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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 07:33

 

Nathalie Lescop-Boeswillwald. « Pour une éternité de plus. » Editions Les Amis de Thalie.  53 pages. Format 21 x 14 ½.
Préface Michel Bénard. Postface Christian Boeswillwald.
Illustrations originales (22 + 1 ère et 4 ème de couverture) Eliane Hurtado.

                                              « Passe le temps battant au rythme des saisons. » MB
 

Comme chaque nouveau recueil de Nathalie Lescop-Boeswillwald « Pour une éternité de plus » une question se pose, sur quel chemin va-t-elle aujourd’hui orienter nos pas, nos cœurs et nos âmes ?
Notre poétesse a le don du renouvellement, de la remise en question, mais l’ensemble demeure  toujours rattaché à la qualité du cœur, du ressenti, de l’émotion frémissante et de l’image révélatrice.
Ne nourrit-elle pas ce profond besoin de réinventer l’amour afin de mieux le consolider, afin de mieux briser les habitudes réductrices.
Immédiatement, c’est l’idée du métronome battant au rythme du temps qui passe et des saisons s’effaçant qui retient notre attention.
Allant jusqu’à nous offrir l’envers du poème, sorte d’effet miroir.
Les heures coulent avec lenteur dans l’imaginaire d’un chat dont les rêves s’ouvrent sur le monde.
Au fil de la lecture, de belles visions s’offrent à nous en bouquets composés.
Nathalie Lescop-Boeswillwald sensible et rebelle à la fois, se masquant derrière des voiles de pudeur, confirme à l’homme aimé la force du lien d’amour, tout en jouant de la dérision.
Ce qui, à n’en pas douter, décuple les forces des « vieux enfants. »
Les textes se présentent à nous sous un effet pendulaire oscillant entre prose et poésie marquant de leurs sceaux l’essentiel d’une réflexion sur la vie. Juste effleurement de la quintessence.
Par la forme, nous côtoyons parfois le mode haïku.
Notre poétesse veille dans le silence de la nuit campagnarde éclairée par un halo de lune à la métamorphose du monde.
Soulignons la fidélité pérenne de Nathalie Lescop-Boeswillwald envers l’âme d’un frère trop vite emporté, mais dont elle reconstitue les pas dans «  Le chemin caillouteux ».
La nuit occupe une place importante dans l’œuvre de notre amie, elle lui permet de transcender le rêve ; il arrive aussi que certains poèmes déploient les couleurs et le rythme d’un tableau impressionniste, les couleurs ne traduisent-elles pas ce que sécrètent le cœur et l’âme ?
Ne sentez-vous pas ici un petit parfum rimbaldien nous envahir ? « A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu .../... » ?
Chaque ouvrage de Nathalie Lescop-Boeswillwald est également un prétexte où le clin d’œil à l’art en «  pARTage » n’est jamais bien loin.
 
Michel Bénard.
 
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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 07:28
Œuvre en titre : Dessin modèle vivant de Ode©

 

 
 
 
Je me perds dans ses bleus
 Je me noie dans ses verts
 Il me caresse les cheveux
 Mon Ami aimé
 Mon nouvel Univers
 Je suis son rêve il me l'a dit
 Rêve à moi seule, avoué
 Je suis celle qui détient la clef
 De ses plus profonds secrets
 La poésie l'a conduit jusqu'à moi
 Je le portais en moi
 Avant même de le reconnaître
 Mystérieuses sont les Voies
 Étonnés devant la Beauté
 et le Sacré
 De nos retrouvailles
 Frissonne une douce chaleur entre nous
 S'installe un nouveau langage
 La nuit, il veille sur mon sommeil
 Il est là, à mon réveil
 Lorsque je viens à sa rencontre
 Il est là, tout contre
 Il me consacre Eaudouce, son Odouce
 Son OdeFauve
 Son Odéesse
 Son OdeFine, son OdeFéline
 Amitié délicieusement trouble
 Et la poésie est là entre nous
 En nous...
 Doux vertige
 Tel un enfant, de mes mots,
 je le berce
 entre mes écrits tendresse
 et je l'entends me dire ces mots si doux :
 « Je vous avoue, que je ne cesse de rêver de vous
 J'étais à marée basse, à marée lasse
 Maintenant, je vous ai, vous... »
 ...
Est-il plus beau Poème...
 « Nous avons la chance inouïe, mon ami
 Comme il n'en arrive qu'une fois par vie
 De pouvoir, même dans le non-dit
 Exprimer en prose ou en poème
 Nos amitiés, nos mots d'aime

