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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 07:35
 
 
 
 
Est-ce novembre qui est à nos portes

Est-ce l'absence et ton silence

Je suis triste en ce jour d'automne

Mon âme, comme le temps, grisonne


 
La vie, petit à petit

Meurt emportée par le vent

Comme les feuilles des arbres dénudés

Et moi, qui suis du printemps...


 
Dans les coulisses de mes pensées

Je mets le voile de l'endeuillée


 
Mon cœur est triste de ton absence

Il pleure des larmes de toi

Mon corps est en carence

Penses-tu à moi dans tes errances ?


 
Comme sont longs ces jours sans toi

Et ce froid qui s'annonce

Tu as emporté le soleil avec toi

Dans le noir, je m'enfonce


 
Reviens vite dans mes ailleurs

J'ai froid !


 
Ode©

23 octobre 2001


 
 
Création Ode©  
 
 
 
 
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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 07:32

 

 

 

 

 

 

Les chemins de la beauté

Echappent à certains esprits

Surtout aux âmes dominatrices

Qui n’écoutent plus rien ni personne…

Les assoiffés du pouvoir

Ne peuvent connaître ces chemins

Perdus qu’ils sont dans les ronces

De la jalousie, de l’envie et de l’avarice !

 

Les chemins de la beauté

Sont les frères des sentiers de la Liberté

Les uns ne vont pas sans les autres

Il suffit de voir la laideur de l’art chez les dictateurs !

 

Mais l’amour est le sommet de la beauté

Rien n’est beau sans la lumière de l’aimer

La vie n’est rien qu’horreur sans l’amour

Sans lui, elle n’est plus que le chemin de la mort !

Heureux l’humain qui a su voir la beauté

Qui a su sacrifier les honneurs pour plus d’amour !

Heureux les cœurs simples

Emus par le charme des fleurs !

 

Les orgueilleux rient de l’innocence

Des ceux qui préfèrent les fleurs au fusils

Les brutes voudraient condamner

Tous ces amoureux de la paix !

 

Et combien sont malheureux

Parfois sans le savoir et comprendre

Ces soldats et leurs chefs tueurs

Tout comme les chasseurs devant leurs victimes !

Ô pauvreté de l’âme humaine

Qui s’esbaudit face au nombre de cadavres

Sur les maudits champs d’horreur

Et la puissance de mort des armes !

 

Si tu aimes la beauté et l’amour

C’est aussi la vie que tu aimes

C’est encore la liberté que tu chéris

C’est aussi que tu te moques de l’orgueil des nations…

 

Tu ne peux que haïr la violence

Des lâches guerres menées

Par les fous des pouvoirs

Ces serviteurs de la mort

Ces pourvoyeurs indignes

Des fleuves de sang

Et des océans de larmes

Des femmes et des enfants !

 

Alors, que tu sois jeune ou vieux

Aime la beauté

Aime la Liberté

Aime l’Amour !

 

©Jean Dornac

Lyon, le 28 octobre 2018  

 

 

 

 

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28 octobre 2018 7 28 /10 /octobre /2018 07:35

J’ai le plaisir et l’honneur d’accueillir un nouveau poète, Jeanne Champel Grenier, qui est également peintre. J’espère que vous lui réserverez un excellent accueil. Merci pour elle.

© Peinture de Jeanne Champel Grenier

 

 

 

On l'entendait venir de loin
un gémissement, un murmure
de l'eau qui coule sur les roseaux
des chuchotements de poules d'eau...
Des vagues musicales
Alternées de silences,
Une procession lointaine
avec des bruits d'essieux...
On courait dans les prés
Pour atteindre la route
Et voir venir au loin
Cet orchestre hirsute.
C'était les bohémiens
Apportés par le vent,
Le vent venu du sud
Plein de hénissements,
De bruits d'ailes et d'écailles,
Le vent marin des plages
De Marie Salomé
Et de Sarah, la noire,
Les sabots des chevaux
Les roulottes et les chiens
Et toujours la musique
Des violons sur la terre
Et les harpes du vent...
C'était le vent gitan
Chargé de ses romances
De pleurs d'enfant perdu
Qui court après la chance
 
On l'entendait venir de loin
Un gémissement, un murmure
De l'eau qui coule sur des roseaux...
 
