6 août 2013
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07:28
© Infographie de Ode
Dans le creuset de l'alchimiste,
comme métaux transmutés
je recueillerai, jusqu'au dernier,
les Mots de ce Fleuve Sacré
~*~
Traverser le champ des complices rencontres
À bout de souffle
À bout de marche
En quête de la Fontaine
Tout proche comme un Secret
En quête d’un Miroir
Tout chaud comme le vitrail d’une Grande Cathédrale
~*~
Le fantôme d’une Étoile ancienne
Donne sa juste part de ce qu'il reste d’Elle
Au bouquet bleu de la nuit
Une trace, des poussières
Dans la chair du Poème astral
Qui révèle la clarté des choses
Même si la nuit
Éclipse le jour
Vaste Mystère des profondeurs
~*~
Espaces magiques de la naissance
Tant de fois vécue
Venue de l’abandon dans la liberté des âmes
Cantique des étoiles au cercle de la Lampe Astrale
Brasier où valsent les flammes
Dans la déchirure du vide
Futur aveugle qui emporte nos corps
Et jette nos âges
À la face même des jours
~*~
Les voiles prennent le ciel
Et le quai emporte les millénaires du port à la dérive
Le vent y est en ma faveur
L'ivresse de la lune pleine fait gonfler mon
fleuve
Jusqu'à la blancheur de l'Oiseau.
Fière et droite, à la fois flexible comme un roseau
Au bord de ce fleuve qui me fait vivre
Comme l'air que l'on respire
Là où mes rêves naissent et meurent comme la vague
Là où tout abandon n'est qu'amour
Hume l'air où mon passage laisse
Un parfum de femme
Suis la trace de mes pas
Qui te mèneront vers l'au-delà
Mon pays des rêves d'amour
Où tu t'endormiras éveillé
En écoutant les notes qui suivent mes mots
Au pays de mes joies, de mes espoirs
De mes peines
Et qui chantent quand je suis gaie
Quand je respire à perdre haleine
Suis-moi, précède-moi même,
Le temps n'est qu'un filet de brume
Une fine dentelle qui nous sépare et nous unis
~*~
Images sur les murs des grottes
et sur les parois des roches
Premières écritures
émouvants messages des Anciens
Maladroitement dessinés, gravés
gestuelle de l'instant
Signes de Vie
sur cette vieille terre
Il y a si longtemps
des millénaires
si longtemps
Signes des Origines
Des Ancêtres
Signes des Temps Sacrés
Longue marche de l'Humanité
Symboles
sur les autels déchirants
Des balbutiements
de l'apprentissage
Ratures
recommencements
tissages
Étoffes des Écritures
Que l'on perçoive
un V ou un X
Touchant pronostique
De l'Écriture de maintenant
Que seront dans mille ans,
nos Images
nos Signes
nos Symboles
nos Écritures
Le Futur est à l'ignorance...
Ode©
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Ode
24 juillet 2013
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08:27
© Infographie de Ode
À l'infini du point de fuite
il y a la plage,
les galets de l'enfance
Itinéraire des Grands Oiseaux
À l'infini du point de fuite
il y a toi le Mystère
perdu dans le magma
du chaos primitif
À l'infini du point de fuite
il y a l'initiation
Grandeur de la Connaissance
et des Secrets révélés
~*~
Ma vie comme désert de feu,
mon âme en bas-relief
sans trop d'ombres portées,
demandent à étancher leur soif.
