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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 06:39

 

pandora-waterhouse.jpg

© Pandore (Détail) de John William Waterhouse



Ô donnez-moi
deux… non trois… oui trois…
mais trois… trois
serait insuffisant
donnez-moi plutôt
une centaine que dis-je…
un million de vies
que je puisse dompter
la machine du temps
qui m’entraîne et me tue
dans sa course folle…
Donnez-moi toutes ces vies
toutes ces flammes
encore transparentes
je les animerai
du flot de mes artères…
je rougirai les corps
du feu de la passion
j’offrirai l’enfance
aux ailes de clarté
à l’ange du sang
qui métamorphosa l’argile
en souffle de lumière…
La mort traîne partout
son manteau de tempête
elle rôde et chasse
ainsi qu’une meute affamée
claquant au cou de l’heure
comme les crocs du fouet…
Elle pousse nos désirs
dans la gorge d’espérance
pour mieux vaincre nos cris
et les pendre impuissants
aux branches de l’abîme…
Mais si vous me donniez
les vies que je réclame
trois gouttes toutes neuves
d’un sang nourri d’espace
et un petit bout d’âme
qui pousse dans un rêve
cela me suffirait
à transformer la Roue
impitoyable des saisons
et ses paroles d’ombre
où les pièges de l’âge
touchés en plein vol…
disparaîtraient enfin
dans l’ornière du passé…
Je réclame trois vies
trois vies seulement
est-ce trop demandé ?...
Alors une… une seule…
oui une minuscule
à qui je donnerai mon cœur
pour essayer encore
avant de disparaître
d’inscrire sur votre front
la misère éternelle
de votre création…

© Victor Varjac
Extrait de "La Rouille des Jours"



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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 08:20

 

solitude-copie-1.jpg

http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,ombre,solitudejpg.php



Merveilleux hasard qui a vu se croiser, se retrouver, s'entrelacer, se caresser leurs mots.
Moments discrets et rares de deux corps qui se touchent un court instant,
Poussière d'étoiles pétillant dans les yeux,
Amour, Toujours ...

Las ! Leurs yeux ne s'étaient pas trouvés que ceux de l'homme s'évadaient déjà au loin.
Bleus, ils étaient bleus, autant que les siens étaient noirs.
Puis, le silence pesant de cette fugace amourette s'est installé dans le plus profond de son mal-être.

Dites-lui, dites-lui !
Est-il possible d'oublier une illusion ?

Nuit après nuit, le mirage se reconstruisait pour mieux l'épuiser en insomnies cruelles,
Jour après jour l'histoire repassait devant ses yeux sombres.

Blessure à vif qui saigne,
Quand un éclat de rire sonne soudainement aux oreilles,
Quand un sourire accroche les souvenirs,
L'illusion de lui emplissait sa vie.

Tu t'es gourée d'histoire, la belle,
Tes étoiles qui scintillent,
C'est du roman à quat ‘sous,
Il ne faisait que rire à son plaisir,
Il y a maldonne dans le casting.
Quel vide habitait donc la femme pour que la douleur vienne ainsi coller à son âme.
Apprivoiser les abîmes de spleens un à un.
L'illusion des yeux bleus a la peau dure.

Vieillie, exténuée mais vivante, elle a choisi de laisser partir ce regard,
Elle l'a posé là, comme sur un autel,
Autel de l'oubli.
Elle y a posé ses souvenirs, les grandioses comme les bêtas.

Elle en a terminé avec les illusions.
Dieu que cela aura été long.

© Dominique Dupuy



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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 08:32

 

courbet-2.jpg

© Gustave Courbet



Sur le fil de ses mots, j'avançais, funambule,
Jouant à caresser au gré de mes élans,
L'indicible promesse qui, jamais, ne recule,
De la vie qui renaît quand je le sens, vibrant.

En guise de balancier, je portais la musique
De sa voix qui chantait des sonates à mon cœur,
Rendant l'amour serein en ces moments magiques,
M'inventant des soupirs faits de mille douceurs.

Mon âme se mouvait aux flots de ses pensées,
Voguant sur l'océan de sa tendresse voilée,
Évitant les récifs que sèment sans nulle pitié
Toutes les vilenies qui peuvent nous séparer.

Je flottais en moi-même aux berges de la nuit,
Sur les vagues sucrées du miel de ses paroles,
Buvant à son écoute des zestes d'infini,
Quand nos cœurs emmêlés entamaient farandole.

Il me rendait légère, me vêtant de promesses,
Frissonnante de fièvre au feu de son discours.
Du rêve qui surgit, il était forteresse,
Bâtie sur le rivage de mon île d'amour.

Sa brise câline qui soufflait sur mes voiles
A doucement bercé mon corps qui s'endormait.
De l'azur de mes songes, il devenait l'Étoile,
Veillant sur mon voyage au pays de Morphée.

© Mahaut d’Ys



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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 09:21

 

470px-Jean_de_La_Fontaine.jpg

Jean de la Fontaine



Un ample vent têtu de convaincante allure,
A souhait prometteur attisant les esprits,
Subtil, s’est à l’aurore emparé du Pays ;
Il nous parle de Jean, de sa Muse… gageure ?

Celui-là dont les jeux noués d’un seul ruban,
Repoussent illico sur notre arrière-ban,
Tant pis… Ronsard, Boileau, Brantôme,
Malherbe, aussi Corneille et quelque autre fantôme,
Vauvenargues, Régnier et Racine, Sully,
Allons-y d’un tollé… Voltaire,
D’essence décalée un genre Lacordaire,
Plus proches de nos temps, saints John, Exupéry…
Non pas qu’à leur égard nous usions de traîtrise,
Vos angoisses, calmez ! Mais en toute franchise,
Lui préférer quel autre ? Prouvez-nous donc par neuf,
Que fort vous chaulerait de l’un d’eux, être veuf,
Ou qu’il n’eût pas vécu ! Imaginer l’absence
De sa somme engendrée, ou ses ouvrages lus,
Enfin les renier en termes absolus !
Dès lors, y verriez-vous offense ?
Vérifiez vos choix :
Lesquels, sans mutiler de la France la face,
Pourraient-ils disparaître et, sans laisser de trace,
Ne la point ravager de convulsifs émois ;
A peu près tous ? Pas lui ! Citez à comparaître
Tous ces noms d’ors chargés :
Lequel aurait-il donc, ses jours d’honneurs gorgés –
Un froid index pour mieux nous paître
Que double à chaud tel parler franc –
Ce toucher vrai, comme sut Jean ?
Comme il sut, il saura confirmer ses répliques,
Décortiquer pas moins nos humeurs domestiques,
Les bien envelopper d’avis définitifs,
Rebroussant à l’envi le poil de maints fautifs ?

Aussi, comme il se dit à propos de fontaine,
L’impossible déni d’en savourer les eaux,
Ad libitum… que nous revienne Lafontaine :
Nous y boirons, d’âme de commensaux.
Lui qui chahute les perchoirs,
Y traque l’abusif, les biais et les torche,
Et si quelque quidam brandit ses éteignoirs,
Jean du Parnasse au sûr, y fourrera sa torche,

Reprenant à témoin l’engeance de nos crus :
Nous voilà débiteurs dont il botte les culs.
Pour de France se dire il est d’abord, la Fable,
Et l’avoir oublié n’annonce rien de bon ;
Fille de l’excellence eh, la chose impensable,
Irait-elle, honte à nous, flétrir au panthéon ?
Notre sot Pays pense, à force d’héritages,
Que ses lustres d’hier,
Font mérite aujourd’hui de mêmes équipages,
Quand il se grandirait faisant moindre, le fier.
Hélas, trois fois hélas, à force que décline
Rétive, au front de cuivre et rigide d’échine,
Toute force ici-bas,
De mal en pis, le pays Franc vise-t-il bas.
Mais qu’à cela ne tienne
Acquis ou pas, en reviendra l’antienne,
A gorges que veux-tu, rabattant nos caquets
Quand, homme du Dauphin il soignait ses aguets.
Jamais le souffle court, enjamber nos superbes,
Moquer ici les sots, là les gredins, en gerbes
Vanner robes, seigneurs, autres saigneurs, grenats,
S’affairer aux palais, trônes et galetas…
Il n’en est pas un seul, à nouveau qu’il ne mouche
A la fin de l’envoi, d’un aussi sûr : « je touche… » !
J’en sais qui va jouer promptement de l’esquive,
Le bel avis moquant ; jusques à se gâter,
Oublieux le lascar, en en quittant la rive,
Que le sort vous rattrape où l’on croit l’éviter.

Reviens-nous brigadier, parmi tant de décors,
Que frappent les trois coups, afin qu’à cors
A cris, surgissent les escortes
De deux cent trente-deux
Sempiternels plateaux, jamais natures mortes ;
Depuis quatre cents ans, entre princes et gueux !
Irremplaçables deuils au moment de les dire,
Qu’il faille récitants, et larmoyer et rire !
Tout aularque fidèle à ses seules façons,
Sans plus d’inquiétude en quarante leçons,
Moi le moindre, il me sied, de la même manière
Où le meilleur ami de dame Sablière
De ses ithos allait, d’aller ficher les miens…
Même si juste bons à balancer aux chiens.

Le bipède d’antan, des jours de Cléopâtre
A Jean Delafontaine, et des nôtres pas moins,
Ne saura réussir qu’en acceptant pour pâtre,
Magistrale la Fable, et ses acteurs témoins.

© Claude Gauthier



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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 08:08

 

75.jpg

© Paul Maulpoix



Au delta des eaux,
Imprégné de la mémoire baptismale,
Il rompt le pain,
Comme on partage un rêve,
Comme on offre ses paumes
Au poids de l’existence.
C’est l’instant providentiel
De l’homme qui plante
L’arbre de vie,
Sur les terres glacées de ses silences.
C’est le geste du réprouvé,
Qui offre son cœur
Comme une figure de proue.
C’est le créateur qui sculpte
La femme de son idéal,
En lui attribuant
La seule couleur qui vaille,
La couleur de l’amour !

© Michel Bénard.



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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 08:29

 

recueil ima

© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.



Les amours leurres
- rêveries chimériques -
pavent le chemin
des humains solitaires

~*~

Nos amours en diptyque
comme ailes d'oiseaux,
s'envolent vers la mer
en un duo majestueux

~*~

Hanches de dunes offertes,
femme moulée dans le sable
Hommage à la face du Soleil
sculptant ces ombres désirées

~*~

Ciels en trompe-l'œil
des cathédrales
Reflets miroirs
des amours éphémères

~*~

L'absence éveille le doute
aux amours fragiles et lointaines
La présence mémoire épargne
les amours éternelles

~*~

Corps en déroute
Cœurs en déroute
Temps en déroute
À la dérive des désamours

~*~

Tempête de braises
deux amants sous la lumière de lune
ventres enfiévrés
rythme de la danse des corps

~*~

Nos amours se mesurent à la marée
lors des nuits de pleine lune
L'île est enfiévrée de nos ébats
odeurs salines et de sables bleus

~*~

Vivre le renversement de mes jours
le bouleversement de mes amours
Tisser des mots, en faire des poèmes
à la démesure de leurs promesses

~*~

S'aimer à en épuiser les étoiles
Rêver à en épuiser les nuages
Rire à en épuiser les larmes
Bonheur tranquille des gens heureux

~*~

Mon âme te sculpte
Mes mains glissent sur toi
Mon corps te réclame
Animus, anima

~*~

Je veux, nue, m'immerger dans la mer
y retrouver mon âme d'enfance
plonger dans le ventre mère
y rencontrer l'âme jumelle

~*~

Contre moi, serre-toi
ris, pleure, raconte
tes vols d'enfance
tes rêves d'homme !

~*~

Presse tes odeurs à mon corps
Que nos humeurs se mélangent
au rythme composite
de nos amours architecturales !

~*~

J'ai peu de temps pour t'aimer
cependant, toute l'éternité
pour ne pas t'oublier
mon interminable amour

~*~

Bel oiseau, mon messager, va dire à mon aimé
que le printemps venu
il me trouvera sur le seuil de nos amours
à l'entrée de mon jardin en fleurs

~*~

Nous sommes tissés au même tissus que l'Univers
Tu es la trame
Je suis la chaîne
Point de rencontre de nos amours si belles

~*~

De nos chairs ancestrales
De nos temps millénaires
De nos tissus faits d'étoffes des pays
D'accrocs raccommodés
Je te porte en moi

~*~

Tu chantes nos amours brumeuses
Refrain langoureux de desperados
De l'aube sonne l'heure

Silence !

Il fait jour.

~*~

Dans la mer et les vagues, il valse
le bel oiseau
Dans la mer et les vagues, il chante
pour nous
Dans la mer et les vagues
il désigne notre territoire

~*~

Rentre à la maison
avec moi !
Dans les rêveries de l'hiver,
prolongeons la chaude saison !

~*~

© Ode



Il est strictement interdit de copier et publier ces « Petits Recueils » qui sont sous copyright sur quelque site que ce soit.

