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Texte prémonitoire de Pierfetz en 2009. La pandémie tragique accélère les pas de l’humanité vers un tel scénario… (Jean Dornac)
Peut-on changer l'environnement
Sans faire des économies ???
Gâcher le pain inconsciemment
En jetant la croûte ou la mie ?
Nos robots extraient à grands pas
Toutes les richesses de la terre,
Mais l'argent ne se mange pas,
Détruit la paix, nourrit la guerre.
Si la plupart des grands nantis
Ne freinent pas leurs exigences,
Ils risquent d'être anéantis
Sur une terre de violences.
Pierfetz©
2009
Sources : http://plumarlequin.over-blog.com/page-angoisses-du-siecle-2132026.html
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1855 - 2005
Malgré le titre du timbre, ce n'est pas la célèbre "Capricieuse" qui,
en 1855, se rendit en voyage officiel au Canada,
symbolisant ainsi les liens affectifs entre les deux pays
et la renonciation définitive de la France
à toute revendication territoriale sur le Canada.
C'est la "Galathée", un navire construit en 1845, qui fit le voyage.
**
L'occasion était bonne de rappeler le regret nostalgique d'une séparation.
Il en est ainsi de toutes les ruptures amoureuses !
***
Quand reviendras-tu?
Lettre d'amour après abandon...
Longtemps, j'ai cherché à comprendre...Pourquoi la capricieuse avait ainsi laissé notre jardin d'amour à l'abandon ? Pourquoi ce qui était notre jardin d'Eden était devenu peu à peu un paradis perdu ?
Longtemps j'ai attendu le retour d'un voyage, par-delà l'océan des passions. Nous avions fait naufrage après une croisière amoureuse de si courte durée . L'arrêt fut brutal comme dans toutes les conquêtes passionnées de l'amour !
Aucun marin ne sait, personne n'a jamais expliqué pourquoi, quand, comment naissent ces lames de fond, déferlantes démesurées, monstrueuses, d'une amplitude telle que les navigateurs les plus expérimentés ont disparu à jamais sans laisser trace de leur passage en ces temps maudits ?
Pourtant, j'avais imaginé le voyage sur un navire de prestige plus résistant aux tempêtes du quotidien de l'habitude que notre petit corsaire tricolore, bouchon insubmersible pour les yeux du cœur, mais engagé à surfer sur une vague chassée par une autre plus jalouse ! Il y eut cette issue fatale, la rupture de nos liens familiers et nous nous sommes perdus de vue. Mon grand navire de rêves était devenu une vieille capricieuse.
"J'ai fait seul le voyage de la renonciation...avant que tu comprennes, que tu reviennes, un jour, mon amie de toujours !
Victime de mes attaches au port de mes racines, j'étais comme l'amant d'un navire, au milieu d'un fleuve impétueux emportant tout sur son passage : notre jardin d'amour devenu Eden du passé. La boue des malentendus allait submerger nos champs fleuris de l'été. Les derniers soleils d'un automne flamboyant ont séché ces vieilles plaies du cœur. Elles se ferment un jour et la croûte disparaît avec l'oubli du temps perdu après lequel je ne cours plus. On dit souvent du temps qu'il n'est plus temps !
La croisière fut belle, le pays merveilleux, à jamais dans nos cœurs. Le vieux continent ne s'en préoccupe guère, l'autre est devenu grand! Malgré les ondes qui nous parviennent encore, il reste l'éternel problème des amants désunis par les impossibles circonstances d'un amour sans lendemain .
Un océan nous sépare, mais il berce toujours des palaces de rêve, des géants fantastiques, des grandes et des petites "Capricieuse" pour de nouvelles croisières que je ne ferai plus qu'en rêve.
Tout cela me rappelle ce merveilleux passé, mais je ne te vois plus . D'autres "Capricieuse", aux sirènes amoureuses ont raisonné parfois à mon cœur. Je n'ai pas le cœur d'un marin à gommer ce chagrin, et je ressens parfois le vide que j'ai de toi !
Ma Capricieuse...
Pierfetz©
2005/2006
Sources : http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/III-18LaCapricieuse.htm
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Encore une nouvelle année.
Va-t-elle être pire que l'ancienne ?
A l'aurore de mes matinées,
Mes yeux s'ouvrent comme des persiennes.
Je sens tout en ce "MOI" qui craque
On me parle de sénescence,
Au déclin de ce monde patraque,
Je vis encore de mon enfance.
PAIX s'est éteinte à ma naissance,
Les lois m'ont fait perdre la FOI,
Mon quotidien perd tout son sens
L'AMOUR même vacille en moi.
