Découverte en l’appel flegmatique
Te parler dans le silence du regard
Et dans l’abandon de tout superflu te convier
Charme des chairs altières
Attrait des errances vestibulaires
L’air est au plaire mais aussi au leurre
Sou(s)-rire au pire à venir
Le port fièrement désinvolte mais cependant feint
Noires prunelles belles et pourtant obscures
Énigmatique posture prête à la morsure
Te fasciner par l’attente patiente et ne plus te lâcher
Pour t’emporter aux pays mystérieux
Il reste en elle un instant tu
Envol au vent de printemps
Des mots épars épris du moment
Elle se répand sur l’attente
Écoutant les échos inaboutis des ans
La mémoire dépourvue de souvenirs du passé
Elle fuit aussi dans le chant de l’oubli
Foule âgée prête à l’avancée sans reculer
Piétiner les déchets évadés des croisées débridées
Maintenir le cap vers l’incontournable
Et satisfaire aux mystères des chants solidaires
L’air mélodieux du son face à l’atmosphère délétère environnante
Soulagée la promenade se mue en déferlement
Et offre forcément toutes sortes de bouleversements
Découverte en l’appel flegmatique
Te parler dans le silence du regard
Et dans l’abandon de tout superflu te convier
Charme des chairs altières
Attrait des errances vestibulaires
L’air est au plaire mais aussi au leurre
Sou(s)-rire au pire à venir
Le port fièrement désinvolte mais cependant feint
Noires prunelles belles et pourtant obscures
Énigmatique posture prête à la morsure
Te fasciner par l’attente patiente et ne plus te lâcher
Pour t’emporter aux pays mystérieux
J’ai le plaisir de vous présenter le nouveau recueil de Gérard Leyzieux ! J’espère que vous lui réserverez un bon accueil ! (Jean Dornac )
Mot te meut et t’émeut
Muet devant tous ces maux
Tu mets à mal la parole reçue
Phrases t’aphasient et t’anesthésient
Niant ces bouches devenues phares
Tu déplisses ton souffle retenu depuis trop longtemps
Érigeant ta langue en à-pic
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Mais ces mots détenus dans le vide éperdu
Ils frappent à la pointe de la langue
Attendant la délivrance du silence absolu
Arrêt du souffle sur la douceur
Tu souris au passage du temps
Dans l’incertain des desseins
Geste mutin au coin du destin
Tu répands ton attente jusque dans tes craintes
S’ennuyer ouvre à la suspension
Du mouvement au geste l’appel en silence
Corps allongé, corps aux aguets
Sous l’attrait peu coloré
Ta charmante capacité à briser
Arrêt du souffle sur la douleur
Un avenir de désir et de martyre
Échapper aux odeurs de plaisantes heures
Pour goûter à l’envers de l’en-vie
Pendant que s’étiole l’idée de l’attendrissement
Cette heure-là nous transperce de sa flèche
Le son s’écoule rouge à l’horizon
Pendant que se déroule le tapis du temps
File le trajet et tracé s’affiche autant
L’heure est là et porte l’odeur d’ailleurs
Hésitant à chaque seconde du monde
S’essouffle alors, petit à petit, la venue du futur
Et la flèche aiguisée du vent
T’attend
Le couloir est droit, clair et long
Appuyé(e) au chambranle de la porte
Ta marche vers l’extérieur est momentanément interrompue
Tu tournes la tête vers le chemin déjà parcouru
Vision immobilisée inscrite dans la durée
Indécelables gestes de fuite aux regards muets
Et franchissement hésitant entre les é-temps-dues
Seul un sourire qui perdure
Sculpte l’énergie de cet avenir d’où tu t’exclus
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...