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2 décembre 2023 6 02 /12 /décembre /2023 07:54

 


Telle une odalisque,
Une femme ashkénaze
Au regard bleu et pénétrant,
Venue des abysses
 Apparait d’ un lointain passé.
Son visage est affecté des signes
D’une mémoire en errance,
D’une vie migrante.
Beauté hiératique,
Profil de cariatide,
Corps en abandon
Aux prémices de l’amour,
Delta intime, vision pubienne,
Personnalisés par le sceau
D’un délicat grain de beauté.
Portrait d’une femme ashkénaze,
D’une fantomale pâleur
Stigmatisé par le poids
De l’humaine condition.

 

©Michel Bénard.       
 
 
 
 
 
 
 

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 07:52


Illustration Bernard Capelle

 

 

L’autre soir, alors que la nuit tombait, et que je pressais le pas pour
rentrer chez moi, une petite voix s’est élevée à côté de moi. En effet j’ai
vu qu’à ma droite se tenait une petite fille, tout de rouge vêtue. Voici la
conversation que j’eus avec elle.

Elle me dit :
- Tu ne voudrais pas venir avec moi chez ma mamie ? Car j’ai bien peur
du noir. Et l’on m’a raconté l’histoire d’une petite fille habillée en rouge
qui s’est fait manger par le loup ! Moi, j’ai peur du loup.
- Mais ce n’est qu’une histoire. Il n’y a pas de loup dans les villes, lui
répondis - je.
- Si si si, insista-t-elle. Ma maman me l’a dit. Elle m’a recommandé de
toujours me méfier dans les rues et de ne pas accepter de bonbons, ni de
suivre quelqu’un que je ne connais pas.
- Eh bien, dis-donc ! Tu n’obéis guère à ta mère en me parlant et en me
demandant de t’amener chez ta grand-mère. Je souris.
- D’abord on dit mamie, reprit-elle avec un air sérieux. - Et puis toi, tu
as une lumière qui brille sur ton front. Alors je sais que tu ne me feras
pas de mal
- Oh ! Je ne savais pas que j’avais une lumière sur le front, m’exclamais-
je en frottant machinalement mon front. La petite fille rit.
- C’est que toi tu ne la vois pas. Mais moi si, parce que j’ai de grands
yeux pour voir !
- Ah oui ! Et tu as aussi une bouche pour parler, répartis-je.
Elle sauta sur ses pieds.
- Si je ne t’avais pas parlé, dans le noir, tu ne m’aurais pas vue. Tu
marchais et t’étais pressée. Tu n’aurais pas fait attention à moi et en
plus tu ne saurais pas maintenant que tu as une lumière sur le front.
Je lui demandai alors :
- Cette lumière sur mon front, tu sais à quoi elle me sert ?
Elle éclata de rire :
- Alors tu ne sais vraiment pas ? Elle te sert à éclairer les autres. À les
guider dans le noir. C’est comme ça que je t’ai vue, moi ! Alors on va
chez ma mamie maintenant ?
Je l’ai prise par la main et je l’ai accompagnée à la maison de sa grand-
mère qui fut bien rassurée de la voir enfin arriver.
Je crois bien que j’ai rencontré ce soir-là le petit chaperon rouge. Il m’a
appris que la lumière était en moi.


Le 16 février 2018.

©Chantal Capelle.

Histoire extraite de HISTORIETTES et CHANSONNETTES POUR
L’ENFANT QUI EST PARTI…

                                 
 
 
 
 
 
 
 
 

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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 07:47

 

Quand on a recours à l’autodérision,
nul besoin d’un permis pour bonne conduite.
On va droit vers la cible,
c’est-à-dire soi-même,
et les éclats de rire
pulvérisent la peur
jusqu’à ce que la mort,
craignant d’être impliquée dans un scandale,
s’enfuie avec précipitation.
 
Quand à la cerise sur le gâteau, la voici :
Mourir de rire,
à gorge déployée,
avec de nombreuses larmes
venues en renfort
pour faciliter l’envol du dernier cri,
c’est le meilleur que l’on puisse espérer du pire.
il devrait constamment la réinventer.
 

©Michel Duprez                                    
 
 
 
 
 
 
 
 

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 07:47


 


... Parfois, on commence un livre en ayant hâte
d’arriver à sa fin...

Quant au livre de la Vie, il y a des chapitres que
l’on aime relire, d’autres que l’on élide...
Toutes les pages ne sont pas identiques,
quelques-unes plus longues à lire et à
comprendre que d’autres, plus difficiles à
tourner...

... mais personne... n’est pressé d’arriver à
l’épilogue et de refermer le Livre...

