15 septembre 2011
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http://www.vieuxmetiers.org/gravure/_maitre_d_ecole.htm
Hier, au temps de ma jeune école,
J'ai massacré tous mes cahiers,
De long en large, plein d'idées folles,
Je vidais tous mes encriers.
Chaque jour, mon maître d'école
Me posait la même question :
"As-tu bien apporté ta gomme"
Pour laisser la bonne solution.
Au bas de mes cahiers de notes,
Combien de fois ai-je gommé :
"Peut faire mieux pour avoir la cote".
Résultat : j'étais dégommé !
Gamin, je n'ai jamais compris
Pourquoi il fallait tant gommer
De l'école à la fin de vie
Faut-il toujours recommencer ?
Toujours recommencer sans cesse ?
Les projets à "radicaux libres"
Sont ennemis de la vieillesse.
A tout âge la vie nous enivre !
Pierfetz©
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/VI-2Espaceliberte.htm
Extraits du recueil "LA CLEF DES SONGES"
Recueil autobiographique
poétique.
( Diffusion:"Rencontres Artistiques et Littéraires" 91700
Ste-Geneviève-des-Bois)
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Pierfetz
14 septembre 2011
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© Isabella Poulenard
Poème reçu de Michel Bénard,
que je remercie vivement
Tu m’as donné les fleurs du soleil : tes cheveux.
Tu m’as donné les fleurs de l’azur : tes grands yeux.
Tu m’as donné les fleurs du souffle de ta vie
et j’ai fait de mon cœur une serre infinie.
Tu m’as donné surtout, plus précieux que l’or,
ton amour, ta pensée, ineffable trésor.
Tu m’as donné, pareille à l’eau des hautes sources,
la fraîcheur de ta voix pour enchanter ma course.
Tes cheveux blanchiront, tes yeux seront moins clairs,
à l’heure de la neige au ciel gris des hivers,
mais tu seras toujours pour moi la chère fée,
le printemps immortel, l’Eurydice d’Orphée.
© Marc Chesneau.
Texte extrait de : Fragment du journal poétique d’une âme.
(1948-1965) 15 volumes.
Editions de la revue indépendante- Paris-
En distribution, Suède : Fritzes Kungl Hovbokhantel- Stockholm. 1964.
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Marc Chesneau
13 septembre 2011
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http://joelmbiamany-ntchoreret.blogspot.com
Que je te parle de mon amour
Il court avec moi sur le sable
Il est mon ombre, je suis la sienne
Il a redonné vie à mon corps
Au jardin secret retrouvé
Au désir suspendu à ses ivresses
Il a posé son regard de feu sur moi
Je suis devenue peau de soie
Neige fondue
Saveurs nouvelles des passions
Braises aux milles images
Qu'il était bon le temps
De la rencontre de nous deux
C'était au temps des chevaux
Qui courraient dans la plaine
Doux souvenirs des tendres aveux
Aux odeurs de la Fleur de Lys
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode
12 septembre 2011
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© Rodin – Le cri (au musée Rodin)
Comme une garce
Tu t’empares de mon être
Tu t’insinues, tu t’infiltres
Jusqu’au plus intime
Sans pitié ni égard
Jusqu’à l’étouffement
Etrange nuit de l’âme
Qui impose les ténèbres
Eloignant toute espérance
Tu es le bistouri
Qui scarifie le cœur
Par un féroce rituel
Ô combien de fois
Tu t’es imposée
Quel que soit ton alibi
En intruse malvenue
Déposant ton venin
Tel un scorpion noir
Tu ronges mes entrailles
Et tu glaces mon sang
Faisant de ma vie
Un effrayant cauchemar
Allant du vide sidéral
Au trop-plein de frayeur
Tu n’es que laideur
Qu’ennemie de la vie
Troubadour du malheur
Trompeuse maladie
Menteuse trop habile
Harpie grimaçante
Il suffit pourtant
D’un simple « je t’aime »
Pour que la lumière explose
Et que tu perdes ton pouvoir
Tu n’es plus, alors, que souvenir
D’un égrégore nuisible
© Jean Dornac
Paris, le 15 octobre 2010
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Jean Dornac
11 septembre 2011
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© Isabella Poulenard
A Claude Artès
Ah ! Mourir
à la cime du bonheur
quand la grande fièvre
de l’amour
calcine les yeux
de la chair
et que les ténèbres
n’ont pas encore
abordé nos visages…
… mais
nous reste-t-il
assez de secondes
pour offrir au silence
de nos vies
la mémoire des sens
arrachée à la mort ?
Message d’un regard
sur le foisonnement
des chemins de nos jours
où chacun jette
une poussière d’infini
comme une fleur coupée
qu’on adresse au rivage
qui calme le torrent
d’une caresse d’herbe…
Comment retenir
la splendeur et le désordre
du rêve que nous sommes
sans brûler avec lui
au moment du Passage…
… et pourrons-nous reparaître
vêtus de notre amour
à la porte du monde
emportés par le sang
d’une existence nouvelle ?
Ah ! Mourir chaque fois
à la cime du bonheur !...
