10 août 2013
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http://enigma.canalblog.com/archives/2005/08/09/712497.html
Le Jardin secret de mon coeur
Est couvert de ronces et de fleurs.
Un monde d'amour en couleur,
Semé dans la joie et les pleurs.
Dans la forêt une chapelle...
L'encens y brûle sur un autel
Où mon amour se mira belle,
Fumerolles d'un rêve éternel.
Une crypte descend en terre.
Personne n'en possède la clé.
J'y côtoie de près le mystère
De mon futur, de mon passé.
Un chant s'élève sous les voûtes,
Je me sens en sécurité,
Loin de la guerre qui me dégoûte
Dans ce monde " dit" civilisé.
J'ai enfoui là mes souvenirs,
Les plus heureux, les plus mauvais ;
J'aime souvent y revenir,
Jamais je n'y séjournerais !
Ma vie est bien dans le jardin,
Le jardin secret de mon coeur,
Semé d'épines, couvert de fleurs.
Je l'aime mon petit lopin.
Lopin de terre comble mes voeux,
De ses parfums délicieux,
Sensible à la couleur du temps,
La vie me pousse chaque printemps.
Retour incessant des saisons,
Clin de lune au soleil couchant,
Chaque journée de mon vivant
Je joue un jeu de pharaon
Le jardin secret de mon coeur
Est couvert de ronces et de fleurs,
Un monde d'amour en couleur
Semé dans la joie et les pleurs !
P. F. © 2002
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-9jardinsecret.htm
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Pierfetz
9 août 2013
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07:28
http://beautifulgirl275.skyrock.com/
Je t’avais simplement perdu de vue,
Tu étais là, dans mon imaginaire,
Mon bel amour dont l’ombre si légère
Revient vers moi telle une main tendue.
J’ai si souvent espéré ta venue,
Pensant un jour ne plus pouvoir me taire,
Et crier, hurler la pauvre prière
Que j’arrachais à la nuit suspendue.
Je te cherchais, passant d’un monde à l’autre,
Chassé parfois, ainsi qu’un faux apôtre,
Hors du temple où la foi est aux abois.
Et tu étais là, à peine endormie,
Jurant n’avoir jamais vu de ta vie
Celui dont les yeux sont au bout des doigts.
© Michel Duprez
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Michel Duprez
8 août 2013
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07:11
© Modigliani
... visitant l'autel nu de ses chairs, sa main tremble,
messagère d'envie où boivent les amours,
tout de lui disparaît, son âme te ressemble,
offrant pour une nuit, la course de ses jours.
comment, surtout pourquoi, peut-il ainsi se faire,
que se porte vers elle un évident dessein,
son cœur en est le chantre et ne saurait le taire,
dès que tombe le châle en découvrant son sein.
pourquoi s'en étonner. puisque le monde est monde,
faut-il se rendre sourd, en ignorer le chant,
les flammèches de feu, les vagues et leur onde,
les échos du matin portés jusqu'au couchant ?
combien de temps encor, durera la méprise
de l'heure déchirée et ses vains rendez-vous,
étrange il se fera, tel soir quelque surprise
pour rattraper les mots et leurs signes jaloux.
à quand l'immédiate et subtile fragrance,
le parfum sur la gorge où brûle quelque encens,
la nuque jusqu'au pli des aines, sans outrance,
et ces mystères d'eaux soudain, incandescents.
ne viendra-t-on jamais célébrer le mystique
délicieux pouvoir du rite solennel,
et puisque l'heure approche aux rythmes de l'antique :
se répand entre eux, seuls, comme un goût d'éternel...
© Claude Gauthier
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Claude Gauthier
7 août 2013
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07:32
http://www.transenprovence.org/pages/Les_petits_metiers_dautrefois_et_les_cris_de_la_rue-446065.html
Non ! Ne me parlez plus des dieux,
Mais parlez-moi simplement
De la vie des hommes.
Sur cette inextricable terre noire
Aux impressions controversées,
Laissez-moi vous emporter
Dans ces tourbillons inversés,
Aux amalgames de formes et de couleurs,
De sculptures et de masques inquiétants,
D’étoffes aux étranges pigments.