 
©Lydia Montigny  
Extrait du recueil « Exquis Salmigondis » aux Editions BoD-Books on Demand - Paris                
 
 
 
 
 
 
 
 

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28 novembre 2023 2 28 /11 /novembre /2023 07:17


 

en meutes carnassières
des cauchemars inassouvis
sans cesse à la maraude
traquent mes chairs

chiens de chasse
à l’automne ensanglanté
ils vagabondent et mordent
toute pensée en fuite

loques et outrages
ici se contorsionnent
et démembrent par lambeaux
les caresses espérées

suis-je moi-même gibier
charogne en sursis
ou acteur insensé
d’une fureur vive ?

en voilà qui halètent
de leur langue rugueuse
encadrée par des crocs
d’écume et d’ivoire

se hérissent les hurlées
de louves en gésine
dans un clair de nuit
que je crains hostile

pourtant ma petite chienne
s’est enroulée sur moi-même
apaisée sous ma main
tout près, en un soupir tiède
 

©Claude Luezior  
Extrait du recueil « Au démêloir des heures » éditions Librairie-Galerie Racine, Paris     
 
 
 
 
 
 
 

 

 

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27 novembre 2023 1 27 /11 /novembre /2023 07:38


 

 

Il n’y a pas de lieu, pas de temps sans amour,
la vie coule dans tout désert,
il ne fleurit qu’une seule fois dans la vie
comme Echméa, Agava ou le lys bleu des montagnes
Nilgiri, les enveloppant d’une brume bleuâtre,

on peut ne jamais le trouver, on attend une vie  

son miracle, le goût de la floraison, certaines fleurs
ne s’ouvrent qu’une fois tous les cents  ans,

quand l’âme qui voyage  rencontre sa paire,
les couleurs d’un monde diaphane s’ouvrent
pour t’élever tel le lys blanc des sommets de l’Himalaya,

on peut fleurir une nuit où l’on attend le lever du soleil,
le calice, le parfum, le miracle, dans une île,
au bout du monde, dans la solitude,

on attend toute la vie la fleur miracle,
le fleurissement de chaque désert.
      

©Sonia Elvireanu

Poèmes extraits du manuscrit Le regard... lever de soleil
                                                           
 

 

 

 

 

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26 novembre 2023 7 26 /11 /novembre /2023 07:59


 

 

Ne réveille pas les somnambules
Qui fuient la nuit et la poursuivent
Hantés par ce silence qui hurle

Dans le creux de leurs oreilles
Murmure gentiment des comptines
Qu'ils entendront à leur réveil

Mais ne dis pas les mots secrets
Ils font tomber du lit
Et pétrifient les cauchemars
De leur longue nuit
 
Laisse-les
Tandis qu'ils dorment
Ils sont plus faciles à rêver


© Leafar Izen      

Extrait du recueil « Oeuvre incomplète »        

L'auteur travaille actuellement sur un 4eme roman : "L'Homme qui n'existait plus »    

 

Le site de Leafar Izen et son site de vente par correspondance   http://www.leafar-izen.com http://www.leslibraires.fr/                      
 
 
 
 

 

 

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25 novembre 2023 6 25 /11 /novembre /2023 08:30

 

Poèmes Lauréats Concours Jeunesse SPF 2023


 

Clémentine, Clémentine, Clémentine
Roule de ton arbre en brouette
Joue une dernière fois, toute sanguine
Clémentine, fais-moi une pirouette !
Amuse-toi car tout aura raison de toi.
Ton manteau oranger de fillette s’enfuira
Il finira en épluchure, complétement décousu
Et tu seras mangée, dévorée, tu ne seras plus !
Ton visage de pêche, tes joues agrumes
Seront par le temps ternis, assombris.
Tu auras quelques moisissures, quelques plumes.
Des plumes mortes d’un ange avili
Qui reviendra l’automne prochain.
Infiniment tu reviendras te jouer de nos lèvres,
Chatouiller nos narines de ton odeur mièvre,
Oui reviens Clémentine ! Ce sera ton destin !
Et puis tu finiras fripée de vagues vermillon
C’est la vie, vieille dame, c’est la décadence
Ô mais ce n’est pas grave ! Ris, chante, danse
Allez Clémentine avant l’hiver et la putréfaction
Car la poubelle sera ton tombeau, ton éternel ami.
Ton ami facile peut-être, mais pas ton paradis.
Tu seras jetée aux souvenirs, presque oubliée
Alors hisse ton drapeau noir maintenant ou jamais.
 