Ma gorge et mes lèvres sèches
osent à peine prononcer
Ton nom
Mon Oasis
Mon Amour révélé
~*~
Sublimer en un langage sibyllin
Comme runes obscures
Comme Lunes à rebours d'Étoiles
Je garde le Mystère
Pendant que tu œuvres à tes écritures
J'œuvre à mes créations, mes sculptures
Ces mots, je les écris pour toi
Je dessine tes lèvres à la noblesse d'un baiser
~*~
Une Étoile dans ta main blanche
comme bijoux précieux
Une Étoile dans tes bleus
qui scintillent, yeux de feu
Une Étoile turquoise dans ta mer
pour la traversée océane
Une Étoile rouge aux longs cheveux
t'attend au soleil couchant
~*~
Bel oiseau des mers
Tes ailes d'organdi
Légères et fragiles
Affrontent les vents
Allument le feu de mes yeux
Ni le déplacement ondoyant des vagues
Ni la beauté des îles des mers du Sud
N'égaleront jamais la beauté de ton vol stylé
Mon bel oiseau aux ailes de nacre
Comme toi, l'oiseau en saison froide
J'émigre de mon corps
Je n'ai plus faim, plus soif
Que de toi qui reviendras au printemps
~*~
Si peu de temps dans ce corps
Si longtemps dans l'esprit
Si peu de temps pour t'attendre
Viens vite de t'en prie
Je suis la Terre
Tu es le Ciel
Jumeaux primordiaux
Recommençons le Monde
© Ode
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Ode
9 juillet 2013
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07:11
© Infographie de Ode
Par le regard des autres
Je pénètre dans mon regard intérieur
Le monde s’infiltre par tous les pores de ma peau
Je suis argile
Terre bénie qui se baigne au fleuve
Se réchauffe au feu des entrailles de la terre
et au feu de camp de la plage
Noces intimes
Je suis la descendante de tant de lignées
Qu’elles se perdent dans la nuit des temps
Je les cherche dans mon art
Je les fais renaître
Pour m’en rapprocher
Les reconnaître
Me reconnaître
Généalogie cosmique
Le ciel d’aujourd’hui est le même qu’hier
Tout en haut reste
Tout en bas change
Sans cesse
Mutation continue
Dans un monde d’asphyxie constante
La bêtise des hommes me stupéfie
je suis consternée qu’elle n’aille pas plus loin
...encore...
Cela viendra...
Heureusement, il y a la Poésie
Vers laquelle mon âme se tend
se détend
Expansion des expansions
Il y a la beauté de la pierre
millénaire...
plusieurs fois...
Sur la berge
Il y a ces traces des grands bouleversements
qui me parlent et me disent
que mes misères ne sont rien
même si à mon échelle
elles sont immenses
Je te sculpterai dans l’argile de la grève
Te ferai sécher au soleil de midi
À marée haute
Je t’offrirai au fleuve salé
Tu y flotteras d’éternité
Tu m’y emporteras
Car là est mon âme
Et le vent houle la vague
L’oiseau de mer y flotte
funambule des grandes eaux
Y volent les poissons
Témoins vivants
Que la terre existe
encore
Pour combien de temps
Pour le temps des humains
Non !
L'Oiseau restera
L'humain disparaîtra
Tout recommencera
Mes grandes sculptures
survivront-elles au Temps
Mon Tombeau de Pénélope
sera-t-il retrouvé par
les archéologues
dans le jardin du poète
Il me faut saisir ton ombre
qui libérera ma marche
pour continuer vers là-bas
là où je veux aller
voir
si je m’y rencontrerai
là-bas
dans mes terres intérieures
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Ode
25 juin 2013
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07:45
© Infographie de Ode
Quand le cœur se met à table
Tenant sa plume en main
Il parle de lui...
Je vous dirai mon âge
à voix basse
raconte-t-il
J’effeuillerai mes ans
Vous dirai ma peine
Ferai verser l’encre
de mon âme
Sur la page blanche
Au feu primitif
de la nuit
Au clair de lune
flottant sur la mer
Du matin premier de la chair
je me souviens
Couchés dans la plaine
Trempés de rosée
Énamourés
Rose, elle était rose
la chair
Se roulant aux vagues de la mer
Où je tanguais au rythme du cœur aimé
Et battais la chamade
Me gonflais
de bonheur
Tendres souvenirs
Difficiles souvenirs
Dont je ne peux taire
l’itinéraire
Récits nus de joies
et de révoltes
J’ai battu fort
sur la terre des aimances
dans les bras des espérances
et aussi
des peines
Et ce cœur aimant
qui sur moi veillait
Comme l’oiseau
sommeille la nuit
Pendant que
La mer montait musicale
jusqu’à la saignée des mots
Que d’orages ai-je dû traverser
dans la lumière nocturne
Là où j’ai creusé ma soif
aux glaciers des primitives écritures
Inépuisable soif
En quête d’un rayon de lune
pour me réchauffer
Cerf-volant des hautes marées
Des battures
Des îles de sable
J’ai souvent pris le large
Pour me sauver
l’âme
me sauver, moi
le cœur
Et l’Oiseau de Mer
m’a ouvert ses ailes
depuis
je demeure
dans la chaleur de son nid