Insolites échoppes que celles
Du lapin qui fume,
De l’âne qui tousse,
Où du goéland qui danse.
Eblouissement processionnaire
Aux sensations chamarrées,
Aux effluves d’épices et de fruits.
Menuisiers, ferronniers, joailliers,
Artisans de la rue côtoyant
Sans cesse le seuil de l’inconnu.
Non ! Ne me parlez plus de « Dieu »
Mais dites-moi simplement
Le nom de l’homme sage !
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
6 août 2013
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© Infographie de Ode
Dans le creuset de l'alchimiste,
comme métaux transmutés
je recueillerai, jusqu'au dernier,
les Mots de ce Fleuve Sacré
~*~
Traverser le champ des complices rencontres
À bout de souffle
À bout de marche
En quête de la Fontaine
Tout proche comme un Secret
En quête d’un Miroir
Tout chaud comme le vitrail d’une Grande Cathédrale
~*~
Le fantôme d’une Étoile ancienne
Donne sa juste part de ce qu'il reste d’Elle
Au bouquet bleu de la nuit
Une trace, des poussières
Dans la chair du Poème astral
Qui révèle la clarté des choses
Même si la nuit
Éclipse le jour
Vaste Mystère des profondeurs
~*~
Espaces magiques de la naissance
Tant de fois vécue
Venue de l’abandon dans la liberté des âmes
Cantique des étoiles au cercle de la Lampe Astrale
Brasier où valsent les flammes
Dans la déchirure du vide
Futur aveugle qui emporte nos corps
Et jette nos âges
À la face même des jours
~*~
Les voiles prennent le ciel
Et le quai emporte les millénaires du port à la dérive
Le vent y est en ma faveur
L'ivresse de la lune pleine fait gonfler mon
fleuve
Jusqu'à la blancheur de l'Oiseau.
Fière et droite, à la fois flexible comme un roseau
Au bord de ce fleuve qui me fait vivre
Comme l'air que l'on respire
Là où mes rêves naissent et meurent comme la vague
Là où tout abandon n'est qu'amour
Hume l'air où mon passage laisse
Un parfum de femme
Suis la trace de mes pas
Qui te mèneront vers l'au-delà
Mon pays des rêves d'amour
Où tu t'endormiras éveillé
En écoutant les notes qui suivent mes mots
Au pays de mes joies, de mes espoirs
De mes peines
Et qui chantent quand je suis gaie
Quand je respire à perdre haleine
Suis-moi, précède-moi même,
Le temps n'est qu'un filet de brume
Une fine dentelle qui nous sépare et nous unis
~*~
Images sur les murs des grottes
et sur les parois des roches
Premières écritures
émouvants messages des Anciens
Maladroitement dessinés, gravés
gestuelle de l'instant
Signes de Vie
sur cette vieille terre
Il y a si longtemps
des millénaires
si longtemps
Signes des Origines
Des Ancêtres
Signes des Temps Sacrés
Longue marche de l'Humanité
Symboles
sur les autels déchirants
Des balbutiements
de l'apprentissage
Ratures
recommencements
tissages
Étoffes des Écritures
Que l'on perçoive
un V ou un X
Touchant pronostique
De l'Écriture de maintenant
Que seront dans mille ans,
nos Images
nos Signes
nos Symboles
nos Écritures
Le Futur est à l'ignorance...
