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Couverture du livret des Fatrasies
Je laisse la parole à Etienne pour expliquer l’oeuvre présentée ce jour :
« J'ai réalisé avec le logiciel des livres photos de la FNAC un petit livret format A5 d'une quarantaine de pages présentant mes sculptures incorporées à des photos de Reims et accompagnées de poèmes. » (Etienne Fatras)
C’est juste magnifique ! J’espère que toutes et tous vous apprécierez !
Jean
©Etienne Fatras
Esméralda
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Sculpture d’Etienne Fatras©
Les amoureux de demain
Se tiennent par la main,
Hésite-t-elle encore
Avant le corps à corps.
Éternelle danse nuptiale
Précédent les combats amoureux,
Cette fois la salle de bal
Est un petit coin herbeux.
Son corps est arqué par l'effort,
Mais elle sait qu'il sera le plus fort,
L'instinct lui dit que sa résistance
Rendra leur plaisir plus intense.
Alors, hier, aujourd'hui, demain,
Ils exploreront les creux et les courbes offertes
Se rassasiant sans fin de leurs découvertes,
Sans se lasser de leurs jeux de mains.
©Etienne Fatras
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Tu es seule ATROPOS
Tes deux sœurs ne sont pas avec toi ?
Habituellement les MOIRES sont trois,
Du moins il en est ainsi,
Dans la mythologie,
Tu vois je t’ai reconnu ATROPOS.
Cela fait longtemps que je t'attends,
Tu soignes toujours autant ton apparence ?
Je suis sensible à ta révérence,
J'apprécie ton sourire apaisant,
Mais derrière ton dos,
Tu caches ton ciseau.
J’ai souvent pensé à toi en toute quiétude,
Que cela soit dans mon univers poétique,
Ou dans mes moments critiques,
Ton évocation est devenue une habitude,
Tant pour t'apprivoiser
Que de me rassurer.
Pour autant que je me souvienne,
J’avais l'esprit serein avant l'arrivée d'Étienne.
©Etienne Fatras
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De mon travail que reste-t-il ?
J’ai pétri une motte d’argile
Que mes doigts malhabiles
Ont transformé en silhouette immobile.
Un drap recouvre entièrement
Un corps assis pensivement
Posément, dubitativement,
La silhouette attend.
Le drapé dessine en vain,
A droite, pas de main,
Des jambes et des pieds, rien,
Dans sa main gauche, il tient
Un masque au regard impavide
Découvrant sa tête, vide ….
Soyons lucides,
Ne restons pas timides,
Osons, une autre vérité,
Même d’un suaire habillé,
Même sous un visage masqué,
Il n’y a rien….et pour l’éternité.
©Etienne Fatras
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Le petit rat
Rêve de petit rat
Une note de musique
Et le charme opéra.
C'est magique.
Dès les premiers pas
La danse
Commence
Avec des entrechats.
Le corps s'élance
Les sauts s'enchaînent
Le rythme est intense
La musique se déchaîne.
De volutes en arabesques
Le corps est en apesanteur
Aérien ou presque.
Il ne me manque qu'un admirateur.
©Etienne Fatras
Sculpture et poésie
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On ne voit d’abord que la tension du corps
L’arc et les membres ont la même courbure
Celle de la course est de même allure
C’est l’ultime instant où se joue le sort.
Le regard, le bras, la flèche, sont alignés,
La cible, elle, encore ne sait rien,
Elle ne sait pas qu’a l’instant sa vie va basculer
Et qu’un autre monde s’ouvre que le sien.
Œillade furtive
Sensation invasive
Au-delà du regard
C'est déjà trop tard.
La foudre est tombée
Le cœur est touché
Déjà l'émotion
Submerge la raison.
Vint les frôlements,
Les attouchements.
Vint l'échange des serments,
Les embrassements.
C'est maintenant l'union,
La confusion
Des amants
L’em-brasement.
Par cette fusion ils assument
Leurs descendances communes,
C'est le schéma de la vie
Qui s'accomplit ici.
©Etienne Fatras
Sculpture et poésie
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Rêve de petit rat
Une note de musique
Et le charme opéra.
C'est magique.
Dès les premiers pas
La danse
Commence
Avec des entrechats.
Le corps s'élance
Les sauts s'enchaînent
Le rythme est intense
La musique se déchaîne.
De volutes en arabesques
Le corps est en apesanteur
Aérien ou presque.
Il ne me manque qu'un admirateur.
Maintenant je suis au repos
J'attends toujours.
Ah ! voilà celui qu'il me faut.
Sera-t-il mon premier amour.
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Etienne m'a envoyé cette magnifique carte de voeux pour l'année à venir ! Il m'a autorisé de la publier pour que toutes et tous vous puissiez en profiter !
De tout mon coeur, je le remercie pour sa générosité !
Jean Dornac