Les dernières vibrations de cloche
dans le silence de l’abbaye,
nous enveloppent de sagesse et de paix
à l’heure des vêpres.
Elles s’étirent sur un rayon de lune
s’élèvent vers l’infini,
se perdent dans les nues.
L’espace en conserve les ondes
les moines seuls les perçoivent
jusqu’à l’appel du prochain office.
Je ne suis qu’un oiseau de passage
survolant un paysage éphémère.
J’écoute le silence de l’écume
d’un pays mutilé
par les tourbillons du temps.
Parfois les montagnes dévoilent
une chute d’eau,
un torrent argenté.
des fleurs multicolores parfument l’espace
ensorcelantes fragrances .
où sont les hommes ?
Ils ont quitté la terre martyrisée
pareils à des animaux
quittant le navire avant le naufrage
ils sont partis vers d’autres sphères.
Ils sont tous rassemblés
le long de la frontière.
Le ciel est bleu
le sol couvert de neige.
Ils attendent l’ordre d’attaquer
leurs frères, leurs amis innocents
Qui n’ont rien fait,
Seulement être situés
Où les autres voudraient être.
Lorsqu’ils auront atteint
ce rêve machiavélique,
lorsqu’ils seront au cœur de ce pays
dévasté, ruiné, anéanti,
ils feront régner la terreur comme toujours
ils reconstruiront sur les ruines fumantes
en marchant sur les cadavres
sur cette terre gorgée de sang
et sans aucun remord
ils fêteront ce qu’ils appelleront
une victoire !
En haut des cimes
Une étoile scintillante
Vient d’apparaitre
Au sommet du sapin
Captive le regard de l’enfant.
Ses yeux émerveillés
Reflet de l’âme
Restent fixes.
Dans sa bouche entre-ouverte,
Aucun son
Sur son visage
Coulent des larmes de lumière.
Un souffle de zéphir
Caresse le sapin
Est-ce un signe du bonheur.
Je ne suis qu’un oiseau de passage
survolant un paysage éphémère.
J’écoute le silence de l’écume
d’un pays mutilé
par les tourbillons du temps.
Parfois les montagnes dévoilent
une chute d’eau,
un torrent argenté.
des fleurs multicolores parfument l’espace
ensorcelantes fragrances .
où sont les hommes ?
Ils ont quitté la terre martyrisée
pareils à des animaux
quittant le navire avant le naufrage
ils sont partis vers d’autres sphères.
Tombé du ciel,
C’est un long voile diaphane
Qui recouvre la terre
Et remplit l’instant de silence.
La blancheur de l’aube
Sublime la noire mantille des ténèbres
En jouant avec les cristaux de neige.
Miroitement fugace
Moment éphémère
Aux vibrations cristallines
Que rai de soleil soudain
Balaie amoureusement
Créant d’indicibles couleurs.
Sur les prières du soir
Se sont greffées des litanies
Que seul le créateur perçoit.
La souffrance de la terre
Entrave son existence,
Il n’a pas créé le monde
Pour une telle agonie !
Même si le soleil succède à la pluie
Même si le jour succède à la nuit
Un silence chargé de brume
Glisse entre les myriades d’étoiles
Seule la poésie
Pourra sauver les hommes.
« On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans »
Le bateau ivre, sans amarre,
Vogue librement vers d’autres ports.
L’homme espère toujours au meilleur
Ecartant les nuages
Et se mirant sur l’autre face du miroir
Qu’il imagine sublime.
Ses pas sont silencieux
Sur cette étole de soie duveteuse
Il contemple l’univers.
L’homme croit toujours en l’ailleurs
Il saupoudre son chemin
De poussière d’étoiles et de paysages cristallins
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. »
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...