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 08:43

 

La-peinture-de-l-amour.jpg

© François Boucher


 
                                                                                      A la femme merveilleuse que j’aime…


Je suis amoureux
Et tu es l’amour
J’ai le cœur papillon
Les yeux arc-en-ciel
La bouche cœur
Les jambes coton
Les mains moites
Les pieds dansants

J’entre en farandole
Je cueille ton joli cœur
Comme on ramasse les étoiles
A la pelle et les yeux brillants
Dès que je te voie
L’âme en bandoulière
Je danse avec le feu
La passion me dévore

Et je bois la mer
Pour calmer l’incendie
Elle a le goût
De tes larmes bonheur
Ô mon amour
C’est toi qui crées
La beauté de mes jours
C’est toi qui me fais homme

Par ton sourire enjôleur
Je te livre mon âme
Mon cœur et mon corps
Tu es la magicienne
De mes nuits
Et de mon ardeur
Plus un seul jour
Sans toi…

Vénus de mon bonheur…

© Jean Dornac
Paris, le 11 mars 2011



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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 08:06

 

trois-ages.jpg

© Hans Baldung-Grien - Trois Âges de la femme et la Mort



Ô la vie… Ô ma vie
Dieu que tu es belle
nue
dans ta robe de sable
que tu es belle
et désirable…
Jamais ma voix
dans la fêlure
du silence
n'atteindra
le chant de ta bouche…
Ta chevelure
habite mon quotidien
comme des jets d'eau
à la gorge transparente
et aux rires de fleurs…
Laisse-moi
laisse-moi toucher tes ailes
encore frémissantes
et fiévreuses
du vacarme d'espace…
Dis-moi je t'en supplie
où mène cette course
aveugle des saisons
que je puisse t'offrir
la trace fragile
de mes pas incertains
et le sang de ma route
où grondent mes combats…
Tu es entrée en moi
par la porte du cri
et le vol de mon souffle
déroula le soleil
comme un voile de nacre
et mon coeur stupéfait
ouvrit enfin les yeux
à la première page
pour croiser ton regard
et je t’ai reconnue
Ô la vie… Ô ma vie
dans ta robe de bal…
dis-moi que feras-tu
de mon avenir
qui te tend les mains ?...
Ne pourrais-tu pas m’offrir
ce visage d'âme
qui pousse dans ma chair
à l'espérance d'homme ?
Le jour tâtonne et tergiverse
serait-il encore trop tôt
pour soulever la pierre
qui obstrue le chemin ?...

© Victor Varjac
Antibes, le 1er mai 2004

Extrait de "La Rouille des Jours"



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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 08:45

 

rossetti_image.jpg

© Gabriel Charles Dante Rossetti



Je te dresse, ô Beauté, un autel sacré !
Pour jouir à profusion de toute ta volupté
Et je mets sur ton front pour qu’aux yeux tu rayonnes,
Ces fleurs peu parfumées qui te forment une couronne.
Car dès le premier jour où je t’ai approchée,
Epris de ton allure, à l’air fier, j’ai juré,
De consacrer mes vues, mon art, mes désirs,
A toi, SIMPLICITE, source de mes plaisirs ;
D’offrir de tout mon Coeur, avec fidélité,
Tous mes desseins mûris dans la sagacité.
Ainsi j’aime et je veux, chaque fois qu’on me lise,
Qu’aucun nullement se perde et surtout ne s’enlise.
Qu’on soit bien ensemble et demeure sur la terre,
Sans tourner et errer sur les ondes de l’éther.
Chercher non sans peine les traces du chemin,
Que l’on ne reconnaît qu’après tant d’efforts vains.
Car tendrement, je chante et flirte avec la muse,
Sans jamais l’effrayer et les doux mots dont j’use,
Ne sont pas repoussants, mais simples fleurs d’enfants
Au parfum suave, subtil et surtout invitant.

© Fred Champagne M.D
Avril 2005



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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 08:05

 

John-William-Waterhouse.jpg

© John William Waterhouse



Tu me fais océane, aux heures des flux marins,
Balayant de mes lames l'horizon de tes mots.
D'embruns chauds qui palpitent en écume de feu,
Mon eau se fait vague à l'âme de ta peau.

Tu me fais neige folle aux heures de tes hivers,
Déployant mes flocons sur ton cœur engourdi.
De bourrasques de cristal en tempête de chair,
Ma glace se fait flamme à l'aube de ta nuit.

Tu me fais rivière calme aux heures qui nous lient,
Coulant en gouttes d'or aux jardins des Hespérides.
De ma source qui te cherche au delta qui mûrit,
Mon cours se fait torrent à l'azur qui nous guide.

© Mahaut d’Ys



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