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18 août 2013 7 18 /08 /août /2013 07:32

 

couleurs-etes.jpg

© Photo J.P-H. - http://pfastatt.typepad.com/unjour/saisons/



Mêlons nos souffles dans l'antre de la félicité

L'instant n'a de valeur que dans nos vœux d'éternité

Entamant le voyage sur l'arc-en-ciel de l'intemporel
Dans nos bras l'amour assoiffé
vient s'attarder
mon aimé
Irisant le printemps pour nous chanter
Au-delà du déclin de l'été

Métissant leurs humeurs toutes les saisons ont pour nous senteurs de
bonheur

Mensonges ou vérités qu'importent les aléas de nos promesses et de nos
aveux

Ce jour est seul porteur de l'assouvissement de notre soif de volupté

Sur l'île de notre hyménée
Le temps a passé sur la voilure des lunes pleines et l'arrogance des soleils aux
ardeurs métissées

Nos paupières fatiguées s'ouvrent encore en hiver sur l'éclat de l'amour partagé

À l’approche de la fin de toutes vies
Sur les rives de l'absolue beauté
Tu es mon cadeau des dieux
Mon aimé

© Marie Alice Théard
(2013)



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17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 07:41

 

la-condition-humaine1-rene-magritte.jpg

© La condition humaine n°1 - René Magritte



L’enfant ne sait
Alors qu’il vient au monde
La somme de douleur qui l’a appelé

Mais l’homme pourtant
Loin de méconnaître
fait tout pour l’ignorer...
Et continue de rêver
Un rêve qui ne lui sert à rien...

Ni l’avoir
Ni la fortune
La puissance
Ni même le bonheur soit-il qu’il existe sans malheur
Ne nous sauve
De cette condition
Inscrite dans la nature du monde

L’être peut-être qui jette une lumière dans l’ombre
Saura-t-il nous montrer
Comment vivre avec cette compagne
Qui comme notre ombre hante tous nos pas……
Car c’est bien ainsi qu’il faut la voir
Compagne et compagnon.
De notre si étroite existence ;
Serait-elle plus vaste cette existence
Que cette compagne
Marcherait encore dans nos pas…

Adolescents, nous apprenons,
Grandir
Comme chaque fois
Nous arrache à nous-mêmes l
Les racines que nous croyions autrefois éternelles
Et dans ces broussailles que l’on jette au feu
C’est encore nous-mêmes
Qui extrayons de cette âme blessée
Ces morceaux de miroir brisés
Qui malgré la pointe acerbe de certains éclats
Nous ont tout de même menés
Vers cet instant d’étrange vérité

Je suis un homme
Il me revient de gérer et ma vie et mes émois
Ma force et mon labeur
Me attentes mes désirs et mes rêves…

Mais soyons sage
Et reconnaissons en fait
Qu’il nous revient de gérer au cœur de nous même
Là où il n’y a de larmes ni pleurs ni de cris
Le chemin sinueux que nous frayons au travers la douleur…
Cette douleur de rêver
De croire
D’attendre
D’espérer
Que dis-je d’aimer…

Et au milieu des ces flammes
Qui ne cessent de nous consommer
Nous avons le courage
le pavois
L’hardiesse insensée
De poursuivre

Car au cœur du rêve
Au sein de tous les songes
Combien de fois ne nous sommes pas dits
Qu’une fois que nous nous serions retrouvés
Tomberaient les armures
Et naîtrait la chaleur de cette humanité
Qui panserait nos plaies
Et la douleur d’y être parvenue
En nous répétant sans cesse
Jusqu'à y croire comme un absolu
Que non la douleur n’est pas la vie…

Et vous l’écrire
Pour sentir s’enfoncer en moi
Le glaive austère de tous les linceuls
Que j’ai porté jusqu’à aujourd’hui…

Et ce soir dans la nuit de mon âge
Contemplant le miroir brisé
Souffrant encore de ces derniers segments
Qui s’enfoncent encore dans mes chairs…

Oui je me permets des larmes…

Car si comme vous mes frères brisés
J’apprenais que je la quittais
Cette compagne trop fidèle

Dans le gouffre laissé par son absence
Désemparé
De nouveau
Je devrais tout réapprendre
Et dans le lacis
Des morceaux de moi-même
Redessiner une autre fois
Ce que je suis
Et où je vais…

Non soyez assuré
La douleur n’est pas la vie…
Elle n’est que cette compagne
Qui m’aide à dessiner ce que je suis.
Et comment je me présente à vos yeux…….

Non la douleur n’est pas la vie…
Mais au travers elle
Comment dire
La vie
L’amour
Nous prend la main…..

