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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 07:43
Œuvre de Nadine Amiel©

 

 

 

 

 

 

Dans la nuit nos corps
Se conjuguent, fusionnent,
Se mêlent, se confondent,
S’harmonisent et s’accordent
Comme deux violons
Jusqu’au seuil de l’aube,
Où inconscients ils sombrent
Dans les rêves évanescents
Des mystères de l’amour.
 
©Michel Bénard.  
 
 
 
 
 
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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 07:49
Photo Ode©


 

 


« Je suis rivière
tu es ruisseau
tu coules en moi
nous dérivons vers
le Grand Fleuve
Nous sommes unis
en infimes gouttelettes d'eau...
Nous sommes immenses
nous sommes Océan
nous sommes vagues
sommes torrents
sommes le calme
sommes la tempête
sommes inséparables amants...
Nous nous abreuvons
chacun à la fontaine de l'autre
d'éternité, il en sera de même
l'un à l'autre, toujours
L'un pour l'autre, pour l'Éternité... »



~¤¤~


Le Ruisseau



« Tu es là
et je m'apaise...
Je retrouve en toi
ce qui manquait en moi
pour que la Vie
me reprenne dans ses bras. »



~¤¤~


La Rivière



« Tu es là
je te retrouve en moi
tu me manquais déjà...
La Vie reprend ses droits
et nous prend dans Ses bras...
Déversons-nous dans le Fleuve
pour y faire le plus beau
voyage... »



~§¤§~


Le Fleuve
Source éternelle
Débordante
Des amants d'O


~§¤¤§~



Ode ©
20 décembre 2000


Création de la page par Ode ©
 
 
 
 
 
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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 07:41
« Monsieur Prudhomme vouant son fils au culte du nouveau Dieu des Parisiens », caricature d’Honoré Daumier, Charivari, 1857. © Selva/Leemage

 

 

 

 

 

 

Quand le chiffre d’une année change

Ne peut-on penser qu’elles jouent

Les coquines, avec nos jours, nos ans

Pour ne pas parler de nos dents…

Mais il vrai que ce jeu étrange

D’un amusant saute-mouton

Se pratique dans bien d’autres disciplines

Par exemple au jeu des Institutions…

 

Il en est ainsi lorsqu’un Président

Tout émoustillé, fier comme un galet bien poli

Prend la place du précédent

Marri comme un plat mal cuit !

C’est que le siège était confortable

Et la fonction bien en vue et bien payée…

Il en est beaucoup qui aimeraient

Faire saute-mouton à tout va…

 

Moins amusant mais tellement courant

Les riches qui jouent à ce cruel jeu

Sur le dos des pauvres

Ils en écrasent parfois au passage par des pillages

Bien calculés et avec l’aide de qui vous savez !

Il faut bien que leurs dames

Aient une riche garde-robe

Cela vaut bien des gens de peu laminés ou mourants…

 

Certes, il arrive que les gueux se révoltent

Coupant ici une tête à monter sur une pique !

Coupant là une chose qu’on ne peut écrire ici

Car il faut veiller à la bienséance, n’est-ce pas ?

Il faut donc que charge la maréchaussée

Toute de cuir vêtue derrière ses boucliers

Lacrymogènes en main, casquées et sans pitié

Renversant les gueux sur les pavés…

 

Car enfin que deviendrait la nation

Si l’on ne garantissait plus les droits de ses puissants ?

Ne serait-ce pas, tragiquement

Une sorte de méchante chienlit

La racaille, la rue, les bouseux ignorant la finesse

Dont seuls savent se parer les biens nés !

Pour ceux-là, rien n’est plus irritant que la rue

Lorsqu’elle crie ses droitsprétendus  !

 

Et puis, assez parlé de la rue

Restons entre gens à la culture raffinée

Au ventre et joues plutôt ronds

Restons avec nos dames

De bijoux chargés

Plutôt que de nous soucier

Des harpies déguenillées

Qui sans pudeur exhibent leur laideur !

 

                  * * *

 

Bien sûr, vous l’aurez compris

Il s’agit juste d’un conte

Aucun élu ne pourrait

De la sorte agir ou parler

Cela se saurait… N’est-il pas ?

