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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 08:47

 

fleur1saura.jpg

A fleur de Plante - AFT ©



Pour bien assurer sa relève,
Elle s'était transformée en fleur.
Le temps pressait, la vie est brève,
Elle ne devait pas perdre une heure.

De l'enveloppe protectrice,
Couleurs et parfum de corolle,
Le pistil jaillit du calice,
Et du bourdon attend le vol.

Posé sur ce jardin d'Eden,
Il donne avec délicatesse,
Son plein d'amour et de pollen,
A cette fleur de la tendresse.

Pierfetz ©


http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-6Printemps.htm



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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 08:51

 

picabia-francis-01.jpg

© Francis PICABIA



De la fenêtre de ma chambre
Je vois tomber les feuilles des arbres
C’est l’automne, la saison de leur mort
De couleurs variées, jaune, marron, rouge
Ocre et vert, elles jonchent le sol
Formant quand même un beau tapis
Acte glorieux de madame nature

À Contempler ce triste spectacle
Une douce langueur m’envahit
Me reviennent clairs et précis
Des souvenirs du temps jadis
De cet amour au destin malheureux
Temps encore précieux pour nous deux
Alors mon cœur s’attriste et pleure

© Marlene Racine-Toussaint (Maratou)



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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 08:02

 

attente.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Un merveilleux soleil s'est levé ce matin,
Et, à travers la brume d'un sommeil envolé
L'amour nous a montré quel était le chemin,
Et nos âmes et nos cœurs, ont alors fusionné.

Dans une douce étreinte nos corps se sont soudés
Et rien dans l'univers n'avait plus d'importance,
Que nos corps enflammés, avides de se donner
Et d'exploser ensemble d'une divine jouissance.

Le vent de la passion nous a pris par la main,
Nous nous sommes envolés au pays du plaisir
Celui des doux baisers et des tendres câlins,
Le pays de l'amour, du partage, du désir.

Mais la réalité a fini par me prendre
J'étais seul dans mon lit avec mes pensées.
Las, aujourd'hui encore il me fallait t'attendre,
Et seule ta pensée réchauffe mon cœur blessé.

~~*~~

©Thierry Deschamps


http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/attente.html



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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 08:12

 

PC_cbna_2003_redim.jpg

http://www.fcbn.fr/cbn/cbn-alpin



Est-il besoin d’aimer
Pour que dure la beauté
Des hautes transparences.
L’azur exaltant la lumière,
Les monts qui juxtaposent
Leurs pétales de brumes,
Et les chemins d’étoiles
Sur les eaux gravides
Des profondeurs.
Car l’amour est cruel,
La nature innocente.
Que s’estompent en mon cœur
Les vaines blessures,
Pour que vienne la paix
En mon âme éblouie.

© Denise Bernhardt
(Au bord du lac d’Annecy)


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 08:25

 

img_8609_medium.jpg

http://www.ms-ebenisterie.com/en/node/35



Je bavarde avec toi
Sur le fil de la plume,
Ce peu d’encre exploré
Dans ses moindres filets !

Tu me réponds dans la foulée.
Il nous arrive de construire
Une dentelle exubérante,
Une floraison de paroles
Qui occupe toute la place
Dans l’espace délimité.

Parfois notre dialogue accueille
Des points de suspension subtile…

Chacun garde son clos secret,
Sa zone de pénombre douce,
Son maquis à explorer seul :
La forêt du dernier ancrage
Où peut-être il s’immergera.

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 08:54

 

fleur-fanee.jpg

http://www.kill-tilt.fr/le-blog-de-guimath/2013/09/30/bilan-septembre/



Je me souviens très bien de cette nuit-là
le soir indifférent glissait sans bruit
une lune amère inondait notre lit
ton ombre grise immense a lâché mes bras.

Satin froissé, oreillers blessés
sur notre couche ton corps puissant
a imprimé sa vie sur mes draps blancs
ces ruines ont hurlé l'adieu à l'aimé.

A six heures trente, l'horloge épuisée
martèle et cliquette ton départ
un rai de lumière tangue dans mon brouillard
mais il faut repartir et mon corps lever.

Grains de poussière qui dansent
rais de lumière qui tanguent
sur les oreillers consternés
l'amertume d'une larme séchée

© Claire Prendkis



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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 08:17

 

brumes1.jpg

https://lucialuz.wordpress.com/2012/08



Le jour s’est fâché
avec le soleil…
Cette brouille enfantine
fait surgir de l’ombre
le rire étonnant des lampes
où se réfugie
la chant de la lumière !...

