20 avril 2013
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http://12croixbonheur.canalblog.com/
Il y a parfois trop de notes...
Je n'aime pas le gaspillage.
J'ai rencontré une pie sotte
Qui écumait tout le village.
Je me suis sauvé dans ma grotte
Pour échapper à tout ce monde
J'ai emmené dedans ma hotte
Les mots dont je n'avais pas honte.
La pie voleuse avait tout pris
Sur les fruitiers de mon jardin,
Mais au-delà de son mépris,
J'ai caché un bijou lutin.
Personne ne pourrait me le prendre.
Chacun le possède en secret.
Petit lutin n'est pas à vendre,
Il est caché, il est discret.
C'est un bijou de mon enfance,
Qu'en mon être ma mère a semé.
Il a grandi dans l'innocence
Et je l'ai toujours bien aimé.
Tous les meilleurs joailliers du monde
Ne pourraient fabriquer un jour
Ce bijou qui brille à la ronde.
Il a pour nom le mot "AMIOUR" *
Pierfetz©
*Amiour: une invention poétique de Pierrot.
L'amour passion est fragile.
L'amitié vraie est une complicité à long terme.
Quand l'un et l'autre se rencontrent, on peut parler d'Amiour !
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/II-6Cupidon.htm
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Pierfetz
19 avril 2013
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© Roméo et Juliette - Théodore CHASSERIAU
Roméo rêve au delta de ses reins,
Les yeux ouverts sur la mer qui l’emporte.
Lasse d’errer et de faire la morte,
Son âme éclate en grappes de raisins.
Juliette est l’île au soleil de ses mains,
La plage où chante une vague si forte
Qu’elle devient la voix qui réconforte
Ce feu tremblant sur la pointe des seins.
Se pourrait-il que ce ne soit qu’un songe,
Ce réveil du désir qui se prolonge
Et ne veut plus mourir toutes les nuits ?
Roméo rêve et comble cette absence
Par un grand cri dans le cœur du silence
Avec l’espoir d’en savourer les fruits.
© Michel Duprez
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Michel Duprez
18 avril 2013
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07:43
http://gegouska.over-blog.com/article-le-poeme-de-ma-vie-87870162.html
Ils ont cru quelque temps le poème bonasse,
Breuvage liquoreux
Avec quoi contrefait, quelque chétif finasse
Maints projets doucereux.
Surfait comme anodin, quand d’humeur trop crédule
Niais et bon enfant,
Un quidam s’en saisit dont il fait son pendule,
Tel autre un olifant.
Ils l’entendent souvent comme un brame sans force,
Complainte haute en fards,
Dont l’insipide ton, désespéré se force
Sur des matins blafards.
Malheureux qui n’avez soupesé sa couronne,
Ni son glaive tenu,
Trop sourd à ses contre-uts sur lesquels il claironne,
Sans artifices, nu.
Où musardiez-vous donc au jour de sa naissance
Ignorant ses berceaux,
Au lieu de ses coursiers en capter la puissance
Puis en couler les sceaux.
Approche et vois au fond de son œil qui s’enflamme,
La crainte des cochers ;
Entends de son sabot intrépide, la lame
Fracassant les rochers
Les vents dont l’ouragan disperse ses crinières,
Cinglent nos attendus,
Tandis que ses nasaux calcinent nos manières
Et leurs tons éperdus.
Vous êtes-vous risqués à maîtriser l’enclume
De son poitrail de fer,
A lui passer un frein quand son œil noir s’allume :
Qui de vous s’est offert ?
Qui sait d’un bond hardi, lui saisir l’encolure
Et le piquer au flanc,
Pousser ou retenir son intrépide allure,
Dont il mène l’allant ?
Tel est, franc le poème où souffle Polymnie
A son oreille un chant
L’écoute toi de même et tes doutes renie
Puis t’en fais le servant.