Ode©
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Ode
5 août 2013
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George Minne, Mère pleurant son enfant mort - http://textyles.revues.org/1419
France, juillet 1942
Elle s’appelait Judith
N’avait pas dix ans
Et l’avenir en héritage
Avec l’amour de ses parents
L’effroyable démence
Qui régnait en Germanie
Et l’extrême lâcheté
D’un pouvoir collabo
En villégiature à Vichy
Précipitèrent Judith
Au cœur de l’enfer
Du Vel’ d’hiv’ à Auschwitz
Nul ne sait la souffrance
De la petite fille
Innocence cueillie
Par quelques argousins
Serviteurs sans conscience
De l’abominable sort
Ne restent comme témoins
Que quelques fours odieux
Palestine, première Intifada : décembre 1987
Il s’appelait Mohamed
N’avait pas encore seize ans
Pour lui, pas de futur
Son quotidien s’appelait
Intifada et couvre-feu
La peur et l’ego monstrueux
Qui règnent en Israël
Et l’immense veulerie
Des pouvoirs européens
Aveugles envers l’humain
Ont volé, un jour d’hiver
La vie du jeune Palestinien
Qui sait ce que pensait
Le jeune Mohamed
Juste avant d’être frappé
Au cœur du cerveau
Par la balle d’un soldat
Serviteur sans conscience
D’un pouvoir d’occupation
Restent les larmes d’une mère
À tous les enfants du monde
Ils étaient de partout
Ils étaient de nulle part
Ces enfants de toutes les couleurs
Massacrés par de sombres tueurs
Combien sont-ils
Ces Judith et Mohamed
Victimes désignées
Des pouvoirs ivres
Des idéologies meurtrières
Victimes immaculées
Ecartelées au seuil
De leur vie et destinée
Qu’importe leur patrie
Leur religion, leur culture
Qu’importe encore
Leur appartenance ethnique
Ils étaient nos enfants
Seules promesses d’avenir
Dans un monde sans futur
Gangrené par l’indifférence
Tragique vide de sens
Sur cette terre
Tant que des hommes
Ordonneront ignoblement
Le sacrifice des enfants
Pour satisfaire leur gloire
Et leur pouvoir insensé
De bêtes déchaînées
Tuer les enfants
N’est-il pas le pire crime
Tuer l’innocence, c’est brûler le temps
Et s’enfoncer dans le cercle noir
Des déments sortis de l’enfer
Ces monstres aux visages ordinaires
Qui jettent un voile de ténèbres
Sur une humanité atrophiée
© Jean Dornac
Paris, le 23 octobre 2010
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Jean Dornac
4 août 2013
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http://www.educol.net/
Temps mort
Temps de carambolage des idées confuses
Du luxe inutile et de l’égoïsme moitrinaire
Temps des dupes et de l’inamical intérêt, des agacements de l’irrespect.
Temps de l’isolement jaloux créé par des plumitifs aigris. Temps de l’écartèlement d’un peuple sans modèle et de la rage des
âmes chimériques, de la convoitise de l’inaccessible
Temps des martyres inutiles, des scléroses et des avortements, des sourdines et des déraillements.
Temps des capitulations vénales, de la noyade des idées lumineuses, perdues sans boussole dans le chaos de la concupiscence des
politicailleurs.
Temps de la griffure des lettres anonymes mangeuses de sérénité et accoucheuses d’insomnie.
Temps du baiser vengeur et de l’aventure stérile, incontrôlable, incongrue de stupeurs muettes et de prétextes
fumeux.
Temps des terrains de neutralité pour se marcher sur les pieds. Des silences baveux et hors de saison, des absences dedans la
tête, des voix étouffées, nulles et pathétiques.
Temps des erreurs irréparables, des déraillements, de l’enthousiasme trahi, des vacillements dans l’humiliation, de la gangrène
causée par les conflits meurtriers.
Des vocations contrariées sans objet, des hésitations veules.
Temps du dégradé des pans de mes illusions retombées en fragments épars dans le naufrage du navire de la naïveté.
Le temps des bouts de jour et des accroupissements dans les horreurs coites, quand entre chien et loup le scalpel assassin des
critiques putrides crache des ombres et des silhouettes cinglant de leurs vomissures l’indépendance de l’autre.
Temps volatile des profils bas, des brisures et des portes fermées sans mot de passe pour sortir de leur prison.
Temps de la violence sans frein des ordres dispersés et de l’affolement, des indices ténus et des jeux ambigus.
De l’amitié bafouée, de la voussure de mes épaules et de mon pas traînant, affaiblis par mes échecs et mes rêves censurés. Du
brouhaha et du trouble évident des rires cassés dans l’infinie tristesse de la petite mort de la confiance déçue.
Temps des compromissions, des méprises, des bobards, de l’empilement, des tassements de mes chimères, des dépressions et des
pluies diluviennes.
