Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 07:58

 

liberte-et-chars.jpg



Liberté ? Le grand mot ! Ils en ont plein la bouche…
A tous propos l’évoque un élan compulsif
Légitimement mais, jusqu’à quand le passif
D’inaccessibles vœux que l’exigence embouche ?

Liberté ? L’alibi ! Tantôt le rince-bouche
Des tenants de pouvoirs, au sésame allusif,
Non moins l’idéologue et son charme poussif,
L’enfilant aussi sûr que naïf sa babouche !

Eh quoi ! N’est-ce justice au compte du plaignant,
Qu’il invoque ce droit à tout le moins prégnant,
Dont a rude besoin l’espèce, dite humaine ?

A ceci près qu’elle est l’aune de résultats :
La récolte de fruits, dont l’obligé domaine
Impose de vertus, les fonciers états.

© Claude Gauthier



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 06:23

 

baton.jpg

http://bibliojbenzoni.unblog.fr/2008/11/07/fiche-de-lecture-un-aussi-long-chemin



Au seuil de Notre Dame
Nimbées des lumières
Irisées de la grande rose,
Nous gravons nos prières
Sur le bâton des pèlerins,
Face à la pure beauté
D’une chapelle en réflexion
Sur les blanches dentelles
D’un saupoudrage de lumière,
Déposant son diadème
A l’extrême perspective de la croix.
Aux lèpres des murailles,
Les signes de souvenance
Dans une lente agonie
S’habillent de soleil,
Et de fragments d’amour.
Nous gravons nos prières
Sur le bâton des pèlerins,
Dans l’attente confiante
D’une aurore nouvelle et d’un jeune Eden,
Où se redessine l’origine du monde.


© Michel Bénard.



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 08:27

 

recueil ima

© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.



Les mots que j'écris s'accumulent
Les mots que tu me dis aussi
Nous en ferons un opuscule
Opus de notre vie

~*~

Nos âmes ondulatoires
Nos pensées oniriques
Font de nous
Des amants complices

~*~

Tes ailes d'organdi
Légères et fragiles
Affrontent les vents
Allument le feu de mes yeux

~*~

Le déplacement ondoyant des vagues
La beauté des îles des mers du Sud
N'égaleront jamais la beauté de ton vol stylé
Mon bel oiseau aux ailes de nacre

~*~

À la croisée des ogives
Nous nous sommes rencontrés
À la croisée des chemins
Nous nous sommes aimés

~*~

Pendant que tu oeuvres à tes structures
J'œuvre à mes créations, mes sculptures
Ces mots, je les écris pour toi
Je dessine tes lèvres à la noblesse d'un baiser

~*~

Au parachèvement du jour
ma lampe allumée, penchée
sur ta photo, je t'écris ces mots :
Tendresse, tu me manques !

~*~

Comme l'oiseau en saison froide
j'émigre de mon corps
je n'ai plus faim, plus soif
que de toi, qui viendras au printemps

~*~

Sentir ton parfum sur mon cou
ton souffle sur mes lèvres
tes bras m'enveloppant
odeurs de passion et de dune

~*~

Je veux être ton Odalisque
comme dans le tableau de Ingres
Dans le portrait de ta vie
je m'abandonne entière

~*~

Tu es l'Alpha et l'Omega
tu es mon tout, mon homme à moi.
Je suis tes Amours de Ronsard,
ton Ode à toi

~*~

Tu es l'opale de ma vie
mon diamant brut
le soleil de mes nuits
ma soif infinie, mon amour

~*~

Mon bel ami de l'Intemporel
venu des grands espaces
scribe de talent
viens que je nous dresse la table

Nous ne serons que nous deux
pour convive, pour que l'on vive
notre amitié post-moderne
Vite du champagne ou un Sauternes !

De nos liens tissés depuis la Nuit des Temps
nous nous délecterons comme des amants
de l'Antique
du Paléolithique
de la Magna Dea
et de Gaia

Tout capter du cosmique
du réel
de l'irréel
du rêve, même,
pourvu que tous les deux
on continue, on s'aime
de cet amour amitié,
bonheur d'éternité
Mon âme, mon ami

~*~

Créations imaginaires
corps imaginaires
draps imaginaires
amours bien réelles !