© Victor Varjac
Antibes, 12 décembre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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Victor Varjac
10 septembre 2011
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© Photo REUTERS/Carlos Barria - http://planetevivante.wordpress.com
Je te parle à point d’îles
Mon sang mis en apostrophe
Sur des kilomètres pour te parler
A encre ouverte
Je suis de cette ville
Qui a perdu ses pantoufles
Ses bracelets d’or
Sous des bagages de bidonvilles
Je rêve à grande vitesse
Et je suis en panne de sang,
Mes fibres visionnaires
Ne captent plus d’images
Je suis en panne de rythme
Quand la terre a soif de mes larmes
Et mes rêves sur des brancards
Ne peuvent plus passer l’attente
Sur des saisons qu’on ne revit pas.
Je te parle à point d’îles
Sur des courriers de sang
Sur des courriers de larmes.
© Yves Romel Toussaint
Extrait du recueil « La face double du rêve » aux éditions Le
Vert-Galant
Ecrit par Denise Bernhardt & Yves Romel Toussaint
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Yves Romel Toussaint
9 septembre 2011
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© Le Supplice de Marsyas I - Musée du Louvre
http://guesswhoandwhere.typepad.fr
Silence, sois partout
Dans le cœur, l’esprit
De l’espoir je m’en fous
Aphone, j’avale mes cris.
Je cesse de courir
Je ne le dis pas
Fatigué je veux partir
J’immortalise mon cas.
J’ai trop donné
Sans jamais recevoir
J’ai tout pardonné
Je n’ose plus croire.
A qui tendre la main
Ton propre sang te blesse
J’ai pris le mauvais train
En fondant ma graisse.
Sur qui jeter un regard
L’inculture bat son plein
Sur ce temps bien en retard
D’un peu d’amour j’ai faim.
Je vomis mon existence
Respectueuse du devoir
Je maudis ma patience
Devant cet ignoble couloir.
Vite Dieu doit me prendre
Je n’attends plus personne
Ni à acheter ni à vendre
Là, la douleur résonne.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 31/08/2011
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Mouloudi Mustapha
8 septembre 2011
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07:32
http://miss-rihab-kech15.skyrock.com
Je vous hais,
Les élans du coeur sont sacrés,
Vous l'ignoriez donc ...
Les taire ? Comment ?
Portés par les mots,
Usés, romantiques,
Durs, épurés même ironiques,
Doux, sucrés ou acides,
Qu'importe, ils transportent l'âme,
Et la mènent à la mort.
Ultime de l'amour.
Pas chassés, sautillants,
Valse brillante ou triste.
L'amour en mouvement,
Attirance mortelle.
Le poète a raison,
Il n'y a pas d'amour heureux.
Il n'y a que des Belles Dames sans merci,
Des Laura sans Pétrarque,
Et plus de Juliette qu'on ne croit.
Femme moderne,
Désabusée des princes charmants,
Piégée dans le vide du désir d'être,
Femme, amante, maîtresse, mère,
Intelligente, cultivée, ambitieuse.
Misérablement amoureuse.
Quand l'indifférence abat sans pitié
Les transports du coeur.
Il n'y aura pas de Nous deux
Puisque vous ne m'entendez pas.
Il est vrai que pour vous,
Aucun élan du coeur n'est sacré.
Je vous hais.
© Dominique Dupuy
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Dominique Dupuy
7 septembre 2011
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© Christiane Bertrand – " Célestes calligraphies "
En hommage, partage &
remerciement à Christiane.
Touche blanche au livre de pierre noir,
Cloison en transparence
Entre le cœur et l’âme du monde,
Simple coup d’archer sur la lune blanche,
Et la musique enveloppe les nuages
Composant des chants d’écume et de sel.
Le temps ici se mêle aux veines des gemmes,
Où, de l’extrême jardin marin
Se dresse en ciselures le menhir celtique,
Symbole et jalon des degrés de vie !
C’est le souffle d’une féodalité patinée
Où calvaires et colombes se suspendent
Au profil frondeur d’une enfant de bronze.
La mer caresse et sculpte en secret ses galets,
L’ange d’ombre déploie ses ailes
Sous la coque d’un galion inversé,
Et ton regard illuminé s’étonne
A la lumière bleutée d’un vitrail
Effleurant la mystérieuse beauté de l’icône.
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
6 septembre 2011
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http://coukie24.unblog.fr/tag/poesie/page/3/
Et je l'ai vu le grand héron, blessé
À l'ombre de l'invisible incertitude
Caché sous les rives voilées de la solitude
Dans la voûte de l'azur sans nuages
Il s'est souvent posé au coin là, de ma bouche
Il est reparti dans les airs porté par le vent
J'ai guetté son retour, je le guette encor
Assise sur les ailes du songe et de l'espoir
Tu as vu le héron blessé, mon amour
Tu l'as vu passer au-dessus de tes aires
Ses ailes sont des éclairs de feu
Portées par les vents des grands orages
Si tu le vois, dis-lui que je l'attends
Au soir qui chante la mélodie des mirages
J'ai des étoiles dans mon regard
Une lune à mes pieds, il me reconnaîtra
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode