19 juin 2012
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© John William Waterhouse
Avril
La Forêt, est, à ce temps de l'année,
De sève printanière gonflée,
De couleurs, d'odeurs et de présences
Présences magiques, féeriques
Envoûtement de l'âme et du cœur
Bonheur de tous les instants
Elle se métamorphose aux caresses du soleil
Au chant des Fées qui s'éveillent
Pour enchanter à nouveau le Visiteur
Les petites mares aveuglent l'œil du Curieux
En reflets éblouissants
À la surface d'une eau limpide et cristalline
Le sentier, minuscule ruban de terre ferme
Serpente au milieu d'une végétation
D'un vert profond, promesse de l'été annoncé
Qu'il sera doux de s'étendre dans les herbes hautes
D'y écouter le chant des Fées
De verser dans le Beau Royaume et d'y rêver
Forêt Bleue, ma tendresse
Symphonie de couleurs passant du vert tendre
Au mauve crépusculaire, parfums entêtants
Oiseaux chantant l'Hymne au Printemps
Forêt Bleue, mon ivresse
Mes ennuis, je laisse glisser sur mon esprit
Comme gouttes de pluie
Sur le feuillage d'un arbre
Forêt Bleue, ma délivrance
Je suis à l'écoute de tout ce qui m'entoure
Laissant le soleil caresser mon visage
Le vent ébouriffer mes cheveux
Forêt Bleue, ma caresse
Le parfum entêtant de la terre-renaissance
Monte jusqu'aux confins de mon âme
Je m'apaise, je me retrouve, me reconnais
~§~
Forêt Bleue, ma Vie retrouvée
~§~
Le Rêve atteint son apogée
Elle est là devant moi, entière
Mes pas m'ont menés vers Elle
Elle m'appelait
Que je vous parle d'Elle :
Une large bande de forêt perdue
Entre sous-bois et lisière
Royaume clair-obscur
Où la pénombre du Grand Bois
Rejoint l'éclatante lumière des Plaines
Qui s'étendent au-delà...
Féerie
Silence dans la Cathédrale
Qui semble n'avoir été crée que pour faire entendre
L'écho du chant des Oiseaux
Canevas sonore enveloppant le Promeneur
Au détour d'un chemin étrangement creux
Insolite cicatrice de mousse
Une explosion d'Azur :
Des milliers de petites fleurs bleues
Au parfum entêtant
Clochettes délicates comme perles de rosée
Parsèment le sol
S'étendant à l'infini, dans toutes les directions
Vertige
Un océan de clochettes s'étalent sous les pieds
Ondulant au moindre souffle du vent
Comme pelage végétal
Royaume des Fées
Forêt Bleue habitée
Tout y est si calme
Elles se font discrètes les Fées
Mais je sens leur présence
Impression de magie
Qui émane du sol
Les arbres, majestés sublimes
Les étangs, topographie géométrique
Je pleure, je crie, je hurle
Devant ce qui s'offre à moi
Je vibre comme la corde d'un arc
Devant tant de Beauté fantastique, immaculée
Souvenir qui restera à jamais gravé en ma mémoire
Ma Forêt Bleue
Fidèle au rendez-vous
Amie
Mon âme te remercie
De lui avoir à nouveau
Rendu la Vie
Ode©
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18 juin 2012
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© Léonard de Vinci
Quel poète n’a pas chanté ta beauté
Ô Femme, mère, épouse ou maîtresse
Quel écrivain n’est pas tombé
Entre tes bras accueillants
Séduit par tes sourires
Par tes yeux couleurs de rêve
Envoûté par les charmes
Que la nature t’a offerts ?
Sais-tu ton pouvoir unique
Sur celui qui du bout de sa plume
Dessine sans cesse des lettres
Sur un papier vierge
Ô Femme, tu n’es jamais loin
De son encre et de ses désirs
Toujours, tu es présente
Dans les recoins de son âme
Dans son cerveau
Tu déclenches des tempêtes
Tu troubles si joliment
Son esprit romantique
Tu es vague impétueuse
Lorsqu’il pose les mots
Du texte qu’il te destine
Il est tempête lorsqu’il t’imagine
Le poète n’existe guère sans toi
Tu es l’image de l’amour
Tu es sa muse et son espérance
Tu es sa joie et sa torture
Sa source limpide et fraîche
Son astre du jour toujours brûlant
Tu es son lac apaisant
Sa victoire et sa défaite
Il ne supporte de tes larmes
Que celles de ton bonheur
Et s’il désire que tu trembles
C’est en livrant ton corps
Aux délices sans pareils
Du corps à corps
Des cris ou murmures
Des amants de toujours
Ô Femme éternelle
Que serait son art
Si la nature ne t’avait faite
Si troublante,
Chaude ou froide
Femme toujours
Douce ou violente
Mais Femme à jamais
© Jean Dornac
Paris, le 21 février 2011
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Jean Dornac
17 juin 2012
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http://www.pbase.com/pierre56/image/67600771
Parole de femmes, nous la reprendrons
Cette liberté que nous réclamons
A cor et à cri, sans états d’âme
Point n‘est besoin, de vendre nos âmes
En avant femmes du pays de l’or
Faisons lever une nouvelle aurore
C’est bien sur ton dos que tout repose
“Poto Mitan”, vois l’avenir en rose
Souvenez-vous de nos femmes vaillantes
De leurs actes de grandeur éclatante
Leur sang abreuva le sol exploité
Pour nous donner cette gloire méritée
Nous regagnerons cette Liberté
Telle que nos ancêtres nous l’ont léguée
Pour ce faire, il faut sans cesse œuvrer
Toujours ensemble pour la recouvrer
Point n’est besoin de vendre nos âmes…
© Marlène Racine-Toussaint
10 décembre 2009
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Marlène Racine-Toussaint
16 juin 2012
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06:59
http://www.salondulivreparis.com/Programme.htm
Elle est là
Virevoltante
Séduisante
Aguichante
Le blond flou de la cinquantaine
Elle a été artiste
Comédienne Un peu
Beaucoup ?
Elle écrit
Des vers
Des poèmes
Bancal
Bancaux ?
Bancable
Elle a mille mots à dire
A son portable
A son éditeur
L'ami de l'ami d'un réalisateur
Elle a écrit une pièce
De théâtre
Elle est prête à tout changer
Pour la faire jouer
S'adapter
Avant que tout ne soit terminé
"Out"
Définitivement
Alors elle bat des cils
Récite un poème d'amour toujours
Et va se faire photographier
Avec un admirateur
Qui a largement dépassé l'heure
D'être un séducteur
C'est elle
L'invitée d'honneur
© Annie Mullenbach-Nigay
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Annie Mullenbach
15 juin 2012
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http://leroleroblablaeetc.blogspot.fr
Dédié à
Athanase Vantchev de Thracy
Pourquoi brandir ?
Ne faut-il pas ranger ?
Tout est à redéfinir
Devant le danger.
Je range les couleurs
Tu n’es ni rouge ni verte
Tu aimes le laboureur
Dans tes pas alertes.
Je range, rancune, haine
Tu n’es ni pluie ni vent
Tu coules dans mes veines
Depuis bien longtemps.
Je range les phrases
Tu n’es ni verbe ni mot
Tu relances les bases
Dans leur magique seau.
Je range, silence, bruit
Tu préfères le calme
Tu t’offres et te suit
Avec ta belle palme.
Je range, ce qui fait mal
A ta beauté angélique
Ma tendresse est banale
Je vomis les cyniques.
Je range ce qui t’ennuie
Pour ton inépuisable rêve
Mon tout, regarde et suit
Celui qui tombe, se relève.
Que la lumière t’éclaire
Oh ! Liberté encore fragile
Mon étreinte se desserre
J’appartiens à l’argile.
Que le salut soi sur toi
Oh ! Pureté, grandeur,
Libre, liberté dans la foi
Tu restes, la plus belle fleur.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 27/05/2012
Il y a ceux qui rangent le passé et ainsi oublient que le temps n’est qu’une multitude de suites d’instants et par voie de
conséquence oublient que seuls les morts ne reviennent pas et il y a ceux qui rangent les attentes des autres bien entendu lorsqu’ils ne tirent pas dessus. Il y a ceux qui rangent les sentiments,
d’autres qui rangent les gouttes de larmes et d’autres encore qui rangent les angoisses… Comme eux, l’humble que je suis, range les couleurs, la haine, les phrases, le silence, le bruit, ce qui
fait mal, ce qui ennuie avec l’espoir que l’espoir même redevienne espoir… Que Dieu nous aide à ranger ce qui se doit d’être rangé… (Mouloudi Mustapha)
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Mouloudi Mustapha
14 juin 2012
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© Thierry Deschamps
Il est là, fatigué, dans cette immense plaine,
Obscurcie d'anxiété, d'obscurité, de haine.
Tel un loup solitaire il y erre sans but,
Renonçant à la terre, abandonnant la lutte.
Si, il pouvait pleurer, le désert s'ornerait
De ces ronces qui fleurissent, là où est la misère.
Mais les larmes sont amères, les fleurs se faneraient,
Le laissant au milieu d'un lugubre parterre.
La belle au bois dormant n'existe que dans les rêves,
Et c'est sans prince charmant que les histoires s'achèvent
Car le soleil noir, qui règne sur son coeur,
Ne connaît pas l'espoir et attend qu'il se meurt.
C'est un loup solitaire, a-t-il vraiment choisi
De vivre son destin en deçà de la vie ?
Les fées l'ont-elles maudit, l'enfermant pour toujours,
Dans cette solitude qui renonce à l'Amour ?
~~*~~
© Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
13 juin 2012
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http://fr.123rf.com/photo_7320690_fleur-croissante-des-terres-arides.html
Je l’ai encore dans la tête
La musique de ton poème
Si claire
Comme un drap blanc
Taché de sang
Elle murmure cet hôtel sous les palmes
Son jardin calme
Un moment de bonheur
Echappé aux délires de la ville
Je ne sais à quelle hauteur
Palpitait le soleil
Quand tu le vis dans la piscine,
Mais la mort flottait, rouge,
Entre deux eaux.
Depuis les pleurs de tes nuits
Viennent empourprer mes jours.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « La face double du rêve », avec Yves Romel Toussaint,
aux éditions « Le Vert-Galant »
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Denise Bernhardt
12 juin 2012
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Modérées et confidentielles,
Editions à compte d’auteur,
Décriées et pestiférées,
Damnées aux yeux des bien-pensants
Qui, eux, recherchent les subsides
Et sont bernés à d’autres comptes.
A l’heure du tout numérique,
Les éditions à flux tendu,
A la demande raisonnée,
En voie d’épanouissement,
Eveillent un intérêt poli,
Commencent à susciter l’envie !
Marchepied de succès futurs,
Petits chiffres et petits tirages,
Réédités quand on le veut,
Comme on le veut et si l’on veut.
Proximité et liberté
D’offrir autrement la parole,
Non reléguée sur le long banc
Où poireautent les bien-pensants,
Non corsetée et non freinée,
Non bridée à son envol même
Et, menacée de fin hâtive,
Non débarrassée à vil prix
Dans les caissons des librairies
Avant d’aboutir au pilon !
© Luce Péclard
26.6.2010
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Luce Péclard
11 juin 2012
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http://mane-alpesdehauteprovence.olx.fr/manteau-en-vison-de-couleur-marron-iid-117960549
La montagne est sur moi si tranquille,
à mi-pente un souffle lent
secoue les angles des épicéas géants
elle me calme des mensonges de la ville.
