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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:29

 

horizon-copie-1.jpg

http://lewebpedagogique.com/iroiseldorado/category/creer/le-poeme-de-massambalo/



                                                   A Paul Maulpoix.


Virevoltant sur la musique des sphères
Et le prélude de la grande fugue,
Le poète dialogue avec l’espace,
Ciselant des empreintes de rêve
Sur l’allégorique muse de pierre
Porteuse de sa semence.
Enigmatique, la silhouette s’éveille
Esquissant sur le vaste horizon
Les paroles d’une prophétie,
Nous rappelant du bout des lèvres
L’inénarrable couleur du sang,
Et la possible venue
D’un printemps à contresens.

© Michel Bénard.



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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 07:22

 

oeil.jpg

http://evasion-d-amour.skyrock.com/



Dans les jours de nuits
Sous les parapluies
Dans les ruelles noires
Sous les ciels gris
On joue à se perdre, dis...
Dans les alcôves interdites
Dans ces chambres maudites
Dans ces labyrinthes
Là où on s'éreinte
On joue à se perdre, dis...
Dans tous ces pays
Où la parole n'est que fusil
Dans les bouches, que cris
Dans nos larmes, qu'hypocrisie
On joue à se perdre, dis...
Dans toutes nos forêts rasées
Par des bulldozers blasés
Tous nos poumons d'aciers
Ne suffiront plus à nous faire respirer
On joue à se perdre, dis...
Dans toutes ces amours maudites
Que mensonges et fourberies
Par tous ces voleurs de rêves
Que chagrin et malheurs, sans trêve
On joue à se perdre, dis...
Dans ces Océans perdus
Qui se vident, se polluent
Où rien ne se couchera plus
Ni l'Arc-en-ciel, ni les Astres perdus
On joue à se perdre, dis...
Ne m'enlève pas mes Rêves
Ne m'enlève pas mes Étoiles
Ne m'enlève pas la Beauté du Monde
Ne m'enlève pas la Vie
On ne joue plus à se perdre, dis...

...On ne joue plus...

Ode©



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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:17

 

nuage-copie-1.jpg

© NASA/JPL-Caltech



Je voudrais me baigner dans la mer originelle
Toucher du doigt les vérités essentielles
Traverser les âges de notre univers
Retrouver le magma d’où toute vie est sortie

Je voudrais déchirer les voiles opaques
Tissées au fil des siècles
Par les hommes de foi et de pouvoir
Renverser la myriade de dieux fantaisistes
Qui, sur ma liberté, se sont essuyé les pieds

Je voudrais renaître sans oublier qui je suis
Et te retrouver, Toi, à l’heure où nous nous sommes choisi
Toi, l’amour aux mille visages, que j’ai si souvent perdu
Ne te reconnaissant que trop tard pour nous aimer encore

Je suis là, sur mon banc, sous le franc soleil
Et le chant mélodieux des oiseaux
Libre, en apparence, mais écrasé
Sous le poids des pensées et dogmes imposés
Par de vils potentats des savoirs orientés

Je voudrais me ressourcer dans la mer originelle
Retrouver l’innocence des premiers instants
Parcourir la voie lactée de mes vies passées
Et revivre le souffle par lequel nous nous sommes connus

Je voudrais être le poète chantant la beauté des débuts
M’approchant enfin du mystère de la vie
Débarrassé des scories et poussières
Déposées par les siècles et l’orgueil des puissants
Lavé des miasmes de toutes les mythologies

Je voudrais retrouver l’enfant que je fus
Lorsque me furent donnés l’amour et la vie…

© Jean Dornac
Paris, le 20 avril 2010



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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 07:41

 

plume.jpg

http://www.etoilesdemesnuits.com/



Virgule…
Et puis Sa Dame s'est tue.
Erreur.

Un amour qui a, inexorablement,
pris la forme d'une bulle de BD vide,
Ironique,
Moqueuse.

Il écrit.
Pantin dérisoire s'agitant entre des parenthèses
devenues aussi insignifiantes que lui,
Toiles d'idées noires suspendues aux lèvres
d'une indifférente.
Avant elle, les virgules lui inspiraient
tant de mots,
d'adjectifs,
et d'adverbes.

Il s'enivrait de son corps au son des mots
qu'il lui murmurait,
Tant de richesse.

Mais la cruelle a posé une virgule
à leur poésie hier si douce.

Calligraphie ratée,
Plume brisée,
Il échoue sur un monde de hiéroglyphes
impossible à décrypter.
Crissement douloureux d'une plume dans
l'encrier de l'enfance,
Virgules assassines.

