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7 juin 2018 4 07 /06 /juin /2018 06:40
 
 
 
 
Dans cette futaie dense et féerique un jour, nous jurons
De nous enliser, de nous aventurer sans peur,
Drôlement bien et heureux dans un bocage ombrageux.
Nous nous enfonçons sans le savoir dans la royauté
Même du Don Juan accompli, le maquis de Loko Atiso,
Le dieu immigré de l’Afrique que nous déifions.
 
Les créatures du Grand Maître, les humains, les animaux       
Et la nature elle-même de concert avec l’amour et la joie
Créent une harmonie sereine, une eurythmie mélodieuse
De cliquetis, de fresques, de nuances libres et sibyllines,                  
Aux alentours, ils modèlent une couche pour nous,                 
Sans effroi nous planons, nous vacillons avec les lucioles
Et les criquets sauteurs de cette nuit magnétique.
 
Heureux et sans pudeur, nous savourons le bienfait
De ce sol séculaire des divinités patriarches des ancêtres.
Pieuse et sage, je glane des feuilles odorantes ‘tibonm’
Offrande au Lwa hypnotiseur rien que pour te suffire.
 
Les condors des Andes fredonnent un timbre rythmé
Dans une chute céleste escortée d’une euphonie tendre
De notes majeures, de paix, de piété pour revigorer
Amplement un amour érotique, juste pour toi et moi.
 
La terre aborigène, sillonnée, façonnée à la belle étoile,
Est bien là où tout se crée, là où rien ne succombe,
Là où tout est printemps et où tout est poliment permis
Par les dieux sensuels qui s’accaparent de nos êtres,
Et nous savons que le jardin divin des maîtres du terroir,
Est bien le domicile du Maître qui nous commande.
 
Nous sommes envoutés, tout au long de notre parcours.
Des ramures d’un arbre titanesque, je me fais une couronne,
Solennellement je disperse sans façon le reste en étrennes  
Pour l’empire de Loko, le dieu de l’amour et de la nature.
 
©Nancy Turnier-Férère
(2017)       




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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 07:29
« Ouragan, ce que vous êtes ignoble et hideux » (Nancy Turnier Férère)

 

 

 

 

Petit pays de lumière où s’épanouit l’amour
Me voici à tes pieds sanglotant toujours
Sans force, sans fougue, quasiment sans espoir…
Encore un panorama qui n’est plus beau à voir.
 
Les mémoires à l’horizon de mes souvenirs
Ne sont plus, n’aspirent plus, elles expirent.
La nature non-existante me rend amère,
Des cris infâmes dans mon cœur s’adhèrent.
 
J’épie le cataclysme aux faces humiliantes,
Encore cette titanesque lassitude si effrayante
S’héberge dans mon cœur affligé de douleur,
En te voyant dévaster des collines en fleurs.
 
Je vais vous écorcher avec grief, Ouragan, 
Pour ce que vous avez légué aux êtres vivants
Je vous maudis, allez donc vous isoler en enfer,
Très loin de ceux qui ont déjà trop souffert.
 
Ouragan, ce que vous êtes ignoble et hideux
Je lance encore des cris effroyables et affreux
Vers le ciel, en trombe, comme vous d’ailleurs.
Pourquoi Mon Dieu ! Avons-nous encore si peur.
 
©Nancy Turnier Férère  

 


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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 07:44
Quand l’amour s’étiole

 

 

 
 
Tu aspires être pour toujours
Là où le délice siège à son tour
Tu t’imposes et résides dans mon cœur,
Malgré tout, tu allaites ton bonheur.
 
Tu frétilles les charnières de ma vie,
Tu t’altères, te consoles, te nourris
Là où demeure un reflet empourpré
Te fructifiant lentement pour te protéger.
 
Toi le grand sorcier cauteleux
Qui veille les martèlements heureux,
Florissants et cadencés de mon cœur…
Je ralentis…les vers se stagnent ici, malheur !
 
Tu t’éternises dans mon cœur pour te soûler       
De mes éclats de rire et de leurs sonorités.
Hélas! Tes ballades seront fatales
De la jalousie barbare et brutale,
           
Arme tranchante, elle ébrèche,
Elle froisse l’être aimé, elle écorche.
Cloîtré et tapissé de rouge dans mon cœur,
Tu ne branles nullement, ô voleur !
 
Tu claques tes doigts, sans tarder à les voir,       
Tu fais appel à des pleureuses vêtues de noir             
Qui tour à tour versent des sanglots amers      
Pour nous vieillir en harmonie de misère.
 
Accompagnées d’une cacophonie de labeur  
Arrivent nos cendres fusionnées de douleur      
Dans un autre monde vers un trépas de haine
Unis dans notre solitude froide et sereine
 
Du tombeau, lieu de notre dernier gîte
Les doléances de détresse nous quittent.
 
