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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 08:40

 

lunerouge.jpg

© Kandinsky, le cercle rouge



C'est la nuit de la Lune Rouge
Elle marque le départ-souvenir d'un aimé
Il est parti, sorti du Cercle Rouge
Mais un autre y est entré.

Que de va et vient, vus de l'épicentre
Ils entrent, passent et repartent
En cette vie, elle ne les reverra plus
Mais elle les porte tous en son antre

De noir, la Wacca s'est vêtue
A tracé dans la neige le Cercle Magique.

Au Nord, une chandelle verte
C'est la Terre, la Pierre
Au Sud une chandelle rouge
C'est le Feu, le Lion
À l'Est une chandelle jaune
C'est l'Air, l'Oiseau
À l'Ouest une chandelle bleue
C'est l'Eau, le Poisson

Elle chasse les mauvaises influences
Visualise une lueur bleue
S'arrête devant chaque point cardinal
Dessine dans l'air un pentagramme de protection.

Rite païen, elle appelle les Gardiens de la Tour
Protection
Pendant qu'elle voyage entre les mondes
Marche autour du cercle avec l'athamé à la main
Le pointe vers le sol et fait reluire de la Lune Rouge, un rayon

Énergies dirigées devant l'autel
C'est la Grande Déesse qu'elle appelle
Les pieds écartés, les bras levés au ciel
Son corps formant un X parfait
Elle est entre les limites du Temps.

Rituel sacré

Kerridwen et Kernunnos sont invités
Au rite sacré
Spiritualités entremêlées
Lune Rouge, du mois de janvier
Mort, renaissance en cette nuit d'éclipse lunaire.

La Wacca a prié pour elle-même et ses aimés
Dans cette nuit de Lune Rouge
Dans cette nuit de Neige Rouge
Pour tout le Cercle Rouge
Sacrifice sur l'autel, de rouge éclairé.

Rituel païen
Rituel sacré

Ode©



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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:43

 

19609970.jpg

http://viedefemme.canalblog.com/archives/2007/11/30/7071722.html



Jamais plus nous ne nous aimerons
J’étouffe dans ma prison de chair
Seul au monde et sans consolation
Perdus mes désirs et mes flammes…

Comment, de ce corps devenu si lourd
M’évader, être enfin libre
Et ne plus souffrir l’enfer
Du souvenir des jours heureux ?

Comment vivre encore sans le verbe aimer
Conjugué à deux, dans l’ivresse de la passion
Des cœurs et des corps qui dansent à l’unisson
Seuls au monde mais le contenant tout entier ?

Comment respirer encore sans le souffle de ta vie
Sans ta folie amoureuse jusqu’à la douleur
Toi, qui me créais homme dans ton regard de lumière
Et par tous les creux et monts de ton corps ?

Pourquoi vivre encore, comment et pour qui ?
Tout est grisaille ou épaisse nuit de terreur
Sans ton regard, sans tes sourires
Qui savaient me rendre beau à ton cœur

Sans ton enivrante odeur de femme passionnée
Plus rien n’a de goût ni de belle saveur
Sans toi, tout contre moi, épousant mes tendresses
Tout n’est que fade, tout est image d’absence

Tu as su combler ma vie, remplir mes jours
A présent, tu es partie… Je sais ce qu’est le vide…
Je m’y abîme, je m’y perds, je m’y noie, je veux mourir
Je ne suis plus moi, juste un spectre errant dans le néant…

© Jean Dornac
Paris, le 15 mai 2012



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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 08:40

 

Edith_Lataillade.jpg

© Edith Lataillade



La lune est pleine sur l'ile

Les enigmes et les mystères exacerbent la curiosité

La hardiesse de la luxure souffle en conquérante sur les pans de rêve
Nul sens de la déraison dans l'effervescence d'un sensuel bonheur
Il n'est pas si loin le temps de la jeunesse folle et de ses démesures

Trois femmes assises prennent la mesure du silence et du long lamento de l'absence

Des deux cotés de la frontière des voix hurlent à la mort

© Marie Alice Théard



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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 09:10

 

Porte_de_l-Enfer_-Ugolin-.jpg

LPLT / Wikimedia Commons – Détail de La Porte de l'Enfer du Musée Rodin à Paris



Aux balbutiements de la terre
les chevaux ont éternué
et les poussières se sont déshabillées
aux blessures du vide.

Il y a eu des sourires d’enfance
emportés par le vent
des camionnettes de service.

La pluie a la grossesse précoce
dans une goutte d’eau dormant
à l’ombre d’une feuille de bananier.

