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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 09:21

 

arbre.jpg

http://elle-carnetsdevie.blogspot.com/



L’arbre est un paysage
dont les branches se dressent
comme une grande voile
sur la chevelure infinie
des nuages et du vent…

Parfois le ciel se couche
sur le sein d’une colline
et le chemin solitaire
s’approche timidement
sans jamais tendre la main
vers ce visage invisible
où la lumière nait de l’abîme…

L’homme ressemble à cet arbre
dont le rêve se dresse
comme un paysage
sur la chevelure infinie
des nuages et du vent…

© Victor Varjac
Antibes, janvier 1996


Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume



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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 10:24

 

NGC_4319.jpg

NGC 4319 - http://perso.wanadoo.fr/lempel/red_shift_NGC_4319.htm



De nouvelles étoiles,
Des étoiles sans nom,
Numéro sur la toile,
Elles n'ont pas de prénom !

Perdue dans l'univers, bien loin de notre terre,
Elle était, elle n'est plus, juste le temps de paraître.
Les hommes l'ont trouvée, mais ne la connaissent guère,
Avant son extinction, ils peuvent disparaître.

De nouvelles étoiles,
Parmi tant de millions,
Le rêve hisse la voile
Vers d'autres horizons.

On l'avait dit puissant et maître de la terre,
Le monde du petit a pu le rendre fier,
Mais l'homme s'est aperçu qu'il ne connaissait guère
Qu'une infime partie des mondes de l'univers.

De nouvelles étoiles,
A des années-lumière.
La distance est un voile,
Aujourd'hui c'est hier.

Cela me fait penser à Jacques de Compostelle,
A tous les pèlerins qui font le tour du monde,
Puis s'en reviennent chez eux, tout auprès de leur belle,
Ayant cherché bien loin ce qu'ils ont à la ronde.

Mon Amour, mon Étoile...
Je te vois de mes yeux,
Près de moi et sans voile,
Tu restes Mystérieux !

Pierfetz ©
Février 2004


Source : http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/IV-8Galaxie.htm



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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:34

 

optical-illusion-psychedelique.jpg

http://gigistudio.over-blog.com/article-4172675.html



Elle danse en pointillés, étoile en feu devenue braise attisée par le souffle.
Elle jongle avec les rêves, avec les vies,
Les souvenirs qu'elle s'invente
et songe à répertorier une fois assise
À la table des matières.
Elle entre en nous par le chas d'une aiguille
Et repart souvent presque aussitôt
Entre deux espacements creusés dans cette chaux vive
supposée être notre chair.
Elle dort au cœur d'un mot
Qui languit d'amour pour sa langue,
Mais un rien la réveille
Et l'enivre de mille et une saveurs d'été
Avant de l'exposer en plein soleil.
Elle est tout ce que l'on veut qu'elle soit
Quand elle choisit le temps pour seul juge et maître.

© Michel DUPREZ



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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 11:59

 

fontaineplacelouispradel.jpg

http://marcdelage.unblog.fr/2008/06/20/fontaine-de-lyon-2/

 

 

j'aimerais enfermer dans ma mémoire
les secrets de la vie - mais surtout son histoire

pour découvrir alors
jamais plus aparté
les messages en ors
d'une vraie liberté

souvent je m'en vais boire à la fontaine
inspiré par ces vents doux venus de la plaine

où jamais égaré
le coeur s'y sait guéri
ce vieux monde effaré
n'a toujours pas compris...

de qui ces rumeurs - ces chants de sirènes
le monde est un voyou et son bal te malmène

je te vois côté cour
et puis côté jardin
tu vas - tu viens - tu cours
déblaye donc ton chemin...

d'où vient cette voie - où l'énigme humaine
nous parle d'avenirs que l'avenir enchaîne

laisse parler qui ment
puis va chercher ailleurs
moi les commencements
je connais ça par coeur...

dis-moi quand j'irai boire à la fontaine
avec moi viendras-tu - toi surgie de la plaine

mets tes yeux dans mes yeux
mets tes mains dans ma main
chiche et soyons heureux
tout ça c'est pour demain...

dorénavant j'ai en guise d'histoire
les mauves souvenirs - d'une claire mémoire

c'est l'éternelle envie
quand on est aux abois
de mieux aimer la vie
un peu plus chaque fois...

© Claude Gauthier



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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 09:12

 

hommemarchandreduit

© Homme marchant – Liliane Caumont



                                                                           A Liliane Caumont – sculpteur


Le dialogue du silence,
C’est la magie de la main,
L’étincelle du regard,
C’est l’énigme aux veines occultées
Se révélant du sable à l’obsidienne.
Ce sont les mots matière
Qui se cisèlent dans la pierre.
« Voyage en Genèse de vie ! »
Sculpter c’est se rattacher soudain
Aux signes d’une larme marbrée
Espace bleu au temps des ténèbres.
Fragment de cristal
Au craquelé céramique,
C’est l’or en paillette
Au cœur d’un galet.
L’étincelle dans les yeux,
L’étonnement dans la main,
Pour un dialogue éternel
Avec l’inaccompli de la création.