© Jeanne CHAMPEL GRENIER
 
 
 
 
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27 octobre 2018 6 27 /10 /octobre /2018 06:28
Collage de Michel Bénard©

 

 
 
 
texture
tactile
des mots
qui se froissent
et déchirent
leurs coutures
aux plis
sombres de la phrase
 
acide
mentholé
des mots
qui vibrent
en manque
de lèvres
pour qu’existe
la salive
d’un baiser
 
arides
courbures
des mots
que piétinent
assoiffés
de miracles
les gueux
en mal
de Compostelle
 
écume
désirante
des mots
qui se disloquent
et fracassent
mes grèves
où les rocs
torsadent
leurs jouissances
 
ultime
cri
des mots
que l’on fusille
toutes lettres
ligotées
au poteau
rouge
des rebelles  
 
©Claude Luezior
 
Extrait du recueil « Clames » aux éditions tituli
 
 
 
 
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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 06:31

 

 

 

 
 
Telles deux étincelles
D’un même élan
Prenons notre envol
Vers des terres promises

Propices à l’éclosion de jeunes fruits

Juteux à l’envi,
Profitons des ailes d’un vent complice,

Sereinement traversons les lueurs laiteuses

De nuages hostiles

Et pourfendons l’air,

Flèches jumelles audacieuses

S’élevant en métaphores élégantes

Ourlées de délicatesse

Vers la lumière du soleil

Caressant généreusement 

La promesse d’une belle envolée.  
 
©Nicole Portay
 
 
 
 
 
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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 06:40

 

 
 
C'est le calme apaisant...

Tu respires doucement

Le parfum rassurant

Que tu aimais tant, enfant...

Les rayons ambre de ce soir

Se posent sur la mélodie de l'espoir...
Tout est tranquille
Presque futile,
L'essentiel est là

Dans ton cœur qui bat...
 
Je n'ai plus peur de rien...
Le silence du temps
Coule tendrement
Comme une caresse,
Une douce promesse...
Blottie entre tes bras

Le monde disparaitra,

Je n'ai plus peur de rien

Je n'ai besoin de rien
Puisque tu es là

L'amour n'a peur de rien...  
 
©Lydia Montigny
 
 
 
 
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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 06:48
Cueilleurs d’agrumes pressés comme des oranges

 

 
 
 
Ce sont les fruits du désespoir
Que l’on cueille
Quand plus rien n’est à saisir,
Les hommes, ils viennent de partout
D’Europe ou d’Afrique,
De tous les horizons.
Ils viennent ayant laissé leur terre
Leurs femmes et leurs enfants,
Ils vont cueillir dans les pays sucrés
Les fruits rutilants
Des tables de Noël.
Les immigrés, les sans-papiers,
Ils cueillent de l’aube au crépuscule
Liés par d’invisibles chaînes
Prisonniers sans murailles,
Ils cueillent au bout de la souffrance
Sous le regard impassible
Des nouveaux négriers.  
 
©Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.




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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 06:47
Œuvre de Maryline Garbe

 

 
 
 
 
Traverserez-vous la chaussée
Pour ne pas aborder quelqu’un
Longtemps perdu de vue ?
 
Vous abîmerez-vous soudain
Devant une vitrine
En présentant votre profil
Non-identifiable ?
 
Car vous avez changé,
Rasé vos cheveux fous
Autrefois crinière indomptable.
 
Votre silhouette alourdie
Ne sait plus piaffer d’impatience,
Comme au temps révolu
Où vous tendiez la main
Au soleil, à l’espoir
Et aux projets les plus fantasques.
 
Alors vous détournez la tête,
Perdant à jamais l’occasion
De renouer les fils !  
 
© Luce Péclard


 
Extrait du recueil de Luce Péclard, « LA FORCE DE L'ELAN » aux éditions du Madrier
 
 
 
 
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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 06:54
John William Waterhouse
 
 
 
 
Epuisées par tant de griseries et de
concupiscence, les démones aux corps de
gitanes se laissent tomber sur leurs oripeaux
bariolés.
En riant, l'une aligne des figurines cireuses
hérissées d'aiguilles, l'autre, d'une main
crasseuse, étale tarots et jeux d'échecs; Elle
me glisse entre les doigts un coffret rempli
de cartes et tente de m'entraîner dans une
partie insensée.
 
Que dis-tu, Prométhée le Sage ? Ah oui !  se
méfier, ne pas ouvrir la boîte... alors juste
entrouvrir.
 
©Nicole Hardouin.
 
Extrait du recueil « Prométhée, nuits et chimères » aux éditions de l’Atlantique, collection Phoibos.
 
 
 
 
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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 06:32
Mountain Beauty de Jim Warren

 

 

 

 
 
 
Pierre-Femelle
A ton corps-de-roche l‘éternité se cache
Sous les doigts de Sapiens
Tu vins en déesse.
Anonyme sous le masque de ta chevelure
Tu es la prodigue qui engendre sans trêve.
Oui, tu es de celle qui enfante :
Le blé, l’arbre,
L’homme et la bête.
Tu es l’allaitante
Florissante de sève
La source Maternelle.
 
©Béatrice Pailler
Revue en ligne Le Capital des Mots
 
 
 
 
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