Oui je suis un homme
Il me revient de gérer et ma vie et mes émois
Ma force et mon labeur
Me attentes mes désirs et mes rêves…

Mais soyons sages
Et reconnaissons en fait
Que la douleur l’amour et la vie
Sont les trois Parques
Au travers lesquels nous nous sommes destinés

Et que là ou il n’y a de larmes
Ni pleur
Ni de cris
Nous nous frayons au travers la douleur
un chemin sinueux qui de notre rêve
De notre foi
nos attentes
Que dis-je de tout notre amour
Nous mène
Vers tous les autels
De la Vie…

© Yves Drolet
mardi, 6 août 2013



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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 07:26

 

haiti.jpg

© Albert Desmangles



Je sais d'où je viens
Et je sais qui je suis
Je suis fille d’Haïti !

Cette petite île située dans le bassin des Caraïbes,
Autrefois lointaine, par rapport à l’Europe, l’Asie et L’Afrique.
Mais grâce à cette nouvelle configuration du monde,
La technologie moderne et la marche du temps
Les distances se rapprochent.

Malgré tous les égards envers ma terre d’adoption
À laquelle je témoigne reconnaissance et affection
Les affres de l’exil, l'aliénation volontaire ou forcée
Et les impondérables qui ont influencé ma vie
N'empêchent que je lui voue un amour éternel

Je porte en moi mon île, je sens les battements de son cœur
Je la vois, je l'entends et ses cris stridents et lancinants
Déchirent mes entrailles, broient mon âme, percent mon tympan
Me font mal au cœur, au ventre, me phagocytent
Et me laissent bourrelée de remords de l’avoir quittée.

Je pense à Port-au-Prince, sa belle Cathédrale
Son beau Palais National et celui de Justice
Ses belles demeures, ses taudis et ses chaumières
Ses rues que j’ai sillonnées, en terres battues ou asphaltées
Maintenant enfouis sous les affreux décombres

Je revois ses manguiers, mon fruit favori, ses bougainvilliers
Ses choublacks et gueules de loups de Kenskoff
Ses temps de cyclones, d’ouragans meurtriers et de pluie
Ses beaux jours ensoleillés et sa mer d’émeraude
Qui ont eu le pouvoir de me faire rêver d’amour

Pardonne-moi chère Haïti, pays ou j’ai vu le jour
Pays où des souvenirs et mon nombril sont restés enterrés
Pour moi tu étais belle, la plus belle d’entre toutes
Jamais je ne t’oublierai, je t’aime à tout jamais
Je voudrais y revenir et mourir dans tes bras

Je sais d'où je viens
Et je sais qui je suis
Je suis fille d’Haïti !

© Marlene Racine Toussaint (Maratou)



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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 07:18

 

0603-heritage.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Il y a bien longtemps étaient Adam et Ève,
Ils vivaient tranquillement dans un jardin de rêve
Une vie sans mouvement ennuyeuse à mourir
Où ils avaient le temps de ne rien découvrir…

Dieu, le père créateur, jaloux de son pouvoir,
À l'arbre du désir, leur défendit de boire,
Et de croquer la pomme il leur fut interdit,
Sous peine que les Hommes soient à jamais maudits !

Un jour, un ange déchu, rejeté par son Dieu,
À tout jamais perdu, se traînant loin de cieux
Alla trouver Adam et Ève sa compagne
Et astucieusement les condamna au bagne.

"Goûtez la connaissance de cet arbre de vie,
Découvrez l'espérance, la chaleur de l'envie.
Ces fruits vous ouvriront les portes du plaisir,
Ces fruits vous offriront la saveur du désir."

Quelle douce tentation, échapper à l'ennui !
La seule solution est de goûter ce fruit…
Et tels des enfants ignorant du danger,
Pour un acte inconscient nos ancêtres furent damnés !

Que penser de ce Père, qui laissa ces enfants,
Goûter le fruit amer, abusés par Satan !
Doit-on le pardonner ? Oublier l'injustice
Qui laisse des nouveaux nés au bord du précipice ?

~~*~~

©Thierry Deschamps


http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/603-heritage.html



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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 07:28

 

79961452_o.jpg

http://atoutespages.canalblog.com/archives/2012/10/11/25305100.html



                                                        « Comment s’est formée cette rue flottante… ? »
                                                                                           (L’enfant de la haute mer)
                                                                                                       Jules Supervielle


La terre promise n’existe
Que dans les yeux des enfants,
Mais aujourd’hui ils poussent leurs galets
En piétinant l’enfer.
Il n’y a plus de ciel
Dans le jeu de Marelle

Depuis l’Armageddon
La mort s’est promue colocataire
Du désastre du siècle,
Avec dommages collatéraux.
Le temps coudra les mots
Dans le patchwork des douleurs,
Avant de leur rendre
Leurs sens originel.