Ma vie n'est pas encore éteinte.
Je guette les instants de bonheur,
L'espoir d'une nouvellle étreinte
Glanée jusqu'à ma dernière heure.
Une luciolle reste allumée.
Créature d'une Transcendance,
Notre vie en est animée,
On la nomme PETITE ESPERANCE !
Pierfetz©
***
*CATHARSIS
Aristote désigne ainsi l'effet de "PURIFICATION" produit sur les spectateurs par une représentation dramatique. En Psychothérapie, on pratique cette méthode en provoquant une décharge émotionnelle par l'extériorisation du souvenir d'événements traumatisants ou refoulés.
Nous sommes des ordinateurs dont il faut balayer les dossiers négatifs pour ne garder que le positif, sans oublier d'éliminer les virus de la culpabilité, de la violence, de la haine...Tout ce qui peut nous empêcher de faire voler haut dans le ciel notre cerf-volant de coeur!!!
Ainsi libérés et purifiés, nous goûterons au pouvoir de l'Amour dans ce monde où l'on recherche plutôt l'amour du pouvoir... Pour cela, il n'est pas nécessaire de brûler ce qu'on a aimé, mais de brûler l'inutile impossible pour aborder la réalité de notre croisière en ce monde. P.F.
Sources : http://plumarlequin.over-blog.com/
Pierfetz©
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(Pamphlet !)
Nos dirigeants maîtres-chanteurs
Agissent en toute sécurité.
Maîtres à penser ou bons Pasteurs
Nous imposent leurs vérités.
Le premier qui s'en affranchit
Se retrouve vite prisonnier
Traité parfois comme un maudit,
Un malade d'urgence à soigner.
Les Institutions au pouvoir
Privatisent tous les profits
L'ÊTRE n'a plus barre sur l'Avoir
On socialise les déficits !
On parle beaucoup des "Droits de l'homme",
On n'empêche pas l'inhumain
Tout un système bancal en somme
Qui ne saurait aller bien loin
Quel Carnaval des Animaux
La Vérité est bien ailleurs.
Pour les humains un bien grand mot.
L'AMOUR seul rend le monde meilleur.
VERITE est un divin prisme
Dont nous ne sommes que les facettes...
Il me semble que plus d'humanisme
Changerait le monde en guinguettes !!!
Je crois au pouvoir de l'Amour
Je suspecte l'amour du pouvoir.
Pierfetz©
Ce poème a obtenu le prix « Insurrection Poétique » organisé par l’Union des Ecrivains Vosgiens et de l’Est en 2015. Accessible sur le site de l’auteur- http ://arciel88.fr – Recueil numérique gratuit à charger aussi « La Clef des Songes ».
Sources : http://plumarlequin.over-blog.com/
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Grande fête est la Vie
Quand les enfants quittent l’école.
Comme les moineaux s’éparpillent ;
Leurs piaillements montent du sol.
Finie la peine, place à la chance,
Face au grand qui souvent nous pille.
Si l’on participe à sa danse !
C’est la Fête !
L’envol des flamands roses,
Passants en migration,
Est encore plus grandiose !
Et leurs démonstrations
Marquent un monde en symbiose.
C’est la Fête !
De l’aurore au couchant ;
Automne, printemps d’Eté
Le poète en mesure
La continuité !
Aucune heure n’est pareille,
La nature est merveille.
C’est la Fête !
La Fête c’est au-delà
Des civilisations
Des sciences artificielles
Des grandes ambitions
Qui nous masquent le Ciel.
La Fête : c’est le jardin d’Amour.
Il est dans notre Cœur,
Ne cherchons pas ailleurs !
C'est la fête !
Pierfetz©
https://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/XI-1-Feter%20la%20vie.htm
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Blottie dans ses draps, dans sa sphère,
Végétative devenue,
Fleur endormie sur planisphère,
Elle s'était vite retrouvée nue.
Ses routes empruntaient des tunnels.
Ses nuits lui cachaient les étoiles.
Perdue au commun des mortels,
L'éphémère habitait sa toile.
Mais on ne tue pas l'espérance,
Malgré les paradis perdus.
La belle vivait mal le silence
Du Prince charmant tant attendu.
Un embryon d'âmes en osmose
Naquit un jour de cette quête,
Du cocon en métamorphose,
L'arc-en-ciel après la tempête.
Mais l'Amour est un papillon
Tout noir, habillé de couleurs.
Il s'envole au gré d'une saison,
Butine les graines au p'tit bonheur...
LA CHANCE ...
Pierfetz©
Sources : http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/V-5Metamorphose.htm
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(Pamphlet!)