Oui, voici mon deuxième recueil ! Il existe grâce à la volonté, au travail et à l’investissement total de Sonia Elvireanu, excellente poète roumaine que je publie régulièrement sur mon blog. Elle s’est chargée de tout ! C’est extraordinaire ! Le choix des poèmes, la mise en page, le contact avec la maison d’édition ARS LONGA, maison d’édition roumaine et la demande de préface à ce cher Claude Luezior !
C’est un pur bonheur, je ne vous le cacherai pas ! A telle enseigne que je ne sais pas comment remercier Sonia pour tout ce qu’elle a fait en ma faveur.
Pour toutes celles et ceux qui souhaiteraient se procurer mon nouveau recueil, je vous demanderai de bien vouloir m’écrire en privé sur twitter ou Facebook ou sur mon adresse mail, si vous la connaissez, sachant que je ne veux pas la publier à tous les vents mauvais des réseaux sociaux…
Pourquoi suivre
Le chemin de la poésie
Qui ne permet pas de survivre
Sauf en cas d’amnésie ?
C’est une sente
De plein soleil
Qui n’offre pas de rente
Mais perturbe le sommeil.
Si tu rêves de richesses
Oublie les poèmes et les rimes
Deviens vendeur sans faiblesse
Trompe qui tu veux, mais trime !
Si tu aimes la vie
L’amour et ses folies
Oublie les inutiles verbiages
Reviens à la poésie, elle n’a pas d’âge !
Elle est libre et n’appartient qu’à ton esprit
Et à la muse qui t’inspire quand elle veut !
Attrape ses mots lorsque la divine te sourit
Et qu’elle secoue lentement ses longs cheveux blonds…
Même si tu es âgé ou déjà trop sourd
Ton âme entendra ses chants et harmonies
Ton coeur en l’écoutant sera moins lourd
Le bonheur te saisira sans aucune cérémonie…
Dame poésie reste un sublime chemin
Il est ingrat, mais ne le quitte pas, il est ton destin !
Sache-le, le poète gagne surtout la solitude
Mais au moins, il touche à la plénitude !
Diapositive prise en 1970. Elle a beaucoup souffert de mes divers déménagements et elle a tout de même 50 ans !!!
Il y a celui qui aime la Lumière
Et celui qui aime les ténèbres...
Le premier aime la vie
L’autre adore la mort !
Le premier respecte
Les choix de chacun
Même s’ils sont différents
De ceux qui lui tiennent à cœur
L’autre maudit
Tous ceux qui ne s’alignent pas
Sur sa foi, ses croyances et ses errements
Il vit d’obsession et de meurtres !
Celui qui aime
Est un être discret
Celui qui hait
Ne sait que hurler !
Celui qui aime
Sert Dieu
Même si très souvent
Il n’est pas croyant…
Celui qui hait
Sert les légions de l’enfer
Et lui, il sait au service de quoi il est !
Même s’il prétend servir Dieu
Comment peut-on
Tuer au nom de Dieu ?
Comment peut-on prétendre le servir
En détruisant des vies, ces œuvres de Dieu ?
J’ai connu des musulmans
Dans la ville martyr de Mossoul
C’étaient de vrais croyants
Respectueux et sachant aimer !
Des exemples vivants !
Ils étaient tout le contraire
Des monstres qui, ici, tuent !
Ceux de Mossoul m’ont inspiré
Le respect de leur foi !
Alors que les hordes fanatiques
Sorties tout droit
Des flammes de l’Enfer
Ne m’inspirent que dégoût !
Ils montrent par leurs crimes
Que leur foi est pitoyable
Fausse et mensongère !
Que leurs noms soient effacés !
Ils ne sont que les enfants du Mal !
Note explicative :
Je dois dire, à propos de ce poème, ma tristesse de voir combien des âmes peuvent s’égarer. J’ai vécu, alors que je n’avais que 19 ans, durant 9 mois à Mossoul, ville martyrisée il y a peu d’années par l’état islamique. J’étais apprenti monteur pour une entreprise de Mulhouse, la SACM, et nous équipions une usine textile dans la banlieue de la grande ville irakienne.
Les ouvriers irakiens avec qui je travaillais m’ont permis de voir la beauté de leur foi, leur générosité, leur ouverture d’esprit et leur qualité d’accueil. Je n’ai jamais oublié et je n’oublierai jamais ! Ceux-là étaient des serviteurs de leur Dieu alors que les membres de l’état islamique sont les « adorateurs de la mort » car c’est elle qu’ils aiment et non pas la vie ! Comme l’a dit un évêque après le troisième attentat de Nice : « En tuant au nom de Dieu, ils commettent le véritable blasphème ! » et ça, c’est bien la signature de leur folie.
J’ai la conviction que les musulmans vivant en France, la plus grande partie d’entre eux, sont des gens parfaitement civilisés et fiers d’appartenir à la Nation ! Mon poème, bien entendu, ne les vise en aucun cas, il ne vise que les fourbes qui, sous prétextes religieux, s’adonnent à leur vice favori, l’assassinat des innocents, l’assassinat de toutes celles et ceux qui n’ont aucun moyen de se défendre, ce qui est la marque de la lâcheté ! Leur bannière, c’est la mort, jamais la vie !…
Dès que je t’ai aperçue
Je savais que mon cœur
A ton cœur appartiendrait
Mais j’ignorai si cet amour
Dépasserait les frontières
De mon esprit et de mon âme
Pour venir te blesser
Jusqu’à ce que tu te rendes…
Mais comment te rendre ?
Pieds et poings liés ?
N’y songe même pas
Je t’aime trop déjà
Pour recourir à ces armes
De faibles ou malades d’esprits
Te rendre sans te battre
Serait indigne d’un grand amour…
Alors j’ai attendu, espéré
Que tu te retournes
Pour me regarder
Et d’un regard doux et féroce
Me lancer un « passez votre chemin
Je suis déjà prise, on veille sur mon destin ! »
Pourtant, j’ai lu dans ton regard
Un je ne sais quoi de désir et d’espérance…
Parfois l’herbe est plus verte ailleurs
C’est ce que j’ai lu sur tes lèvres
Lorsque tu m’as regardé et que
Doucement, tu as murmuré ces mots !
Et j’ai senti un grand vent d’espérance
Envahir mon corps et mon esprit
D’autant que ton sourire m’invitait
Et me disait de m’approcher
Certes, pour des adultes
Nous étions bien trop timides
Nous n’avons pas osé dire les mots
Ceux du rapprochement
Et de l’amour naissant
Mais tes bras et tes mains
Se sont enroulés tout autour
De mon corps et de mon âme
J’ai voulu prononcer un mot
Mais d’un doigt délicatement fin
Que tu as posé sur mes lèvres
Tu m’as fait comprendre
Que je devais me taire et me laisser faire
Le courage dans ces cas
N’appartient qu’aux femmes
Puisque ta bouche est venue sur la mienne !
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...