La mer s’ouvrira à de nouveaux prophètes
Pour engloutir tous les chagrins,
Tandis que nos rêves
Rassemblés aux abords d’un rivage
Prendront leur essor
Dans un envol de migrateurs

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.



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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 07:22

 

indifference.jpg

http://chrisbernardine55.wordpress.com/2009/10/24/lindifference/



Voulez-vous que je vous écrive ?
Sur le papier ou sur l’écran ?

Que vous dirai-je alors ?
Serez-vous réceptif ?

Brancherez-vous votre attention ?
Ou allez-vous vous dérober ?

Mais après tout qu’importe ?
Me faut-il vous parler ?

Ou respecter votre silence ?
N’est-ce pas le lien qui compte ?

Le clic est-il un pont ?
Un appel au secours ?

Dois-je m’élancer dans le vide ?
Ignorer votre indifférence ?

Aurais-je à me prouver
Que pour quelqu’un j’existe ?

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 07:13

 

etang-monet.jpg

http://givernews.com/?2009/09



Ô Nature ! Je fuguais pour conquérir ton cœur,
Qui frissonne sous les draps soyeux des nénuphars,
La révérence ailée des crapauds chanteur.
J'écoutais doucement tout un étang bavard.

Mon esprit était vide et mon cœur était plein
D'Amour. Un été blond, emplissait tout mon être
Comme un doux chatouillement le long de mes reins,
De ma tête amicale, jusqu'à mon urètre.

Je plongeai mes pieds nus, dans cette eau charmante.
Des êtres d'émeraude et une odeur de menthe,
Picoraient mes chevilles de leurs becs verdis.

Je décrochais un fruit, des branches du dessus.
Comme une araignée qui, de ses pattes velues,
Amputait le poison de l'Amour infini.

© Dionysos



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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 07:25

 

porte-verrouillee.jpg

http://libre-ouvert.toile-libre.org/?article19/



La porte verrouille
le regard de l’espace
son œil de pierre
et de bois mêlés
brise d’un geste d’ombre
la blessure du vent…

Le rêve injuste et froid
de la chambre inhabitée
ne peut franchir le porche
clouté de mystère…
… la fièvre bleue du soleil
arracherait les ailes
à ce délire d’images…

le corps soumis à la matière
s’arrête sur le seuil
mais l’émotion flamboie
dans la gorge de l’obstacle !

© Victor Varjac
Antibes, octobre 1998


Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume



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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 08:00

 

porte_20jaune.jpg

http://enigma.canalblog.com/archives/2005/08/09/712497.html



Le Jardin secret de mon coeur
Est couvert de ronces et de fleurs.
Un monde d'amour en couleur,
Semé dans la joie et les pleurs.

Dans la forêt une chapelle...
L'encens y brûle sur un autel
Où mon amour se mira belle,
Fumerolles d'un rêve éternel.

Une crypte descend en terre.
Personne n'en possède la clé.
J'y côtoie de près le mystère
De mon futur, de mon passé.

Un chant s'élève sous les voûtes,
Je me sens en sécurité,
Loin de la guerre qui me dégoûte
Dans ce monde " dit" civilisé.

J'ai enfoui là mes souvenirs,
Les plus heureux, les plus mauvais ;
J'aime souvent y revenir,
Jamais je n'y séjournerais !

Ma vie est bien dans le jardin,
Le jardin secret de mon coeur,
Semé d'épines, couvert de fleurs.
Je l'aime mon petit lopin.

Lopin de terre comble mes voeux,
De ses parfums délicieux,
Sensible à la couleur du temps,
La vie me pousse chaque printemps.

Retour incessant des saisons,
Clin de lune au soleil couchant,
Chaque journée de mon vivant
Je joue un jeu de pharaon

Le jardin secret de mon coeur
Est couvert de ronces et de fleurs,
Un monde d'amour en couleur
Semé dans la joie et les pleurs !

P. F. © 2002


http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-9jardinsecret.htm



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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 07:28

 

coeur-2.jpg

http://beautifulgirl275.skyrock.com/



Je t’avais simplement perdu de vue,
Tu étais là, dans mon imaginaire,
Mon bel amour dont l’ombre si légère
Revient vers moi telle une main tendue.

J’ai si souvent espéré ta venue,
Pensant un jour ne plus pouvoir me taire,
Et crier, hurler la pauvre prière
Que j’arrachais à la nuit suspendue.

Je te cherchais, passant d’un monde à l’autre,
Chassé parfois, ainsi qu’un faux apôtre,
Hors du temple où la foi est aux abois.

Et tu étais là, à peine endormie,
Jurant n’avoir jamais vu de ta vie
Celui dont les yeux sont au bout des doigts.

© Michel Duprez



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  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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