Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 juillet 2018 4 19 /07 /juillet /2018 06:54
KelseyEverett

 
S'arrêter. Oublier le temps.
Observer la germination d'un poème.
Aller de surprises en surprises.
Semer à la volée des graines de roses trémières.
Butiner le vent des hauteurs.
Réussir le croisement entre une orchidée et un colibri.
S'offrir une écharpe de brume sur le marché des nuages.
Danser sur les cordes de la pluie.
Suspendre des girandoles dans notre quotidien.
Être conscient du plaisir que l'on tire des choses.
Boire à petites gorgées dans les mains de la vie.
Être un guetteur attentif à toute souffrance à soulager, un guetteur qui apporte un peu de lumière à ceux qui n'y voient plus.
Créer des liens, pas des liens qui emprisonnent, enferment, ligotent mais qui éveillent, élargissent.
Avoir dans sa besace, tout palpitants de vie, des petits refrains d'amour, des baisers en goguette, des mots à embrasser, à étreindre, des mots tout terrain, des mots pour le bal, des mots pour la soif, des mots pour la faim.
Avoir bien vivants dans son coeur, un jardin pour le rêve et des trésors à partager...

©Michèle Freud




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 06:31
 
 

 

Nos amours sont des amours de papier
Avec la plume au bout du cœur,
Parfums d’encens
Filigrane d’argent,
Ils frémissent d’une brise
D’un souffle de lumière.
Nos amours sont des caresses
Aux saveurs onctueuses
Aux suavités premières,
Dont le plaisir nous inonde
Comme la laitance
Surabondante des mers.  
 
©Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 06:44

 

 
 
 
Clé de sol au soleil,
Clé de fa du farniente,
La musique accompagne
Les partitions de vie.
 
Dans le hamac des sons
Se berce toute peine !
 
Les notes des oiseaux
Sont trilles crépitant
Sur le silence audible
En basse continue.
 
Les voix contradictoires
Deviennent mélodie
Et les bruits déchiffrés
Des jalons d’harmonie. 
 
© Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « LA FORCE DE L'ELAN » aux éditions du Madrier
 
 
 
 
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 06:53

 

 

Contre   mon   cou, une  boule  de  chaleur,
moustache frémissante,  s’agite.  Sous  ses
paupières en mouvement passe un aigle.
Seul le petit dormeur a la clé de ses songes.
                       
Prométhée,  en   t’observant,   l’oiseau   de
Minerve hulule, fatigue la sagesse, réveille
la déraison.
C’est   le  signal : un   à   un,   les   choucas
perchés au faîte des croix traversent la nuit,
déclouent les étoiles.
 
Eclosion d’errantes cariatides.

 

 

©Nicole Hardouin.
Extrait du recueil « Prométhée, nuits et chimères » aux éditions de l’Atlantique, collection Phoibos.




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 06:25
Le poète récompensé - (Rene Magritte)
 
 
 
 
                                   A Alain pour ses 64 ans
 
Prendre son corps
à pleines mains
et concevoir la vie
comme une flamme
sans jamais se soucier
de l’huile qui s’épuise…
 
Repousser l’ombre
de toutes ses forces
pour tenir les hommes
sous le regard de l’ange…
 
Vaincre le chagrin
et sourire de ses blessures…
 
Combattre la folie
le crime et l’horreur
le mensonge et la guerre
et offrir sa poitrine
aux mâchoires des armes
n’est-ce pas la plus belle mission
d’un poète sur terre ?...
 
En ouvrant tes bras
plus vastes que la mer
tu nous offres
la sève de tes poèmes
alors le monde change
et tout devient facile
car au soleil de ta bonté
toutes les âmes s’épanouissent !...
 
© Victor Varjac
Antibes, 4 janvier 2001

Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 06:55

 

 

 

 

L’onde, pucelle au jour naissant, en voilette de brume fait toilette. Aux cieux, elle rosit et sur elle s’allonge le soleil. Dérangeant son tulle champêtre où s’entremêlent reflets et rayons, aux crêtes menues et vagues fluettes, il dépose son miel, joue de son corps.
 
Ainsi, sous l’aile du matin, se déploie l’humaine chanson et aux berges fraîchies se goûtent de discrètes floraisons.
 
