31 juillet 2013
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http://ptibouval.centerblog.net/rub-main-dans-la-main-.html?ii=1
Donne-moi ta main
Je suis comme un enfant
Qui cherche refuge
Avant de s’endormir.
Croisons nos doigts
Comme le nid du tisserin,
Je ne veux pas que tu t’envoles
Aux prémices du jour
Près de toi j’oublierai
Les fausses confidences
Et les incohérences
D’hommes de peu de foi
Viens laisse-moi rêver
Lovée contre ton cœur
Donne-moi ta chaleur,
Le manque est si intense
Que mille nuits
Ne sauraient le combler
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
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Denise Bernhardt
30 juillet 2013
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© Alberto Savinio
Depuis des temps immémoriaux,
Il met le pied à l’étrier,
Sans cesse à chevaucher Pégase.
C’est une seconde nature,
Indissolublement contraire
A la loi de gravitation.
Plaqué au sol
Contre son gré ?
Mais le Poète sait d’instinct
Comment tomber dans l’infini !
© Luce Péclard
Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu
peux » aux éditions du Madrie r
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Luce Péclard
29 juillet 2013
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08:02
http://www.posepartage.fr/forum/macrophotographie-et-proxyphotographie/fleur-des-champs-cherche-fleur-de-ville,fil-38745.html
Elle était née d'un reste de verdure,
Qu'on cultivait sur le bord de la route.
Femmes et enfants couverts de fourrure
La côtoyaient, sans s'adonner au doute.
Luisant dans le firmament du soleil,
Ses notes, splendides et lumineuses,
Jaillissaient comme un éclair vers le ciel,
Réveillant toute la nature frileuse.
Vierges sapins et antiques buissons,
Frémissaient en une danse macabre,
La valse des solitaires perdait d'un ton,
Et laissait la mer en une feuille glabre.
Les vagues n'exprimaient plus leurs ressentis !
Ô vos douces et délicates courbures,
Se sont perdues sur le dos de la lie
Et l'amour a connu d'infâmes blessures.
Le ciel voyait son antique espérance,
Sa croyance des temps immémoriaux,
Gâcher ses nuits et ses rêves de jouvence,
Hanté par ces cortèges triomphaux.
J'ai grandi à son bras, joyeusement.
Et mes écorces l'ont doucement charmée,
Nos nuits étaient des journées de printemps,
Où le morne poète s'est éveillé.
© Dionysos
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Dionysos
25 juillet 2013
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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mas_Drome_Provencale.jpg
Ce sont des gages pleins de charmes,
Tirés sur nos deux cœurs cachés
Ingénument, loin des vacarmes,
Par quelque manège alléchés.
Le mas, dans ses murs débonnaires
Qu’ont patinés de temps jaloux,
Les quatre saisons partenaires,
Fidèles à nos rendez-vous.
Poétesse la main maçonne,
En posant la tuile des toits,
Sous le soleil le blé frissonne
Qu’un vent caresse de ses doigts.
Enfin, une écharpe de lierres,
Met son paraphe sur l’enclos
Et, chuchotant de pierre en pierres,
Leur explique nos mot à mots.
Si quelque jour en promenade
Vous nous veniez ici, pardon,
Laissez-nous cueillir la grenade,
Cachés dans ces airs d’abandon.
Ainsi, l’Amour file sur toile
De nos ébats les feux-follets
Et surtout qu’une bonne étoile,
Maintiennent clos nos vieux volets.
© Claude Gauthier
12 novembre 07
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Claude Gauthier
24 juillet 2013
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© Infographie de Ode
À l'infini du point de fuite
il y a la plage,
les galets de l'enfance
Itinéraire des Grands Oiseaux
À l'infini du point de fuite
il y a toi le Mystère
perdu dans le magma
du chaos primitif
À l'infini du point de fuite
il y a l'initiation
Grandeur de la Connaissance
et des Secrets révélés
~*~
Ma vie comme désert de feu,
mon âme en bas-relief
sans trop d'ombres portées,
demandent à étancher leur soif.
Ma gorge et mes lèvres sèches
osent à peine prononcer
Ton nom
Mon Oasis
Mon Amour révélé
~*~
Sublimer en un langage sibyllin
Comme runes obscures
Comme Lunes à rebours d'Étoiles
Je garde le Mystère
Pendant que tu œuvres à tes écritures
J'œuvre à mes créations, mes sculptures
Ces mots, je les écris pour toi
Je dessine tes lèvres à la noblesse d'un baiser
~*~
Une Étoile dans ta main blanche
comme bijoux précieux
Une Étoile dans tes bleus
qui scintillent, yeux de feu
Une Étoile turquoise dans ta mer
pour la traversée océane
Une Étoile rouge aux longs cheveux
t'attend au soleil couchant
~*~
Bel oiseau des mers
Tes ailes d'organdi
Légères et fragiles
Affrontent les vents
Allument le feu de mes yeux
Ni le déplacement ondoyant des vagues
Ni la beauté des îles des mers du Sud
N'égaleront jamais la beauté de ton vol stylé
Mon bel oiseau aux ailes de nacre
Comme toi, l'oiseau en saison froide
J'émigre de mon corps
Je n'ai plus faim, plus soif
Que de toi qui reviendras au printemps
~*~
Si peu de temps dans ce corps
Si longtemps dans l'esprit
Si peu de temps pour t'attendre
Viens vite de t'en prie
Je suis la Terre
Tu es le Ciel
Jumeaux primordiaux
Recommençons le Monde
© Ode
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Ode
23 juillet 2013
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http://www.itetravel.com/tours/
Le silence du lieu,
La paix retrouvée,
Sous les arcades tiédies
Des premiers rayons printaniers,
Un voyage hors du temps
Au-dessus de l’urne serpentaire.
