Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 06:42
La révérence – Djida Cherfi
 
 
 
 
Il est concevable que dans la vie,
On sente que l’on s’est lassée ;
Quand débarque l’ennui,
On se dit qu’on en a assez.
On  ressent  le besoin d’avancer,
Sans que rien ne vienne… déranger.
 
Il est possible que l’on pense,
Que quelque part on a offensé,
Et que l’on préfère tout arrêter.
IL se peut aussi que l’on juge avoir été touché,
Et qu’on choisisse de s’éloigner.
 
Cela arrive quand l’amitié sincère,
Commence à devenir peu claire.
Quand on en dévoile le revers,
Celui dont personne n’est fier.
 
« …IL arrive que l’on se sente de trop ! »
Si tu penses que dans ta vie je suis de trop,
Dis-le !! Je te prendrai au mot.
 
Quand on sent venir l’aleurode
Qui détruirait ce qui a été semé,
Mieux vaut se résigner.
Quand la cacophonie se mêle
A la joyeuse sarabande,
Mieux vaut arrêter de danser.
 
Si tu penses que je suis de trop,
Dis-le et, je te prendrai au mot.
Je te le demande saisis cette chance,
Et moi… moi je tirerai ma révérence.      
                                            
©Djida Cherfi
22/05/15.



 
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 06:37
Dans le silence de nuit – Michel Bénard
 
 
 
 
Dans le silence de nuit
Lorsque je ferme les yeux,
Tu m’apparais soudain
Comme une lueur solaire
A l’heure du couchant.
Alors très humblement
Pour toi j’écris ce poème
D’encre et de lumière,
Sur les ailes d’une colombe
Ne rêvant que d’espérance,
D’amour et de paix.
 
©Michel Bénard.



 
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 06:41
Cantique 1 – Ode
Oeuvre en titre : « Dentelle » sculpture porcelaine de Ode©
 
 
 
 
Ma main sera pour toi
La plus tendre des caresses
Mon ventre, ton couffin

Le miel n'est pas plus doux
Que tes baisers

Le Ciel, je le vois dans tes yeux,
Même les jours nuageux

Les vagues de la mer,
Tanguent au rythme
De mes hanches
Au rythme de ton corps
Mon homme des mers
Calmes et houleuses 

Ta chevelure est ma forêt.
Tes bras sont branches d'arbres.
Je m'y perds, m'y enroule
M'y retrouve
Rituel amoureux 

Ton cou, en est le tronc
M'y agrippe
M'y pends 
Lorsque tu me prends

Mon âme est pour toi le bateau
Dans lequel tu te réfugies
Je suis ton Vaisseau d'Or
Tu en es le Maître

Lorsque le Soleil d'Orient se lève
C'est toi qui m'accueille
Me console et me soutiens

Ton amour est invincible
Devant toi je me dénude
J'avance vers toi
Portant dans ma main
Le Chiffre Unique

J'ai vu se lever la Lumière
Elle ne s'éteindra jamais
Tu es présence
Tu donnes vie aux rites

Tu es ma joie païenne
Mes encens
Mon merveilleux amour...

Ode©
7 janvier 2003
 
http://zodode.5.50megs.com/CS/cantique.htm



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 06:51
La machine infernale – Jean Dornac
 
 
 
 
Les heures s’écoulent lentement
Comme si elles s’excusaient
D’exister sans le leur avoir demandé
Comme si elles voulaient ne pas s’imposer
 
Elles ne manquent pas d’humour
Ces heures quasi mécaniques
Qui passent pour qu’on trépasse
Avec leurs sourires ironiques…
 
Et de fait, qu’avons-nous souhaité
Avant d’arriver ici-bas, sur cette terre
Qui ne sait qu’engendrer la misère
Parsemée d’un peu de beauté…
 
Les jours s’effacent doucement
Comme nos traces sur le sable fin
Sous l’écume du temps qui trépasse
Au rythme d’un cheval de course…
 
Les ans rapidement disparaissent
Aspirés par le trou noir du néant
Cette chose étrange sans début ni fin
Qui absorbe tout ce que nous sommes…
 
La vie passe si vite après l’enfance
Qu’on dirait qu’une gomme mauvaise
Nous poursuit pour mieux supprimer
Les quelques traces que nous risquions de laisser
 
Oui, elle est folle la spirale de nos jours
Elle s’affole à mesure que le temps passe
Elle s’emballe quoi que l’on fasse
Oubliant tout, même la beauté de l’amour…
 
Qui donc est à la commande
Du mécanisme infernal
Qui impose rides et morts
A tout ce qui fut vivant ?
 
Ce n’est pas même une loterie
Que l’on soit petit ou grand
On disparaît dans le même tourbillon
Après une trop courte et ridicule pirouette…
 
Jean Dornac
Lyon, le 3 juillet 2016



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
3 juillet 2016 7 03 /07 /juillet /2016 06:48
Le visage dans l’ombre – Victor Varjac
 
 
 
 
Le visage dans l’ombre
a le goût de la poussière
et les mots dans le silence
peuplent le vent des solitudes…
 
L’espérance piégée
s’arrête sur les rives
de nos lèvres tremblantes…
 
Fragile et vulnérable
la pensée cherche la force
qui pousse dans la chair
mais déjà nous sommes pris
par les griffes du temps…
 
Le portail s’est ouvert
sur le compte à rebours…
 
La mort vient d’engendrer
la seconde éternelle
qui métamorphose le corps
en voyage d’oubli !