© Victor Varjac
Antibes, le 6 juillet 2009


Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume



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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:45

 

Wagnersmaidens.jpg

© H.A. Guerber



Nervuré, veiné de mauve violacé,
Un ciel de Golgotha oppresse la nue violentée.
Je veux, la liqueur d’ambre d’un crépuscule sur le Rhin,
Les forêts bleues au silence d’airain.
Partir sans retour sur la route secrète,
Vers ce bel inconnu, où parcelle infime à l’unisson du monde,
Je veux, perdre mon souffle au creux de l’onde.
M’user le corps, âme nue, poches vides partir vagabond et poète.
Sous le ciel qui gronde vivre l’orage, la nue en feu,
Et assouvir ma rage aux larmes des cieux.

© Pailler Béatrice



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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 07:59

 

lynablue135254110213_gros.jpg

http://lynablue.vefblog.net/6.html



Qu’il fait bon vivre en toi, ma source vive,
Me jeter en toi, moi pourtant le fleuve,
Et toi pourtant la source où je m’abreuve
Sans jamais comprendre ce qu’il m’arrive !

Oh, qu’il est doux de se sentir chez soi,
De retrouver tout ce que l’on désire,
D’être tantôt nageur, tantôt navire,
Sur ce filet d’eau entre toi et moi !

Qu’il me manque et me manque, en cet instant
Où je t’écris sans pouvoir te toucher,
Le lieu secret où j’irai sans danger
Narguer la mort sous des airs innocents !

Qu’il me tarde d’entendre de nouveau
L’appel frétillant de ta voix lascive
Quand, redevenu fleuve à la dérive,
Je meurs d’amour, emporté par les eaux !

© Michel Duprez



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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 08:22

 

(contre-chant)

CreditMunicipalCamera4726b

http://www.tanbou.com/2012



De tous les horizons, sur terre,
Maints vents disent un magistère,
Autans d’ailleurs, forts en décrets,
Vont-ils enfin de leurs secrets,
En briser l’ampoule indocile ?
Vœux éternels sans codicille,
Nous drapant les points cardinaux,
Sous l’œil glacé d’aigles royaux,
Fatras de règles et d’ukases,
En leurs imperturbables phrases,
C’est pour bientôt, demain, c’est sûr,
La liberté sur fond d’azur…
Jusque à quand la race humaine
Orpheline de cette aubaine,
Installera tel piédestal
Taillé dans le plus pur cristal,
Pour un fantôme de comptine
Dont la conclusion patine…
La liberté, mais de quel droit ?
Bel esprit à ce point étroit,
Bardé dans son trop d’exigence,
Rejetant la moindre allégeance,
Tient à ce que tout lui soit dû :
Corde certaine pour pendu.
Cesse donc d’agiter ta cendre,
Avec tes peurs d’y redescendre,
Puisque ton père est le néant,
L’imite et sois moins fainéant !
La liberté ? Ça se mérite,
Revendiquer, le pâle rite,
Tant que tu ne comprendras pas,
Le peu de prix de tes abats !
Avant de vouloir qu’elle tombe,
Dans ton berceau, c’est à la tombe
Faisant mine de t’embrasser,
Qu’elle vient de débarrasser,

Le sol de tes impertinences,
Couche après couche tes offenses,
Alors qu’être libre s’apprend,
Qui ne le croit lors, se méprend.
Qu’il aille visiter l’Histoire,
Du haut de son sot promontoire,
Et se refasse le bilan,
De tous ceux qui d’un seul élan,
Prétendaient le monde refaire,
Rien n’a changé de cette affaire !
Il s’imagine l’aigrefin,
Qu’il y a droit chaque matin,
Quand la liberté qu’il évoque
Traîne avec elle une équivoque :
Plutôt salaire et moins octroi,
Surtout devoirs, bien avant droit.
Si donc tu en attends l’aurore,
Sois moins la chétive pécore,
Laquelle aux jours des nécromants,
N’ont jamais été ses amants.
Trêve de rêves, de foutaises,
De tes antichambres niaises,
Pour être libre il faut, petit,
Lâcher son os… lâche on t’a dit… !

© Claude Gauthier
5 août 07



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