Temps de repos de la source d’inspiration.
Etonnamment, temps de l’échafaudage des plans de semailles pour un renouveau de collines en plaines.
Temps annonciateur de renaissance et d’incandescence des amours neufs.
Temps de baume émollient des boursouflures de mes blessures, de renouvellement de l’énergie positive, de l’accompagnement de nos
amis vers l’allée conduisant à l’absolu.
Temps avant-coureur de cotillons et des nouvelles naissances, de latence menant à l’acceptation du spectacle saisissant de la
liberté conquise sur les cendres des héros martyrs.
Temps précurseur de tolérance, de pardon, d’amour retrouvé au contour du temps, ce temps de l’infiniment présent.
© Marie Alice Théard
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Marie Alice Theard
3 août 2013
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07:04
© Photo ONU
Les vitres pleurent
et les images tremblent d'émotion
sur les rubans des écolières
Sans bretelles.
Les nuages épais font grincer
leurs souliers blancs
sur les marches du temps.
Ma lampe passe la nuit
à lécher leur sang
sur les murs de la cathédrale
où se chevauchent des prières de femmes.
Mais les saints se plaignent
de n'avoir pas pu changer
de face
à bout de souffle
et sans posture.
Il y a des pianos blancs
qui souffrent aux bouts des doigts
il y a des enfants qui bavent
sur les murs des écoles.
Ils assassinent des voyelles
sur des échos lumineux.
© Yves Romel Toussaint
in, Tremblement de coeur avec Denise Bernhardt
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Yves Romel Toussaint
2 août 2013
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08:20
http://www.phrasedujour.fr/2012/05/22/ils-en-voient-des-choses-les-murs-%C2%BB/
(dédié à Pierre Oster)
Mur au cœur de pierres
Épuisé à toi je m’adresse
Ni quart, ni demi, ni tiers
Je reconnais tes prouesses.
Mur brise ton silence
Conte-moi ton histoire
Avec ou sans balance
Même à l’ombre du noir.
Mur, expire ta froideur
Conte, raconte, j’écoute
Ne couve plus les pleures
L’allée peut être une route.
Parle-moi de mon père
Fidèle, arme au poing
N’oublie pas ma mère
Traînant un amas de foin.
Sans négliger ma sœur
Parle-moi de mon frère
L’esprit, toujours ailleurs
Que reste-t-il de cette terre ?
Parle-moi de mon cousin
Sage, respect à sa vertu
De mes nombreux voisins
Aujourd’hui, perdus de vue.
Parle, le temps est dur
L’indifférence fait la loi
Seul le phraseur est sûr
De ne pas perdre sa voie.
Parle, plus rien n’éclaire
Qui ne tue pas, brûle
Le jaune remplace le vert
Qui n’avance pas, recule.
Parle, je pèserai tes mots
L’attention sur les virgules
L’être n’a qu’un seul dos
Le stupide habille le ridicule.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 30/06/2013
De nos jours les plus malins ne courent pas derrière l’obligation du silence. Pour l’imposer ils ont plusieurs
voies dont la légalisation du viol de la liberté, l’étranglement scientifique de l’espoir ou encore la défenestration du savoir… Pour cela ils n’ont besoin que d’une seule arme à savoir offrir à
ce semblant d’écoute le plus grand gouffre d’où rien ne sort… Hurlons si nous le voulons, nul ne répondra et si quelqu’un osera une réponse, soyez sûr qu’il fera en sorte qu’elle arrivera
toujours en retard… (Mouloudi Mustapha)
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Mouloudi Mustapha
1 août 2013
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/2013
06:57
" Madone " EDVARD MUNCH
Fleurs épanouies sous la caresse du vent,
Eau vivifiante, élixir de vie.
Muses de ces désirs qui nous donnent l'élan,
Miroirs de nos espoirs qui repoussent la nuit
Et qui réveillent nos sens, nos âmes et nos cœurs,
Sans Vous, la vie perdrait toute saveur.
~~*~~
© Thierry Deschamps
http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/755-femmes.html
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Thierry Deschamps