 Nous avons la chance inespérée
 D'être, l'un pour l'autre, un jardin secret...
 Un jardin où, tous nos rêves peuvent s'épanouir
 Comme la fleur, s'ouvrir et s'offrir
 Où rien ne doit demeurer à l'autre caché
 Un jardin fait de mots tendresse

 Qui parfois touchent mieux que caresses... »
 « Tout ce qui nous arrive n'est pas vain
 Je ne demande rien de vous...  
 
déclare-t-il
 Mon Od'âme, mon Odouce
 Que d'être là, tout près
 Que d'exister et d'être heureuse
 De ce que nous offre le destin
 Je n'espère rien
 Sinon que cette passion pour les mots
 Qui nous couvre de grâce
 Dure toujours, bien au-delà
 Du Temps et de l'Espace...
 Voulez-vous, mon Odouce
 Sécher vos tristesses et être à jamais
 Mon jardin secret... »

...Est-il plus beau Poème...
 « Ma douce âme retrouvée
 Je n'attendais que vous pour
 Mon jardin secret partager
 Dans ce jardin, rien de triste
 N'arrivera plus jamais
 Il n'y aura de place autre
 Qu'à la tendresse
 À la poésie et aux mots caresses
 À quelque baiser reçu
 À quelque baiser donné
 Comme une offrande
 Les lèvres offertes
 Dénudées, pour la fête de nos sens

 Et, que nos âmes qui se dévoilent
 Comme vêtements qui s'entrouvrent
 Nous découvrant peu à peu
 Du Temple, baissons le voile...
 J'imaginaire, les yeux grands ouverts
 Vos longs doigts fins sur mon visage
 Vos magnifiques yeux verts
 Vos mains sur mes hanches
 Au gré de nos inspirations
 Pas trop sages

 Est-il plus beau poème,
 À réécrire encore et encore...
 Est-il plus beau poème...

 J'essaie d'être pour vous, amidoux
 Ce que vous êtes pour moi : une source fraîche
 Toujours renouvelée, de plaisir et d'inspiration
 Tant amie amoureuse, que poésie
 Je vous emprunte et jamais ne vous rendrai
 De votre signature, je garde l'imprimatur
 Comme un pacte, dans cette enveloppe scellée
 Déposée sur l'Autel des Amours abandonnées. »

 ...Est-il plus beau Poème...
 

 Ode©
 17 octobre 2000

Création Ode©

Source : http://zodode.5.50megs.com/DO/odoucepo.htm  
 
 
 
 
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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 07:41
La Traviata – Rafal Olbinski

 

 

Tu m’as entraîné sur le sommet d’un nuage
Toi mon amour qui, là-haut, n’a plus d’âge
Éternellement jeune et de fraîche beauté
Pour parcourir toute l’étendue de l’éternité
Tu m’as pris par le bras avec une ferme énergie
Et dans tes yeux brillaient comme des bougies
 
J’ai vu ton corps se métamorphoser
Telle une déesse il était revêtu
D’une simple toge transparente et aérée
J’en restais bouche bée, comme confus
Tant il m’était difficile de te reconnaitre
Toi qui n’avais jusqu’alors cure de paraître !
 
Par un prodigieux baiser
Nos lèvres se sont enlacées
Et j’ai senti toute la puissance
Des étoiles, nos amies de naissance
Envahir jusqu’à mes plus petites veines
Tout  en laissant mon âme sereine
 
Ensemble, comme dans nos contes d’enfance
Mains tendues vers les contrées immenses
Nous avons volé de concert au-dessus des nuages
Comme si nous étions un couple de mages
Tous deux, nous fûmes envahis
D’une paix étrange loin des âmes ennemies
 
J’aurais voulu qu’il ne s’agisse pas d’un rêve
Mais que nous partions au-delà des limites sans trêve
Car nous avons senti que chaque parcelle
De nos corps étaient mémoires d’étoiles, pures étincelles
Dans un même élan, toi et moi, cœurs unis
Nous avons enfin compris le sens de nos vies
 
Je te regardais et je savais que nous pensions à l’unisson
Qu’il ne fallait pas quitter ce monde pour l’ancien
Ici pouvaient se vivre les véritables passions
Loin des charlatans et ridicules politiciens
Ici, notre amour serait indestructible
Ici, le mal n’atteindrait nulle cible !
 
©Jean Dornac
Lyon, le 19 novembre 2017
 
 
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19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 07:40
George Frederic Watts, La jeune fille à la plume de paon

 

 

 

 

La fille fit d’un ciL un début très subtiL,
Ivre pour son amI d’être nue et ainsI.
Bien pincé sur l’aplomB d’un mamelon de plomB,
Impudique et sertI, un bijou arrondI
D
escendait sur le blonD de son doux ventre ronD,
Ornant tel un halO son corps de brasérO...