Poète, garde nous ton art allégorique,
Source de bon aloi,
Qu’on ne nous serve pas quelque jour historique :
Un poème, c’est quoi ?
© Claude Gauthier
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Claude Gauthier
17 avril 2013
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© Michel Bénard
Lent effleurement du calame
Au grain du parchemin,
L’encre dépose ses traces
Sur l’énigme des signes,
Griffes sur l’ombre du sable,
Ecume sur l’ancestral océan.
La calligraphie du poème
Ouvre les grands espaces
Des hautes demeures
Du langage intérieur.
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
16 avril 2013
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Infographie de Ode ©
Mettre un voile sur ses yeux
Pour voir l'invisible
Car le cœur
Ne voit qu'avec les yeux abstraits
Baisser les yeux
Mettre un voile sur son cœur
Pour voir avec les yeux de l'âme
Plus profonde sera la découverte
Tout voir avec ces yeux
Ne peut être que merveille
Les yeux abstraits
Voient l'origine des choses
Ils savent traduire
L'âme de l'Autre
L'âme de la Nature
De la Bête
L'âme de la Mer
De la Terre
Les yeux abstraits
Savent ce qui est vrai
Perçoivent le mensonge
Reconnaissent La Vérité
Ils savent qui trompe
Qui dit les mots du cœur
Dénoncent l'intéressé
Révèlent l'Amour et l'Amitié
Ouvrent les portes de la générosité
De l'abandon
Aux sentiments sincères
Les yeux abstraits
Yeux du cœur
Yeux de l'âme
Voient l'invisible
Car tout est là
Ils regardent
Dans le tête à tête
Des âmes
Disent à mon cœur
Que tu es vrai
N'es pas mensonge
Que jamais le mal ne viendra par toi
Ils voient tout
Sentent tout
Me disent tout
Sur toi
La Nature
Les Hommes
La Terre
Écouter le calme
En soi
Ne plus souffrir des duperies
Que ne voient pas venir
Les yeux acquis
Déformés par la connaissance apprise
Perception faussée
~§~
Je te vois avec les yeux de l'âme
J'ai mis un voile sur mes yeux
Mon cœur a pris le voile
Pour mieux te voir
Te ressentir et t'aimer
Je te vois avec les yeux abstraits
Ce que je vois
Est Beauté
L'Amour t'habite
Je regarde dans tes yeux abstraits
Et je t'aime
Ode©
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Ode
15 avril 2013
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http://nantcye.wordpress.com/2010/02/15/comment-bouger-un-flemmard/
On dit souvent que de nos jours
Le travail forcé n’existe plus
Il suffit de regarder alentour
Pour savoir que c’est farfelu
Ô combien de femmes
Deviennent les bonnes
De leurs maris infâmes
Fainéantes personnes !
Ces hommes crient et pestent
S’ils doivent quitter leur fauteuil
Il n’y a rien qu’autant ils détestent
Que de leur confort faire le deuil…
Ô combien de tendres épouses
À la tâche doivent s’épuiser
Passant du bureau à la blouse
Sans avoir le temps de se reposer !
Sans parler de leurs enfants
Qu’ils soient petits ou grands
Les mâles disent pour se consoler
Que leur travail les a harassés !
Que de dérisoires excuses
Venant de ces cœurs misérables
De leurs femmes, ils abusent
Se montrant tout à fait méprisables !
Et si ces compagnes, d’aventures
Ne peuvent plus les supporter
Qu’à force de fatigue et blessures
À l’amour se permettent de rêver
Que nul ne soit surpris
Si elles cherchent un amant
L’époux n’ayant rien compris
À ce qui du couple fait le ciment…
© Jean Dornac
Lyon, le 6 avril 2013
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Jean Dornac
14 avril 2013
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© 5 juillet 1962, Indépendance de l'Algérie
Nous étions si jeunes et si candides
La larme figée sur les joues
La terre s’ouvrait sous nos pas
La poitrine ouverte sous la pluie frénétique
A l’heure de la généalogie indigène.
