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2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 07:14
Portrait les yeux bandés, Jean Cocteau

 

 

 

 

Ferme les yeux

Mon adoré

Ferme les yeux

Revis en pensée

Nos passions

Nos cœurs tendres

Nos corps en action

Ferme les yeux

Aimons-nous

À distance

 

L’amour est la réjouissance

de la chair

habitée par l’absence

 

 

~*~

 

Chiudi gli occhi

Mio adorato

Chiudi gli occhi

Rivivi con il pensiero

Le nostre passioni

I nostri teneri cuori

I nostri corpi in azione

Chiudi gli occhi

Amiamoci

A distanza

 

L’amore è il tripudio

della carne

abitata dall’assenza

~*~~*~

Ode©

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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13 janvier 2020 1 13 /01 /janvier /2020 05:47

 

 


Nous aimer à la lampe de la lune
fanal lumineux
qui éclaire nos nuits
et installe les jours

Sentir monter la marée
à bout de ciel
à bout de souffle
à goût de ciel


La nuit est de braise
le jour est de cendres

Rêvons de la renaissance
de notre source d’enfance

~*~

Amarci al lume di luna
fanale luminoso
che rischiara le nostre notti
e installa i giorni

Sentir salire la marea
sino ai confini del cielo
all’ultimo respiro
dal sapore salmastro

La notte sa di brace
il giorno sa di cenere

Sogniamo la rinascita
della nostra sorgente d’infanzia

~*~~*~

Ode©

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 07:30
Photo en titre : « Marée montante à Des Aulnaies » de Ode ©

 

 

 

Le beau temps, la pluie
Le soleil, le temps gris

Cocktail monotone

~*~

Tes longs silences
Ces heures sans dormir
Tu deviens l'exilé de ton corps
Et pourtant, le bonheur semble gagner tes lèvres
Malgré l'oiseau noir qui s'attarde sans fin
Sur les plages de ton destin

~*~

Tu es de tous les courages
Dans la lumière de l'achèvement du jour
Dans les ombres lunaires de la nuit

~*~

Il y a tant de fleurs
Tant d'oiseaux
Tant de plaines et de fleuves
Que tu n'ais vus encor
Mais toutes, tous, savent ton nom
Te donnent rendez-vous au tournant du chemin

~*~

Et les envolées du vent
Emporteront tes pas
Dans les charpentes des délices
La rivière conduira ta vie
Entre les galets et le jeu des branches
Ton cœur touchera l'amour aux frontières du don

Cocktail des réjouissances

~*~

Ode©

17 mai 2005

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/cocktail.htm  

 

 

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 07:21

 

 

 

 


I
Du Feu
Je viens te parler de mon amour
Du feu qui consume
Jusqu'à l'âme de la chair
Jusqu'à la chair de l'âme
Engrossé par les vents venus de loin

 

Ce feu dont la braise brûle
Les entrailles du cœur
Du corps et des mots

 

Feu de joie, de chagrins, de douleurs
Feu qui à l'ombre des longues attentes
S'essouffle au fil de l'absence
S'enflamme de nouveau
À l'approche de son regard

 

Ce feu qui s'éteint lorsque la mer se déchaîne
Lorsque son désert atteint mes terres
Ce feu qui me consume entière
Se fait de braises et s'éteint au petit mat

 

 

II
De mes Terres

 

Je viens te parler de mon amour
Qui a conquis mes terres
A donné ses couleurs au printemps
A dévalé mes plaines
Avant même que je ne le connaisse

 

Le visage de mon amour
Est aux odeurs de mes rêves
Des hautes herbes de mon enfance
Ancré en moi avant même ma naissance

 

Il s'est roulé dans mes fleurs sauvages
Reposé à l'ombre de mes arbres
Il a marché mes forêts boréales
A sculpté des châteaux de sable
Dans les aires de mes sept ans

 

Je viens te parler de mon amour
Je l'ai rêvé avant même de le reconnaître
Venu des temps anciens
Un jour, il est venu à ma rencontre

 

III

À mon Amour

 

