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14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 06:29
Oeuvre en titre : « Perception » de Paul W. McCormack©

 

 

 

Tes yeux gris-vert par temps ensoleillés
Deviennent rayons dorés, raisins andalous
Comme vin doux et fort à la fois

Je m'agrippe à tes grappes et m'y enivre


Ô destinée dans le versant du soleil de midi
Élévation de l'amour
Sous le feu salé des baisers de mer

Je me cramponne à tes braises


Ton cou comme tronc d'arbre
M'élève jusqu'aux étoiles
Nocturnes sacrées

Je m'accroche à ta lune


Incommunicabilité de l'extase
Sensuel silence des désirs
Il fait nuit sur mon île, don à l'amour

Je m'agriffe à ta chair

 

© Ode

4 avril 2005

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/cantique_andalou.htm

 

Création de la page par Ode©

 

 

 

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 06:23

 

 

 

 

 

Pendant que tu œuvres à tes structures

J’œuvre à mes créations, mes sculptures

Ces mots, je les écris pour toi

Je dessine tes lèvres à la noblesse d’un baiser

 

 

~*~

 

 

Mentre tu lavori alle tue strutture

Io lavoro alle mie creazioni, le mie sculture

Queste parole, le scrivo per te

Disegno le tue labbra alla nobiltà di un bacio  

 

~*~~*~

 

Ode©

 

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 07:37

 

 

 

 

 

Le volcan de mon amour
- Lave à mouler mes hanches -
Est aux formes de la naissance
De nos liens éternels
De nos amours charnels

Le brasier d’une naissance
L’enfance se fait jour
L’amour se fait chair
Naissance des mots

Beauté de l’attente

 

~*~



Il vulcano del mio amore
- Lava che modella i miei fianchi -
È alle forme della nascita
Dei nostri eterni legami
Dei nostri amori carnali

Il braciere di una nascita
L’infanzia si fa giorno
L’amore si fa carne
Nascita delle parole

Bellezza dell’attesa

 

~*~~*~

 

Ode©

 

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 07:40

 

 

 

 

 

 

 

De nos liens tissés depuis la Nuit des Temps

nous nous délecterons comme des amants

de l’Antique

du Paléolithique

de la Magna Dea

et de Gaia

Tout capter du cosmique

du réel, de l’irréel

du rêve, même,

pourvu que tous les deux

on continue, on s’aime

de cet amour amitié,

bonheur d’éternité

Mon âme, mon ami

 

~*~

 

Dei nostri legami intessuti dalla Notte dei Tempi

ci diletteremo come amanti

dell’Antico

del Paleolitico

della Magna Dea

e di Gaia

Tutto captare del cosmico

del reale, dell’irreale

del sogno, persino,

a patto che entrambi

continuiamo ad amarci

di questo amore amicizia,

felicità d’eternità

Anima mia, amico mio

 

~*~~*~

 

Ode©

 

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 07:14
Portrait les yeux bandés, Jean Cocteau

 

 

 

 

Ferme les yeux

Mon adoré

Ferme les yeux

Revis en pensée

Nos passions

Nos cœurs tendres

Nos corps en action

Ferme les yeux

Aimons-nous

À distance

 

L’amour est la réjouissance

de la chair

habitée par l’absence

 

 

~*~

 

Chiudi gli occhi

Mio adorato

Chiudi gli occhi

Rivivi con il pensiero

Le nostre passioni

I nostri teneri cuori

I nostri corpi in azione

Chiudi gli occhi

Amiamoci

A distanza

 

L’amore è il tripudio

della carne

abitata dall’assenza

~*~~*~

Ode©

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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13 janvier 2020 1 13 /01 /janvier /2020 05:47

 

 


Nous aimer à la lampe de la lune
fanal lumineux
qui éclaire nos nuits
et installe les jours

Sentir monter la marée
à bout de ciel
à bout de souffle
à goût de ciel


La nuit est de braise
le jour est de cendres

Rêvons de la renaissance
de notre source d’enfance

~*~

Amarci al lume di luna
fanale luminoso
che rischiara le nostre notti
e installa i giorni

Sentir salire la marea
sino ai confini del cielo
all’ultimo respiro
dal sapore salmastro

La notte sa di brace
il giorno sa di cenere

Sogniamo la rinascita
della nostra sorgente d’infanzia

~*~~*~

Ode©

Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio
 
 

 

 
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20 décembre 2019 5 20 /12 /décembre /2019 07:30
Photo en titre : « Marée montante à Des Aulnaies » de Ode ©

 

 

 

Le beau temps, la pluie
Le soleil, le temps gris

Cocktail monotone

~*~

Tes longs silences
Ces heures sans dormir
Tu deviens l'exilé de ton corps
Et pourtant, le bonheur semble gagner tes lèvres
Malgré l'oiseau noir qui s'attarde sans fin
Sur les plages de ton destin

~*~

Tu es de tous les courages
Dans la lumière de l'achèvement du jour
Dans les ombres lunaires de la nuit

~*~

Il y a tant de fleurs
Tant d'oiseaux
Tant de plaines et de fleuves
Que tu n'ais vus encor
Mais toutes, tous, savent ton nom
Te donnent rendez-vous au tournant du chemin

~*~

Et les envolées du vent
Emporteront tes pas
Dans les charpentes des délices
La rivière conduira ta vie
Entre les galets et le jeu des branches
Ton cœur touchera l'amour aux frontières du don

Cocktail des réjouissances

~*~

Ode©

17 mai 2005

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/cocktail.htm  

 

 

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 07:21

 

 

 

 


I
Du Feu
Je viens te parler de mon amour
Du feu qui consume
Jusqu'à l'âme de la chair
Jusqu'à la chair de l'âme
Engrossé par les vents venus de loin

 

Ce feu dont la braise brûle
Les entrailles du cœur
Du corps et des mots

 

Feu de joie, de chagrins, de douleurs
Feu qui à l'ombre des longues attentes
S'essouffle au fil de l'absence
S'enflamme de nouveau
À l'approche de son regard

 

Ce feu qui s'éteint lorsque la mer se déchaîne
Lorsque son désert atteint mes terres
Ce feu qui me consume entière
Se fait de braises et s'éteint au petit mat

 

 

II
De mes Terres

 

Je viens te parler de mon amour
Qui a conquis mes terres
A donné ses couleurs au printemps
A dévalé mes plaines
Avant même que je ne le connaisse

 

Le visage de mon amour
Est aux odeurs de mes rêves
Des hautes herbes de mon enfance
Ancré en moi avant même ma naissance

 

Il s'est roulé dans mes fleurs sauvages
Reposé à l'ombre de mes arbres
Il a marché mes forêts boréales
A sculpté des châteaux de sable
Dans les aires de mes sept ans

 

Je viens te parler de mon amour
Je l'ai rêvé avant même de le reconnaître
Venu des temps anciens
Un jour, il est venu à ma rencontre

 

III

À mon Amour

 

Que je te parle, amour
Laisseras-tu tes lèvres asséchées
Absentes aux miennes
Jusqu'à la fin des matins du monde
Laisseras-tu mes terres craqueler
Retenant la pluie de tes larmes
Laisseras-tu le feu les raser
Jusqu'à devenir terres brûlées

 

Me laisseras-tu sans réponse, amour
Comme tu l'as fait dans tes toujours
Le dialogue des amants se fait jour

 

J'ai posé mon âme sur la tienne
Tu l'as accueillie à âme ouverte
Jusqu'à allumer les feux du ciel
Jusqu'à embraser mes plaines vertes

 

Et mon corps qui tend vers toi
De l'heure bleue à l'heure bleue
Ne sens-tu pas poindre le jour
Ce jour attendu de ton retour

 

IV
De l'Amour, des Odeurs

 

Que je te parle de mon amour
Il court avec moi sur le sable
Il est mon ombre, je suis la sienne
Il a redonné vie à mon corps
Au jardin secret retrouvé

 

Au désir suspendu à ses ivresses
Il a posé son regard de feu sur moi
Je suis devenue peau de soie
Neige fondue

 

Saveurs nouvelles des passions
Braises aux milles images
Qu'il était bon le temps
De la rencontre de nous deux

 

C'était au temps des chevaux
Qui courraient dans la plaine
Doux souvenirs des tendres aveux
Aux odeurs de la Fleur de Lys

 

V
Du Souvenir, de Maintenant

 

Que je te parle de mon amour
Un jour a sonné l'heure du départ
Avait-il un visage
Je ne m'en souviens plus

 

Je me souviens du feu qui brûlait
Plus que d'habitude
Le feu qui détruit tout sur son passage
Pour ne laisser que cendres

