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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 09:02

 

 jaune.jpg




Mets de la douceur au bout de tes mains
Et tu verras les Fleurs s'offrir à toi
Si tu regardes au loin
Aussi, tu me verras

Une douceur, toute en tendresse,
Un Bouquet fait de joliesses
Et te voir de surcroît,
Quelle autre quête pourrait autant m’émouvoir ?

Mets de la douceur au bout de tes pieds
Et tu verras apparaître le Chemin
Si tu obéis à tes pas
Ils te conduiront vers moi

Sur le sentier des étoiles
J’avancerai, pied à pied,
Subjugué par ton appel
Et l’espérance de la félicité.

Mets de la douceur au bout de tes yeux
Et tu verras la Beauté dans toute sa splendeur
Si tu sais contempler
Mon âme, tu liras sur l'heure

Mon regard resplendit d’une tendre douceur
Il contemple les merveilles d’un univers resplendissant,
Il vole vers l’ultime jouissance
De te lire en toute transparence.

Mets de la douceur au bout de ton cœur
Et tu sentiras la Chaleur
Si tu le laisses parler
Mon cœur, tu vas aimer

Au point de non-retour de mon ardeur
Vibre déjà ta caressante Chaleur
Et dans le secret de mes songes
Je me love au plus Chaud de ton cœur

Mets de la douceur au bout de ton âme
Et tu entendras la Nature te raconter
Si tu l'écoutes bien
Tu me tendras la douceur du bout de tes mains

Mon âme est tendue comme un arc bandé
Ouverte à tous les vents de la Nature
Jusqu’à entendre le moindre de ses murmures
Pour mieux t’offrir la caresse de mes mains

Mets de la douceur au bout de ta vie
Mets de la douceur

Au bout de l’allée de toutes les suavités
Je t’offrirai mon cœur.

Et, à jamais, t’Aimer…

Ode© et Jean Dornac©



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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 11:14

 

Pinocchio.jpg

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pinocchio.jpg



                                                             Biographie (dédié à Athanase Vantchev de Thracy)


La vie n’est pas à traire
Pourquoi vous mentir ?
La vérité dans ces vers
Le sous-entendu mon élixir.

Mon école, la soif
Mon université, la faim
Que le renard se coiffe
À chaque ère sa fin.

Mon unique rêve
L’espoir de cette mère
Que l’on bafoue la sève
Aux humains la terre.

Mon long cauchemar
La perfidie d’un élu
Qu’il soit mobile et avare
Son âme est déjà perdue.

Il a promis la montagne
Il nous offre les abîmes
Avec son mât de cocagne
Enfanter devient un crime.

© Mouloudi Mustapha
Alger le 22/01/2013



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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 09:32

 

perdu.jpg

http://louveseule.centerblog.net/585967-miroir-



J’ai regardé dans le miroir,
Un soir.
Et là, je suis tombé des nues,
Perdu.
Il n’y avait plus rien à voir
Il ne restait rien qu’un trou noir
Et j’avais disparu…

J’ai voulu nettoyer la glace,
La crasse.
De ce qui me causait remords,
Alors.
Ce qui m’aurait fait perdre face
M’aurait détaché de l’espace
Ne laissant nulle trace…

Alors j’ai brisé la psyché.
Fêlés.
Je me suis plongé dans le tain,
Enfin.
Et là, je me suis demandé,
Ai-je jamais vraiment existé
Que suis-je en vérité…

Je n’ai plus voulu de miroir,
Si noir.
N’ai plus cherché de vérité,
Blessé.
Du temps je me suis libéré,
Du monde je me suis éloigné,
Qu’importe de savoir…

© Thierry Deschamps



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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 08:47

 

Femme-Haitienne.jpg

Femme Haïtienne - Photo Anne Lescot
http://www.lesgrandespersonnes.org/spip.php?article96



Ne me dis pas tes amours
De jumelles couleurs,
Ne me dis pas vos baisers,
Saveur cannelle,
Ni la résille de ses cheveux
Où tu glisses tes doigts,
Même si pour toi
Je ne suis qu’une âme
De ton âme assoiffée.
Si elle veut sur tes lèvres
Ce goût de sang,
Et dans tes yeux
L’infernale image de la terreur,
Pars, cache ton amour,
Les embrasements de vos corps
Brûlent mon cœur
Comme cette écume
Qui s’épand sur la mer,
Quand tu t’enivres de sa peau
Argiles et épices
Jusqu’à l’extrême vertige
Du plaisir.