Que je te parle, amour
Laisseras-tu tes lèvres asséchées
Absentes aux miennes
Jusqu'à la fin des matins du monde
Laisseras-tu mes terres craqueler
Retenant la pluie de tes larmes
Laisseras-tu le feu les raser
Jusqu'à devenir terres brûlées

 

Me laisseras-tu sans réponse, amour
Comme tu l'as fait dans tes toujours
Le dialogue des amants se fait jour

 

J'ai posé mon âme sur la tienne
Tu l'as accueillie à âme ouverte
Jusqu'à allumer les feux du ciel
Jusqu'à embraser mes plaines vertes

 

Et mon corps qui tend vers toi
De l'heure bleue à l'heure bleue
Ne sens-tu pas poindre le jour
Ce jour attendu de ton retour

 

IV
De l'Amour, des Odeurs

 

Que je te parle de mon amour
Il court avec moi sur le sable
Il est mon ombre, je suis la sienne
Il a redonné vie à mon corps
Au jardin secret retrouvé

 

Au désir suspendu à ses ivresses
Il a posé son regard de feu sur moi
Je suis devenue peau de soie
Neige fondue

 

Saveurs nouvelles des passions
Braises aux milles images
Qu'il était bon le temps
De la rencontre de nous deux

 

C'était au temps des chevaux
Qui courraient dans la plaine
Doux souvenirs des tendres aveux
Aux odeurs de la Fleur de Lys

 

V
Du Souvenir, de Maintenant

 

Que je te parle de mon amour
Un jour a sonné l'heure du départ
Avait-il un visage
Je ne m'en souviens plus

 

Je me souviens du feu qui brûlait
Plus que d'habitude
Le feu qui détruit tout sur son passage
Pour ne laisser que cendres

 

Finie la caresse du songe
Je me suis réveillée seule
Sur mes terres intérieures consumées
Des mois, des années sans pluie
Sans aucune larme de rosée

 

Je cours seule sur le sable
Ne me reste que le fantôme de son ombre
Ce jour de mai, le feu s'est éteint
Il n'y avait plus rien à brûler

 

Me reste aussi l'oiseau, il me reste ses couleurs
Ainsi ma terre et la pousse d'arbre qui renaît
Me reste le muguet, sans oublier le lilas
Me reste moi
Que moi et la vie

 

Ode©


Extrait du recueil :
Le Fleuve donne Naissance aux Enfants des Étoiles

 

 

 

 

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 07:28
Photo : Fleuve Saint-Laurent à Rivière-du-Loup, Québec. Ode©

 

 

 

La soif prend couleur de la fleur et sa source
Au printemps entamé des amours fécondes
Prend couleur de raisins bleus gorgés de soleil
J’y boirai tout le vin au feu des secondes

~*~

Transgresser la soif pour le seul plaisir d’aimer
Le long du ruisseau qui jusqu’à l’été me mènera au Fleuve

Une fleur, un chant d’oiseau ajournent ma solitude
Et déroutent le ruisseau de son rêve

À chaque aube, je prends possession de la beauté
Ainsi de la lumière, aux verts de mes plaines

Une fleur orangée fait entendre de si loin
L’immortel murmure de la source antique

Le cycle des saisons de renaissance se fait jour
Miracle de la Terre, épousailles mystérieuses

La Parole recrée l’indicible, gerbe verte d’eau et de feu
Eau d’ors, cris de la soif à la tige de la fleur des mots

Traverser le champ des tendres rencontres
À bout de souffle
À bout de marche
En quête de la fontaine
Tout proche comme un secret
En quête d’un miroir
Tout chaud comme un vitrail d’une grande cathédrale

Et la fleur orangée, se mirant dans l’eau, disparaîtra
Cédera sa place à d’autres fleurs, éphémère beauté

~*~

Parcourir le chemin longeant le ruisseau jusqu’à la rivière, jusqu’au grand Fleuve
Où la couleur se répand dans les grandes eaux des commencements
Où la soif s’étanchera dans les bras chauds de l’amour
Chute d’eau, chute du temps, chute de reins
L’histoire s’écrit du crépuscule à l’aube
À la démesure des basses marées
Sur la rive ensoleillée
Qui accueillera
Les amants
Heureux
Nus

Ode©

6 mars 2004

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/source_fleuve.htm

 

 

 

 

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 06:08
Photo en titre : « ... car nous sommes des ombres... » de Claude Gauthier© Maroc 2007.