© Michel Bénard.



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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 10:16

 

amoureux

Auteur anonyme



Belle, jusqu'au fond des yeux
D'une Beauté qui rayonne de tous ses feux
Voilà l'histoire de nous deux
Poètes amoureux !

~*~

De la douceur dans ma poésie
Lorsque besoin de tendresse
D'apaisement et de calme
Lorsque toutes ces émotions m'abandonnent
Dans l'écriture, je les rappelle
De toute mon âme
De tout mon corps
Et sous ma plume elles renaissent
Me sont réconfort.

~*~

Que je parle tendresse, un peu…

« Votre charme m'a enveloppé tout entier
Puisqu'à vos yeux, sous vos yeux
Me voilà poète.
Ne serait-ce plutôt vous qui changez en poésie
Tout ce que vous touchez ?
Je le crois et ne vous quitte plus
Puisque je vous porte en moi. »

Voilà ce qu'il m'a déclaré, le nouveau poète…

Suis-je sa First Lady
Son Égérie
Sa Pythie

Seul lui, un jour me le dira
Je vais lui apprendre à s'aimer avant tout

« Vous me révélez à moi
Et j'aime ce que j'y découvre ! »

Je suis sur la bonne voie...

~*~

Nous nous cherchions déjà
Sans nous savoir encore
Ses mots sont caresses
Et invitations à la tendresse
Son rire me parvient frais et enjoué
Il me transporte sur des rivages inconnus
Où s'aiment nos âmes, déjà
Envie de lui toucher
De l'aimer
Quelle audace

« Je vous embrasse,
Je vous enlace et encore
J'ai très envie de vous savoir par corps
Et de vous caresser de vive main. »

Pas mal, le nouveau poète…

Long soupir et émotions en bouquets

~*~

Il est vrai que, tout ce qui nous arrive, n'est pas vain
Et ne doit en aucun cas rendre l'autre triste
Mais, de l'amour lointain
C'est cependant le risque

~*~

Le nouveau poète écrit encore :

« Ne perdez pas pied, mon âme
Je suis auprès de vous quand vous le désirez.
Il vous suffit, de penser à moi.
Je me laisse porter par vous
Et mon inspiration
Je travaille sans filet
Mon O de Source »

~*~

Que j'aime le lire
Lorsqu'il délire
Il est délicieux
Mon poète amoureux

~*~

J'essaie d'être pour vous
Ce que vous êtes pour moi, mon ange
Une source fraîche toujours renouvelée
De plaisir et d'inspiration
Tant amoureuse que poétique

« Je vous aime comme je n'ai jamais aimé »

Là, je commence à croire que je suis Fée…

« Vous, si belle et si tendre
Vous, dont les mots me brûlent mieux que caresses
Vous, si coquine et rieuse à la fois »

Me voilà fort aise…

« Faites de moi ce qu'il vous plaira
Pourvu que vous me gardiez auprès de vous
Soyons amants, mon âme, devant l'Éternel !
Et peut-être même au-delà !
Rien ne semble trop grand
Trop beau, trop sensuel
Pour vous célébrer, ma Dame !
Je vous enlace Fleur de mon âme »

Aux dieux, qu'il plaise…

~*~

Voilà bien le cadeau le plus précieux
Et le plus fragile
Que la Vie Elle-même
M'ait offert :
Un nouveau poète
Tout neuf et amoureux
La Muse est tout ce qu'il y a de plus généreux

Il me fait le baise-lèvres
Le baisemain
Il m'aime plus que tout

« ...Et, j'ai besoin de vous
Nous sommes l'un à l'autre comme un miroir
Je suis en vous, ma Dame
Et vous êtes en moi
Dans chacun de mes mouvements »

Oh! Que j'aime ce nouveau poète
Je le douce, je l'effleure de mes lèvres à fleur de peau
Elles sont belles nos amours et mon poète est beau

~*~

C'est que nous deux ensemble
Formons une dynamogénie
« Big Bang » primitif et intégral
Provoqué à la seule pensée de l'autre
À la lecture de l'autre, à regarder l'autre
Ou à sentir la présence de l'autre
La Force qui nous habite
Nous fond en l'autre
Nous révèle l'un à l'autre
L'un par l'autre
Jusqu'à ce que la Terre s'unisse au Ciel
Que le Soleil se noie dans la Rivière
Que de la Forêt les parfums, les odeurs
Se transforment en un bain de couleurs
Que le chant de l’Oiseau
Se confonde avec le bruit du ruisseau