©Nancy Turnier-Férère


 

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 07:30
« Rêve d’Amour », Jean-Honoré Fragonard

 

 

 

 

 
Dans ce passage de songes sans promesse,
Je renifle encore tes larmes âcres sans cesse.
M’aimes-tu ? Enfin, me noierais-tu de caresses ?
 
Arrive le crépuscule et tu t’effaces dans les nuages
D’un bonheur naïf et simple, écoute-moi, courage. 
Je t’aime un peu ne te noie pas dans ces mirages.
 
L’amour éclot et s’éteint que veux-tu que je te dise
Je t’ai aimé, maintenant des rêveries me séduisent.
Je préfère m’endormir et rêver de toi en guise.
 
Des ombres me séduisent, dirais-je à tantôt ou adieu.
Tu pleures, tu me tapes sur les nerfs au lieu
De crier je t’aime mais reviens-moi pardieu.
 
Je te libère, je te félicite, je ne te haie pas tu l’as su
Ce qui est fautif s’en va se pulvérise et est foutu
Mais je te dis que je t’aime un peu me crois-tu ? 
 
©Nancy Turnier-Férère

 


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6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 07:37
AVATAR 2015 – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
                            (la deuxième personne, pour toi seul (e) 2015)
 
 
Tu commandes une journée bourrée
De souhaits de joie et enveloppée
D’une pluie métamorphosée en rêverie
Sans fin, d’un paysage mouillé à l’infini.
Le destin t’offre une journée pluvieuse
Qui se déborde à verse et s’avoue heureuse
Pour toi seul (e).
 
Journée palpitante changeant la nature,
Les êtres, les allées, les sentiers et les murs.
Pluie et arc-en-ciel, zéphyr somptueux,
Buées de la terre au bouquet vaporeux,
Étrenne folle et bizarre aux confins du cœur
Se délocalisent, s’élancent d’une écluse de bonheur
Pour toi seul (e).
 
Tu déballes ton présent à la hâte afin de jouir
De cette résonance qui bruisse sans finir
Sur les tôles ondulées de ta case. Le sol assoiffé
Et les arbres dénudés de fleurs au ton vif, coiffés
De cette eau bénie du ciel qui chasse la chaleur,
Change le papillon et la libellule d’une autre couleur
Pour toi seul (e).
 
Cette métamorphose aux trésors prodigieux,
De ce jour non étoilé et fastueux,
Qui charme et fascine une pluie tiède d’été,
Invite la tristesse et le désespoir à s’égarer.
Les brindilles de gouttelettes ensoleillées
T’enchantent, se noient sur ta face émerveillée
Tout, pour toi seul (e).
 
Une aire bohémienne sans effroi
Sans soucis ni décrets ni lois
Te déguise en gitane d’un air érotique.
Avant que la dernière goutte ne te quitte,
La nature te choie te dédie sans limite
Une nova aveuglante aux rayons radieux
Te lance en flèche vers la cour des dieux
Sans angoisse, pour des lendemains heureux
 
Pour toi.
Pour toi tout (e) seul (e).
Ce que tu aimes ton cadeau !
 
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de Rêves Cris d’espoir 2012)




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20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 07:27
AVATAR – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Je commande une journée bourrée
De souhaits de joie et enveloppée
D’une pluie métamorphosée en rêverie
Sans fin, d’un paysage assombri à l’infini.
Le destin m’offre une journée pluvieuse
Qui se déborde à verse et s’avoue chanceuse,
Pour moi seule.
 
Journée palpitante changeant la nature,
Les êtres, les allées, les sentiers et les murs.
Pluie et arc-en-ciel, zéphyr somptueux,
Buées de la terre au bouquet vaporeux,
Étrenne folle et bizarre aux confins du cœur
Se délocalisent et s’ornent d’une écluse d’heur,
Pour moi seule.
 
Je déballe mon présent à la hâte afin de jouir
De cette résonance qui bruisse sans finir
Sur les tôles ondulées de ma case. Le sol assoiffé
Et les arbres dénudés de fleurs au ton vif, coiffés
De cette eau bénie du ciel qui chasse la chaleur,
Change le papillon et la libellule d’une autre couleur,
Pour moi seule.
 
Cette métamorphose aux trésors prodigieux,
De ce jour non étoilé et fastueux,
Qui charme et fascine une pluie tiède d’été,
Invite la tristesse et le désespoir à s’égarer.
Ces brindilles de gouttelettes ensorcelées
Me grisent et se noient sur ma face émerveillée,
Tout, pour moi seule.
 
Une aire bohémienne sans effroi
Sans soucis ni décrets ni lois
Me déguise en gitane d’un air érotique.
Avant que la dernière goutte ne me quitte,
La nature me choie me dédie sans limite
Une nova aveuglante aux rayons radieux
Me lance en flèche vers la cour des dieux
Sans angoisse, pour des lendemains heureux,
Pour moi. Pour moi toute seule.
Ce que j’aime mon cadeau !
 
©Nancy Turnier-Férère



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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 07:37
Espoir masqué – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
 
Je te demande pardon,
Je verse des torrents de larmes,
Je languis la frénésie et le charme
Des jours et des nuits.
Je m’égare parmi les buis
Je me sens comme un oiseau
Sans ailes au printemps nouveau,
Comme une fleur oubliée et fanée.
Notre amour ne suit plus un cours aisé
Et je dis pardon.
 
Oui, pardon !
Rien que pour de nouveau voir
Ton reflet séduisant dans mon miroir.
Te bercer dans mes bras toute prête,
Et que revienne le temps des fêtes.
Délivrer mes douloureuses peines,
Accéder à mon espoir caché sans rênes.
Accueillir tes désirs et tes vœux souhaités.
Et bannir ma douleur amère à supporter,
Je te demande pardon.
Ne dis plus non
 
©Nancy Turnier-Férère
 



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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 08:01
CALLI - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
Hommage à Apollinaire
 
ME
 
CHERCHES-
TU ?
 
ME VOIS-
TU ?
ME DESSINES-
TU
COMME
UNE
FLEUR ?
 
MAIS, NE
 
SAIS-
TU
 
PAS QUE JE
 
SUIS LÀ DÉJÀ
 
DANS
TON
JARDIN ?
OUI,
JE
SUIS
 
CELLE
QUE
TU
 
ADMIRES.
 
 
©Nancy Turnier-Férère




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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 06:54
Hommage – Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
Dans ces vers dédiés à mon ami défunt, des pensées pieuses, j’aperçois.
Ma vision calque, imprime en relief son corps glacial au loin endormi.
Méticuleusement, j’invente et j’esquisse une auréole à mon cher ami.
Sans effort, je tire du néant des réminiscences, des images j’entrevois.
Quelle affliction, cette amitié spirituelle disparue, me laisse un tourment.
À mon ami, disciple de l’Esprit Saint, sans cérémonie, une sœur je lui donne.
Prêtes-tu oreilles, entends-tu mon dire cher ami ? Hélas ! Le silence résonne.
En révérant le Divin, mes yeux lamentables sont fixés vers le firmament.
Au bout de l’outre-mer, sans tambour ni trompette, sans être vu ou perçu,
Il s’est effacé, s’est éteint, ce fut sa dernière volonté, et son repos solennel.
Mon frère-ami a navigué ses voiles vers l’au-delà, vers la sérénité éternelle.
Il s’est éclipsé seul vers la nébuleuse, la voie lactée invisible à l’œil nu.
J’ai fait fausse route me parait-il, je l’ai cherché, je ne l’ai point trouvé !
L’absence de ses sages conseils, m’accompagne, me conduit droit au destin
Qui m’entraîne aux abords des affres obscures du deuil et du chagrin.
Mais qui et pourquoi m’a-t-on volé mon ami ? Mais qui donc me l’a enlevé ?
Sans craintes, il émigre et longe divinement les voies tracés par le Seigneur.
À l’écoute de mes plaintes angoissées, dans une ambiance de piété
Suivie de prières, à le voir une toute dernière fois, sans succès j’ai tenté.
Mon ami n’a plus les pieds sur cette terre ! Il est mort ! Amèrement je pleure !
 
Cher ami,
 
À la fin de tes labeurs terrestres, tes sacrifices et ta profession religieuse,
Humblement je te prie, de m’inclure dans tes prières chaque jour.
Repose-toi donc, c’est ton dernier voyage, la paix soit avec toi toujours.
Je te promets sans faute de garder dans mon cœur ta devise précieuse.
 
 Ad lucem per crucem
À la lumière par la croix
 
©Nancy Turnier-Férère

 


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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 07:03
VERT - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
Parmi tant d’autres couleurs
Combien je vénère le
vert
 
J’apprécie toutes ses nuances
et l’ambiance agréable
qu’il offre chaleureusement
à ma chambre
verte
 
Intègre-toi laisse germer
tes désirs et tes pensées
de délices gourmandes
Notre bonheur sera peint en
vert
 
Quel dommage pour le blanc
Avant tout était blanc
J’aime la magie
de ces riches teintes
vertes
 
Vois-tu bien
je n’ai vraiment nul choix
entre la lascivité et l’érotisme
de ma vive chambre
verte
 
Cette saillante couleur
nous grise nous accueille
nous dorlote et nous choie
Car ces éclatants coloris de
vert
 
s’attend vite à ce que
tu agisses à mon gré
pour me satisfaire
dans mon jardin
vert
 
J’arrive même à rêver
en vert et en vers
Ne t’annonce jamais
Pénètre dans mes rêves
verts
 
Elle n’est pas verrouillée
Elle est toujours ouverte
la belle entrée de mon logis
vêtu de tous ses tons de
vert
 
©Nancy Turnier-Férère

 


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