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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 07:03

 

luisants.jpg

http://www.bio-creation.com/blog/insolite/les_vers_luisants_de_la_grotte_de_waitomo



Le troubadour moderne
Est toujours en partance.
Sur ses lèvres, le frais baiser
Des feuilles d’arbre ou de papier.
A son épaule une cape
Prête à hisser la voilure.

Il effleure le sol,
Rebondit sur les crêtes,
Trouve midi à quatorze heures
Et toujours s’échappe hors du temps.

Tel un soc intersidéral,
Il ouvre son sillon fumant
Où les mouettes coulent à pic
Pour capturer ses vers luisants.

© Luce Péclard



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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 07:20

 

ange-triste.jpg

http://holisticattitude.free.fr/wordpress/?p=982



Solide solitude : j'aime quand tu te liquéfies,
Et que tu jettes dans mon cœur tes images furtives !
Ô dans ces longs mois où coule ma douce harmonie,
Peut-être que mon triste cœur rêve à la dérive ?

Raconte-moi encor, les vieux temps des amours.
Je revois mes souvenirs bercer mes pensées,
Les courbures douces et frêles de ses yeux de velours,
Et sa main sur mon cœur qui s'accroche au passé.

Raconte-moi toujours cette nuit de décembre,
Où les flocons tombaient sur nos lèvres unies,
L'Amour infini était le fil de nos membres
Et dans mon cou s'érigeait une symphonie.

© Dionysos



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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 07:11

 

desert.jpg

http://drenagoram4444.wordpress.com/



Le cuivre du désert
les yeux mi-clos
sous le miroir crépitant
de la paille du jour
contemple les heures
qui s’attardent
se mélangent
et se perdent
en son immensité…

Les empreintes mouvantes
piègent les saisons
et le temps s’interroge
mais les Signes ont ici
les lèvres closes…

En ces lieux
il n’existe aucun regard
pour dessiner les âmes…
tout s’abandonne
au pouvoir de la lumière…

© Victor Varjac
Antibes, septembre 1996


Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume



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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 07:36

 

chinois.jpg

Idéogramme chinois de l'Amour



Il était digne, il était vieux
Il ne vivait que pour paraître.
Il se prenait trop au sérieux,
Mais, un jour, il décida d'être.

Aux premiers temps de son périple,
Il soignait surtout son image,
S'entourait de nombreux disciples.
Se faisait passer pour un sage.

Un sourire est passé par là,
Quelques baisers, pleins de tendresse.
Au début, il n'en voulait pas,
Sa fierté y voyait faiblesse.

Pourtant ceux qui ne donnent pas
Libre cours aux pensées du coeur
Passent un jour de vie à trépas
Sans avoir connu le bonheur !

Il cessa d'être un personnage,
Devint un joyeux troubadour,
Jeta à terre son vieux visage,
Transfiguré par son Amour.

Pierfetz©


http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/III-20-%20Tetatete.htm



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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:26

 

arcpr_communique.jpg

© Michel Saint-Jean - http://www2.cnrs.fr/presse/communique/752.htm



Et si tous ces mots que nous venons de prononcer
perdaient la mémoire au bout d'eux-mêmes ?
En aurons-nous passé des années
À coiffer l'horizon de lumières
Et espérer plus qu'un vague souvenir
D'une prédiction à chaque fois détruite.
En aurons-nous corrigé des épreuves
Avant de paraître à nouveau au monde,
La nuit plantée en nous comme un jet d'eau
Et les paumes fendues par la fatigue.
Le jour imprimait sur notre joue
Les premiers palabres de la terre.
Il n'aurait pas fallu parler trop bas
Ni égarer ses regards dans le ciel,
Mais cueillir, tout au long des chants de pauvreté,
Les fruits d'un avenir pareil à notre enfance.

© Michel Duprez
Présent ultérieur », La Renaissance du Livre, Bruxelles, 1981)



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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:10

 

justice-yeux-bandes.jpg

http://www.azurs.net/photoblog/a/2008/05/post_4.html



Entre les deux plateaux, symbole de justice,
raide exclamation
la flèche s'est ployée aux chalumeaux du vice !
l'interrogation

Est devenue un signe, incertain, qui divague,
balance fou puis ment,
intrigue et s'amalgame et sans vergogne drague,
à maintes moeurs se rend.

Ainsi la déraison, chez le justiciable
en égare l'avis,
trafique et bat les jeux coupés à l'amiable,
entre juges, nervis.

Dans le palais surpris, la dérision rampe,
ne sert que le voyou :
lors la Justice outrée en substance décampe
laissant son nom au clou...

© Claude Gauthier



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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 07:06

 

pieds.jpg

http://www.semainesgrossesse.com/un-peu-daide-pour-votre-liste-de-naissance.html



Réapprendre l’ordre des souffrances
Imprégnant aux voiles de nuit
Leurs luminescences pacifiées,
Pour offrir à l’agonie
Le sourire de la vie.
Pouvoir regarder les étoiles
Sous le velours du silence des mots.
Voir plus clair dans l’obscurité,
Ecouter le secret de la terre.
Là, entre l’âme et l’esprit,
Semer des graines d’amour
Sous un soleil qui fera perler du ciel,
Les couleurs de l’espérance.

© Michel Bénard.



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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 07:12

 

oiseaufeu.jpg

http://www.babymek.fr/llaima/page2.html



Mon ami de Perce-Brume
Âme des ténèbres et des lumières
Tu as encore
Dans la bouche, ce goût salé
De tes larmes de fond
Dans la gorge
Le son de tes cris muets
Et à l'âme
Les plaies de tes désespérances
Toi l'Œil, témoin
De la Beauté
De cette Beauté
Disparue en une nuit
Dans les vents colériques
Désastres recouverts de blanche neige
Ta Beauté, tes Amis perdus
Ton imaginaire-imaginé
Tes laminaires-laminés
Et ta Forêt-Voisine bulldozée
Tu as encore au fond du cœur
Les blessures infligées
Dans tes veines
Coulent les odeurs obsédantes
De la sève même de tes créations
Pour te remémorer
Qu'il y a un Ailleurs
Qui t'attend
Pour te renforcer
Afin que jaillisse la Lumière
En d'autres saisons
En d'autres lointaines contrées
Ta palette-mémoire
Se souviendra toujours
Ton œil-magie
A su capter et captera encore
Ses instants de Vie
Tu es le Prince
Des Forêts désenchantées
Tu es le Révélateur
De la Beauté amputée
Tu as peur
Te sens seul et abandonné
À l'aube, à l'heure bleue
Tel le Phœnix
Tu renaîtras de tes cendres
T'envoleras dans la Magnificence
Aie confiance, Perce-Brume
N'ai plus peur
Tu es comme l'Ange
À qui l'on aurait coupé les ailes
Courage
Ne les empêche pas de repousser
Par crainte
À nouveau de t'envoler
Ne laisse rien, ni personne
Occulter ta piste d'envol
Tu es l'Oiseau-Fabuleux
Qui plane au-dessus des terres
Tu regardes pour tous
Tu perces les brumes
Tu es Lumière dans l'obscurité
Tu es le Gardien de la Vérité
Pars, envole-toi enfin
Laisse ton œil guider tes voyages
Laisse à ton cœur parler
La Laideur et la Beauté
Sans, pour autant, retomber
Regarde à l'Horizon
L'Étoile se lève, majestueuse
L'Oiseau, de son chant, t'appelle
Il te chante des chants nouveaux
Sons mélodieux
Pour toi Perce-Lumière
Ne sens-tu pas tes ailes repousser
Sens comme c'est bon
De renaître à la Vie
De t'envoler
Avec, à la bouche
Un goût de miel d'Ors
Envole-toi Perce-Brume
Envole-toi Perce-Lumière
Envole-toi bien haut...

Ode©



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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 07:25

 

fifine49-vip-blog-com-198418Diversity_Matters_photo_without.jpg

http://fifine49.vip-blog.com/vip/pages/fifine49_article2873.html



J’ai rêvé d’un monde multicolore
Où chacun échangerait sa couleur
Passant de noir à blanc
Tout étonné, ravi ou catastrophé
De blanc à rouge
Dans un monde où tout bouge
De rouge à jaune
Sous l’effet d’un tendre baume
Avant que d’être métissé
En une belle soierie tant désirée…

Cette humanité rêvée
Goûtant aux charmes et douleurs
De tous ses frères méprisés
Pour une simple nuance
Offerte par le temps, les climats
Et les aléas de l’histoire…

Et je rêvais encore
Aux expériences de mille teintes
Qu’une nature facétieuse
Nous imposerait comme leçon
Pour apprendre enfin à nous aimer
Au-delà des frontières imaginaires…

Et je sentais, qu’enfin
Mépris et racismes
Tomberaient dans la marre amère
Des folies d’orgueil des pauvres humains
Et que se dissiperait aussi
L’odeur nauséabonde
De l’insensée haine millénaire…

Tous étant chacun
Par la grâce de gènes comédiens
Nul ne serait premier ou dernier
Aucun ne serait enchaîné
Aux drames des générations
Sourdes à l’intelligence
Du cœur et de la raison…

Monde rêvé
Monde désiré…

Nouveau monde possible
Si nos âmes se parent, demain
D’un arc-en-ciel d’Amour…

© Jean Dornac
Paris, le 23 janvier 2010



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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 08:32

 

cuba-fleur-bougainvillier-rose-60.jpg

http://www.pentaradiaire.com/blog/index.php?2008/03/19/19-bougainvilliers-roses-a-cuba-flore-de-cuba



                                                                  Pour René Philoctète


Ces îles qui marchent René
Se souviennent-elles du jardin des regards mouillés
où le fier soleil d’été narguait les vasques de bougainvilliers
au contour des départs
Se souviennent-elles
des rives où nos rêves s’époumonèrent
à déclamer bonheur
dans la profusion des émotions inexplorées
Des sensations de grand vent où nos âmes se brûlèrent
d’avoir couru sans cache-poussière
les flancs dépouillés
de nos quêtes insensées
Nos illusions de félicité

Ces îles qui marchent René
se souviennent-elles
de nos silences satinés valsant à tire-d’aile
dans la somnolence
de prunelles cheminant vaille que vaille
telles somnambules
à travers le tulle de nos
épanchements
Se souviennent-elles
du frisson de « la perle à nos lèvres accrochée » dans l’heure des confidences
déambulant pêle-mêle sous le halo intime
d’une lampe d’opaline
Nos débordements dans l’immédiateté de l’abondance
de nos frénésies intimes

Dis-moi René
Se souviennent-elles ces îles qui marchent
de l’adulte retrouvant les bonds impromptus du rire de l’enfance
dans le fugace moment d’absolue vérité
Moment indéfinissable
où les orients cristallisent le passage des courtisans de l’aube
Prose de gammes réconciliées des grandes orgues
Chant d’osmose et de liberté

Ces îles qui marchent René
Se souviennent-elles de la mémoire oubliée

© Marie Alice Théard
Au Pays du Soleil bleu, 1997.



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  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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