~*~

Voilà le miracle de nous deux
Les poètes amoureux

© Ode
26 novembre 2001



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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 10:59

 

atomes.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:FluorescentCells.jpg



De l’infiniment petit
A l’infiniment grand
De l’instant zéro
A l’éternité
Il a suffit, dans un souffle
D’une fabuleuse explosion

Dans ce ferment
L’intégralité existait déjà
Il portait Tout en lui-même
Dans la matière originelle
Galaxies et étoiles
Planètes et vies

Un Seul Tout
Unique origine
Destinations différentes
Assemblages d’atomes
Disparates puis combinés
De la Matière inerte
A la Matière vivante

Ce minuscule Tout
Bouillonnant d’énergie
Contenait déjà nos ans
La facétieuse création
Nous fit différents
Tout en étant du même nid

Toi qui méprise ton voisin
Retiens cette leçon
Sache que tu es du même lit
Qu’il soit du sud, du nord
De l’est ou de l’ouest
Qu’il ait la peau noire
Blanche, rouge ou jaune

Nos diversités ne sont
Qu’infimes nuances
C’est le même ventre
Qui a porté toute vie
Animale, Végétale,
Minérale ou Humaine

Toi qui t’estimes supérieur
Tu n’es que matière animée
Avec quelques atomes
Différemment disposés
Tu ne serais peut-être
Que pierre qu’on foule au pied

Toi qui possèdes tant de richesses
Et qui t’imagines puissant
Ce que ton cœur tient serré
N’est que poussière d’atomes
Autrement agencés

Toi qui es dévoré d’ambitions
Tes molécules seront dispersées
Ton orgueil sera humilié
Rien d’autre que restes ou cendres
Sera notre destinée

Toi qui ne voulais pas évoluer
Tes peurs n’ont rien changé
N’entends-tu pas
Les voix d’un passé
Toujours présent
Qui t’invitent à marcher ?

Et vous, pouvoirs qui vouliez
Tout contrôler
Combien furent vains
Vos crimes et dominations
Dans la spirale des illusions
Vous disparaîtrez

Nous sommes de Toujours
Et à jamais nous serons
Tantôt grands ou petits
Portés par la roue du temps
Qui n’est que mirage

© Jean Dornac
Paris, le 11 août 2010



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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 08:21

 

Darwich.jpg

© Mustapha Boutadjine


« Il n'y a d'amis, d'épouses, de pères et de frères que dans la patrie.
L'exilé partout est seul. »

Félicité de Lamennais
Extrait de Paroles d'un croyant



Tu es la Palestine, la brise dans ses vergers,
Ses yeux illuminés par les ressacs du cœur,
Tu es sa terre en feu, son sang, sa haute douleur,
Le temps sans temps du sang, la rage des êtres vrais !

Toi qui, pour patrie, n’avait que ton génie,
Les feuilles des peupliers et le soleil des mots,
La mémoire des dieux, les cris des oiseaux,
Les vieux oliviers et l’incessante nuit,

Tes pleurs nourris de sel, ta chair blessée d’amour,
Tes mains qui veulent saisir l’arôme des pommiers
Et caresser la face de l’histoire qui tait

Les cicatrices de l’âme, le livre des vautours !
Ô Palestine meurtrie, accueille dans ta clarté
L’Archange du Verbe céleste, le Guide des égarés !

© Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 12 juin, Anno Domini MMX

J’ai écrit ce poème à l’occasion de l’inauguration de la Place Mahmoud Darwich à Paris, qui aura lieu le lundi 14 juin 2010, à 9h15. Je porte une véritable admiration à sa vie et à son œuvre. Paix et Lumière à ton âme, Ami et Frère !
Site poétique : http://www.athanase.org


Glose :

Mahmoud Darwich (en arabe : محمود درويش) – (1941 - 2008) : le plus grand poète palestinien de tous les temps.

Engagé corps et âme dans la lutte de son peuple, il n'a pour autant jamais cessé d'espérer la Paix. Mahmoud Darwich était le président de l'Union des écrivains palestiniens. Il est l’auteur de vingt volumes de poésie et de sept livres en prose. Il fut le rédacteur de plusieurs publications, comme Al-jadid - (الجديد - Le nouveau), Al-fajr (الفجر - L'aube), Shu'un filistiniyya (شؤون فلسطينية - Affaires palestiniennes) et Al-Karmel (الكرمل). Il est reconnu internationalement pour sa poésie profondément marquée par sa nostalgie de la patrie perdue. Ses œuvres lui ont valu d’innombrables récompenses. Elles ont été traduites dans plusieurs langues !

Après avoir reçu les honneurs à Amman en Jordanie où sa dépouille était arrivée des États-Unis, il a eu des obsèques nationales à Ramallah en présence de nombreux dignitaires palestiniens dont le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il est enterré dans un lopin de terre près du palais de la Culture de Ramallah.