C’était toujours la nuit astrale
La nuit alimentée vêtue de peur
Dans un silence plus froid que flocon
Irréversible sous un porche de cris
A force d’insomnies
Sur les rides de nos visages
Personne n’a obturé les trous
De notre juvénile amour
Comme des lames de fond
Jaillit le silence de nos pas.
L’injustice a délié nos langues
A mesure que la colère s’anime
La vérité était dans l’oubli
Et la fragile espérance infuse
Nous étions si jeunes et si candides.
© Abderrahmane Zakad
« Au commencement, avant la manifestation du Temps, le chaos primitif se trouvait baigné dans la nuit, image
de la divine potentialité. »
André Chédel,
«Le Cercle et l’Infini » (Dervy-Livres, Paris 1977, Collection Mystiques et Religions
B)
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Abderrahmane Zakad
13 avril 2013
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© William Turner
Le balancier du temps s’est déréglé
Rire
Mais qui va rire du charivari des tonnerres avariés sous la sarabande
des pluies hystériques et la clownerie des vents aveugles ?
Pillage des passions éparpillées dans le délire des maux sans âge
et l’opéra mensonger des orages
Pourtant j’entends une voix qui traverse le temps des ouragans
Voix de chemins neufs
Voix de clarté sauvage
Voix d’eaux vives et de sève ardente
Voix de mirages debout dans la confusion des averses
des éclats de rire des amours syncopés
et des désirs inassouvis
Il pleut des confettis de feux sonores dans la nuit d’encre
Demain les amants se réveilleront dans la plénitude d’une aube nouvelle
au pays du Soleil bleu, 1997.
© Marie Alice Theard
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Marie Alice Theard
12 avril 2013
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http://roserosae.centerblog.net/rub-rose-noire-.html
Cesse de mentir
Un et un font deux
Nulle case n’est à chérir
Avant les malheureux.
Cesse de mentir
Nul ne vit deux fois
Tu peux tout salir
Même élever la voix.
Cesse de mentir
L’aveugle entend tout
Qui ne peut courir
Peut jouer au fou.
Cesse de mentir
Regarde derrière toi
Jeunes et vieux, gémir
Sous ce grand froid.
Cesse de mentir
Anges et âgées sans toit
Tu fais tout souffrir
Avec tes fausses lois.
Cesse de mentir
Qui vit, comprend
On ne peut construire
Qu’avec ses enfants.
Cesse de mentir
A ton âge, c’est grave
Laisse-nous sourire
Fiers devenir braves.
Cesse de mentir
L’histoire va au-delà
D’un temps pour atterrir
Entre de fidèles bras.
A chacun sa flamme
Cesse de mentir
Tu sauveras ton âme
Dans sa suite ton avenir.
A chacun son devoir
Le mien celui d’écrire
Le tien loin de s’asseoir
Cesse de mentir.
A chacun son droit
Je garde mes souvenirs
Tu es qui et fait quoi ?
Toi qui veux me détruire.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 24/03/2013
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Mouloudi Mustapha
11 avril 2013
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07:07
© JC.BEMBEN
Je suis porte grande ouverte
Sur la baie des étoiles
Je traverse le néant
La nuit et sa froideur
Je suis tel le gesso
Du peintre sur sa toile
J’enracine le rêve
En effluves de couleurs
Je suis le souvenir
Qui brise le présent
Des contes et des légendes
J’ai entrouvert le voile
Je suis l’échafaudage
Qui maintiendra l’histoire
Et tracera les lignes
D’un futur illusoire
Je sillonne la page au gré des mots chantants
Je vogue dans le brouillard des idées tortueuses
Explore l’immensité de l’océan du verbe
Avant de me plonger dans l’encre de mes soupirs
Avant de m’envelopper des plumes de mes désirs.
© Thierry Deschamps
http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/
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Thierry Deschamps