
Je pars vers d’autres horizons
Pour l’amour d’une sublime femme
Elle a allumé une si vive flamme
Que te quitter, n’est pas abandon
Je me rappellerai à tout jamais
Tes avenues enchanteresses
Tes monuments et brillants palais
Ton esprit, semblable aux caresses
Toi, ma sublime et tendre capitale
Tu ne pourras jamais rivaliser
Face à cet amour impérial
En dépit de toutes tes beautés
Tu demeureras cependant
Au plus profond de mon cœur
Comme un lieu confondant
Par son histoire et ses heures…
Jamais je ne t’oublierai
Vers toi, parfois, je reviendrai
À l’aube de tendres jours
Pour t’aimer encore et toujours…
© Jean Dornac
Lyon, le 2 décembre 2012
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Jean Dornac
23 décembre 2012
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© Glanages - wikimini.org
un banc public
sans amoureux
un vieillard affalé
sous la peine
vieillesse
altitude de l’âge
carrefour encombré
de souvenirs
un arbre qui s’écorce
sèche la sève
pas d’oiseaux
tombent les feuilles
la mer s’évapore
quitte la rive
se retire
pleure l’oursin
l’horizon s’incurve
se contracte
brise sa ligne
en éclats
dans la ville
coulent les larmes
poussent des cris
fuit le temps
rues sans tendresse
des lèvres sans baisers
l’aiguille tourne
heures blanches
deux cœurs debout
près du porche
mélodie d’amour
sans clé
© Abderrahmane Zakad
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Abderrahmane Zakad
22 décembre 2012
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A un poète,
Le ciel est par-dessus le toit
Et moi j'en ai assez de toi
De ton regard si bleu si calme
Où ne se berce aucune palme
Rien dont un grand amour pourrait s'honorer
Rien que des vers même pas réguliers
J'en ai assez d'entendre tinter les cloches
Et les oiseaux s'égosiller en triple croches
Assez des rimes des sonnets des alexandrins
Dont tu m'entortilles du soir au matin
Je ne souhaite plus qu'une vie simple et tranquille
Bien loin des rumeurs de la ville
Et si on me demande avec sagesse
Toi qu'as-tu fait de ta jeunesse?
Je répondrai J'ai aimé un poète
Ce qu'à personne je ne souhaite.
© Annie Mullenbach
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Annie Mullenbach
21 décembre 2012
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http://fr.freepik.com/vecteurs-libre/colore-vecteur-de-fond-bulle_587588.htm
Bulle d’amour,
Volent les mots,
Zigzaguent au détour des vents mauvais.
Éphémère planète bulle,
Tes bras pour la tenir haut,
Couleurs désir et plaisir,
Cocon, passion déracinée.
Vaporeux le tulle effleurant nos corps,
Léger tes doigts sur ma peau,
Tracent des ronds et des volutes
Sur mon ventre offert à l’amour.
Filent les triolets et trilles,
Tiennent mon souffle pour le déposer
Là, au creux de ton corps accueillant.
Désamour,
Bulle éclatée,
Évanouie, la musique.
Evaporée la nébuleuse de nos imaginaires.
Pop !
Toujours désinvolte et séducteur,
Tu t’agites et virevoltes, bulles agitées par l’alizée,
Je t’avais fait roi de ma voie lactée,
Et toi, tu souffles …
Clic,
Lève les yeux, un jour tu verras,
Ton âme frivole …
Clac !
© Dominique Dupuy
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Dominique Dupuy
20 décembre 2012
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Infographie © Thierry Deschamps
... À Jean
Dans son cachot noir, et humide
Aux quatre murs de ténèbres,
S’oppose cette lueur timide,
Qui apaise l’âme des guèbres.
Sous les affres de la douleur
Que lui infligent ses bourreaux,
Sa raison refuse le malheur,
S’évade à travers les barreaux.
Dans ce carcan qui le retient
Enserré comme dans un étau,
Son esprit s’ouvre et le soutient
Le poète chante l’espéranto.
Alors il passe, outre…
Et son regard s’élève
Accroché à la poutre
Qui porte tous les rêves.
Et le poète écrit…
~~*~~
©Thierry Deschamps
Source : http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/527-malade.html
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Thierry Deschamps
19 décembre 2012
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http://fr.123rf.com/photo_7320690_fleur-croissante-des-terres-arides.html
Je l’ai encore dans la tête
La musique de ton poème
Si claire
Comme un drap blanc
Taché de sang
Elle murmure cet hôtel sous les palmes
Son jardin calme
Un moment de bonheur
Echappé aux délires de la ville
Je ne sais à quelle hauteur
Palpitait le soleil
Quand tu le vis dans la piscine,
Mais la mort flottait, rouge,
Entre deux eaux.
Depuis les pleurs de tes nuits
Viennent empourprer mes jours.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « La face double du rêve écrit avec Yves Romel TOUSSAINT » aux éditions «
Le Vert-Galant »
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Denise Bernhardt