Points d'exclamation, lances acérées
qui transpercent les chairs de l'homme,
Derniers remparts d'un cœur mort, enfin.

Pas de points de suspension,
Attente délicieuse,
Il l'aurait alors suivi vers l'inconnu les yeux fermés,
accroché à sa beauté.

Pas plus de points d'interrogation,
M'aimes-tu ?
Il aurait ouvert son avenir au miroir de ses yeux.

L'horizon s'est barré subitement
de signes cabalistiques noirs et menaçants.

Point final.

© Dominique Dupuy



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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 07:43

 

poete.jpg

© Michiel Sweerts



Des gouttes d’océan frôlent l’âme des choses
Sous les ciels endormis du miroir bleu des vents,
Sur l’île de tes yeux la tristesse du temps
Couvre le matin vert de lentes ecchymoses,

Un silence de paille éparpille l’ennui
Au gré des souvenirs sur la morte-mémoire
Comme si le soleil dansait avec la nuit
Une valse de feu sur la musique noire,

L’eau-forte du chagrin dessine le hasard
En chemins morcelés dans nos rêves d’argile
Fixant sur le papier le flocon d’un regard
Dans la neige des mots devenue immobile,

L’encre muette enfin déshabille la mort,
Rien ne reste jamais que le froid de l’abîme

© Christian Boeswillwald



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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 07:25

 

gouttes.jpg

Image en titre : « Perles d'âmes en bord de Seine » infographie de Ode©



Je te vois marcher dans les rues de Paris
Le cœur à marée basse, à force de maux
Qui t’enlacent le corps et l’âme…

Rêves en bord de Seine,
Voix de l’amie dans mon cœur,
Soleil irradiant sur le toit de l’âme.
Au songe de ton doux visage,
Les maux, ces cris de corbeaux, s’envolent.

A l’ombre du vieux pont,
En filigrane de tes pas,
J’entends ta voix, Poète…

Ô combien de destinées
Ont foulé la passerelle ?
Ô combien d’amours y sont nées ?
Mes pas se confondent
Dans la course de l’Histoire.

Tu es l’homme parmi les loups
Loin de la meute des faux-semblants
Tu cherches une vérité à aimer…

Peut-on vivre sans aimer ?
Sans amour à donner,
Sans caresses à offrir et recevoir ?
Il n’est d’autre vérité que l’amour,
C’est l’ouvrage des poètes, de le dire…

Sous le ciel d’un hiver au long cours,
Tes mains de papier au fond des poches
Tu arpentes les quais, le regard éperdu…

Mon vague à l’âme est contemplation,
Pleurs sur le creux des consciences.
Tragique époque des apparences
Où l’avoir surpasse l’être,
Cette hérésie des foules égarées…

Je suis l’amie qui te murmure l’espoir
Lorsqu’au soir venu, tu vacilles.
La solitude n’est rien au pays des mots…

Les poètes, cœurs fragiles,
Âmes parchemins vite émoussées
Sous les calames enfiévrés,
Ne sont que vide sans les muses,
Amies fidèles et passionnées.

Toi et moi sommes ce poème vibrant de vie
Qui court les ruelles sombres,
S’attarde sous les porches entrouverts
Gambade dans les allées d’un parc
S’accroche aux rires des enfants…

Mon amie, sonnet rafraîchissant,
Fleur ardente et poète sirène,
Tu élagues mes allées ténébreuses,
Tenant ma main au bord du ravin,
Tu m’offres les ailes d’un radieux destin.

Ecoute, Poète,
Sous le halo des réverbères,
La ville bat le pavé,
Et dans la nuit qui chemine
Nos plumes d’encre bleue fredonnent
La chanson des âmes à l’unisson…
Demain, tu verras,
Il fera beau…

Thalie Lescop-Boeswillwald© et Jean Dornac©
Ce 3 mars 2010


Création de la page par Ode©



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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:23

 

homme.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Sors de la masse !
Trouve par toi même ton chemin.
Relève-toi face aux tyrans,
Qui veulent te briser les reins.
Retrouve la face !

Qu'attends-tu donc pour vivre, vas-tu te réveiller ?
N'as-tu pas l'impression que les dés sont pipés ?
Que le jeu de la vie n'est qu'une mascarade,
Une illusion choisie depuis des millénaires
Par d'aucuns qui ont cru qu'ils pouvaient échapper
À l'existence précaire de Notre Humanité !