©Béatrice Pailler
  
 



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 06:54
La poésie du chat de Geluck

 

 
 
 
Vous avez la main ? Super !
Profitez-en, l’occasion est trop belle.
Écrivez au plus vite une poignée de vers qui chantent,
quelques morceaux de cette magie
dont se délectent nos mémoires d’enfants,
un nombre impressionnant de ces plaisantes métaphores
qui seraient encore susceptibles
de donner un sens à l’existence,
au destin si hasardeux qui nous attend,
loin de cette éternelle rengaine
affirmant être nous malgré nous,
et rien d’autre.
Et, surtout,
osez respirer !
Lentement,
mais sûrement.
À tous ces spécialistes en littérature appliquée,
ces donneurs de leçons d’anatomie sèche
espérant disséquer un nouveau « cadavre exquis »
et qui s’efforceraient de vous prouver par A plus B
que le fruit de nos pensées ne ressemble à rien,
répondez-leur sur-le-champ « Tant mieux !».
 
Qui serait selon vous encore assez fou pour vouloir mourir de rire
en empruntant la voix de quelqu’un d’autre
face à la Poésie ?
Mais, attention, pas n’importe laquelle, non :
Entendez bien « La Poésie »,
sans accent grave.
 
©Michel Duprez
 



Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 06:53
 
 
 
 
 
Mais je suis belle d’être aimée,
Vous m’avez donné la beauté,
Jamais ma robe parfumée
Sur la feuille ainsi n’a chanté,
Jamais mon pas n’eut cette grâce
Et mes yeux ces tendres moiteurs
Qui laissent les hommes rêveurs
Et les fleurs même, quand je passe.
 
Cécile Sauvage
 
Partager cet article
Repost0
11 juillet 2018 3 11 /07 /juillet /2018 06:44

 

 

 
 
 
A l’aune de la passion des mots
Nos corps s’effleurent d’amour,
Je vous ressens comme un embrasement,
Je m’imagine investi entièrement
Des feux et des braises
Semblables à deux flammes jumelles,
Soumises aux jeux des vents
Nos âmes en harmonie se mêlent,
S’enlacent d’un élan d’extase,
S’habillent d’intimes nuances
Où l’instant se veut résurrection.
Votre amour tout de transparence
Nous érige l’intemporel espace
Que tout de délicatesse je pénètre,
Au cœur rose de votre perle nacrée.
A l’aune de la passion des mots
Votre sourire m’est tout de douceur,
Telle une malicieuse caresse
De plume d’ange.
Par magie vous êtes devenue
Le poème secret que j’aime.  
 
©Michel Bénard.




Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0
10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 06:37
« Nu » de Ode©

 

 



Dans le silence
De ce jour renaissance
Au fil de soie de l'O
Je me pose
Crescendo

Qu'il est doux de se dévoiler
Au gré de l'O
Les pieds dans la barque
De nos Libertés

Le Grand Fleuve de l'Imaginaire
Nous mène là, à l'Océan
Et rend nos rêves
Réalité

Je ne fus point cette enfant
Au bord de l'eau
Mais celle au milieu
De la Grande-O-Bleue

De combien d'espace ai-je besoin
De combien d'air pour respirer
Plonger en apnée
Pour aller au fond, te retrouver

Brume matinale, nature éveillée
Musique celtique
Douce chaleur de début de journée
Vous êtes là, amours magnifiques

Comme je préfère être moi
Que ces insectes qui m'étonnent
Papillons, libellules qui ondoient
Et ne verront jamais l'automne

Je foule les parfums
De sable et de dunes
Dans ce désert quotidien
Recouverte d'Habit Rouge

Soleil de plomb
Journées lourdes
Je chante une chanson
Pour remplir ma gourde

Une ombre se dessine au loin
J'avance sans crainte
Se sont mes mots
Qui l'on fait naître

Je me fonds, me confonds en elle
Ô Poésie, quand tu tiens L'O
Tu lui donnes des ailes
Ou un lourd manteau

Que ne ferais-tu, Muse, pour un mot 
Un seul 
Que ne ferais-tu, dis Muse ?

« L'Amour, L'O ! »

« L'Amour ! »


Ode©
23 novembre 1999

sources : http://zodode.5.50megs.com/DO/lo.htm

 
 
 

Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Couleurs Poésies 2
  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
  • Contact

  • jdor
  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...
  • Amoureux de l'écriture, poésie, romans, théâtre, articles politiques et de réflexions... Amoureux encore de la beauté de tant de femmes, malgré l'âge qui avance, la santé qui décline, leurs sourires ensoleillent mes jours...

Recherche