© Julianne LE VAY – Terminale
83500 LA SEYNE SUR MER
Prix Jacques Prévert jeunesse                                                                            
 
 

 

 

 

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24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 07:44

REPOS– huile – 1983 - Monique Thomassettie
Imaginaire (170 cm x 150 cm)
Tableau mis en ligne sur mon site.
 
© Monique Thomassettie


 
 
 
RESTER SOI-MÊME !
Une interview écrite parue dans la regrettée revue « Remue-Méninges » en décembre 2003.

 
 
Salvatore Gucciardo : Tu conjugues admirablement l'écriture et la peinture. Comment expliques-tu cette effervescence créatrice ?
 
Monique Thomassettie : La réponse se situe peut-être dans les astres... Mon thème astrologique révèle deux trigones. Ceux-ci expliquent-ils mes deux arts ? Ce qui est certain, c'est qu'un impérieux besoin d'expression m'anime, et cela depuis mon enfance. Ma peinture et mon écriture sont des formes différentes d'une même aspiration, d'une même tension, d'un même désir spirituel et gourmand (« le bon goût ») de découvrir, de recréer ou de créer un sens, une harmonie, un équilibre qui me comblent. Qui me comblent dans la mesure où ma forme (peinte ou écrite) est artistique.
 
S. G. : Ta démarche a une structure insolite. On est subjugué par ta vision. De quel courant artistique te réclames-tu ?
 
M. T. : Je ne me réclame d'aucun courant : j'aime tout ce qui est artistique ! Des écrivains, comme des peintres, très différents me parlent et me touchent, à des niveaux divers. Nous sommes multiples et ouverts. Ma vision... Je vois en moi, je lis en moi. C'est une introspection où l'acquis et l'inné se mêlent. Introspection où je me dépasse, où je rencontre l'univers et ce que l'on nomme « inconscient collectif ». En Soi.
 
S. G. : Quels sont les poètes et les peintres qui te sont sensibles ?
 
M. T. : Étant sensible, c'est-à-dire réceptive, aux génies, je pourrais en citer beaucoup. Différents artistes (peintres et poètes sont ARTistes) m'ont parlé et aidée, et continuent de le faire, à différents vécus de mon cheminement. Plutôt que des noms, je devrais présenter les œuvres qui me réconfortent et m'émeuvent. Elles me reviennent parfois dans mes écrits, non comme références ou points de départ de ma créativité, mais soit comme réponses à mes désarrois, soit comme confirmation de ma propre intuition.
 
S. G. : Liberté et épanouissement sont les maîtres mots de l'art contemporain. Y a-t-il une dérive dans la noblesse créative ?
 
M. T. : Trop d'« épanouissement » peut aboutir à un relâchement qui demanderait une forme pour le contenir. Forme. Et composition : la dispersion, les débordements, la démesure demandent aussi d'être composés. La liberté créative devient noblesse dans la rigueur, l'authenticité, l'autocritique inlassable. Si c'est un jeu exaltant, c'est aussi un travail qui fatigue.
 
S. G. : L'art est une fonction décorative, ou salutaire ?
 
M. T. : Pour Oscar Wilde, l'art est « tout à fait inutile ». Pour Yehudi Menuhin, l'art est « espoir pour l'humanité ». Pour moi, l'art est foi en la création, il est création, et amour. La décoration ? Je préfère choisir la couleur de mon salon en fonction d'un tableau, plutôt que l'inverse. Néanmoins, je confesse avoir un jour peint une grande toile (170 cm x 150 cm) dans les tons de mon intérieur : une commande passée à moi-même dont je me suis félicitée ! Le titre de ce tableau : Repos.
 
S. G. : Quel est le rôle de l'artiste dans notre société de consommation ?
 
M. T. : Rester soi-même. Dire « je » face aux modes et aux engouements.
 
S. G. : La femme est devenue une force créative qui s'exprime à l'égal de l'homme. Comment perçois-tu ces deux sensibilités ?
 
M. T. : Je répondrai par le concept d'androgyne... Je puis parler de moi au masculin comme au féminin, car la créativité n'est ni masculine ni féminine. Elle relève d'une Totalité. La différence se situerait dans la qualité de l'aspiration à cette totalité : « féminine » ou « masculine », ou ceci ou cela. Ici, l'on serait dans les genres, et plus particulièrement dans les styles. Les sujets étant secondaires : ce n'est pas le sujet qui fait l'œuvre d'art, c'est la manière de le présenter. Et la manière reflète moins le sexe de l'artiste que son caractère ou son tempérament, que sa personnalité profonde, que la sublimation sans laquelle l'artiste ne serait pas artiste.
 
S. G. : La société a perdu le sens des valeurs humaines et spirituelles, elle cherche une nouvelle raison de vivre, quelle est la raison de sa crise ?
 