 
Acrostiche triple 

 

©Robert Bonnefoy

 



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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 07:47
Références de la photo (cf dossier joint) et du texte : Mystères de cathédrale, texte de Claude Luezior, photos de Jacques Thévoz, BCU Fribourg, 4e trim. 2016

 

 

 

 

Juste au coin du narthex, un pieux bénitier. Autour de lui, le geste est souvent machinal, bâclé, sans souvenir précis des temps heureux : l’eau du baptême est à presque cent mètres de là. Certains se signent, pressés, comme pour pointer à l’horodateur du Seigneur. D’autres ont la lenteur de l’arthrose, humectant leurs phalanges de presque ressuscités.
S’avance la bigote à la peau parcheminée : marathonienne de la rédemption, elle hydrate les flétrissures de son cœur en vue de la dernière ligne droite. Juste derrière, les doigts légers d’une fleur de pavé. Selon les Évangiles, cette Marie-Madeleine coiffera l’athlète des ave à la porte du Seigneur.
Quelques enfants de chœur bousculent de leurs rires la bien-pensante. Plus loin, des canailles bâclent une génuflexion, tandis que des traîne-crasse envisagent une ablution. Et puis, un fada : d’après la légende, les fées, qu’on appelle dans le sud fadarelles, échangent parfois leur descendance dans le berceau des humains. Consolation des affligés, le simple d'esprit sera tantôt prince du royaume.
Suit la main droite du besogneux, trempant ses cals jusqu’à la paume et celle, un peu raide, du colonel qui hésite entre signe de croix et salut. Depuis l’ébrasement du porche, un martyr surveille le geste sévère de l’instituteur, égalitaire du gauchiste en goguette, opportuniste du politicien dont le menton tutoie les étoiles, niais de la cancanière en mal de calomnie.
On y voit aussi les ongles vernis de la précieuse qui, pour peu, déposerait une goutte sacrée sur son cou, tel un parfum. Et cette jeune-fille presque vierge, presque transparente, effleurant les satins de son amant.
En miroir, des doigts froissant à peine la surface de l'eau sacrée, comme pour ne pas déranger le Très-Haut : arachnéennes caresses d’une religieuse déjà en extase.
Pour clore cette humanité défilante, une troupe de dubitatifs, tièdes et païens de toute obédience évitant comme des chats maigres la sainte source et préférant passer à gué le seuil de l’Eden.
Self-service d’eaux lustrales, le bénitier a bien du mérite. Mirage d’anachorètes ou puits artésien pour âmes en rémission, on le retrouvera au tourniquet du Jardin premier.
 
©Claude Luezior
 



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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 04:43
À nouveau, je veux remercier mon ami Francesco Casucelli pour cette nouvelle traduction de l'un de mes poèmes. C'est pour moi une joie profonde, un bonheur que peuvent comprendre tous les créateurs.
 
Comment ne pas espérer, quel que soit l'art que nous pratiquions, qu'il sera partagé dans bien d'autres pays ? L'art peut devenir ou être un lien, le plus fort entre les peuples, entre les humains pour ne pas laisser place aux mépris des racismes abominables et destructeurs des âmes de toutes les victimes mais aussi celles de leurs bourreaux...
L’enfant – Jean Dornac
 
Que suis-je d’autre qu’un enfant
Porteur déjà de cheveux blancs ?
Le temps a passé si vite
Rien qu’un éclair dans la nuit
Un rayon de lumière entre deux nuages…
Il me semble que, dans un instant
Je vais me réveiller, sortir d’un étrange rêve…

Que s’est-il passé, le temps d’un souffle
Pour que je ne me reconnaisse plus
Alors que je sais être moi encore ?
D’où sont venues ces rides
Qui me donnent l’air d’un sage
Alors que je viens à peine
De faire mes premiers pas ?

Qui m’expliquera la course du temps ?
Ô combien d’êtres aimés, déjà, sont disparus
Emportés par la grande vague
Des vivants ayant fait leurs ans ?
Qui me dira le mystère du temps qui passe
Alors qu’il n’est, peut-être, qu’illusion ?

L’éternité n’est-elle pas le présent ?
Sans la course du soleil
Sans la ronde de la terre
Que serait un jour, une nuit
Les saisons et une vie ?
Ô mystère de la création !
Que valent donc nos heures ?

Que valent mes vers, ces fleurs d’enfant
Au regard de la nuit qui approche
D’un possible néant ou encore
D’un éternel recommencement ?
Comment évaluer l’élan de mon cœur
Le poids d’une vie offerte
Pour que demain soit plus beau qu’hier ?...


