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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 05:57

 

Jean-Antoine-Gros.jpg

© Photo J. Dornac : Madame Pasteur - Jean-Antoine Gros (Louvre)



Quel est donc le génial créateur
Qui, un jour, conçu et dessina
Le visage féminin ?

J’ai arpenté mille chemins
Pour saisir l’infini degré
Qui sépare le beau du sublime
Je parcours les astres à la recherche
Du ciseau, de la plume ou du pinceau
Qui créa l’ineffable liturgie de la beauté…

Une courbe, un galbe, un trait magique
Qui m’inspirent une ode adorable
Une bouche dessinée à l’amour
Qui fait mon doux tourment
Des yeux noisette ou de biche
Aux notes tendrement ondoyantes

Des cils tellement fins et longs
Qu’on s’y perdrait avec délectation
Et des regards si troublants
Qu’on s’y damnerait avec bonheur
Ô merveilleux ballet de prunelles
Si délicat et affolant !

Des cheveux de pure soie
En vagues longues et ondulées
Ou coupés, mais à jamais romantiques
Blonds ou bruns, châtains ou noirs
Ils sont gracieux voiles de constellations
Où l’on voudrait se noyer à jamais

Nez aquilin ou en trompette
Il fait mon bonheur par son charme
Toujours dessiné à l’eau de la tendresse
Ah, si le nez de Cléopâtre…
Disait Pascal, le pâtre des Pensées…
Ou encore les poètes extasiés

Petits mentons, tantôt volontaires
Ou délicieusement romantiques
Ils dessinent si fidèlement la nature
De la dame admirée ou désirée
Rendant fou de bonheur
Les êtres aimés

Et cette peau satinée
Si douce au toucher…
Ce parchemin aux fragrances
De bonheur infini
Signe avec élégance
L’éternelle séduction
De la divine féminité

© Jean Dornac
Paris, le 25 janvier 2010



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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 08:17

 

1024px-Pieter_Bruegel_d._A._041.jpg

© Pieter Bruegel l'Ancien



Je suis ce matin
porteur de bonnes nouvelles !
Nous revenons enfin
à l’heure du soleil
les enfants retrouvent
le rythme de la joie
les OGM sont interdits
l’argent n’existe plus
sous sa forme assassine
la misère est bannie
le sida et autres virus
débusqués par la science
ne déciment plus
la race des hommes…
Les peuples ont dit
NON à la guerre
NON à la spéculation
NON à la rentabilité
Non à l’injustice…
La politique devient
un véritable échange
entre les citoyens…
La Liberté… La Vraie
a maintenant un visage
Celui du Bonheur !

Mais que dites-vous ?
Nous sommes en Avril
LE PREMIER AVRIL !...

N’est-ce pas merveilleux
c’est le seul moment
où le Rêve
accède aux commandes
sous la forme d’un poisson
accroché dans le dos
de notre belle innocence !...

Si ce PREMIER AVRIL
s’installait pour de bon
en nous offrant
sous la forme cocasse
de ce poisson rieur
de ce poisson magique
la douceur de vivre
nous serions les êtres
les plus heureux de l’Univers !...

© Victor VARJAC
Antibes, le 1 AVRIL 2010

 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 06:02

 

Les-amants.jpg

© Hugues Gillet



Le vent des tropiques
Fera frissonner nos rivières jumelles,
Caressera nos isthmes et nos deltas,
Et les sables brûlants de nos doigts
Erigeront les grains de notre peau.
Les saisons mêleront sous les palmes
Leurs multiples splendeurs
Et les baisers des mers caribéennes
Empourpreront nos rivages.
Tu seras ma grève ruisselante
Dont les fleurs lunaires
Epanouissent l’écume du désir.
Nos gestes tisseront la lumière
Et comme le ciel et la mer des origines
Nous serons unis
Dans la fécondation vertigineuse des étoiles,
Pour que l’aube nous découvre
Enlacés, dans l’unique couleur de l’amour.

© Denise Bernhardt
2 Octobre 2006



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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 06:26

 

venise.jpg

http://mayamumu.centerblog.net/rub-carnaval-de-venise.html



Vous seriez mousquetaire,
Piquée de la pointe de votre épée,
Je pousserais un petit cri,
Pour mieux vous laisser être mon corsaire.

Sans préliminaire,
Je vous laisserais nu-propriétaire de mon repaire.
(elle est facile, je vous l’accorde !)
J’aime tellement vous plaire.

Dans vos bras voluptuaires (si, ça existe !),
Pour deux sous pas sectaire,
Au-delà de ce qui est réglementaire,
Vous seriez largement prioritaire.

Pour vous je me ferais signe lunaire,
De mon amour vous seriez le dépositaire,
Et moi de vous récipiendaire,

Non, non ! je ne me contenterai pas du bon vieux truc du missionnaire !
Que diable, soyez téméraire, que dis-je, Solaire !
Osez votre savoir-faire,
Osez le spectaculaire,

L’imaginaire, mon mousquetaire, l’imaginaire !

Mais vous … toujours lapidaire.
Oui, vous me l’avez déjà dit.

Vous n’en avez rien à faire.

© Dominique Dupuy



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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 07:49

 

mine.jpg

http://chlem.skynetblogs.be/tag/immigration



Ce regard de forçat tellement effaré !
Pourquoi ? A la retraite, il a quitté la mine,
Depuis longtemps ! Mais le poursuit qu’il abomine,
Un reliquat d’angoisse en ses jours égaré

Trente ans, pour sa pitance il s’est aventuré,
Dans la houillère froide où l’angoisse rumine,
Et le traque toujours ; et dans son cœur chemine,
Comme un risque têtu de finir emmuré.

Le masque oblitéré par l’infernale combe,
Défié trop de fois par l’antre où tout succombe :
Espoir, sans-Dieu ni nom, orgueils et vanité.

Rien n’a changé pour lui, car le tiendront sans trêve,
D’irréversibles fers, à perpétuité :
Ses quatre fils ont pris dantesque, sa relève.

© Claude Gauthier



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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 08:35

 

nng_images.jpg

© Yvanel



Nos songes nous rassemblent,
Nous y croisons beauté,
Extase et volupté.
Alors, pareil au semeur
Je place en votre sein
La graine fertile,
Et sa virgule de lumière
Pour y pérenniser
L’hymne du libre amour,
Qui insuffle la vie
Jusqu’aux jachères du désert.

© Michel Bénard



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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 05:41

 

recueil ima

© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.



Entre deux sommeils,
l'écriture
Entre deux soleils,
sculpture, peinture
Entre deux réveils,
toi, mon amour

~*~

Largue tes amarres
au cœur de mon âme
avant que le temps
ne me prenne entière
que les voiles embarquent le ciel
que le quai de mon amour
ne soit enfoui sous le sable de la plage

~*~

Nos amours marines
au goût de sel
préparent les grands voyages
au-delà de la mer océane

~*~

Dépassées les frontières de l'abandon
je parcours mes jours et mes nuits
à attendre qu'exultent
nos amours grandissantes

~*~

Ce ventre enfiévré à tes mots
peut souffrir mille maux
dans la seule espérance
que tu reviennes de ton errance

~*~

La faim exaspère ma chair
Mon art dévore mes énergies
Tes mots me ramènent à la santé
Je ne crains pas la famine

~*~

Tout est bouleversement
Dans le ciel de tes yeux
J'y vole, je m'y noie, je te bois
Ma vie en est toute retournée

~*~

La page blanche du silence
de nos amours-distance
a été griffonnée par nous
à l'encre sympathique
Langage encodé
Mots gardés secrets
Cryptés à jamais

~*~

Vole bel oiseau des montagnes
jusqu'à l'espace haut des neiges éternelles
Vole, être ailé
le soleil te réclame

~*~

L'oiseau vise la cible
pour ne pas improviser sa chute
De ses ailes majestueuses,
il pointe vers le sol

Magnifique puissance de la descente

~*~

Je bois le vin nouveau
du feu des entrailles
de la terre, des cépages
tortueux et anciens

Transgresser la soif
pour la seule aventure
de t'aimer

~*~

Les plages de l'aube
emportent la fatigue
de nos corps épuisés
de tant de jouissance

Survie de la nuit

~*~

Tel un Picasso
Formes insérées
Je me sculpte à toi

Oeuvre bicéphale

~*~

Sublimer en un langage sibyllin
Comme runes obscures
Comme lunes à rebours d'étoiles
Je garde mon mystère

~*~

J'exulte de bonheur
à la seule pensée de ton visage
J'exalte de toute mon âme
à la seule pensée que tu m'aimes

~*~

À l'infini du point de fuite
il y a la plage,
les galets de l'enfance
Itinéraire des grands oiseaux

À l'infini du point de fuite
il y a toi le mystère
perdu dans le magma
du chaos primitif

À l'infini du point de fuite
il y a l'initiation
Grandeur de la Connaissance
des secrets révélés

~*~

Nos grandes nuits blanches
à s'aimer, enveloppés de rayons de lune
Vermeille clarté, nous volons
comme dans un tableau bleu de Chagall

~*~

À ta fontaine, j'étanche ma soif
À tes fleurs, je me parfume
Dans tes hautes herbes, je t'aime
Dans tes nuages, je rêve

~*~

À l'ombre de la stèle du Temps,
portant des runes d'antan
des puissances occultes
protègent les amours interdites

À l'ombre de la stèle du Temps
une prêtresse veille
à ce que s'accomplisse le Jour
de la Grande Révélation

~*~

De nos amours-frontières
À l'extrême limite du désir
Je vois poindre de l'ombre la lisière
Des jours et des nuits torrides à venir

~*~

Silence, plus un mot
écoutons le cri des vagues !
Savourons ce langage
qui chante nos origines !

~*~

© Ode



Il est strictement interdit de copier et publier ces « Petits Recueils » qui sont sous copyright sur quelque site que ce soit.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 07:41

 

le-chaos-Aivazovsky.jpg

Ivan Konstantinovich Aivazovsky



Qu’est ce monde de démagogues,
D’argentiers présomptueux,
Muet devant l’ineffable,
Qui accepte le crime quotidien
Commis contre trop d’humains ?

Fureur et désolation…

Qu’est ce monde d’Officiels
Qui, pour expier un génocide,
Couvre d’un voile pudique
Une autre épouvante
En terre de Palestine ?

Hypocrite et odieux…

Qu’est ce monde de dirigeants,
De pesants affairistes,
Sinistre terroir de possédants,
Qui abandonne le Tibet
Aux potentats de Pékin ?

Pitoyable et honteux…

Qu’est ce monde de voraces,
Qui du pouvoir, qui de l’argent,
Fait ses seules ambitions,
Et pour mieux y parvenir,
Affame les peuples innocents ?

Egoïste et cupide…

Qu’est ce monde de pervers,
Méprisant jusqu’à la lie
L’univers des femmes,
Le transformant en potiche
Ou décor de ses fantasmes ?

Infecte et ignare…

Qu’est ce monde tant rêvé ?
Cette humanité que j’ai tant aimée ?
Qu’est la vie sous la haine
Des propriétaires du pouvoir,
Ces manipulateurs des libertés ?

Prairie de sang et champ de ruines…

Ce Monde fait l’amour au peuple
Pour mieux l’asservir et l’humilier ;
Il est le lisier de l’humanité.

Face aux méfaits et avidités,
Le poète fait la nique,
Et chantera la liberté
En dépit des interdits !

© Jean Dornac
Paris, le 18 mars 2010



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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 06:50

 

ill_film_lloyd_harold_clock.jpg

Harold Lloyd dans « Safety Last »



Depuis que le Pouvoir
peut se moquer de nous
attrapant notre vie
par les cheveux de l’heure
pour prolonger le jour
et racornir la nuit
la nature interdite
ne nous reconnaît plus
comme « enfants du Soleil » !...

Tous les êtres fragiles
depuis plus de trente ans
subissent je le sais
cette stupidité !...

Technocrates obscurs
au service du vide
pensez-vous que Phébus
à qui nous devons tout
modifiera la course
de son char merveilleux ?...

Comment pouvez-vous croire
que pousser une aiguille
en ajoutant un tour
nous fera oublier
que l’heure « disparue »
pour les hommes soumis
n’existe pas encore
dans le cœur d’une étoile !...

Pourquoi ne pas nous dire
au lieu de ce mensonge
de nous lever plus tôt
abandonnant nos rêves
sur le bord du sommeil ?...

Marcher à contre sens
froisse à jamais nos âmes
lorsque le nourrisson
face à l’heure perdue
cherche sa nourriture
d’une voix haletante …

C’est bien tout l’univers
dans sa petite main
qui accuse les hommes
d’être des créatures
au-delà de l’Amour !...

© Victor Varjac
Antibes, le 29 Mars 2009.

(La Rouille des Jours)



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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 06:48

 

renoir-auguste-17.jpg

© Auguste Renoir



Pose tes lèvres sur ma bouche
Pose tes lèvres sur mon cœur
Vois comme il bat il bat ce cœur
Pour toi mon amour ma peur

Je sais tu ne m’as rien promis
Aucune de ces amours toujours
Tu ne m’as même pas fait la cour
Je t’aime tu m’aimes et tout est dit

Mais je ne peux vivre sans toi
Otée de toi ôtée de tout
Je pose tout ne retiens rien
Rien qui mérite le nom de vie

Et quand au fil de nos caresses
Ta tendresse vient à fléchir
Je tremble soumise à tes désirs
Que tes désirs ne soient plus qu’un

Un mot un seul mais qui déchire
Un mot qui rime avec mourir
Partir !... si tu partais
Mon cœur de battre s’arrêterait

© Annie Mullenbach-Nigay



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