12 mars 2015
4
12
/03
/mars
/2015
08:24
Je dédis ces vers à tous ceux qui ont mal d’avoir sans cesse mal et qui risquent de perdre la vie parce qu’ils ne peuvent se payer une boîte d’aspirine ou prétendre à tel ou tel lit ou encore se protéger de tel ou tel rhume…
Je dédis ces vers à tous ceux qui ont servi ou qui servent encore de cobaye à ces charlatans comme à ces laborantins et laborantines dont la science en général et la médecine en particulier vomie…
Je dédis ces vers à tous ceux qui ont vu ou qui pourront voir un jour partir l’un des leurs sans qu’ils ne puissent revendiquer le droit de ce dernier droit que la nature nous offre comme droit à savoir «être avant de partir »…
Timide tel Corneille
Dont l’ami fut Richelieu
Il ferme les oreilles
Sans ouvrir les yeux.
Moderne tel Corneille
Il a convaincu les mots
Au réveil du soleil
Il va s’asperger d’eau.
Heureux, fut-il un jour
Le feu garde son ombre
Il caresse les détours
Pour traduire le sombre.
Il questionne le silence
Pourquoi finir ainsi sa vie
Loin, loin des constances
Dans la pauvreté et l’oubli.
Il questionne le bruit
Pourquoi refaire l’histoire
Ce mal pire ennemi
Ne mène que vers le noir.
Il questionne les deux
Unis dans le même panier
Le tyran se veut un dieu
Et son protégé un bélier.
En enfer, on ne rêve plus
Seul dieu peut nous aider
Les maux au coin de la rue
La fidélité reste à plaider.
©Mouloudi Mustapha
Alger le 24/02/2015
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits