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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 07:55
Elle a choisi le gris – Salah Bekka
 
 
 
 
 
Sans remède dans sa vie,
Elle peine dans un silence,
Elle stagne dans les débris
De sa lointaine romance.
 
Ses yeux sont balayés
Par les cris de son cœur,
Qui lui reste attaché
Au pilot des torpeurs.
 
Elle vit dans la douleur
Sans ressentir le mal,
Elle n’écarte plus l’erreur,
Tout lui paraît normal.
 
Elle a pris comme témoins
Toutes les étoiles du ciel,
Elle noie dans leur chemin
Les p’tites causes de son fiel.
 
Elle déteste son miroir
Qui lui parle au présent,
Elle pleure sans le vouloir
Une fois qu’il est absent.
 
Dans sa chambre, sur son lit,
Elle souffre le traversin,
Puis le mouille, le punit,
Et accuse son destin.
 
Elle a fait de ses anges
Des gardiens de faiblesse,
Dans sa tête elle les range
Comme soldats de tristesse.
 
Des fois elle se ranime,
Dans l’ombre de son blasphème,
Puis se repent et renferme
Les saccades de son âme.
 
Elle dégrade sa toilette
Pour faner sa beauté,
Certains regards l’embêtent
Et lui donnent nervosité ;
 
Sa vision sur les hommes,
Tarde à trouver les yeux
Du vrai porteur de pomme,
Comme l’ont prédit les cieux.
 
Elle fatigue sa mémoire
À nourrir son passé,
Du regret des déboires
Qui la hantent sans arrêt.
 
Elle a choisi le gris
Comme couleur de sa vie,
Le noir pour ses habits,
Pour renforcer l’oubli ;
 
Elle a pris le silence,
Comme étameur d’échos,
Il la lâche dans l’errance
Sans lui mâcher de mots ;
 
Comme une veuve indignée,
Elle se retrouve isolée,
En doutant de sa foi
Quant on évoque la joie ;
 
Elle rejette les plaisirs
Et les choses de la vie,
Elle a comme seul loisir,
Le poids de l’interdit.
 
Comme une fleur de montagne
Qui survit à une guerre,
D’un printemps pris au bagne
D’un interminable hiver,
 
Elle souffre dans un froid
Sous un soleil timide,
Les nuages forment son toit
Et autour d’elle un vide ;
 
Elle attend du néant
Un salut invisible,
Il occupe tout son temps,
Et il la rend amovible,
 
Les années se répètent
Dans ce cycle figé,
Dans son âge elle s’entête,
Et elle vieillit isolée.
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France

 
 


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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 07:35
La promesse – Salah Bekka
 
 
 
 
 
Je dois respecter ma promesse
De voler au temps des moments,
Et vivre discret dans une ivresse
Les actes sensuels d’un amant,
 
Tu dois respecter ta promesse,
De faire entorse à la morale,
Et d’éviter toute maladresse
Qui ne ferait que surgir le mal.
 
Ne faut-il pas tourner nos dos
À cette logique chargée de lois
Et vivre ensemble ce coté beau
Même si chacun vit sous un toit ?
 
Je t’ai attendu dans ta réplique,
Et tu as patienté dans la mienne,
Pour partager la magnifique
Virtuelle maison vénitienne ;
 
Et de ce passé, je garde encore
Les souvenirs des beaux moments,
Ils ont meublé tous les décors
D’une vie secrète de deux amants.
 
Te rappelles-tu de la promesse
Que tu as collé dans mes yeux ?
Lorsque je les ferme, je vis la liesse
D’un couple joyeux et amoureux !
 
Dans ce sillon d’une vie surprise
Qui nous a donné de joyeux jours,
Nous avions fait une belle devise
De cet amour qui vit toujours,
 
Je le respire, comme tu l’inhales
Dans chaque pensée qui nous réveille,
Dans nos absences, nos cœurs s’emballent
Et la nuit, il nous prive de sommeil.
 
Te rappelles-tu de tous ces mots
Que tu as lâché en pleurant ?
Avant ton départ survenu tôt
Pour un autre univers attirant ;
 
Ils bougent encore dans mes oreilles
Comme des consignes aux durs repères,
Ils me bousculent, puis me réveillent
Et mon cœur attend un geste contraire,
 
Je me rappelle de tous ces jours
Qui ont tous une date identique,
Où j’ai aligné mes traits d’amour,
Pour vivre des moments magnifiques.
 
Mon cœur malade, qui accuse le temps,
De ne pas réveiller les promesses,
Et dans mon corps, il m’agite souvent,
Et me mouille aussi de tristesse.
 
Loin, tu es parti, sans me quitter,
Comme tu as obéi au dur tracé,
Je t’ai promis de toujours t’aimer,
Même si tu demeures une éloignée !
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France
 
 

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 07:37
La Lugubre – Salah Bekka
Gustav Klimt
 
 
 
 
 
Elle m’a pris par le bras et me parla en ami,
Ensuite, elle décolla le clou de ses ennuis,
Elle m’a ouvert son cœur pour laisser ruisseler
Ses sueurs de noirceur qui m’ont fait secouer ;
 
Elle a attaché ses yeux au milieu de mon front,
Comme pour faire un adieu à tout ce qui parait bon,
Elle sortait de sa bouche des mots à teinte sèche,
Qu’elle retirait par couche de son espace rêche ;
 
Les traits de sa beauté ont fissuré mon cœur,
Elle manquait de santé, comme une fanée fleur,
Isolée dans son monde au milieu de ses proches,
Son recouvrant climat lui redoutait approche ;
 
Dans la mélancolie, elle noyait son esprit,
Chargé de nostalgie, qui lui refuse l’oubli,
Elle a fait de la tristesse une enveloppe de vie,
Qui souvent la caresse sans germer son avis ;
 
Elle a vécu lugubre au milieu de ses ruines,
À elle manque le calibre qui modifie la mine,
J’ai cherché dans ses yeux la serrure du portail,
Agrippée à mon regard, elle vit le gouvernail ;
 
J’ai allumé un feu au lourd épouvantail,
J’ai ressenti son cœur se remettre au travail,
Je l’ai prise silencieuse sur mon épaule mouillée,
Par ses muettes larmes qu’elle voulait me cacher,
 
Elle s’est blottie à moi en me serrant la taille,
Sa bouche manquait de voix au nid de mon oreille,
Elle tremblotait d’envie et du manque d’amitié,
Ses lèvres trouvèrent chemin des sourires oubliés ;
 
Elle parla à mon cou pour masquer son appel
De timide du moment, aux désirs retrouvés,
Elle m’a dit du regard qu’elle quitte cette citadelle,
Aux vastes loges de tristesse et d’incommodité.
 
Elle largua son passé qui l’avait asphyxiée,
Dans une sueur brûlante qui lui mouillait le corps,
Tel un volcan bouillant, je voyais les fumées,
De ses larves invisibles flotter dans les remords ;
 
Elle m’a ouvert son cœur à la page du plaisir,
Comme pour régler son heure aux strophes du désir,
Elle essuya ses larmes dans des sourires timides,
Ensuite, elle a chassé les stigmates de son vide ;
 
Elle a vécu lugubre quelques années de sa vie,
En se pliant aux lois qui étouffent les envies,
Elle attendait durant une espérée venue,
Et, cette rencontre imprévue l’a enfin secourue.
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France



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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 07:50
Le bel espoir - Salah BEKKA
 
 
 
 
Comme un éclair dans un tunnel
Qui offre à mon cœur un éclat,
Il me rassure comme un fidèle,
Et de joie je lui ouvre les bras.
 
Sors ! Il me dit,
Quitte ce gourbi !
Lève ton regard !
Et loue ce départ !
 
À son conseil j’ouvre mon cœur,
Pour me rapprocher d’un visage,
Et de ma bouche sort sans lenteur,
Tous les mots laissés en captage :
 
Donne-moi ta main pour le futur,
C’est le moment pour nous enfuir,
Oublions ce passé des tortures,
Et préparons notre avenir !
 
En route formulons une prière,
Marchons ensemble vers la lumière,
Pour en faire d’elle notre édifice,
Loin des bobards et de la malice ;
 
Comme une libérée de prison,
Tu évacueras ce lourd poison
Reçu de ces anciennes morsures,
Qui ont rendu ton cœur très dur.
 
Ensuite nous connaitrons le bonheur       
Me dit son corps entre mes bras,
Et nous serons d’élus acteurs,
Et nous écarterons les tracas !
 
Elle est bien là à me sourire,
Les anges commencent à nous offrir,
Ce sucre pour tuer l’amertume,
Qui a fait de nous de vraies victimes.
 
Et à cette aubaine née du miracle,
Nos cœurs succombent au même tacle,
Dans notre petit monde, rempli de roses,
Où juste l’amour est sa seule cause.
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France



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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 07:54
L’Heurte – Salah Bekka
Lucian Freud
 
 
 
 
Dans le silence de sa chambre,
L’heurté s’adresse au plafond,
Où loge un visage sans ombre,
Qu’il entrevoit dans son fond.
 
Il a accepté ses traits
Sans qu’il ne puisse l’habiller,
Il imagine dans des faits
De doux mots à écouter ;
 
Dans ce vide, il forge un mot
Qu’il attache à ses murmures,
Et au visage, il ajoute le beau,
Qui il le fait toujours courir ;
 
Il lui sourit, comme un heureux,
Il le poursuit avec ses yeux,
Et sur son lit, il cherche sa voix,
Mais c’est l’ennui, qui drope son poids ;
 
Il se retourne, puis quitte le lit,
Par la fenêtre il jette son œil,
Le vide dehors lui cause ennui,
Et dans sa tête tout est pareil ;
 
Puis son esprit se retrouve sans toit,
Dans ce logis où le chagrin est roi,
Tout se bascule dans un endroit,
Comme un débile, il cherche une voie ;
 
Sur le carrelage, il fait des pas,
Il hoche sa tête, il tape ses mains,
Du lourd silence, il en fait un cas,
Et repousse l’espoir au lendemain ;
 
Dans l’unique sens, il trouve recul,
Qui lui donne retard dans une formule,
Où il croise l’errance qui le bouscule,
Et dans cette distance, il change de file ;
 
Plein de souffrance, il quitte sa chambre,
Il cherche l’aisance, il guette une ombre,
Et à toutes ses ratées, il trouve appui,
Mais il reste un heurté, dans ses ennuis. 
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France  



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5 novembre 2016 6 05 /11 /novembre /2016 07:41
L’amour défendu – Salah Bekka
 
 
 
 
Au feu brûlant en moi,
J’ai ajouté une flamme,
Celle qui venait de toi,
Quand t’es devenue femme,
 
Bien avant ton mariage,
Tu jouais à la gamine,
Tu faisais bien la sage,
En me cachant tes lignes.
 
J’ai attendu durant,
Dans ce segment d’espace,
En aimant ce moment
Qui t’a alloué l’audace,
 
Tu parlais à mon cœur
Sans distinguer l’erreur,
En souhaitant une place,
Dans mon monde de rapace ;
 
Je t’ai prise sous mon aile
Au-dessus des nuages,
Je t’ai montré ce ciel
Et la source des mirages,
 
Je t’ai dévoilé mon nid
Et ses plumes veloutées,
Tu as caressé mon lit
Sans pouvoir l’habiter.
  
Devenus révoltés
Du devoir conjugal,
Nos cœurs furent obligés
De violer cette morale,
 
Qui a fait de nous deux
Des chapardeurs d’instant,
Tout en savourant ce peu
Qu’a libéré le temps.
 
Cet amour défendu
S’est lié au passé
Et sa ferveur a rendu
Ses parcelles éclatées ;
 
Aujourd’hui tout s’éloigne
Dans le devoir de chacun,
La logique tient notre poigne
Vers notre unique destin.
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France



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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 06:42
Oui, je bégaie ! – Salah Bekka
 
 
 
Si mon cerveau hachure ma voix
Pour déchiffrer mes souvenances,
Ma mémoire libère de mes doigts
Une dissertation sans carence ;
 
Dans le brouillard du long passé,
J’ai cherché le fil de l’embrun,
Pour rédiger tout son tracé,
En prenant comme encre le crachin ;
 
Certes, je suis mouillé et fatigué,
Je fais des taches et je balbutie,
Je tourne comme un désespéré
Qui est ramolli par l’inertie ;
 
De mes yeux, je voudrais tant te dire
Ce que mon cœur cultive au fond,
Et de peur de te le mal écrire,
Mon âme s’enlise dans cette façon ;
 
Devant mes feuilles, je fais des traits,
Mes doigts sont lourds pour porter plume,
Autour les taches forment l’abstrait,
Et mon esprit tombe dans l’écume.
 
Oui, je bégaie dans mes ratures !
Mes yeux se ferment sans lâcher larme,
Et tous mes mots forment des raclures,
Comme des petits effets de vacarme.
 
Ainsi, de mon cerveau sort une mèche,
Que mon cœur hésite d’allumer,
Car il refuse de quitter cette crèche,
  Qui elle le dorlote dans son passé.
 
© Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France



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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 06:42
Un témoin – Salah Bekka
 
 
 
 
J’ai fait de mon ombre un témoin
Qui t’a protégé du soleil,
Il me rappelle les joyeux coins
Qui ont mis nos cœurs en éveil ;
 
Oui, j’ai fait d’elle un vrai témoin,
Comme pour m’assister d’un complice,
Pour revisiter ce tout qui est loin
Et redonner un sens aux indices.
 