© Ode
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Ode
11 juin 2013
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07:12
http://www.babymek.fr/llaima/page2.html
Mon ami de Perce-Brume
Âme des ténèbres et des lumières
Tu as encore
Dans la bouche, ce goût salé
De tes larmes de fond
Dans la gorge
Le son de tes cris muets
Et à l'âme
Les plaies de tes désespérances
Toi l'Œil, témoin
De la Beauté
De cette Beauté
Disparue en une nuit
Dans les vents colériques
Désastres recouverts de blanche neige
Ta Beauté, tes Amis perdus
Ton imaginaire-imaginé
Tes laminaires-laminés
Et ta Forêt-Voisine bulldozée
Tu as encore au fond du cœur
Les blessures infligées
Dans tes veines
Coulent les odeurs obsédantes
De la sève même de tes créations
Pour te remémorer
Qu'il y a un Ailleurs
Qui t'attend
Pour te renforcer
Afin que jaillisse la Lumière
En d'autres saisons
En d'autres lointaines contrées
Ta palette-mémoire
Se souviendra toujours
Ton œil-magie
A su capter et captera encore
Ses instants de Vie
Tu es le Prince
Des Forêts désenchantées
Tu es le Révélateur
De la Beauté amputée
Tu as peur
Te sens seul et abandonné
À l'aube, à l'heure bleue
Tel le Phœnix
Tu renaîtras de tes cendres
T'envoleras dans la Magnificence
Aie confiance, Perce-Brume
N'ai plus peur
Tu es comme l'Ange
À qui l'on aurait coupé les ailes
Courage
Ne les empêche pas de repousser
Par crainte
À nouveau de t'envoler
Ne laisse rien, ni personne
Occulter ta piste d'envol
Tu es l'Oiseau-Fabuleux
Qui plane au-dessus des terres
Tu regardes pour tous
Tu perces les brumes
Tu es Lumière dans l'obscurité
Tu es le Gardien de la Vérité
Pars, envole-toi enfin
Laisse ton œil guider tes voyages
Laisse à ton cœur parler
La Laideur et la Beauté
Sans, pour autant, retomber
Regarde à l'Horizon
L'Étoile se lève, majestueuse
L'Oiseau, de son chant, t'appelle
Il te chante des chants nouveaux
Sons mélodieux
Pour toi Perce-Lumière
Ne sens-tu pas tes ailes repousser
Sens comme c'est bon
De renaître à la Vie
De t'envoler
Avec, à la bouche
Un goût de miel d'Ors
Envole-toi Perce-Brume
Envole-toi Perce-Lumière
Envole-toi bien haut...
Ode©
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Ode
28 mai 2013
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07:22
http://evasion-d-amour.skyrock.com/
Dans les jours de nuits
Sous les parapluies
Dans les ruelles noires
Sous les ciels gris
On joue à se perdre, dis...
Dans les alcôves interdites
Dans ces chambres maudites
Dans ces labyrinthes
Là où on s'éreinte
On joue à se perdre, dis...
Dans tous ces pays
Où la parole n'est que fusil
Dans les bouches, que cris
Dans nos larmes, qu'hypocrisie
On joue à se perdre, dis...
Dans toutes nos forêts rasées
Par des bulldozers blasés
Tous nos poumons d'aciers
Ne suffiront plus à nous faire respirer
On joue à se perdre, dis...
Dans toutes ces amours maudites
Que mensonges et fourberies
Par tous ces voleurs de rêves
Que chagrin et malheurs, sans trêve
On joue à se perdre, dis...
Dans ces Océans perdus
Qui se vident, se polluent
Où rien ne se couchera plus
Ni l'Arc-en-ciel, ni les Astres perdus
On joue à se perdre, dis...
Ne m'enlève pas mes Rêves
Ne m'enlève pas mes Étoiles
Ne m'enlève pas la Beauté du Monde
Ne m'enlève pas la Vie
On ne joue plus à se perdre, dis...
...On ne joue plus...
Ode©
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Ode
14 mai 2013
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07:10
http://marie77110.centerblog.net/
Le vent dévire mon foulard
La neige blanchit mes cheveux
Je rapaille mes idées
Avant que le vent ne les emporte
À la dérive des saisons
Le soleil se fait froideur
Transluminosité blanche
C'est l'hiver et ses tempêtes
Les Étoiles et la lune embrouillées
S'emprisonnent dans les maillons de mes vertiges
Je cesse de penser
Pendant que la neige dentelle le ciel
J'aimerais repriser les étoiles
Les emmitoufler
Afin qu'elles ne gèlent
Ainsi la lune trouée
Le silence s'étale
Aux pas nocturnes
Laisse des traces
Dans la neige immaculée
Vitrail blanc de l'hiver
Aux couleurs givrées
Portant le poids du temps
Dans le diamant de l'Étoile du Nord
~*~
L'hiver vient cueillir les immortelles
Dans l'urne blanche de sa mémoire
Il faut survivre à ses nuits et au passé
Vestiges que je vois là à mes pieds
~*~
© Ode
11 décembre 2009
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Ode
30 avril 2013
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07:43
http://yfrog.com/38112686941061bdafb2ofc5j
C'est avec des mots inventés pour nous
que je vous parle Ami...
