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Un jour, ce fut le présent…
à Jean Dornac
Le présent dont je vous parle
qu’il s’est évaporé dans la nature
la moindre trace de son passage.
©Michel Duprez
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Un jour, ce fut le présent…
à Jean Dornac
Le temps s'écoule.
Saecula et saecula
(traduisez : des siècles et des siècles).
Le temps s'écoule,
autant celui des secrets
que des cerises ou des lilas.
Le temps s'écoule,
il ne fait jamais marche-arrière,
l'instant d'avant l'indiffère.
lui, ce passant toujours pressé
traversant un espace immatériel.
On croit pouvoir le tuer,
mais c'est impossible, il continue à avancer.
Sa seule nuit remonte à plusieurs millions d'années.
Son côté le plus clair peut aussi se retrouver quelquefois
dans un endroit mal éclairé
où la lumière est volontairement tamisée.
Il a pourtant choisi d'être là pour chaque chose.
On fait également allusion à son sujet que c'est de l'argent
ou que certains, des scientifiques, des artistes,
parmi lesquels des romanciers, des poètes, des peintres,
et j'en passe,
seraient en avance sur lui.
Dans ce cas-là, il faut bien l'avouer :
le temps, c'est cool !
©Michel Duprez
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À Jean DORNAC
Vous n’imaginez pas ce que je ressens
quand on me comprend de travers
et que cette interprétation-là,
qui n’est évidemment pas la mienne,
a plus de sens par rapport au message initial
auquel je faisais référence.
Excusez-moi, je n’ai pas bien entendu.
Auriez-vous, s’il-vous-plaît, l’obligeance
de me répéter ce que vous venez de dire ?
Ah, je vois : vous faites allusion à un autre son de cloche.
Allons, il faut savoir parfois raisonner
et ne pas toujours tenir pour acquis
cet adage inventé par La Fontaine affirmant
que tous les chemins mènent à Rome.
Au contraire : erreur, lamentable erreur !
Les cailloux blancs semés dans un conte pour enfants
ont tendance à s’user avec l’âge
jusqu’à nous contraindre un jour
à laisser le hasard choisir notre véritable destination.
©Michel Duprez
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Qui vous permet d'affirmer
qu'il s'agirait d'un nouveau coup de théâtre ?
C'est pourtant toujours le même scénario.
Au préalable une question me fait toumer la tête :
Ai-je commis une erreur
en acceptant de porter le chapeau
pour réussir à tirer d'affaire
un ami accusé d'ètre un innocent aux mains pleines
ayant omis d'avouer son incompétence en la matière ?
Au fond, tout donne à penser
que la réponse est un mélange d'évidence et d'incertitude,
attendu qu'après m'être habitué à la présence de mon feutre,
j'ai senti aussitôt que j'avais la puce à l'oreille
et l'envie de me donner en spectacle.
Vous voulez mon avis ?
On devrait arrêter d'en faire tout un cinéma.
Quant à ma puce, en moins de deux,
elle a sauté de poème en poème.
Alors, quoi de neuf au programme ?
Oh, vous savez, on n'en est plus à un poil près,
surtout qu'en se basant sur ma projection dans le futur
nous ne tarderons pas à devenir tous chauves.
Ma conclusion : ce serait une vraie tragédie,
car, de moins en moins de cheveux
signifierait gâcher de la pellicule.
©Michel Duprez
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Un pigeon n’est pas seulement un oiseau
qui roucoule sur le toit des maisons
ou sur le bord d’un mur,
c’est aussi un gracieux messager
qui voyage entre deux volières
pour délivrer un courrier souvent essentiel
ou devenir lauréat d’un championnat
tout en essayant d’éviter les miroirs aux alouettes
parfois dressés sur son parcours.
Il n’a guère le loisir de bayer aux corneilles.
Pareil pour l’hirondelle
qui, en jouant son rôle habituel,
dépasse largement son statut
en annonçant le printemps.
Sans parler de la légendaire cigogne
à qui l’on attribuerait la livraison
de bébés à domicile.
Le monde entier est peut-être entouré de vautours,
par contre un nombre important d’autres volatiles
a toujours été présent à nos côtés
et fait le nécessaire
pour le rendre plus chouette !
©Michel Duprez
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Quand il vous dit sans rire :
« Je me réunis en petit comité. »
et qu’il prétend être toujours à cheval sur les principes,
il faut comprendre
qu’il ne se retrouve en réalité que face à lui-même
et donc seul, comme par hasard,
à tenir les commandes
du commencement jusqu’à la fin,
sans aucun compagnon d’arme à ses côtés
pour empêcher l’expression idéale,
l’idée la plus appropriée,
presque arrivée à portée de sa main
de lui fausser compagnie.
©Michel Duprez
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Toi, le sujet de mes pensées,
la part visible de moi-même,
seule à pouvoir être filmée
alors que se crée un poème
écrit, comme à l’accoutumée,
par le gérant de ton système
et reproduit sous sa dictée
en ton nom, suite à un dilemme
dont tu sortis vainqueur d’emblée,
t’attribuant tout ce que j’aime
sans en avoir la moindre idée.
©Michel Duprez
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