Hugues Félicité Robert de Lamennais (1782- 1854) : issu d'une famille pieuse de petite noblesse bretonne, il fut ordonné prêtre en 1816. Philosophe chrétien, connu pour être un personnage ultramontain, Lamennais peut être considéré comme le précurseur du catholicisme libéral, du catholicisme social, ainsi que de la démocratie chrétienne.

Il commença par traduire L'Imitation de Jésus-Christ, célèbre œuvre de dévotion de Thomas a Kempis. Dans son livre Essai sur l'indifférence en matière de religion, écrit de 1817 à 1823, il critiqua l'université napoléonienne et le gallicanisme. Il fut dit de cet ouvrage qu'il « réveillerait un mort ». Ce fut un immense succès de librairie.

En 1825, il publia De la religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et civil. Il rencontra Auguste Comte cette même année.

En 1828, il fonda la Congrégation de Saint-Pierre, destinée à former un clergé savant capable de répondre aux attaques des philosophes, de mieux comprendre son temps et de rétablir l'autorité du pape en France. En 1829, il publia Les progrès de la révolution et de la guerre contre l'Eglise.

En 1830, il fonda, avec Montalembert et Lacordaire, le journal l'Avenir, plaidant pour la liberté de l'enseignement et la séparation de l'Église et de l'État.

En 1831, révolté par la condamnation du soulèvement de la Pologne, il s'opposa au pape Grégoire XVI. Il considérait que le pape voulait défendre davantage les princes que le peuple. Le pape condamna son journal en 1832 par l'encyclique Mirari vos.

En 1834, il publia ses Paroles d'un croyant, ouvrage lyrique, rempli de violence et de plaintes, qui marqua sa rupture avec l'Église (encyclique Singulari nos). Dans cet ouvrage, il constatait et déplorait le « désenchantement » du monde et lançait un appel pressant à la liberté de l'Église, à partir duquel il commença à développer les tendances socialistes et démocratiques du message évangélique.

En 1837, il publia le Livre du peuple, véritable ouvrage de combat. Il se lia d'amitié avec le patriote canadien Louis-Joseph Papineau lors du voyage de celui-ci en France. Il continua de prendre le parti du peuple, et en 1841, après avoir attaqué le gouvernement royal, il fut condamné à un an de prison. Par la suite, après avoir fondé le journal Le Peuple, il continua à professer un libéralisme populaire. Entre 1841 et 1846 il écrivit Esquisse d'une philosophie, dans lequel il développa sa conception d'un christianisme sans Église, capable de regrouper les masses pour les conduire au progrès par la charité. En 1848, il se fit élire député à l'Assemblée constituante, mais suite au coup d'État du 2 décembre 1851, il se retira dans sa propriété de la Chesnaie en Bretagne.



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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 08:56

 

le_roi_des_aulnes.jpg

© Isabelle de Kervalec



Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ?
C’est lui le Roi des Aulnes il cherche vos enfants
Mères faites-les rentrer il est encor temps.

Craignez cette clarté qui traverse la brume
Et répand dans les prés de longs flocons d’écume,

Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ?
C’est le Roi des Aulnes sa couronne est d’argent
Mères voilez les yeux de vos petits enfants.

Prenez garde à la voix qui doucement murmure
D’étranges promesses sur des chants les plus purs,

Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ?
C’est lui le Roi des Aulnes aux funestes serments
Mères entre vos bras serrez fort vos enfants.

Fuyez ces doux parfums de myrtes et de fleurs
Ils sont les attributs de bien sombres ardeurs,

Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ?
C’est le Roi des Aulnes il est là il les attend
Mères cachez vite tous vos petits enfants.

Il chevauchait très tard dans la nuit et le vent
Les mères n’y ont pas cru il est venu pourtant
C’est le Roi des Aulnes il aime trop les enfants.

© Annie Mullenbach



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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 08:27

 

colombes.jpg

http://aloys.rigaut.free.fr/blog/2006/06/tenerife-que-chulo.html



Pour toi mon ami,
Ne fais pas le sourd,
L’ombre de la nuit
Ne verra pas le jour.

Ton estime est en jeu,
Le péché est un mal,
Je formule un vœu :
«Qu’il ne te soit fatal».

Pour toi mon ami,
N’oublie pas le sermon,
Nul ne détruit une vie
Pour une simple chanson.

Rien n’est éternel,
Ni santé ni jeunesse,
Conseil fraternel :
Combats ta faiblesse !

Pour toi, mon ami,
L’Unique voit tout,
Tiens-t-en au permis
Ne sois donc pas fou.

Demain, bien tard,
L’honneur est fragile,
L’odieux est avare,
L’odieuse est agile.

© Mouloudi Mustapha
Alger le 11/01/2013



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