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24 septembre 2019 2 24 /09 /septembre /2019 06:35
Photo:
Fleurs au Chalet Bleu, de Ode©

 

 

 

 

 

Que sont ces jours passés
dans la lumière
tant de vœux embrassés
claire prière

De pleines souffrances terrassées
hâve ruisseau
en parfums brisés
en morceaux
Que sont les jours blessés
à mon âme, la lisière
de ses chants encastrés
pierre fière

Aux baisers enflammés
qui émeuvent
reviennent les phrasés
de mon fleuve

Mes nielles nacrés
tes lèvres fières
et nos sangs mêlés
fleuve de lumière
Plus d’échos froissés
mon âme entière
a pris tes amours osés
douce prière

Il est un baiser suave tendre délice
Il est un baiser qui fait morsure
Il est un baiser comme brûlure
Il est un baiser qui écorche l’âme
Où l’ombre nous dévore
Il est un baiser dernier
Celui de la mort


Ode©
10 août 2008

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/dimanche_matin_fleuve.htm

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 06:43
Illustration de Ode

 

 

 




Embrasse ô ! mon ami
Observe très haut le ciel
C'est l'arrivée, la toute première neige
Aux mille ailes brisées

Sens cette fleur hivernale ami
Le parfum s'en épuise
Quand un à un tombant, se fondent les pétales
Aux tombées des flocons

Pose un regard ami
Au puits d'antan
T'y penches avant qu'au froid il ne s'étanche
Et bois son eau dernière

Écoute ô ! cher ami
La mélodie qui passe
Si la musique se tait, c'est que meurent aussi
Les étés bleus des chansons

Préserve ô ! mon ami
La chair tiède encore
De quelque embrassement et qui frissonne
Aux vents chauds d'ailleurs venus

Garde l'anneau d'or ami
Celui des jours éternels
Disque magique qui crée les grands espaces
Aux retours des recommencements

Ainsi la saison dénoue
Ce qu'avare elle prêta,
Mais sur ce jour blanc je pleure d'amour
Pour la simple joie d'aimer


Ode©

 

 15 novembre 2005
 

 Création Ode©
 

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/anneau_neige.htm

 

 

 

 

 

 

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 06:53
Marc Chagall, Au-dessus de la ville

 

 

 

 

 

Écoutez chanter le violon vert
Amour, pendant que la fleur flétrit
Sous le givre gelé de l'hiver
Que ses pétales fondent sur le blanc lit

 

Écoutez chanter le violon vert
Amant, pendant que l'alcôve refroidit
Absence des amours à découvert
Vous rappelle de si loin à la vie

 

Écoutez chanter le violon vert
Ami, le temps de vos moissons
Les vainqueurs se sont offerts
Les vaincus consolés en leur saison

 

Écoutez chanter le violon vert
Amour, comme sa musique est nostalgie
Des amours mortes souvenirs d'hier
Le vent les emporte dans sa nuit

 

Écoutez chanter le violon vert
Amant, n'entendez-vous pas ce qu'il dit
« Vous êtes ma source, mes rivières
Et de vous, je m'ennuie »

 

Écoutez chanter le violon vert
Ami, comme un souffle de votre bouche
Sur mes bras tendrement ouverts
Qui vous rappellent à ma couche

 

Écoutez chanter le violon vert
Mon amour, mon amant, mon âme !


Ode©

1 août 2019
 

 

 

 

 

 

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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 06:39
Photo Tibet - Martin Beaulieu©

 

 

Au clair matin du jour chargé de soleil sur mes plaines
Je regarde les cieux, souris, m’apprête, preste
Et je vais boire ailleurs les eaux de la fontaine
En soupirant vers qui me viendra de l'Est

Mon pays est de ceux où baignent les ambres
Aux désirs antiques venus d’inatteignables chambres
Il est un pays imaginaire, il est un pays, mon pays secret
Celui que j’habite en tout temps, seule, sans nul regret

~*~

Des orfèvres de là-bas cisèlent des légendes
Filets entremêlés aux parures les plus rares
Esquisses de trophées d'or, belles offrandes 
Corbeilles fabuleuses où mon désir se pare 

~*~ 

Voici venir celui qui surpasse les ors
Précieux à jamais, tellement désirable
J’incline vers lui, il porte des trésors
Depuis toujours j’en connais la fable

~*~

Je suis moite du parfum de vanille dont suintent mes paumes
Qu’à la seule idée il viendra, son navire chargé de présents
De livres, de cuivres et d'étoffes de tous les royaumes
Enfin, il sera là le conquérant, il sera là mon amant

~*~

Il embaumera des encens les plus rares
Et sur nos chairs enlacés là où l’âme bat
Ravissant, superbe, qu’à nul je ne le compare
Les étoiles et la lune seront témoins de nos ébats