Illimité l'imaginaire
inépuisable l'imaginaire
merveilleux l'imaginaire
je t'ai rêvé et tu es venu.

~*~

Tu te réveilles un matin
tu prends ta plume et du papier
à ta table tu t'assieds
les mots apparaissent
sur la feuille blanche
s'alignent comme par magie
plein de sens, de sensualité
d'érotisme, rempli de tes fantasmes
Tu écris si bien ami
À ton destin tu ne peux échapper
Magna Dea te surveille
te protège, t'éclaire
Elle est là ne l'oublie pas
laisse glisser ta plume
laisse couler les mots
que la Grande Déesse t'inspire
abandonne-toi pour qu'un jour
je puisse de nouveau te lire

~*~

Si peu de temps dans ce corps
Si longtemps dans l'esprit
Si peu de temps pour t'attendre
Viens vite de t'en prie
Je suis la Terre
Tu es le Ciel
Jumeaux primordiaux
Recommençons le Monde !

~*~

Du fond de la Mémoire
d'aussi loin que l'on retrace,
nos âmes se rappellent,
nos mémoires ne se souviennent.
Archétypes, mémoire collective
le disque mou, rempli de tout
et de riens, embrouillé, dépisté
codé, décodé, crypté
Nos peurs, nos craintes
nos blocages affectifs
nous empêchent d'avancer
de créer, briment notre liberté.
Les empêcheurs
les importuns, les censeurs
dehors, vite !
Débarrassez le plancher !

~*~

Quelqu'un, quelque part
pense à moi, je le sais, je le sens
Quelqu'un, quelque part
me fait cadeau de sa pensée
Merci la Vie !

Je ne souhaite que d'être aimée

~*~

Les blés ondoyaient dans les champs
Nous nous y sommes couchés
Nous nous y sommes aimés
Nus, dans l'or des blés

~*~

Nuit de pleine lune claire
Lustres milliardaires
Éclairent nos pas
De promeneurs solitaires

~*~

Que vienne le jour
avec le soleil-renaissance
et mes amours naissantes
au palier de ma vie !

~*~

© Ode



Il est strictement interdit de copier et publier ces « Petits Recueils » qui sont sous copyright sur quelque site que ce soit.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:16

 

nng_images.jpg

« Solitude » infographie de Ode©



Jours de solitude effroyable
Ou même une tempête se perdrait
J’attendais un signe, il n’est jamais venu
Où sont-ils passés, ceux qui se disaient mes amis ?

Oubliés les souvenirs communs
Des jeux et des folles batailles ?
Oubliées les disputes puériles
Disant qui était le meilleur ?

Que sont-elles devenues
Les conquêtes, blondes ou brunes ?
Dans quelles décharges sont semées
Les caresses et les belles promesses ?

A mes heures perdues
De ce jour sans âme ni saveur
Ne me restent donc qu’un crayon
Une page blanche et mes souvenirs ?

Les mots sont-ils mes ultimes compagnons
Qu’ils soient tristes ou beaux
Tendres ou mélancoliques
M’éviteront-ils le vertige de l’abîme ?

J’entends, au dehors, sonner une cloche
Le ronflement de quelque moteur
Les mots tendres des couples en fleurs
Toute une vie sans moi qui pleure

Plus sévère encore est ma solitude
Lorsque la vie bourdonne ailleurs
Où es-tu, l’ami que je ne connais pas
Qui me prendra dans tes bras ?

