Variante d'acrostiche avec le mot principal du thème du poème en tête et en première ligne, suivi de l'idée qui découle du thème avec chacune des lettres de l'acrostiche.
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QUE reste t-il du temps où buvait mon ardeur, L’automne est déjà là qui souffle ma jeunesse, HIVER, noirceur et froid m’attendent en frondeur, EST-ce donc le début pour mon ultime messe ? LONG tapis déroulé, givré tout en splendeur, MON pas va vers l’autel, lentement, sans noblesse…
AMOUR garde en mon cœur tes cristaux de candeur LA force qui m’aidait à tenir dans l’ivresse NEIGE et cime pointue en douceur et verdeur. EST-elle toujours là ma divine faunesse ? ENCORE fou d'entrain pour fouler sa pudeur REVENUE en mes sens j’espère sa caresse.
MES empreintes sont là, quand sur l’aube en froideur PERCE le chaud soleil irisant ma maîtresse, NEIGE, cimes, valons, m’attendent sans laideur ET les grands glaciers rayonnent d’allégresse… MES pointes de crampons laissent en profondeur NARCISSES en cristaux et perles de déesse.
JE revois les instants où doux dans la roideur LES séracs attendaient ma trace charmeresse… AVAIS-je l’air craintif quand, humble baroudeur, PERDUS sous les stratus, les sommets par noblesse DE leurs rocs délités me laissaient leur raideur ? VUE encore vibrante en mon corps sans prouesse…
LE sillage me prend dans un sommeil rôdeur : SILENCE et forêts, alpages frais, paresse, ME font vibrer sans fin dans un rêve d’odeur… PARLE moi de nouveau, souvenir qui m’oppresse DE ce passé récent, de cette profondeur. TOI que j’ai tant aimé, montagne poétesse,
DEPUIS mon handicap, cloué, en quémandeur, QUE mes jambes n’ont plus ni l’entrain ni vitesse JE m’émerveille encore et vis dans l'impudeur… T’ai je trop déchiré le corps par ma tendresse ? AI-je mal défloré ta divine grandeur ? ENTREVUE d’un instant, laisse-moi ton ardeur.
Germinal se mourait dans ses brouillards givrants Oubliant, impuissants, que l'aube emportait l'aube... En sous ces jours cléments, la vie reprenait vie, Le soleil ravivait la nature et ses robes... Alors, près de la mer, les nids piaffant d'envies Ne pouvaient retenir d'essaimer sur le globe, De l'écume à l'azur leurs grands vols enivrants.
Lorsqu' arrivent les froids et que dur est le SOL, Entendez-vous au loin ces pleurs vers l'au - deLA ? Ces bruits sont tout d'abord petits mais vont ausSI, Résonner tels des cris qui montent du sous - SOL…
Ignoblement coupé, ce simple tourneSOL Décapité d'un coup n'endure pas ceLA ! Un petit coup très bref sur le plant rousSI, Puis la fleur choit, tombant, tel un grand paraSOL...
Oublié jusqu'alors après avoir grosSI, Il est un végétal qui n'a pas ce créDO : Regardez cette femme au port très bigarRE
Entrer dans le jardin et arracher ainSI Avec plaisir ce pied qui geint en crescenDO... Une soupe d’hiver l'aura administRE.
Acrostiche en sonnet et musique sur les premières notes de ‘’Frère Jacques’’
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...