 

Vers les levants je pars,
Mais en miroir demeure
Mon ombre et que ne meure
Tel jour en bris épars.


Claude Gauthier©
In Memoriam.  janvier 2008

 

 

 

 

 

Toi qui pars
Toi qui t’éloignes vers les levants
Regarde pour moi ton pays bleu
Retrouve les gammes de ton enfance
Ne me perds pas dans ce vaste océan
Regarde vers l’Ouest et plus tard
De l’autre côté du miroir
Peut-être m'y verras-tu ?

Un océan infini nous sépare
Nous en connaissons les rives opposées
Il porte les mêmes eaux
Il porte l’immensité
Des chagrins

Je me tiendrai au bord de mon fleuve
Au miroir de l'eau, j'y verrai ton ombre
Regarderai partir ses eaux vers l’océane tristesse
Un peu de moi s’en ira sur ta plage
De là où tu es, me verras-tu ?

Dans les parfums de cannelle et de chair
Dans les feux de mer et de sang
Dans ton éternel sommeil de sable
Dans les sueurs de ce que furent tes rêves
Tu entendras la vérité qui m’habite
Que je ne tais plus

Et mon désir ira mourir sous le tien
Là-bas, loin, très loin…

De l’autre côté des Grandes Eaux
Au grand jour de la fin
La promesse tant attendue
Y sera-t-elle
Pour honorer l’amour de son Amour ?


Ode©
27 février 2008

 

Création Ode©



Il me fallait te dire les choses
Avant que nos archives ne soient closes
Elles meurent aussi, les roses...


Ode©

 

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/toiquipars.htm  

 

 

 

 

 

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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 06:35
Photo:
Fleurs au Chalet Bleu, de Ode©

 

 

 

 

 

Que sont ces jours passés
dans la lumière
tant de vœux embrassés
claire prière

De pleines souffrances terrassées
hâve ruisseau
en parfums brisés
en morceaux
Que sont les jours blessés
à mon âme, la lisière
de ses chants encastrés
pierre fière

Aux baisers enflammés
qui émeuvent
reviennent les phrasés
de mon fleuve

Mes nielles nacrés
tes lèvres fières
et nos sangs mêlés
fleuve de lumière
Plus d’échos froissés
mon âme entière
a pris tes amours osés
douce prière

Il est un baiser suave tendre délice
Il est un baiser qui fait morsure
Il est un baiser comme brûlure
Il est un baiser qui écorche l’âme
Où l’ombre nous dévore
Il est un baiser dernier
Celui de la mort


Ode©
10 août 2008

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/dimanche_matin_fleuve.htm

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 06:43
Illustration de Ode

 

 

 




Embrasse ô ! mon ami
Observe très haut le ciel
C'est l'arrivée, la toute première neige
Aux mille ailes brisées

Sens cette fleur hivernale ami
Le parfum s'en épuise
Quand un à un tombant, se fondent les pétales
Aux tombées des flocons

Pose un regard ami
Au puits d'antan
T'y penches avant qu'au froid il ne s'étanche
Et bois son eau dernière

Écoute ô ! cher ami
La mélodie qui passe
Si la musique se tait, c'est que meurent aussi
Les étés bleus des chansons

Préserve ô ! mon ami
La chair tiède encore
De quelque embrassement et qui frissonne
Aux vents chauds d'ailleurs venus

Garde l'anneau d'or ami
Celui des jours éternels
Disque magique qui crée les grands espaces
Aux retours des recommencements

Ainsi la saison dénoue
Ce qu'avare elle prêta,
Mais sur ce jour blanc je pleure d'amour
Pour la simple joie d'aimer


Ode©

 

 15 novembre 2005
 

 Création Ode©
 

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/anneau_neige.htm

 

 

 

 

 

 

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 06:53
Marc Chagall, Au-dessus de la ville