La mort est à ma porte
je n’ai pas pu m’enfuir
les fenêtres m’ont gardé prisonnier,
et je la regardais
balançant les mains de ses deux fils,
ayant un reste de vie
réfugié dans leurs yeux,
avant que leurs visages ne sombrent
dans l’ultime oubli.

Moi, mangeur de lune
Buveur de soleil maudit
je suis à vide devant l’Hadès
je suis néant à l’entrée du shéol.
Le pas qui ne revient pas
à la maison
jette de l’eau
dans l’antre de mes nuits.

Mais chaque jour qui passe
est un pas vers la mort.

© Yves Romel Toussaint
Poète - Hinche HaitiPoème


Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.



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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:14

 

ignorance-is-bliss.jpg

http://blog.courion.com/access_risk_management_blog/bid/99811/Ignorance-is-Not-Bliss



                                                                       (dédié à mon ami Norton Hodges)


Que sait-il d’une veste ?
Inutile depuis longtemps
Qu’il parte ou qu’il reste
La tombe n’a qu’un plan.

Que sait-il du droit ?
Ogre depuis toujours
Le divin n’a qu’une loi,
Son pli n’est pas lourd.

Que sait-il du froid ?
Il n’a ni esprit ni cœur
Venant un certain mois
Depuis il étale le malheur.

Que sait-il de la liberté ?
L’histoire n’a qu’un nom
A chaque clé sa fierté
L’or n’est pas plomb.

Que sait-il d’un bruit ?
Son silence couve la haine
Il détruit des vies
En s’attaquant à la reine.

Que sait-il de la vérité ?
Assoiffé du mensonge
Il a tout fait arrêté
Pour un simple songe.

© Mouloudi Mustapha
Alger le 06/11/2013


Si la médiocrité est la fausse note de la vie, l’indifférence ne peut être que le poison de l’âme et toute âme empoissonnée ne peut être capable que du pire… L’homme responsable au sens propre du mot ne se vante pas et ne s’accroche pas aux éloges… Encore faut-il que cet homme sache qu’autour de lui il y a aussi des hommes et des femmes, des bébés et des enfants et non des espèces plus ou moins vivantes… Encore faut-il que cet homme sache que cet ensemble d’humains qui l’entoure ne vit pas que de rêves ou d’attentes, que de promesses et de mots… Encore faut-il que cet homme sache que ni le pouvoir pour le pouvoir ni la grandeur pour la grandeur ni l’argent pour l’argent ne sont les buts d’une vie… Mouloudi Mustapha




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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:49

 

rock-n-love.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



C'était une soirée ennuyeuse au possible,
Les femmes rivalisaient pour y montrer leurs "airs",
Affichant leur beauté de façon ostensible
Par des sourires charmeurs et des tenues légères.
Le torse bien bombé, pour montrer leur stature,
Les hommes se pavanaient et vantaient leurs affaires,
Décrivaient leurs conquêtes et parlaient de voitures
En reluquant ces femmes qui exposaient leurs chairs…

J'étais rempli de stress par cette soirée ringarde,
Par cette foule en strass qui me donnait la haine.
J'étais prêt à partir dans ma vieille guimbarde
Quand tu es apparue, My sweet lady Jane

Ce fut comme un éclair déchirant les nuages !
Je me sentis porté par une onde de douceur !
J'en oubliais ma haine, j'en oubliais ma rage.
Tous ces beaufs, pavanant, aussi creux que frimeurs,
N'avaient plus consistance, n'étaient plus que mirages.
Toi seule était présente, la vie à "l'état brut" !
La seule vérité, était dans ton visage
Je lisais dans tes yeux qu'il existait un but.

J'avais peur que les miens, te fassent fuir à jamais.
Je ne savais que dire, il fallait que j'innove !
Mais, nul besoin de mots, tes yeux me le disaient !
J'avais enfin compris that, All you need is love

Alors, main dans la main, nous nous sommes esquivés.
Plantant là tous ces gens qui ne pouvaient comprendre,
Qu'une chaleur troublante nous avait enveloppé,
Qu'au temple de l'amour il nous fallait nous rendre.
Bouillonnant de désir, sous le ciel étoilé,
Nos corps transportés par une folle ivresse,
Nos âmes se sont liées par la force des baisers,
Nous avons fusionné sous le charme des caresses.

Nous avions faim d'amour, qu'importait la décence,
En voiture, sur la plage, sur un tas de cailloux,
À toute heure, en tout lieu, nous voulions la jouissance !
Nous explosions ensemble, oh ! oui! Still loving you !