©Victor Varjac
Antibes, août 1999

Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 06:41
Si … - Salah Bekka
©Vladimir Kush
 
 
 
Si ta bouche me dit peu pour me laisser inquiet,
Tes yeux allument ce feu, qui ne lâche plus de fumée,
Tu veux cacher au cœur ce qu’il couve de plus beau,
Mais tu élargis l’erreur, en t’entourant du faux.
 
Si le jour t’alourdit par ses images troublées,
Cherche au creux de tes nuits un rêve à savourer,
Il sortira tout seul, comme un bourgeon d’une rose,
Ou juste un beau filleul à notre sincère cause.
 
Si le noir te fait peur, moi je savoure son ombre,
S’il ébranle ta demeure, moi je cherche dans les cendres
De ces journées brulées par l’orgueil redondant
Que tu as pu imposer à mon cœur émouvant.
 
Si j’appelle à ton cœur de se saigner d’amour,
Je chasserai la fureur, qui me chauffe comme un four,
Où vit une flamme douce aux couleurs arc-en-ciel,
Puis je filerai aux trousses du bonheur, même au ciel.
 
Au contact de ma main, pour te prendre dans cette course,
Ensemble nous trouverons ce chemin vide de frousse,
Nous vivrons de belles aubes, sans remuer l’histoire,
Nous ferons nos tournées, sans nous soucier des soirs.
 
Si le beau crépuscule nous attend pour le voir,
Dans son rouge il bouscule les anciennes tâches noires,
Il veut brûler pour nous, les erreurs du passé,
Il veut nous rendre fous, dans notre douce amitié.
 
Si ton cœur est d’accord pour livrer ses secrets,
Le mien s’approche du bord, où avant tu l’attendais,
Pour écouter ton souffle jusqu’ au fond de tes yeux,
Et nous formerons ce couple, d’insurgés et d’amoureux !
 
©Salah BEKKA. Auteur
Fleurs, Épines et Frissons…
Paru au : LES ÉDITIONS DU NET
92150 Suresnes France  




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
1 juillet 2016 5 01 /07 /juillet /2016 06:46
Je la veux, je la désire – Kacem Issad
 
 
 
 
Je tourne sur moi-même,
Je me frotte à elle
Je cherche à me parfumer de son odeur
Comme ce chat désirant une once de tendresse.
Oui, sur les ailes d’un ange
Je l’observe de là-haut
De loin, de très loin
Et médite sur sa respiration
Comme ce disciple avide de sagesse.
Je la veux ?
Oui, je sais que je la désire 
Comme le désir de cet aveugle
D’apercevoir la lumière
La lumière de sa vie.
 
©Kacem Issad



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 06:38
La flamme – Michèle Freud
 
 
 
La plage était vide, comme abandonnée. Pas le moindre souffle, ni le moindre vent chargé d’embruns. La vie semblait avoir quitté ce lieu, imprégné seulement  d’un silence pesant. Le sable n’offrait au regard aucun dessin, aucun château, les rochers étaient nus et les oiseaux, où se cachaient-ils ? Tout était morne, lugubre et froid. On aurait dit qu’un magicien se promenait avec son éteignoir pour supprimer les reflets dansant sur l’écume des vagues, ternir les couleurs des galets, chasser les nuages et les voiles blanches des bateaux. Tout était figé dans une grisaille effrayante.
 
C’est dans cette atmosphère lourde de mystère, qu’un homme surgit soudain au pied de la falaise : un homme hagard, à la mine torturée, aux gestes saccadés, curieusement guindés, un homme qu’un démon invisible semblait habiter et qui se débattait, luttait de toutes ses forces contre ce monstre sans visage. Il était seul, tout seul et n’attendait aucun secours de l’environnement qui ressemblait à un décor de film, réalisé par un metteur en scène dément. Soudain, comme pris de folie, il courut vers la mer, poursuivit sa course dans l’eau et s’arrêta brusquement comme mû par un éclair de génie. Alors, fébrilement, il prit son briquet, caché dans la poche de sa chemise. Il frotta la pierre, plusieurs fois. Enfin, une flamme chaude et claire jaillit, une flamme telle une étincelle de vie. L’homme contempla longuement cette lueur qui l’éclairait comme un soleil. Apaisé, libéré, transfiguré, il se redressa avec dans les yeux une lumière nouvelle, celle de l’espoir qui renaît.
 
Des oiseaux blancs réapparurent dans le ciel et se mirent à tournoyer en piaillant. La vie revenait. Tout devint lumineux.
Un rocher, telle une patrouille géante et muette regardait ce miracle avec indifférence…
 
©Michèle Freud



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 06:38
Evidence – Denise Bernhardt
©Fragonard
 
 
 
L’amour avec toi
C’est une arène sans combat
Sans blessures,
Une vague lisse
S’étendant sur la mer
Et qui se brise
En mots limpides
Sur le cristal des jours.
C’est ton corps délié
Que tu m’offres
Et dont les ombres s’estompent
Sur la grève des caresses
Qui n’en finissent pas de renaître.
C’est la tendre inquiétude
Qui surgit en toi
Quand tu me tiens blottie
Si étroitement
Recevant le désir qui me submerge
Telle une déferlante.

©Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 06:49
Décryptement – Luce Péclard
 
 
 
 
N’importe qui m’approche
A son code secret.
Comment le deviner ?
 
Il s’agit de trouver la clé
A défaut de passe-partout.
 
Et c’est ainsi que mon trousseau
Devient de jour en jour plus lourd.
 
Un sourire et un mot
Ouvrent bien des serrures,
Et même à peu près toutes.
 
Mais certaines restent rouillées,
Gardant à jamais leur mystère.  
 
 © Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « LA FORCE DE L'ELAN » aux éditions du Madrier

 
 
 
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
  • Contact

  • jdor
  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...

Recherche