Mots venus de fond des Âges
connus de nous de tout Temps
mots qui pour l'étranger
ne sont point décodés
mots secrets, mots d'âmes
archaïques mots...
Nous savons qu'ils ont la saveur
Les odeurs de nos Avants
et de nos Lendemains
ils sont mots du Cœur...
Mots richesse des jours sans heures
mots tendresse des nuits sans heurt
mots bénis venus des fonds des Mers
de l'Étoile, notre Univers...
Mots synchronies
Mots rencontre de deux esprits
Mots retrouvailles
Mots assouvis après la longue Nuit
Mots archétypes pour qui se souvient
Mots archéo-liens
pour qui vient de loin...
...De très loin...
© Ode
23 octobre 2001
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Ode
16 avril 2013
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Infographie de Ode ©
Mettre un voile sur ses yeux
Pour voir l'invisible
Car le cœur
Ne voit qu'avec les yeux abstraits
Baisser les yeux
Mettre un voile sur son cœur
Pour voir avec les yeux de l'âme
Plus profonde sera la découverte
Tout voir avec ces yeux
Ne peut être que merveille
Les yeux abstraits
Voient l'origine des choses
Ils savent traduire
L'âme de l'Autre
L'âme de la Nature
De la Bête
L'âme de la Mer
De la Terre
Les yeux abstraits
Savent ce qui est vrai
Perçoivent le mensonge
Reconnaissent La Vérité
Ils savent qui trompe
Qui dit les mots du cœur
Dénoncent l'intéressé
Révèlent l'Amour et l'Amitié
Ouvrent les portes de la générosité
De l'abandon
Aux sentiments sincères
Les yeux abstraits
Yeux du cœur
Yeux de l'âme
Voient l'invisible
Car tout est là
Ils regardent
Dans le tête à tête
Des âmes
Disent à mon cœur
Que tu es vrai
N'es pas mensonge
Que jamais le mal ne viendra par toi
Ils voient tout
Sentent tout
Me disent tout
Sur toi
La Nature
Les Hommes
La Terre
Écouter le calme
En soi
Ne plus souffrir des duperies
Que ne voient pas venir
Les yeux acquis
Déformés par la connaissance apprise
Perception faussée
~§~
Je te vois avec les yeux de l'âme
J'ai mis un voile sur mes yeux
Mon cœur a pris le voile
Pour mieux te voir
Te ressentir et t'aimer
Je te vois avec les yeux abstraits
Ce que je vois
Est Beauté
L'Amour t'habite
Je regarde dans tes yeux abstraits
Et je t'aime
Ode©
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Ode
2 avril 2013
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07:48
Image en titre : « Écritures Archaïques » de Ode©
papier fait main moulé signes imaginaires.
Hors-série du projet expo « Écriture-Correspondances »
Avec toi, je marche
dans l'épuisement des Saisons
Avec toi, je marche
sur les Rives de nos Rêves
Avec toi, je marche
parmi les Corps Célestes
Avec toi, je marche
en suivant l'itinéraire des Grands Oiseaux
Rien, rien se sera trop immense
Rien, jamais rien
ne viendra éteindre le colossal Feu
qui nous enrubanne
nous soude l'un à l'autre
Rien ne nous enlèvera
le Temps qui nous est alloué
depuis les Origines
Quand donc tes lèvres si tendres
m'ont-elles laissé
cette douce empreinte
afin que je les goûte
que tout recommence
dès que je ferme les yeux
C'était un jour de Lumière
Oui, je me souviens
Si douces, offertes
nos lèvres, nos cœurs
nos âmes se sont touchées
en cet instant ... au goût d'Éternité
Dans la Maison des Étoiles
nous irons habiter
Nous sommes nés d'Elles
Elles nous protègent
nous enveloppent
dans le Cocon ouaté Cosmique
C'est notre Ciel de Lit
dans lequel se renouvelle l'Amour
Tu prends ma main de Lune
à l'Heure Bleue où se rencontrent
la Nuit et le Jour
Tes yeux me transpercent
Jusqu'à l'envers de l'âme
Tu es le Miroir de ma Vie
Mon Passeur
Mon Amour
Tu rentres avec moi
dans la douceur du Jour
Dans le Songe en partage
Toujours, je te préserverai
des Ombres qui guettent
ainsi, de l'Aube des Solitudes
Promesse que je dépose
à la douceur de tes lèvres
...où je pose les miennes...
Ode©
Source : http://zodode.5.50megs.com/Dentelle/nous_cantique.htm
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