Mais le temps avançait inexorablement !
L'habitude prenait pied, et brisait la passion.
Le plaisir s'étiolait, pourquoi donc faire semblant ?
Nous avions oublié nos belles ambitions !
Toutes ces folles promesses que se font les amants,
Étaient maintenant diluées par les gouttes de sueurs
Qui perlent de nos corps, en plein enchantement
Quand la magie des sens fait s'envoler les cœurs.

Le temps était passé, restaient les souvenirs,
La dernière dispute a fait tinter le gong,
L'amour face à l'ennui, n'avait pas d'avenir.
Et j'ai compris la vie, this is not a love song

~~*~~

©Thierry Deschamps


http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/rock-n-love.html



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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:48

 

survivre-chagrin-amour.jpg

http://www.coupdepouce.com/bien-dans-ma-tete/couple/survivre-au-chagrin-d-une-peine-d-amour/a/44523



J’ai voulu un instant
Te connaître amoureux,
Pour entendre de toi
Les mots délicieux ;
Ceux qui s’adonisent
Comme une brise
Dans le cœur.
J’aurai foulé les degrés
Du château intérieur
En ouvrant une à une
Les portes de cristal,
Jusqu’à la fontaine sacrée
Déversant l’eau de l’âme,
Pour y mêler religieusement
L’eau de mes poèmes.

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:16

 

2610810786_1.jpg

http://matyvanille.skyrock.com/2610810786-histoire-du-cartable.html



La bonne odeur du bois
Sous le taille-crayon,
Autour de la mine de plomb !

Toute une souvenance
Déroulée de si loin,
A l’école enfantine,
Quand les crayons d’ardoise
Crissaient sur le schiste anthracite,
Et que les lettres des poèmes
Faisaient leurs premiers pas
En titubant de joie…

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 08:41

 

35139733_p.jpg

http://korzeam.canalblog.com/archives/2012/08/12/12225541.html



Je n’ai pas à

Chercher dans l'obscur silence
Les raisons
De cet étrange dessin,
Les pas que j’ai suivis,
Le chemin qui m’a mené jusqu’ici


Elle est près de moi
Elle dort dans mon lit
Celle qui a tracé le chemin de ma vie


La course suivie de mon rêve
La route que je poursuis sans cesse
Et que je ne cesse de racoler


Jamais je ne me lèverai sans elle
Jamais je n’irai plus sans elle
Vers ce chemin de la Vie 


~*~


Toi qui dors dans mon lit
Depuis les jours du premier amour
Toi qui rêve
Et qui me vis
Toi qui me poursuis
Loin au-delà des premiers regards
Et qui au fond des cieux
A trouvé l’âme qui te sourit


Toi qui me rêves
Et me refond
Dans le sillage de tes couleurs
Toi qui sans-abri
Va dans le gouffre des temps
Réclamer que naissent ces soleils
Qui sommeillent au fond de moi


Toi qui m’as aimé dans la lumière
Et tissé en filament d’or
Les images de mes devenirs


Toi sur qui je veille
Comme une flamme chancelante
Comme la rose d’aurore
La fleur éperdue
Qui dans le vent des mondes vacille
Opale diaphane
Qui dans un battement de cils
À forgé pour moi l’univers...


Pour après tant d’ébats
S’endormir sur mon épaule
Me laissant la quête à courir


Toi qui dans mes bras
M’a mené d’où je suis
Au bout de moi-même
Voilà que je te raccompagne
Du milieu de mon cœur
À ce lieu ou ensemble
Nous avons chevauché les ères


Dors
Là-bas dans les gouffres
Je veille
Et mes soleils
S’ouvrant sur des horizons sans noms
Montent en garnison
Pour protéger sur tes langes…


Dors
Je souris
En veillant sur le destin
Qu’a créé pour moi la rose
Depuis ces premiers matins d’amour


Non je n’ai pas à
Chercher
Les raisons
De cet étrange dessin
Celle qui dort dans mes bras
A créé pour moi un monde
Un sourire
Et cent mille soleils
Venus à notre rencontre
Depuis les routes de son rêve…


Dors…
Enfermée
Dans mes bras
Je t’abrite
Toi le destin
Qui sur moi veille…





Yves Drolet©



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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 07:48

 

roulotte.jpg

© Vincent van Gogh



Dans la roulotte vagabonde
le rêve nourrit l’espérance…
en secret il entre
dans le cœur sec
d’un homme enchaîné
à l’ignoble matière
et dépose
une mèche de lumière
dans son corps statufié…

Ô Rêve
plus éphémère que la vie
tu dessines
le premier geste des anges
que nous traversons
aveugles et solitaires
telle une image
qui n’existe pas
mais d’un souffle
tu nous offres
l’enchantement
au milieu des ténèbres…

© Victor Varjac
Antibes, juin 1996


Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume



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