M. T. : Est-elle vraiment en crise ? Ou en mutation ?
 
S. G. : Ton écriture et ta peinture sont-elles une même expression, un complément, ou deux langages différents ?
 
M. T. : Exprimant le même univers, ma peinture et mon écriture inévitablement se rejoignent. Elles sont donc une même expression. S'il m'est arrivé et s'il m'arrive encore parfois d'écrire à partir d'un de mes tableaux, ce n'est pas pour le « compléter », c'est pour formuler ce que je vivais en le peignant. Je me laisse aller à ces confidences lorsqu'elles ont une place précise dans le cours de mes écrits qui me les rappellent soudain. Oui, ma peinture et mon écriture sont une : c'est moi ! Je suis peintre dans mon écriture. Je suis écrivain dans ma peinture.
 
S. G. : Dans une société en pleine mutation, quel est le devenir de l'art ?
 
M. T. : Les âges d'or et les décadences ont toujours existé. Allons-nous vers un âge d'or ou vers une décadence ? La Nature résoudra-t-elle ce problème Culturel ? Dans tous les cas, l'âme de l'art, ce qui l'anime, demeurera.
 
S. G. : Te sens-tu plus proche d'un Fernand Khnopff ou d'une Leonor Fini ? De Marcel Proust ou de William Blake ? De Valentine Hugo ou de Marguerite Yourcenar ? De Rabindranath Tagore ou d'Octavio Paz ?
 
M. T. : Marcel Proust ! Sa lecture me fut révélation ! Je le découvris à 23, 24 ans, et le relus plus tard. Il reste mon maître en écriture, et mon maître à sentir. De William Blake, j'ai lu une dizaine de poèmes. Je me rappelle leur riche tréfonds. Et la reproduction d'un dessin, vue il y a très longtemps : Dieu et Diable y étaient les deux aspects d'un même être. La seule image de cette dualité valait pour moi des volumes de philosophie. (Il est beaucoup de dualités). En ce sens, Blake m'est resté, en partie, un maître à penser.
J'admire le métier, la révolte et l'atmosphère de Leonor Fini. Je vibre à la touche picturale, ineffable et noyée de Fernand Khnopff. Je me souviens d'un intérieur, une cheminée, exposé à Bruxelles face à une autre cheminée de James Ensor. Je les aimais toutes les deux. J'avoue, non sans honte, mes lacunes : je ne connais pas Valentine Hugo et je n'ai pas lu Octavio Paz. De Tagore, j'ai lu, voici plus de vingt ans, deux pièces de théâtre. Et de M. Yourcenar, quelques poèmes, des réponses à une interview et les merveilleuses « Nouvelles orientales ».
 
S. G. : Es-tu Thérèse D'Avila ou Simone de Beauvoir ?
 
M. T. : Ni l'une ni l'autre. Ou les deux à la fois ! (L'une n'empêche pas l'autre). C'est-à-dire femme mystique et femme devant se situer à côté de son Sartre de compagnon. Dualité !
 
S. G. : Si Monique Thomassettie devait choisir la plume ou le pinceau, quel serait son choix ?
 
M. T. : Depuis des années, mon énergie créatrice passe dans ma seule écriture, quelques dessins   mis à part qui sont d'ailleurs, comme le disait déjà Cocteau, des écrits. En 1994, je chantais :
 
La matière m'habite
Plume et pinceau croisent leur fer
pour imposer la forme
à mes dociles doigts
 
La plume m'a ravie
En son intarissable vol
elle m'emporte
 
 
 

©Monique Thomassettie- 2003
 
Interview que j’ai reproduite dans mon livre Moments d’une Psyché (Beaux-Arts, M.E.O. 2011)
   

 


 
 
 

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23 novembre 2023 4 23 /11 /novembre /2023 07:41

 

 

Avec ou sans « dieu » prions,
Afin que le ciel redevienne
Plus pastel qu’un lagon
Sous un soleil polynésien.
 
Avec ou sans « dieu » prions,
Pour que les locataires de la terre
Retrouvent raison, amour
Et flamboiement de la passion.
 
Avec ou sans « dieu » prions,
Loin de l’horreur spectrale,
Pour voir enfin une fleur
Eclore dans le fut d’un canon.
 
Avec ou sans « dieu » prions,
Séchons nos larmes de sang
A l’écart des ruines et désolations,
Avec l’espoirs de retrouver raison..
 
Avec ou sans « dieu » prions,
Côtoyons simplement la beauté
En marge d’un monde aliéné
En rêvant de silence et de paix.
 
©Michel Bénard.       
 
 
 
 
 
 
 
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