 

©Jean Dornac

Mulhouse, le 1er janvier 2018 

 

 

 

 

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 05:20

 

Acrostiche de Robert Bonnefoy©

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 07:46
« Je t’ouvrirai dans les reflets d’un ressac »

 

 

 

Coquillage
 
 
au moment même
où se déploient
l'intime plénitude
 
et les noirs de jais
sur tes ambres
à la dérobade
 
je t'ouvrirai
dans les reflets
d'un ressac
 
tel un coquillage sacré
où luit la nacre
de tous les désirs
 
© Claude Leuzior
Aux franges de l'essentiel
Conchiglie
 
 
nel momento stesso
dove avviene
l’intima pienezza
 
e i neri brillanti
sulla tua pelle ambrata
danno l’evasione
 
ti aprirò
nei riflessi
della risacca
 
come una conchiglia sacra
dove splende la madreperla
di tutti i desideri
 
© Francesco Casuscelli
Dairago, 23 novembre 2017
 
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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 07:39
La conjugaison d’Hugo

 

 

 

 

Je chois, tu chois
voilà une belle chute à deux
chute de deux corps dans le gouffre du plaisir…
Chut ! Ils s’aiment ;
Ils sèment des graines d’amour et d’espérance ;
Ils sèment à tous vent
et les grains chutent un peu partout.
Je chois, tu chois, il choit, nous choyons.
Oh oui, de tout notre cœur,
choyons la vie, choyons-la
comme un enfant, une fleur fragile, un petit arbre.
Et puis choyons-nous les uns les autres
pour éviter les chutes douloureuses…
 
©Michèle Freud



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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 07:41
J.B. Arnaud-Durbec - Commune de Paris, construction d'une barricade

 

 

 

 

 

Comme un fleuve en crue,
Monte la révolte des humbles,
Par la rage contenue
Dans leurs poings serrés,
Et leurs veines gonflées.
Les mots sont restés impuissants
Devant l’insolence du monde.
Trop de portes se sont fermées,
Trop de coups sont tombés,
Et le temps ignore les blessures.
Chaque matin éveille
Les mêmes souffrances,
Et le désespoir s’écrit toujours
Avec les mêmes mots.
Mais un jour,
Des mains de la colère,
Jaillira la force irrésistible
Restituant aux hommes spoliés
Leur terre de liberté.  
 
©Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.




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27 décembre 2017 3 27 /12 /décembre /2017 07:43
" Leurs survols de frelons armés "

 

 

 

 

Ils ont divisé pour régner,
Avec la guerre et la terreur.
Ils ont terrorisé
Sans discontinuer.
Ils ont multiplié par cent
Leurs nids de guêpes militaires,
Leurs survols de frelons armés.
 
A coup de menaces
Et de représailles,
Ils se sont fait ouvrir
Les cadenas aériens,
Et ils ont pollué l’espace,
Et l’air, au sol et à l’entour.
 
Ils ont fait sauter
Jusqu’au cœur des pierres !  
 
© Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « LA FORCE DE L'ELAN » aux éditions du Madrier

 
 
 
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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 07:32
Photo Claude Luezior©

 

 

 
Tes mots en fusion
         coulées soufrées
ébrèchent les bruissements de l’ascèse
         tel le sang du vent
tu me nourris de feu
les lances de l’impatience effritent
         le ruissellement du silence
à l’oraison de tes frôlements d’encre
          ma bure s’habille de chair
          nudité mûrie à la braise de tes motets
tes cantiques de sable courbent mes mirages
          tisons d’eau vive
          tu bois ma soif
goutte à goutte l’ossature de la sève
s’érode aux aveux de l’orante
lèvres à lèvres la fumée des cierges
se tord aux égarements de l’amante
            dévorantes empreintes
dans le sanctuaire des ombres tourmentées
l’attente creuse la morsure dévoilée
             cendre de rosée.
                                                         
©Nicole Hardouin 
 
 
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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 07:54
Lumière de Noël

 

 

 

 

I giorni dell’attesa scivolano via
e ci avviciniamo impreparati
all’incontro con il mistero della Natività.
Questa è la festa in cui ritorniamo
ad essere fanciulli
pronti ad emozionarci per un saluto,
per un messaggio d’auguri, o per un regalo.
Questo è il momento in cui riscopriamo noi stessi
nel dialogo sensoriale
con tutto quello che ci circonda
e con Colui che ci guida.
Questo è anche il periodo in cui, aprire le braccia
per offrire il nostro cuore, non è solo un gesto
ma una richiesta e un atto d’amore
per aiutarci insieme a vincere
la banalità del quotidiano,
e rendere speciale un semplice saluto
con il suono della voce e la luce di un sorriso.
 
©Francesco Casuscelli
 
Les jours d'attente s'échappent
et nous approchons, pas préparés,
de la rencontre avec le mystère de la Nativité.
C'est la fête dans laquelle nous redevenons
des enfants
prêts à être heureux pour le salut,
pour le meilleur des voeux, ou pour un cadeau.
C'est le moment où nous nous redécouvrons
dans le dialogue sensoriel
avec tout ce qui nous entoure
et avec Celui qui nous guide.
C'est aussi la période où, ouvrir les bras
pour offrir notre coeur, ce n'est pas juste un geste
mais une demande et un acte d'amour
pour nous aider à vaincre ensemble
la banalité du quotidien,
et rendre merveilleux un simple salut
avec le son de la voix et la lumière d'un sourire.
 
©Francesco Casuscelli
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