N'en as-tu pas assez de tous ces vertueux ?
Pseudos dépositaires de la parole de Dieu,
Qui te vouent sans façon aux flammes de l'Enfer
Si tu ne te plies pas aux idées rétrogrades
Censées panser les plaies de tous les miséreux
Et rendre, s'il se peut, l'imbécile plus heureux !

Crois-tu encore sans rire, à la magnificence ?
Auréole des puissants et de leur basse engeance.
Dans le luxe et la frime ces beaux Messieurs paradent,
Foulent aux pieds les espoirs d'un peuple dans la misère
Cultivent le Pouvoir, récoltent la Finance
Et n'ont pour le commun que mépris et méfiance.

La connaissance doit-elle n'être qu'un privilège ?
Être humble et apprendre, serait-ce sacrilège ?
C'est un peuple ignorant que les puissants préfèrent,
Celui qui gobera toutes leurs belles salades.
Culture et soumission ne font pas bon manège,
Car avec la conscience les mythes se désagrègent.

Reprends ta place !
Dirige les pas de ton destin.
Ne laisse pas les charlatans,
Tenir ta vie entre leurs mains.
Assume ta race !

HOMME !

~~*~~

© Thierry Deschamps


http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/525-homme.html



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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 08:26

 

horizon.jpg

http://v2p.fr.eu.org/coup_de_coeur/4081-Fixer_l%27horizon#pfe_histo



Il faudra vivre désormais
avec ce mal au fond du cœur
et chercher
toutes lampes éteintes
un filet de jour.

Dans le vertige même
de l’amour
il sera là
pour déchirer ton âme
prise dans les ronciers.

Si un jour tu partais
vers d’autres continents
il te suivra
avec sa cohorte
de cris et de poussière,
avec ses pleurs silencieux
sous le couvert des nuits.

Déjà tu es un autre
tu es l’enfant
du haut mal de la terre,
comme ton peuple
qui vit sous des vagues de toile
se brisant à l’infini
à la moindre respiration de l’air.

Demain tu marcheras vers l’horizon
rêvant les yeux ouverts
de ta ville-chair
barricadée d’amour

© Denise Bernhardt


Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.



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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 07:47

 

illumination.jpg

http://marielcaelestia.unblog.fr/accueil/philosophie-bouddhiste/de-la-peur/



                                                    A Claude Martingay


Qui sait comment
Il te reste à goûter la vie ?
Tu as pris tant de raccourcis,
Déjà compté tant de miracles !

Qui sait pourquoi
Tu descends le cours des années,
Alors que ta jeunesse
Remonte l’échelle du temps ?

Qui sait combien d’aurores
Regagneront leurs crépuscules,
Et combien de midis
Rejoindront leurs minuits
Avant que tu recenses
Les seuls dons du présent ?

Qui sait quelle habitude
Il te faudra quitter encore
Pour distinguer la route
A portée de ton pas ?

Qui sait quand,
Qui sait où
Tu sauras accueillir
Ton illumination ?

© Luce Péclard
30 juin 2012



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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 07:38

 

rouge-a-levres03.jpg

http://muscatine64.blogspot.fr/2010/03/xxieme-siecle-et-marivaudage.html



La marée va et vient
tant fait le sable dans le sablier

Me tient le goût de te plaire et de te séduire

Basculer avec toi hors des limites de la décence

Ô mon amant de toutes mes aventures
et de mes inconstances

Jusque dans mes tréfonds tu fais de mes imperfections
des souvenirs d'amour

Tu sais mes attentes
dans les balbutiements de l'aube
et mes pulsions sous le soleil ardent.

Dans les jours sans relief notre couple porte beau.

Ô mon amant de marivaudages
et de feux de camp

Ton regard qui me parle réinvente chaque fois
la clarté de mes rêves éveillés.

Je crois aux présages
et nos pas sur la plage
À l'heure des mille galanteries
Me prédisent qu'au fond des âges
Sur nos corps patinés
le bonheur est à jamais inscrit.

Ô mon amant de toutes les infinitudes
et de l'inimaginable beauté des caprices
et de leurs fidélités.

Dans les souterrains du temps
Toi et moi c'est écrit
Nous allons ensemble
Curieux et attendris
sur les pas des élus.

Chantant nos âmes éprises
Jusqu'aux derniers quatrains joués
sur l'ivoire des clavecins
et les cordes de la mandoline

Ô mon amant de toute éternité
Qu'il fait bon vivre
Au rythme de nos affinités

© Marie Alice Théard



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  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
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