Les vendeurs de glisse se frottent les mains,
la montagne, ça rapporte et ça vibre,
la commune pourra payer ses dettes, ses larbins,
le fric de partout se déverse enfin.
La montagne violée sursaute et tremble,
le cliquetis des rames des télésièges relaie
le ronron régulier des cabines en ballet,
le soleil éclaire une magie que le blanc rassemble.
Dans les télécabines, les frimeurs de l’Est,
Rolex au poing, planches de luxe dressées
oublient leur Russie, ses steppes désertées
dans nos montagnes chic claquent dollars et restent.
A l’ U.C.P.A, dans le grand chalet d’en bas,
banlieues colorées et C.E. déversent les secrétaires,
l’or blanc est à tous, c’est comme la mer,
mais les pistes sont plus loin, faut porter ses bois.
A Megève, Alexandra sort son vison,
les maris débordés viendront vendredi,
expédiant la nichée piaillante et ses cris,
à Courch, Charles en boîte sort son mignon.
Entre les sapins noirs, les traces enlacées
sur les bleues, les ellipses lentes des mamies,
traces arrondies du chasse-neige alangui,
sur les noires, la vitesse sifflante des skieurs pressés.
La F.M. fait danser les skieurs sur les pistes,
même si haut, si près des Dieux,
l’immense silence est cassé sous les cieux,
l’accordéon grimace, recommence et insiste.
La montagne est sur moi si tranquille
sur son blanc, cannettes et papiers sales
tachent cette splendeur lisse et elle râle,
elle vomit aussi les voyeurs de la ville.
© Claire Prendkis.
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Claire Prendkis
10 juin 2012
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© Inconscient, rêves et images - Salvador Dali
L'ombre traque ma lampe
et pèse sur le cercle
friable de clarté
où je résiste encore
aux assauts du sommeil
les doigts tachés d'encre
au milieu d'un tumulte
de feuilles épuisées
par les pièges du Verbe…
Je froisse le papier
qui s'oppose à mon pas
et la première étoile
juchée sur les épaules
de l'espace infini
observe mes efforts
pour me rapprocher d'elle…
L'enfantement devient
ce grand voile inconnu
qui scelle nos paupières
et tient notre regard
dans la main du mensonge
où règne l'apparence
aux ordres de la mort…
Ma plume est une torche
conquérante et sauvage
qui fouille la poussière
accepte le combat
contre cet invisible
peuplé de hordes noires
qui me jettent des pierres…
Marcher sans défaillir
poursuivre l'étincelle
jusqu'au bord du vertige
ne pas craindre l'erreur
ni le doute effrayant
qui jouit de la matière…
… Notre destin dépend
non de nos maladresses
mais bien de cette course
qui germe lentement
dans la bouche du ciel…
Je suis de cette race
impétueuse et fière
qui porte dans son cœur
le mélange étonnant
de l'aube primordiale
et du cours incertain
du temps qui nous traverse…
Le danger prend racine
dans nos paroles creuses
et dans l'agitation
stérile de nos jours…
L'errance est un poison
plus mortel que l'âge
qui accouple nos corps
à l'ombre de l'oubli…
L'aiguille se rapproche
le rivage s'éloigne
et ma plume glisse
vers un lieu sans retour
et j'entends l'abandon
sonner… sonner du cor
pour que je lâche prise…
J'ai engagé le fer
derrière ma poitrine…
La mort en ce combat
a le pouvoir immense
de me ressusciter
mais cette heure est à naître
car mon duel d'argile
ne fait que commencer…
Immobile et prudent
le poème se tient
sur le doigt de l’abîme…
Aventurier du rêve
passeur de l'étrange
animé d'une sève
plus forte que ma vie
je poursuivrai ma proie
au-dessus de la chute
jusqu'à ce que le mot
touche enfin la pensée
l'embrase et la chevauche
s'empare de sa chair
et trouve dans le sang
l'orgasme de lumière !
© Victor Varjac
Antibes, le 1er février 2004
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Victor Varjac