C’est l’heure bleue
Où se profile une étoile
A la porte du rêve,
Ciselant ma plume
De ses subtiles essences florales.
Déroulant le fil de vie
Elle ramène au coeur de son filet
Les mots en dissidence,
Fusion des symboles
Fertilisés du miel philosophal,
Germe de création.
A l’heure bleue matinale
Que sourde la source de la liberté,
Qu’une brise nouvelle y enracine
Les fragiles graines du blé de l’espérance.
C’est l’instant subtil où la lumière décline,
Où le soleil dispense une ultime flèche d’or
Sur le fond du vallon
Où un vent inspiré
Répand l’écume blanche
Des pommiers en fleurs
Enveloppant d’une vague irisée
Mon arbre à poèmes.
Ses feuilles flammes reliées
D’un fil de soie en frissonnent encore.
Sur le sol naissent des ombelles de pensées
Aux racines entrelacées
Sécrétant la mémoire végétale et minérale
D’une même parole d’amour
Germinée en un terreau spirituel.
Ici une ondée a lavé le ciel
Intimant au feuillage d’ouvrir sa ramée.
De la voûte entrelacée
Jaillit une vague de lumière
Comme une invitation
A déceler sur la palette du verger
Les sillons fertiles de la terre.
Ailes déployées,
Une alouette immobile
Plane sur les épis d’or
Qui oscillent paisiblement.
Recueillir alors les perles de mots
Libérées au secret de l’intime.
Ici tout est silence et infime bruissement.
Tout apparaît si incertain
Quand le soleil noie sa chaleur
Dans la brume,
Au coeur de mon jardin voilé
Le chérubin de pierre blonde a replié ses ailes,
Au bout de l’espoir
Coule le canal
Et ses eaux résignées
Vers un avant-nuit de sang.
Tout paraît si fragile
Quand une lumière furtive
Pose sa couleur moribonde
Sur l’ultime feuille du tilleul dénudé.
Tout apparaît si incertain
Quand l’écharpe de l’arc-en-ciel
Ceignant l’imaginaire
Trahit vanité et vacuité
D’un giron maternel idéalisé.
À l’orée d’un monde absent
Le jour agonise
Sur les draps du silence.
Mille et mille fois sur l’ouvrage
Dénouer fil à fil
Les mots meurtris,
Écouter le bois mort
D’une feuille à terre
Et choisir d’aimer
À l’affût d’une flaque de ciel.
Dans le calice de ses mains
Diluer l’encre carminée
Au clair de la source,
S’inonder de la voix des oiseaux
Dans les forêts d’écume verte
Sans autre menace
Que l’eau du ruisseau
Et choisir d’aimer
Sur une chaîne de rosée
Quand ici-bas
Le soleil du soir allume
Son dernier baiser.
Reviens, l’Étoile !
Les enfants du monde
T’appellent !
De ta Lumière
Éclaire l’oiseau blanc,
Le rameau de l’alliance
Fissuré, se perd
Dans les nuits de la discorde.
Les racines de mon arbre
Pointent vers le ciel
Sur nos terres torturées
Aux sommets de l’horreur.
Reviens
Belle Étoile de l’Espérance !
Réveille l’aurore
À l’heure des mots oubliés,
Concorde
Paix
Amour.
SOCIÉTÉ DES POÈTES FRANÇAIS - REGLEMENT du CONCOURS INTERNATIONAL
de POÉSIE JEUNESSE FRANCOPHONE 2023-2024
Parrainé par le Ministère de la Culture
Ouvert du 20 juin 2023 au 15 mars 2024
Article 1 : Sont appelés à participer à ce concours gratuit, les jeunes poètes francophones, par candidatures individuelles ou collectives de la classe de CM2
jusqu’à 20 ans révolus à la date de clôture du concours, scolarisés ou non.
Article 2 : Seront acceptés de 1 à 3 textes rédigés en langue française, chaque texte étant limité à 30 lignes. Il est vivement rappelé de respecter les règles de grammaire, de conjugaison et d’orthographe sous peine de rejet de la candidature. Les textes envoyés par les enseignants devront être réunis en un seul fichier.
Article 3 : Les modes d’écriture poétique - classique, néoclassique, libre ou libérée, prose poétique – sont acceptés, thème libre.
Les traductions sont exclues.
Article 4 : Les lauréat(e)s des années précédentes ne pourront concourir l’année suivant l’obtention de leur prix.
Article 5 : Les poèmes sont à adresser exclusivement en pièce jointe au format WORD (Times New Roman, taille 12 ou 14) à Nicole Portay, Responsable du concours jeunesse : spfconcours.jeunes@gmail.com avec copie au Président de la S.P.F. : spf.jeancharlesdorge@gmail.com
Article 6 : En tête de chaque poème seront notés :
- les nom et prénom de l’auteur(e), sa nationalité,
- sa date de naissance, son niveau scolaire
- et l’adresse complète de son établissement
- son adresse postale complète (pays y compris),
- son numéro de téléphone,
- une adresse-mèl de contact.
Article 7 : Chaque participant est tenu au respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur. Par conséquent, il doit s’assurer que la conservation et la diffusion de sa contribution ne constituent pas, notamment :
- Une atteinte aux droits de propriété intellectuelle d’un tiers (reproduction/représentation d’un élément soumis à des droits de propriété intellectuelle, une marque, un modèle déposé, etc. sans autorisation préalable expresse du titulaire des droits) ;
- Une atteinte aux droits des personnes (atteinte à la dignité humaine, atteinte aux droits de la personnalité : droit à l’image, droit au nom, droit au respect de la vie privée, diffamation, insultes, injures, etc.) ;
- Une atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs (apologie de crimes contre l'humanité, incitation à la haine raciale, pornographie, incitation à la violence, etc.).
Article 8 : Le jury se réserve le droit de la dénomination des prix attribués. Ses décisions sont sans appel.
Article 9 : Le palmarès sera adressé par courriel à tous les participants fin mai 2024. et sera affiché sur le blog de la Société des Poètes Français www.societedespoetesfrancais.net
Les lauréats recevront un diplôme virtuel.
Article 10 : La SOCIÉTÉ DES POÈTES FRANÇAIS, seule destinataire des candidatures, se réserve le droit de publier les poèmes reçus avec le nom de l’auteur(e), primés ou non, sur tout support existant. (Anthologie jeunesse, revue et blog de la SOCIÉTÉ DES POÈTES FRANÇAIS, presse, Facebook, etc.).
Article 11 : Chaque lauréat(e) aura le droit de se prévaloir de son prix, soit dans sa biobibliographie, soit par un avis apposé sur l’ouvrage primé, en indiquant :
« Lauréat(e) du Concours International Poésie Jeunesse 2023-2024 décerné par la
Société des Poètes Français ».
Article 12 : La seule participation implique l’acceptation sans réserve du présent règlement.
C’est la blessure première,
Réfléchie par les lames duelles
De la Vie.
Captive de l’onde immobile
C’est la fissure du miroir céleste
Sabrant les eaux du silence
Dans l’espérance de l’envolée
Qui libère.
Béance de la vie
Écrite à l'encre du soir
Battement feutré
D'ailes noires.
Requiem sur la pierre élimée
Du moulin des sens.
Comment croire encore
À la verdeur du vieux chêne
Au vertige de la sève
Jaillissant de semailles
Jetées à l'encre solaire.
Pleurs de l'élan
Dans le miroir des eaux ridées.
Comment esquisser
À l'encre de la source
Le reflet d'une verte pousse
Sombrant sur le sang
D'un dernier soleil.
Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...