Le temps est au vent
Sur le vide des ans
Une caresse fluide étend
Son charme inexistant
La pensée aussi s’évide
Cohorte de phrases inabouties
Liaisons sonores inaudibles
La parole a perdu le sens de son cri
Et la farandole aigrie affiche son mépris
Empilement d’attentes
Atermoiement d’espérances
Le temps est continuellement au vent
Surprenant toute surface de son présent
Appel sans mots dits
Gestes expressifs à deviner
Sous un regard indifférent
Nudité à même la peau
La marque du songe en offrande
Et l’intemporalité du corps alité
Appel sous ses lèvres closes
L’odeur suave et sereine de la saveur
Sur un coussin à la fois ferme et souple
Le mouvement sans suite jusqu’à l’extase
Fil conducteur, fil dériveur
Pavés en volées sans aucune retenue
Direction franche qui ferme tout détour
Plaire à la chair et aux mélodies altières
En avant vers de nouveaux éthers
Où tremblent les attentes millénaires
Enfilant les mailles frémissantes de ton avenir
À peine d’ébène ce rêve
Retour vers l’oublié des traines
Sur le chagrin plein de sève
L’amertume du regard sans horizon
Détresse en hausse jusqu’à la tête
Sa gêne blême au réveil
Partout se couvre de brun
Alors que sous la douceur pointe la haine
Et que sans ardeur s’affichent les contours de ses desseins
Découverte en l’appel flegmatique
Te parler dans le silence du regard
Et dans l’abandon de tout superflu te convier
Charme des chairs altières
Attrait des errances vestibulaires
L’air est au plaire mais aussi au leurre
Sou(s)-rire au pire à venir
Le port fièrement désinvolte mais cependant feint
Noires prunelles belles et pourtant obscures
Énigmatique posture prête à la morsure
Te fasciner par l’attente patiente et ne plus te lâcher
Pour t’emporter aux pays mystérieux
J’ai la joie de vous annoncer la parution du nouveau recueil de Gérard Leyzieux. N’hésitez pas à vous le procurer !
Sous la vision exilée de ton corps
Se profile l’illusion des perspectives aux horizons multiples
Toucher la magie fugitive des périples de l’esprit
Le temps que l’image te confie ses exaltantes effusions
Découverte en l’appel flegmatique
Te parler dans le silence du regard
Et dans l’abandon de tout superflu te convier
Charme des chairs altières
Attrait des errances vestibulaires
L’air est au plaire mais aussi au leurre
Sou(s)-rire au pire à venir
Le port fièrement désinvolte mais cependant feint
Noires prunelles belles et pourtant obscures
Énigmatique posture prête à la morsure
Te fasciner par l’attente patiente et ne plus te lâcher
Pour t’emporter aux pays mystérieux
Il reste en elle un instant tu
Envol au vent de printemps
Des mots épars épris du moment
Elle se répand sur l’attente
Écoutant les échos inaboutis des ans
La mémoire dépourvue de souvenirs du passé
Elle fuit aussi dans le chant de l’oubli
Foule âgée prête à l’avancée sans reculer
Piétiner les déchets évadés des croisées débridées
Maintenir le cap vers l’incontournable
Et satisfaire aux mystères des chants solidaires
L’air mélodieux du son face à l’atmosphère délétère environnante
Soulagée la promenade se mue en déferlement
Et offre forcément toutes sortes de bouleversements
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...