© Jean Dornac
Paris, le 23 avril 2010
Il fanciullo 
 
Chi sono io se non un fanciullo
Già con i capelli bianchi?
Il tempo passa in fretta
Nient’altro che un lampo nella notte
Un raggio di luce tra due nuvole...
Sembra quasi che in un istante
Mi possa svegliare e uscire da uno strano sogno...
 
Cosa è successo in così poco tempo,
Da non farmi riconoscere più
Nonostante sappia di essere ancora io?
Da dove sono spuntate queste rughe,
Che mi danno l’aria di un saggio,
Anche se sto appena iniziando
A fare i miei primi passi?
 
Chi mi spiegherà la corsa del tempo?
O quante persone amate, sono già spariti
Portati via dalla grande onda
Dei viventi che hanno fatto i loro anni?
Chi mi dirà il mistero del tempo che passa
Dato che potrebbe essere solo illusione?
 
L’eternità non è forse il presente?
Senza la corsa del sole
Senza il giro della Terra
Cosa saranno un giorno, una notte
Le stagioni d’una vita?
Oh mistero della creazione!
A cosa servono le nostre ore?
 
Chi valuta i miei versi, questi fiori di fanciullo
Nello sguardo della notte che s’avvicina
In un possibile nulla o ancora
In un eterno ricominciare?
Come valutare lo slancio del mio cuore
Il peso di una vita offerta
Affinché il domani sia più bello del passato?
 
© Francesco Casuscelli
Milano, 2 novembre 2017
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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 07:43
Premier lundi de printemps

 

 

 
Depuis deux longues heures, elle marchait dans la forêt, une forêt obscure où nulle trace de soleil n’était perceptible comme si l’astre avait été mangé par un être maléfique. Elle allait vite, pressée de quitter ce lieu lugubre. Soudain, ses pas débouchèrent sur un champ d’herbes dorées. Enfin la lumière ! Une lumière jeune, fraîche, désaltérante qui posait sur elle des yeux bienveillants. La jeune fille s’arrêta pour la saluer dans une douce communion. Pour rejoindre le sentier, elle devait traverser le pré. Les herbes luisantes et touffues la dépassaient de leur hauteur peu commune. Elle trouvait amusant de disparaître au milieu de toutes ces tiges et elle riait en se frottant contre leur peau douce. C’était comme un jeu d’enfant, d’enfant clown et fantasque. Et voilà une fête champêtre improvisée…
 
Soudain, il devint difficile d’avancer : les herbes semblaient opposer une résistance, elles devenaient étrangement rigides. Et très vite, la jeune fille buta contre un mur végétal, solide et compact. Elle eut beau faire demi-tour, aller à droite, à gauche, elle se trouvait toujours face à l’évidence : elle était prisonnière d’herbes folles, immensément folles. Curieusement, elle jugea la situation si cocasse qu’elle pouffa de rire, d’un rire-dynamite qui fit voler en éclats les murs de sa cellule.
 
Elle était libre mais elle poursuivit sa route en courant, elle se méfiait des herbes folles…
 
©Michèle Freud
 



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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 07:43
Savoir donner
 
 
 
 
Ouvrir ses mains,
Ouvrir son cœur
Comme une vaste fleur.
Savoir donner son temps
Un regard, un sourire,
À celle qui attend
À celui qui espère.
Savoir se souvenir du partage du pain
Et des sources offertes.
Savoir donner
Quand on n’a presque rien
A ceux qui ont le moins.
Savoir se séparer
Des choses que l’on aime,
Se faire un peu de bien.
Et s’enrichir soi-même,
En emplissant son cœur
Des bonheurs que l’on sème.  
 
©Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.




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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 07:29
Joe Chaploteau, sculpture : Femme en position fœtale
 
 
 
 
 
Roulée en boule au creux du lit,
Je rentre au giron maternel,
Suave involution
D’avant la conscience,
Bain de béatitude
En la vie antérieure.
 
Revenue en surface,
Aurai-je un regard autre
Sur le monde à l’entour ?
 
© Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « LA FORCE DE L'ELAN » aux éditions du Madrier

 
 
 
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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 07:29
« Derniers Serments », Michel Bénard©

 

 

Revenir ?
toute trace est estompée
les griffures du temps ont comblé les ravines
un brouillard de mémoire a blanchi ta silhouette.
 
Revenir ?
l’hiver a labouré les derniers serments
dans un faux pli de grisaille.
une esquisse de visage erre encore sur le miroir.
 
La famine ripaille
l’indifférence floconne
l’angoisse rampe
il pleut des écailles de glace.
 
L’aube est un vitrail
l’oasis y est un mirage.
 
Revenir ?    
non, partir.
 

Nicole Hardouin©
 
 
 
 
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