Te rappelles-tu du nombre de fois
Et des endroits qui nous ont bercés ?
Moi, je n’ai à l’oreille que ta douce voix
Comme seul héritage du passé ;
 
Tu es partie, et l’image aussi,
Mon ombre s’est vidée dans ces lieux,
Dans chaque passage, je vis la nuit
Et au ciel j’adresse des mots, des vœux,
 
Celle de te revoir, et de revivre,
Un des moments vécus ensemble,
Et réparer aussi cet état ivre,
Dans ce rappel ma gorge tremble.
 
Je manque de mots comme un muet,
Quand je médite dans ces endroits,
Mon ombre s’exprime comme un valet,
Sous le soleil, et sous les toits.
 
Si je m’étouffe dans mes pensées,
La couleur de cette ombre m’a puni,
Et elle a coloré tout le tracé,
Que le dur destin lui a remis.        
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 07:48
Ne tourne pas rond ! - Salah Bekka
 
 
 
 
As-tu besoin d’un témoin
Pour déclarer ta flamme ?
Et crois-tu être aussi loin
Du cœur de cette femme ?
 
À ces questions je trouve réponse,
Pour t’ajouter chez les galants ;
Compose chaque geste avec confiance,
Dans la tradition des vrais amants ;
 
Puis laisse ta bouche guider tes lèvres
Comme un enfant !
Et ne sois pas un mauvais lièvre,
Perdu aux champs !
 
Écoute ton cœur
Qui brûle au fond !
Fixe tes yeux avec douceur
Et ne tourne pas rond !
 
Libère ton corps de cette torpeur !
Soulève ce couvercle qui le bloque !
Laisse échapper cette douce vapeur !
Alors, elle provoquera le choc ;
 
Dans vos envies et vos désirs, 
Entre vos visages aux beaux sourires,
L’amour viendra prendre racine,
Et il poussera d’une manière fine ;
 
Dans cet intérieur où vit l’estime
Qui fait de chaque corps une moitié,
La romance écrira sa rime
Pour faire de vous deux, un entier.
 
Dans ce beau milieu où coule la vie,
Vous donnerez les plus beau signes,
Ils vous rapprocheront de vos envies,
Comme ils vous dégageront des épines ;
 
Alors, ne tourne pas rond !
Fais de cette union, un filon !
Agis surtout en grand garçon ! 
Marque par tes actes la cour des grands !
 

©Salah BEKKA. Auteur

Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France



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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 06:41
Je suis ton voisin – Salah Bekka
 
 
 
 
Je te prendrai comme amie,
Même si tu doutes de mes mots,
Je sais que c’est bien l’ennui 
Qui t’enceindre dans ce cerceau,
 
Dedans tu restes prisonnière,
Depuis cette fâcheuse nouvelle,
Où s’est révélée cette manière
Qui l’a rendu infidèle.
 
J’ai remarqué dans tes gestes
Une vraie absence de sourire,
Pense à ces journées qui restent
Et évite-leur de mourir !
 
Tu es noyée dans la brume
Et du brouillard de ses actes,
Pourquoi gères-tu cette écume
Qui a assombri votre pacte ?
 
Alors, sois rebelle ! 
Et saigne ton cœur !
Fais-toi belle !     
Et chasse l’horreur !
 
Vis tes jours avec passion !
Venge-toi des troubles d’avant ! 
Et laisse au clou cette trahison
Au mur de sa propre maison !
 
Je suis ton voisin d’en face
Qui te salue chaque matin,
Celui qui admire ta classe
Sans jamais baiser ta main.
 
Le hasard a bien voulu
Te délivrer du tordu,
Car je t’attendais depuis
Pour t’arracher aux ennuis.
 
Je t’offrirai mon épaule
Pour faire reposer cette tête,
Qui a connu certains rôles
Aux scénarios qui l’embêtent ;
 
Ses cheveux seront pour moi,
Une multitude de chemins
À caresser dans une joie
Démolisseuse de venin.
 
Tu trouveras dans mon sourire
Ce que mon cœur a de chaud,
Et à mes yeux de t’offrir
Une sympathie au rang haut,
 
Puis tu connaitras les secrets
Que mon cœur couvait avant,
Comme tu sentiras ce degré
De son amour au présent.
 
©Salah BEKKA.
Auteur
 
Fleurs, Épines et Frissons…
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