Simples poèmes lapidaires
Résonnant encore
D’ondes grégoriennes.
Les statues de marbres mutilées
Content les traces de l’histoire,
Les veilleuses du ciel
S’allument une à une,
Dans un éblouissement d’extase,
Qui tisse pour nous
Des rêves d’amour.
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
22 juillet 2013
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http://www.centerblog.net/paranormal/307662-11-affirmer-son-amour-
Trois pincées de doux sourire
Une mesure de battement de cils
Une cuillerée de léger rire
Quelques mots en guise de persil
Exprimer de tendres soupirs
Mélanger avec de grands frissons
Regarder avec joie l’avenir
Pour assurer une bonne cuisson
Laisser cuire à feu très doux
Laisser délicieusement mijoter
Pendant ce temps, devenir fou
En servant de merveilleux baisers
Enlever tout ce qui est inutile
Pour un plat totalement nu
Et ajouter ce zeste jamais futile
Pour un repas joliment charnu
Pour que ce plat soit un délice
Ne pas hésiter sur les épices
Plus ces mets seront parfumés et forts
Plus le repas prendra du corps
À mi-cuisson, augmenter la chaleur
Pour renforcer la tendresse des chairs
Touiller sans cesse dans la bonne humeur
Pour surtout ne commettre aucun impair
Ajouter un peu de thym et de l’estragon
Pour le parfum de la belle Provence
De l’amour, elle est le parangon
Elle dessine les plus belles romances
Viendras-tu touiller avec moi de concert
La bonne recette des belles amours ?
Viendras-tu cœur et corps en bandoulière
Parachever la plat avec une pincée de glamour ?...
© Jean Dornac
Lyon, le 10 juillet 2013
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Jean Dornac
21 juillet 2013
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07:31
http://voilataprof.blogspot.com/2010/01/un-poeme-pour-haiti-appelle-lespoir.html
La faim nous réveille
par décret de lois
sur les enfants
et la tribulation de l'autre
m'étonne à fondre le vertige.
J'ai mangé du sable
et j'ai bu l'aurore
dans une vieille assiette cassée
quand les livres sont restés debout
pour copier nos doutes.
Nos mots handicapés
par le vide et sans caleçon
sont sans issue
Mots plaintifs aux douleurs de la nuit
mots zombis sous les décombres
mots mal nés
mots lakou *
mots paysans pour la fête du monde en dehors
mots makoutes *
mots lavalas* sur des cailloux de sang
mots vlinvendeng *
mots qui roulent entre moi
et mon malaise
mots entre les battants de la vie
et les débris de l'oubli
mots invisibles dans la bouche du président
mots hospitalisés sur un brancard
mots coincés entre le sous développement
et le développement
mots malades à douleur de femmes
mots révoltés
mots assoiffés sur un pays agonisant.
© Toussaint Yves Romel - Poète
HINCHE ( HAITI )
* lakou : lieux de pélérinage en haiti
* hommes de mains du président Aristide
* président haitien
* diaboliques
MOTS VERTIGE DE YVES ROMEL TOUSSAINT
extrait de "Tremblements de Coeur "
recueil à deux plumes avec Denise Bernhardt
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Yves Romel Toussaint
20 juillet 2013
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http://webspace.webring.com/people/wm/mdfergus1/buddhism/marpa_the_translator.html
Non, tu n'es pas présomptueuse, suave espérance
Des feuilles mortes. Esprit de beauté, apporte aux mots vivants
L'amoureuse sédition du sang, une somptuosité plus lumineuse
Et plus raffinée au délicat ondoiement des voix !
Fleuve de félicité figé dans le sourire du sublime Traducteur !
© Athanase Vantchev de Thracy
Glose :
Mar-pa (tibétain : Chos-kyi Blo-gros) : ce religieux indien (1012- 1096) aurait importé du Bengale au Tibet des
chants et des textes, notamment ceux appartenant à la doctrine de la Mahâmudra. Il est surtout réputé pour avoir traduit en tibétain de très nombreux textes indiens (d'où son surnom de
Mar Pa « Traducteur ») et pour avoir été le maître (gurû) de Mi-la-ras-pa, célèbre moine tibétain qui vivait au début du XIIe siècle, se déplaçant sans
cesse et composant des chants sacrés. Mi-la-ras-pa fut divinisé et est généralement représenté assis sur une peau de gazelle posée sur un lotus. Mar-pa était lui-même un disciple de
Bron-ston (1005-1064) et aurait fondé la secte des Bka-rgyud-pa. Il est très souvent représenté au Tibet sur des thangka ou des mandalas, assis en
méditation, vêtu comme un moine, ou bien en train d'écrire.
Les Editions L'Âge d'Homme viennent de publier le nouveau recueil de poésies de Athanase Vantchev de Thracy,
"Suaves voluptés de la vie" (bilingue : français-anglais) - 260 pages, 20 euros. Adresse de L'Âge d'Homme : 5, rue Férou (à 20 mètres de la place Saint-Sulpice) 75006.
Tél.: 01 55 42 79 79.
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19 juillet 2013
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" Le rêve " SANDRINE BOTIGNA
Bercez mon âme déchirée, doux rêves laissez-moi m'échapper!
Etanchez ma soif de tendresse, laissez mon cœur s'enflammer.
Songes, laissez-moi la rejoindre, la-haut, dans la nuit étoilée.
Ointe, de ses perles de rosée, ses pétales par le vents caressés.
Ilot d'amour et de passion, je voudrais tant la retrouver !
Nuit protectrice porte mes rêves, vers cette rose tant aimée.
~~*~~
©Thierry Deschamps
http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/751-besoin.html
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Thierry Deschamps