Où es-tu, femme de mes espérances
Qui, par tes baisers et ta chaleur
Me conduira dans un autre univers
Où jamais plus mon cœur ne sera seul…

© Jean Dornac
Paris, le 7 mars 2010



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 06:44

 

Marc-Riboud-Washington-1967.jpg

© Marc Riboud, la jeune fille et la fleur, 1967



Un trou
rien qu’un trou
un trou
dans le ventre d’un mur
un trou
au milieu des pierres
une marque affreuse
comme une perforation
qui cherche à tout prix
l’imprévisible sentier
de l’âme !...
Un nuage égaré
œil intrépide
où respire
l’écume du ciel…

Une brèche
aux lèvres sévères
qui mord l’espace
et arrache un cri
à la transparence
de l’air…

La blessure…
la blessure se souvient
de la violence extrême
brandissant des corps
au milieu de la rue…

Les deux mains arrachées
le jour n’a plus de force
il ne parvient
même plus
à saisir le soleil
et sa parole siffle
touchée à bout portant
par la déflagration
des obus et des bombes…

Le feu dévore
les rêves noircis
de poussière et de sang
puis recouvre
un à un les visages
de ce masque éternel
à la beauté de cire
où s’éteint le regard…
tandis que la fumée
camoufle une seconde
le crime insupportable
et traverse le chaos
telle une âme en partance…

La tempête…
la tempête a surgi du ciel
brisant la quiétude
d’un trait de métal…
L’horrible vint alors
de ces armes affreuses
où bourdonne la mort…

Les rapaces d’acier
dérobent le sourire
et mordent à belles dents
la poitrine de la Paix
et comme des chimères
désignant leurs victimes
ils empoignent ces êtres
par la crinière vive
d’un galop de souffrance
avant de les abandonner
dans les couloirs déserts
où les heures peu à peu
momifieront
leurs dépouilles sanglantes !...

Existe-t-il seulement
une lumière capable
de traverser
la main de l’ombre
qui retient
et multiplie
ce désastre ?
L’aube
pourra-t-elle encore
inventer une brume claire
aux cheveux de rosée ?...

Qui pourra retenir
cette douleur suprême
sans être crucifié
par le sang de l’enfance ?...

La mort enfin repue
s’abandonne au sommeil
et les marchands retournent
à leurs comptoirs prospères
laissant au silence
le dernier mot…

L’homme regarde
regarde sans voir
assis sur un mur
un mur perforé
il regarde un paysage
un paysage qui hurle
hurle sa détresse
et l’homme regarde
assis sur un mur
un mur perforé
il regarde un paysage
ignorant le trou
plus large qu’une blessure
plus vaste que le néant
et met sans le savoir
ce trou ordinaire
cette béance obscure
à la place de la vie
où chantait son cœur !...

© Victor VARJAC.
Poème extrait de "LA ROUILLE DES JOURS"



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 08:43

 

nng_images.jpg

© Image : Thierry Deschamps



Que voici venir le printemps,
La nature sort d’un long sommeil
Bourgeonnent les arbres sous le soleil,
Fleurissent les fleurs dans les champs.

Que voici venir le printemps,
En tige la sève est montée
De nouvelles vies sont annoncées
L’hiver a couvé ses enfants

Chante moineau, ce renouveau
Le jour se lève bien plus tôt,
Le ciel retrouve des couleurs
Oubliées par manque de chaleur.

Que voici venir le printemps,
Les terrasses des bars se remplissent,
Les rues retrouvent les rires complices
Les couples flânent joyeusement.

Que voici venir le printemps,
La sève monte vite au cerveau
Quand il recommence à faire chaud.
L’hiver a tant freiné l’élan !

Chante moineau, cette nouvelle ère
Les toilettes sont plus légères
Et des silhouettes pleines de fraîcheur
Sont ressorties de leur torpeur.

Que voici venir le printemps,
La renaissance. Et l’aventure ?
Un nouveau pas vers le futur ?
Et si l’on allait de l’avant ?

Que voici venir le printemps,
Aussi les idées ont germées
Et la fierté est retrouvée
L’hiver a duré trop longtemps !

Chante moineau, cette nouvelle guerre
Qui criera « sus à la misère ! »
Des hommes qui marcheront debout
Refusant de plier genou !

Que voici venir le printemps,
L’hiver a tant gelé les cœurs,
Qu’il a créé cette fureur
Contre ce monde asservissant.

Que voici venir le printemps,
Car la roue tournera toujours
Jusqu’à ce que finalement l’Amour
Ait à jamais vaincu le temps.