 

 

 

 

 

Écoutez chanter le violon vert
Amour, pendant que la fleur flétrit
Sous le givre gelé de l'hiver
Que ses pétales fondent sur le blanc lit

 

Écoutez chanter le violon vert
Amant, pendant que l'alcôve refroidit
Absence des amours à découvert
Vous rappelle de si loin à la vie

 

Écoutez chanter le violon vert
Ami, le temps de vos moissons
Les vainqueurs se sont offerts
Les vaincus consolés en leur saison

 

Écoutez chanter le violon vert
Amour, comme sa musique est nostalgie
Des amours mortes souvenirs d'hier
Le vent les emporte dans sa nuit

 

Écoutez chanter le violon vert
Amant, n'entendez-vous pas ce qu'il dit
« Vous êtes ma source, mes rivières
Et de vous, je m'ennuie »

 

Écoutez chanter le violon vert
Ami, comme un souffle de votre bouche
Sur mes bras tendrement ouverts
Qui vous rappellent à ma couche

 

Écoutez chanter le violon vert
Mon amour, mon amant, mon âme !


Ode©

1 août 2019
 

 

 

 

 

 

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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 06:39
Photo Tibet - Martin Beaulieu©

 

 

Au clair matin du jour chargé de soleil sur mes plaines
Je regarde les cieux, souris, m’apprête, preste
Et je vais boire ailleurs les eaux de la fontaine
En soupirant vers qui me viendra de l'Est

Mon pays est de ceux où baignent les ambres
Aux désirs antiques venus d’inatteignables chambres
Il est un pays imaginaire, il est un pays, mon pays secret
Celui que j’habite en tout temps, seule, sans nul regret

~*~

Des orfèvres de là-bas cisèlent des légendes
Filets entremêlés aux parures les plus rares
Esquisses de trophées d'or, belles offrandes 
Corbeilles fabuleuses où mon désir se pare 

~*~ 

Voici venir celui qui surpasse les ors
Précieux à jamais, tellement désirable
J’incline vers lui, il porte des trésors
Depuis toujours j’en connais la fable

~*~

Je suis moite du parfum de vanille dont suintent mes paumes
Qu’à la seule idée il viendra, son navire chargé de présents
De livres, de cuivres et d'étoffes de tous les royaumes
Enfin, il sera là le conquérant, il sera là mon amant

~*~

Il embaumera des encens les plus rares
Et sur nos chairs enlacés là où l’âme bat
Ravissant, superbe, qu’à nul je ne le compare
Les étoiles et la lune seront témoins de nos ébats

~*~

Nous serons sans nul pareil ainsi sera notre alcôve
Dévoilant mon ventre ivoire et mes seins d’ambre
Unis dans un charmant ouvrage comme des fauves
Dans les tendres effluves de vanille et de gingembre

~*~

Que de délicatesse noble et de grâces jolies
Ferons bombance d’amandes et de miel vivifiant
La figue, la mandarine se feront au soleil de nuit
Ainsi triompheront nos plaisirs ardents 

~*~

Mais la longue attente est amère à ma couche
Le désir brûle en mon ventre et mon sein
Que vienne le jour où il viendra y poser la bouche
Plaise aux dieux de ne me réserver un cruel destin

~*~

La rencontre de nous deux est exigeante au fil du temps
Une brume épaisse et floue le dérobe à ma face
Se dénouent mes cheveux en de longs flots rougeoyants
Sur mes épaules nues que seule la lune cette nuit embrasse

~*~

Vents d’Est et du Nord, soufflez vers ma couche
Conduisez mon cher amant dans mes draps de cannelle
Qu’il me couvre de son ombre et de sa bouche
En ces odeurs de nous que le désir emmêle

~*~

Mélange de rêveries aux odeurs de vanille et parfums exotiques 
Rêveries nordiques pour pays chauds, pays des amants
Magnifique voyage aux odeurs portées par les vents antiques
J’y reviendrai encor car ils varient avec le temps



Ode©

3 mars 2004



Création de la page
 Ode©


 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/parfums.htm

 

 

 

 

 

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