© Denise Bernhardt


Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.



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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 08:35

 

cascade.jpg

http://soeurs-stsauveur.cef.fr/Eau-Source-Vie



- Ah ! Que le monde est beau !

- Non, c’est une illusion !
Il n’est que monologues
Et trompeuses nouvelles.

- Comprends-tu que le vrai dialogue
Se noue entre monts et rivières,
Là où l’eau déchiffre les pierres
En épelant leur sens caché ?

- Est-ce là le discours qui compte ?

- Le seul qui dure au fil des siècles,
Avec son murmure inlassable,
A la fois message et reflet
Sous le ciel infiniment grave.

- Il me faut donc écouter mieux
Et transformer mon attention ?

- C’est une urgence, en vérité,
De se fondre au creuset des sources
Et de ruisseler vers la mer
Dans l’abandon le plus complet…
Tu verras, le monde est si beau !

© Luce Péclard
9 avril 2011 (inédit)



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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 08:11

 

lecon.jpg

http://anouarbenmalek.free.fr/documents_audio_et_video/video.htm



« Pour croire à l’immortalité, il faut vivre ici-bas
d’une vie immortelle »

Léon Tolstoï


J’écoute la leçon perpétuelle des livres,
Cette leçon qu’assurément
Avec plus d’émotion, d’autres avant moi,
Générations après générations,
Sollicités, tentés, captivés,
Faisant leur le frémissement imperceptible du temps,
Colmatant en secret la fissure originelle,
Ont écoutée.

Comme la nature, dans des paysages enfiévrés,
Ciselant en mots, en images, en éclats de musique
Le moment de notre bousculement vers
Ce qu’il nous est interdit de comprendre,
Sait adroitement marier
Clameur d’eau, grésillement de feu
Et extrêmes secrets des créatures !

Comme nous aimons,
Sans saisir en profondeur le sens du rythme,
Les infimes vibrations des voix,
L’hallucinante proximité du néant derrière
Chacun de nos gestes.

Nous, les frivoles amis de l’éternité,
Figés entre sol et ciel, entre vagues et falaises,
Qui cherchons à fuir ce je ne sais quoi de triste et de sombre,
De poignant et de trouble,
Dans les purs battements de la lumière
La plus vive !

© Athanase Vantchev de Thracy
Sao Paolo, Brésil, le 6 novembre 2010



Glose :

Léon Tolstoï - comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï (en russe : Лев Николаевич Толстой), né le 28 août calendrier julien - 9 septembre 1828 à Iasnaïa Poliana en Russie et mort le 7 novembre (calendrier julien - 20 novembre 1910 à Astapovo : un des écrivains majeurs de la littérature russe par ses romans et ses nouvelles, riches d'analyse psychologique et de réflexions morales et philosophiques.

Ainsi, Guerre et Paix (1869), est une reconstitution historique et réaliste des guerres napoléoniennes en Russie, mais aussi une réflexion sur la violence inspirée par des conflits comme la guerre de Crimée (1853-1856), durant laquelle il a été mobilisé et qu'il relate dans Récits de Sébastopol.

Tolstoï entame à partir des années 1870 une quête spirituelle et religieuse. Il multiplie alors les considérations philosophiques qu'il mêle aux événements romanesques comme dans Anna Karénine (1877), et plus encore dans Résurrection (1899), où le héros, en plein éveil moral, rencontre la figure du Christ.

À la fin de sa vie, il devient une sorte de maître à penser prônant une vie simple et morale, combattant les institutions oppressives et toutes les formes de violence. Il a eu une grande influence sur des personnalités aussi éminentes que le Mahatma Gandhi, Romain Rolland et bien d'autres.




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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 08:51

 

horloge.jpg

http://www.paperblog.fr/671072/tant-que-le-temps-n-attend-pas/



Chaque mot
chaque image
que je vole
à ce temps
qui nous tue
est une voix
une petite voix
qui manque
à la chorale
de l’oubli…
… mes regards
Saisissent
le grand corps
de l’espace
pour offrir
à mes rêves
la beauté
de l’espoir…
Encerclé
par le rythme
qui pousse
dans le cœur
il me reste
à comprendre
chaque pierre
apportée
par les jours
bien avant
que le mur
ne dispose
de ma vie…
… mais n’est-ce pas
déjà se perdre
sans avoir
jamais su
où je suis ?

© Victor Varjac
Antibes, octobre 1999


Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume



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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 10:18

 

hiver.jpg

Rêve Hivernal - Aft©



L'hiver arrive avec ses peines et ses joies...
Le printemps est en coulisses ! La vie est un décor de théâtre !!!


Pendant que je m'endors,
Sous ma couette de neige,
La vie change de décor...
Tourne, tourne manège !

Laissez-moi donc rêver,
Tout comme une marmotte.
Laissez-moi hiberner
Comme une mandigotte.

Dans ce monde de fous,
J'ai besoin de repos,
En paix malgré les loups
Qui rodent dans mon dos.

Travailleur souterrain,
L'éveil de tous mes sens
Prépare pour demain
Un printemps de semences.

Quand le printemps aura
Son manteau blanc fondu,
Lumière poussera
Au loin le temps perdu.

En moi, l'Esprit d'éveil
Passera le flambeau
Pour un âge vermeil :
Mue d'Amour, autre peau !

Pierfetz©


http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-%207ter-Reve%20D%27Hiver.htm



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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:48

 

guerre.jpg

http://nanojv.files.wordpress.com/2011/04/troisic3a8me-guerre-mondiale1.jpg



La fureur qui dort à poings fermés ?
Alors là, vous rêvez, elle vient d'adopter au contraire
sa posture favorite.
La fureur sait que son honneur est en jeu
et n'a jamais songé à déposer les armes.
Ses doigts sont certes repliés sur eux-mêmes,
la main tout entière a peut-être aussi l'air un peu endolorie,
mais l'air ne fait pas toujours la chanson
et ne pas en manquer, comme on dit,
c'est avoir trop d'aplomb.
Ses yeux demeurent quant à eux grands ouverts,
à l'affût du premier signe extérieur de faiblesse.
Son regard, d'ailleurs, est si froid
qu'il fait penser à ce petit cube de glace
plongé au fond du verre de bienvenue
offert à l'occasion d'un nouveau coup d'éclat
fêté sur la plus haute marche,
où commencent à peine à sécher
les dernières traces de sang
laissées par vos impitoyables jeux de massacre.

© Michel DUPREZ



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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 08:44

 

rouge.jpg

http://citationemilie.skyrock.com/



ah ! j'ai le mal de toi! mais me plaît que ne cesse
la morsure de feu dont toujours il me blesse,
cette langueur d'amour qui me ramène à rien,
cette sans-cesse-mort où je me sens si bien.

tu es mon seul pays, mes champs et mes collines,
mes brocards et mes ors, mes refrains, mes rapines,
tu es mon pain, son sel, mes eaux et leur soleil,
mon réel jusqu'à l'aube et mon rêve au réveil.

la nuit c'est en secret cette autre part de vie
que tu portes en toi, pour que l'âme ravie
je la cherche et la trouve en la quête d'amour,
façon de m'accomplir en attendant le jour.

il te plaît, je le sais, que je te fasse offense
en nos duels secrets. otages sans défense,
nous nous restituons l'un et l'autre sa part,
gages, dons ou dépôts, échanges nus, sans fard.

qu'es-tu soudainement ? s'il advient que le monde
plus tard, doive être lu par un oeil qui le sonde,
il verra quelque part la lumière d'un feu :
celui de notre ensemble inscrit dans cet aveu.

sois mon immensité. et laisse moi te boire
quand tu penches ton sein et je n'ose pas croire
que ta sente s'entrouvre en livrant ta cité...
je goûte de l'Amour ses goûts d'éternité.

t'enfuis que je te cherche et déjà je te trouve,
car tes ardeurs ont su sous ma cendre qui couve,
étonner de leurs jeux mon automne surpris,
avalanches d'été dont il se veut épris.

songerais-je à partir ? un souffle de ta bouche
me devient une chaîne et je reste à ta couche,
aussi longtemps qu'il plaît à ton désir vainqueur,
que j'aille lui conter les vœux clairs de mon coeur.

© Claude Gauthier



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