Chante moineau, c’est le printemps
Des peuples, de Prague, de Pékin !
Les hommes se donneront la main
C’est le triomphe du printemps.

Thierry Deschamps©


Son site : http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/index.htm



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 07:46

 

Isabella-Poulenard-3.jpg

© Isabella Poulenard



Je serai l'escarboucle du rouge de ton sang,
Parcourant tes vaisseaux, nourrissant ton printemps.
Pour me couler sans cesse à l'ombre de ta peau,
Là où la chair est reine, je bâtirai château.

Depuis l'aube des temps, je me serais mêlée
Au lait des étoiles, nectar d'immensité,
Savourant la magie d'un instant qui révèle
La douce mélancolie d'un bonheur qui te hèle.

Je me ferai corail pour qu'en mes flots marins,
Tu pêches des astéries aux regards de lutins.
Tu plongerais en moi, te noyant sans remords,
Au fond de mes abysses quand ma bouche te dévore.

Je serai chrysoprase pour t'habiller d'or jaune,
Scintillante au soleil qui caresse les faunes.
Je maquillerai ta vie d'un éclat de vermeil,
Revêtant d'organdi ton cœur quand tu sommeilles.

Pour réchauffer tes rêves à l'heure des grands frissons,
Je dessinerai sur toi des flammes en moissons.
Mes yeux te seraient jade pour orner de mon vert,
L'espace du moment où plus rien n'est frontière.

Balayant de mon souffle les orages, les saisons,
Je chercherai ta bouche pour y graver mon nom.
Au cristal de ta peau, tintera notre histoire.
L'amour fera vibrer la lune dans sa robe de moire.

Et je serai saphir éclairant tes espoirs
D'une lumière bleutée qui efface le noir.
Au ventre de mes cris, j'enchaînerai ton être,
Étouffant dans son œuf l'aigle noir du paraître.

Je tuerai sans répit et de toutes mes armes,
Les démons jalousie, calomnies qui font drame.
Je serai l'améthyste, t'offrant dans mon calice
Les chants de mon plaisir quand ton corps m'est délice.

Je serai tienne alors, assaillie de désir.
Ma chair qui chanterait ne serait qu'un soupir.
En pierre à jamais, je clamerai au monde
Que de l'éternité, tu m'as rendue féconde...

© Mahaut d'Ys



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 08:24

 

Benjamin_Moloise.jpg

http://www.executedtoday.com/tag/benjamin-moloise



Haïssable apartheid ! Abreuvé de quelle ire,
Te plaît-il de défaire et le luth et la lyre,
Rompre la corde où vibre un prophétique enjeu !
Pourquoi fosse creuser, lorsque témoigne un vœu ?

Ta puissance n'est rien, qu’une ombre fugitive
César ! Car l’aède pendant - vaine dérive -
Sur noire, sa peau noire entre en convulsion,
De ton sort annoncé, l’ultime obsession.

Ce corps abasourdi que brûlait la détresse,
Nous convainc de garder, sous couvert d'une ivresse
Légitime en son nom, encor, de conspirer,
Que pareil maléfice enfin, aille expirer.

Son vertueux déni par de-là cette offense,
Agite une rumeur, décrète une défense,
Exemplaire pour nous, porteur de liberté,
Contre ce que la mort monnaie en aparté.

Dès lors, au sacrifice il lui faut une rime,
César ! Ton parti meurt et que l'outrance grime
Autour d’une potence, où déjà condamnés
Ultimes, tes temps fous s’éparpillent vannés.

Benjamin Moloïse, en ces heures étranges,
Alangui ton été rougeoie en larges franges,
Répand dans nos jardins la pourpre de ton sang,
Que monte de la terre avec des chants, ton chant !

Ton martyre a marbré la feuille de mes lierres,
Incrusté tel, l'espoir aux marbres blonds des pierres...
Puisse frère, ta mort hâter l'avènement,
De tes justes refrains dans un monde qui ment ...!