 

Finie la caresse du songe
Je me suis réveillée seule
Sur mes terres intérieures consumées
Des mois, des années sans pluie
Sans aucune larme de rosée

 

Je cours seule sur le sable
Ne me reste que le fantôme de son ombre
Ce jour de mai, le feu s'est éteint
Il n'y avait plus rien à brûler

 

Me reste aussi l'oiseau, il me reste ses couleurs
Ainsi ma terre et la pousse d'arbre qui renaît
Me reste le muguet, sans oublier le lilas
Me reste moi
Que moi et la vie

 

Ode©


Extrait du recueil :
Le Fleuve donne Naissance aux Enfants des Étoiles

 

 

 

 

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7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 07:28
Photo : Fleuve Saint-Laurent à Rivière-du-Loup, Québec. Ode©

 

 

 

La soif prend couleur de la fleur et sa source
Au printemps entamé des amours fécondes
Prend couleur de raisins bleus gorgés de soleil
J’y boirai tout le vin au feu des secondes

~*~

Transgresser la soif pour le seul plaisir d’aimer
Le long du ruisseau qui jusqu’à l’été me mènera au Fleuve

Une fleur, un chant d’oiseau ajournent ma solitude
Et déroutent le ruisseau de son rêve

À chaque aube, je prends possession de la beauté
Ainsi de la lumière, aux verts de mes plaines

Une fleur orangée fait entendre de si loin
L’immortel murmure de la source antique

Le cycle des saisons de renaissance se fait jour
Miracle de la Terre, épousailles mystérieuses

La Parole recrée l’indicible, gerbe verte d’eau et de feu
Eau d’ors, cris de la soif à la tige de la fleur des mots

Traverser le champ des tendres rencontres
À bout de souffle
À bout de marche
En quête de la fontaine
Tout proche comme un secret
En quête d’un miroir
Tout chaud comme un vitrail d’une grande cathédrale

Et la fleur orangée, se mirant dans l’eau, disparaîtra
Cédera sa place à d’autres fleurs, éphémère beauté

~*~

Parcourir le chemin longeant le ruisseau jusqu’à la rivière, jusqu’au grand Fleuve
Où la couleur se répand dans les grandes eaux des commencements
Où la soif s’étanchera dans les bras chauds de l’amour
Chute d’eau, chute du temps, chute de reins
L’histoire s’écrit du crépuscule à l’aube
À la démesure des basses marées
Sur la rive ensoleillée
Qui accueillera
Les amants
Heureux
Nus

Ode©

6 mars 2004

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/source_fleuve.htm

 

 

 

 

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 06:08
Photo en titre : « ... car nous sommes des ombres... » de Claude Gauthier© Maroc 2007.


 

Vers les levants je pars,
Mais en miroir demeure
Mon ombre et que ne meure
Tel jour en bris épars.


Claude Gauthier©
In Memoriam.  janvier 2008

 

 

 

 

 

Toi qui pars
Toi qui t’éloignes vers les levants
Regarde pour moi ton pays bleu
Retrouve les gammes de ton enfance
Ne me perds pas dans ce vaste océan
Regarde vers l’Ouest et plus tard
De l’autre côté du miroir
Peut-être m'y verras-tu ?

Un océan infini nous sépare
Nous en connaissons les rives opposées
Il porte les mêmes eaux
Il porte l’immensité
Des chagrins

Je me tiendrai au bord de mon fleuve
Au miroir de l'eau, j'y verrai ton ombre
Regarderai partir ses eaux vers l’océane tristesse
Un peu de moi s’en ira sur ta plage
De là où tu es, me verras-tu ?

Dans les parfums de cannelle et de chair
Dans les feux de mer et de sang
Dans ton éternel sommeil de sable
Dans les sueurs de ce que furent tes rêves
Tu entendras la vérité qui m’habite
Que je ne tais plus

Et mon désir ira mourir sous le tien
Là-bas, loin, très loin…

De l’autre côté des Grandes Eaux
Au grand jour de la fin
La promesse tant attendue
Y sera-t-elle
Pour honorer l’amour de son Amour ?


Ode©
27 février 2008

 

Création Ode©



Il me fallait te dire les choses
Avant que nos archives ne soient closes
Elles meurent aussi, les roses...


Ode©

 

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/toiquipars.htm  

 

 

 

 

 

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