C’est un après-midi comme je les aime,
Un après-midi de musique ancienne,
Douce, lointaine,
Du temps de Léonard de Vinci,
Celle qu’il a peut-être écoutée
Aux rythmes de quelques troubadours
En peignant la Joconde !
Les persiennes presque closes
Assombrissent l’atelier,
L’été se veut caniculaire,
Le chat dort sur la fraicheur du carrelage,
Une psalmodie du monastère de Cluny
Susurre les psaumes,
Mon âme se fait alors vagabonde
Perdue dans ces prières grégoriennes.
C’est un après-midi comme je les aime,
Un après-midi de musique ancienne,
Douce, lointaine,
Du temps de Léonard de Vinci,
Celle qu’il a peut-être écoutée
Aux rythmes de quelques troubadours
En peignant la Joconde !
Les persiennes presque closes
Assombrissent l’atelier,
L’été se veut caniculaire,
Le chat dort sur la fraicheur du carrelage,
Une psalmodie du monastère de Cluny
Susurre les psaumes,
Mon âme se fait alors vagabonde
Perdue dans ces prières grégoriennes.
Rien qu’une fois encore
se donner la main et s’aimer
marcher au bord du ravin
sur le fil tendu par un ange
et laisser nos empreintes solaires
dans le sable chaud
caressé par la mer.
Pour mieux te voir
je fermerai les yeux
et gouterai aux fruits de la passion.
Les dernières vibrations de cloche
viennent de retentir
dans le silence de l’abbaye,
nous enveloppant de sagesse et de paix
à l’heure des vêpres.
Elles s’étirent sur un rayon de lune
s’élèvent vers l’infini,
les voici perdues dans les nues.
L’espace en conserve les traces,
ondes silencieuses
que seuls les moines perçoivent
jusqu’à l’appel du prochain office.
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...