© Claude Gauthier

* Le 18 Octobre 1985 était pendu un poète noir sud-africain victime de l’apartheid



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:09

 

cloche.jpg

http://www.venanson.fr



Attendre, simplement que la lumière
Pénètre la transparence des nuages,
Percevoir, les variations d’un violoncelle
A l’heure la plus sombre de la nuit,
Attendre, immobile un silence
Au-delà des rumeurs du monde,
Attendre, l’apparition d’une étoile
Dans l’opacité ténébreuse du ciel,
Attendre, dans l’aube vacillante
Le premier chant d’un oiseau,
Attendre, l’ultime idéal lorsque
L’amour vacille dans les claquements
D’une bannière déchirée au vent,
Entendre, après son baptême
La cloche de bronze battre à la volée,
Attendre, le nouvel homme
Dans l’espérance d’une épiphanie,
Attendre, en ce devenir incertain
D’aller cueillir des fleurs de sel.

© Michel Bénard.



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.

Partager cet article
Repost0
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 06:16

 

recueil ima

© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.



Dans le courant subtil de l'invisible
de la mer originelle,
je renais à un nouveau corps sensible.
Renaissance désirée

~*~

Écoute le chant de la source
comme la flûte du berger !
Flamboiement de mon être
à ces sons angéliques.

~*~

Mes espoirs fabriqués de rêves
et de tourmentes,
s'en vont, avec le fleuve,
se jeter dans la mer.

~*~

Cueillir le vent sur la plage
à bout de cerf-volant,
nos coeurs d'enfant
s'envolent à hauteur d'oiseaux.

Extase sublime infusée.
Parfum essence de vie.
Sentir monter la marée
De nos amours inachevés.

~*~

Fusion des désirs aimantés,
amants d'au-delà les étoiles.
Astres physiques soudés
à la danse des amours folles.

~*~

Goûter la substance
d'un fruit savoureux,
d'une larme d'étoile,
d'un grain de sable.

~*~

Soleil de plomb
lourd sous la semelle du temps.
Source montagneuse,
désaltère les voyageurs de l'intemporel !

~*~

Temple sacré
aux colonnes composites,
tubulaires aux feuilles d'acanthe,
rituels occultes des déesses de l'amour.

Sibylle prophétisant
Des mers grosses et périlleuses
Aux navigateurs audacieux
En partance vers d'autres horizons.
Ignorée par l'orgueil de ces hommes
Qui accomplissent leur destin.

~*~

Cybèle, Mater, si belle
annonce au dieux
les jours à venir.
La Mesure du Temps est venue.

~*~

Rituels païens, incantations inaudibles
dans le lieu tenu secret
chargé de grands cèdres millénaires.
Nostalgie d'une vision antique.

~*~

Hommes conquérants
dominateurs et prétentieux
s'inventent religions et croyances
pour ne pas perdre l'Éternité

~*~

Lune éclatée de décembre
Soleil éclaté de mars
Sentiments éclatés des amours qui passent
Rires éclatés des amants heureux

~*~

Les forces occultes donnent naissance
aux rêves les plus fous
rappellent l'Oiseau Vermeil
avant la saison prévue

~*~

À l'horizon du soleil couchant,
éclairés les temples
de couleurs cramoisies.
Heure des rituels amoureux

~*~

Dans la Cité Interdite
il n'y a plus que structures et ruines.
Traces d'humanité
de temps lointains venue.

~*~

Déesses Gardiennes du Temple sacré
Déesses noires aux seins nus
Sans bouches et sans parole
Écritures-symboles, pouvoirs inconnus

~*~

Les statues gigantesques
enfoncées dans le sable de la plage
hypnotisent les marins
qui échouent sur l'île

~*~

Le Sylphe demande au grand oiseau
de porter un message tendre
à sa Sylphide ailée, son bel Ange.
Grandeur des amours celtiques

~*~

Senteur de papier artisanal
odeurs des pigments intégrés
images incasiques
volupté du regard et du toucher

~*~

© Ode



Il est strictement interdit de copier et publier ces « Petits Recueils » qui sont sous copyright sur quelque site que ce soit.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
  • Contact

  • jdor
  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...

Recherche