~*~

Nous serons sans nul pareil ainsi sera notre alcôve
Dévoilant mon ventre ivoire et mes seins d’ambre
Unis dans un charmant ouvrage comme des fauves
Dans les tendres effluves de vanille et de gingembre

~*~

Que de délicatesse noble et de grâces jolies
Ferons bombance d’amandes et de miel vivifiant
La figue, la mandarine se feront au soleil de nuit
Ainsi triompheront nos plaisirs ardents 

~*~

Mais la longue attente est amère à ma couche
Le désir brûle en mon ventre et mon sein
Que vienne le jour où il viendra y poser la bouche
Plaise aux dieux de ne me réserver un cruel destin

~*~

La rencontre de nous deux est exigeante au fil du temps
Une brume épaisse et floue le dérobe à ma face
Se dénouent mes cheveux en de longs flots rougeoyants
Sur mes épaules nues que seule la lune cette nuit embrasse

~*~

Vents d’Est et du Nord, soufflez vers ma couche
Conduisez mon cher amant dans mes draps de cannelle
Qu’il me couvre de son ombre et de sa bouche
En ces odeurs de nous que le désir emmêle

~*~

Mélange de rêveries aux odeurs de vanille et parfums exotiques 
Rêveries nordiques pour pays chauds, pays des amants
Magnifique voyage aux odeurs portées par les vents antiques
J’y reviendrai encor car ils varient avec le temps



Ode©

3 mars 2004



Création de la page
 Ode©


 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/parfums.htm

 

 

 

 

 

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 07:07

 

 

 

Erwan Lhermenier et à Pierre-Yves Prothais BuiSon d'eau

  

 

En cette fête des jardins

Nature indomptée portant

Témoignage des ondées

La longue file des passionnés

Sous le souffle léger du vent

S’allongeait ondulante

Nature exubérante

Le chant d’un oiseau s’éleva  

Faisant des regards

La source en chercher

Pour découvrir 

Dans les frondaisons

Un homme là-haut niché

En bouche ayant

Feuille musicale de brou

Voletant un instant

Pour dans l’herbe mouillée

Remettre les  pieds et

Sous les yeux curieux

Prenant  longue tige

Coupant délicatement

Les extrémités pour

Jouer douce mélodie

 

 

 

Nature vivante

Folles avoines, pissenlits,

Métamorphose, devinrent

Au gré du poète

Ephémères petits hautbois

Nature dansante

Canne de Provence,

Renouée du Japon

Frêle roseau

Espace furtif du temps suspendu

Furent métamorphose

Illico flutes de pan

Nature luxuriante

Sureau,  Bambou, 

Mutèrent en délicats instruments

Ode de reconnaissance à

Dame Nature complice

Offrant prêteuse

Aux artistes de talents  

A leur imaginaire débordant

Ses enfantements

Pour faire musique de tous bois.  

 

©Gérard GAUTIER

L’Echarpe 17 juin 2019  

 

 

 

 

 

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 06:28
Oeuvre en titre : « Le triangle Oiseau sacré » Bas-relief de Ode©


 

 

 


Partir pour le long été
Pendant que mûrit le fruit des attentes
Au fleuve de l'espoir sans fin
Pour enfin voir fleurir la rose du songe
Voyage dans la ouate des jours chauds
Où vient se reposer l'âme


 

Sur mes lèvres, l'espace du temps se rétrécit
Le passé, le présent, le futur, ne font qu'un
Qu'un seul mot dans ce hors temps : espoir
Les horizons se font superbes clartés
Soupirent aux infinis de la mer bleue
Sourient, complices, à la vie qui s'offre


 

Nul orage, nulle tempête ne viendra me troubler
J'y étancherai ma soif en une étreinte consentie
Plongerai mon corps dans l'immensité des eaux
Nagerai jusqu'à l'île du grand oiseau blanc
Là aux vagues d'écumes où s'arrête le temps
Là où le vent doux fait provisions de nuages


 

M'arrêter enfin le long de l'espoir
Jusqu'au bout de mon amour, de mon regard
M'y perdre jusqu'à l'horizon de mon âme
Me fondre dans les saisons de ma vie
Celles déjà venues à ma rencontre
Celles tant attendues qui viendront encor


 

Et le grand oiseau blanc me regardera
Il viendra vers moi, ses ailes grandes ouvertes
Il sera là, au rendez-vous du désir
M'enveloppera de son amour
Je m'allongerai avec lui sur les ailes de l'espoir
Au cœur de la plus belle saison, celle du songe


Ode©

3 mars 2004

 

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/long_espoir.htm

 

 

***Voir le site des oeuvres d'art de Ode***  

 

 

 

 

 

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 06:57
Photo par Ode©





 

Quelqu’un, quelque part
m’a tenu la main
Dans le creux du vide du chaos
de la solitude

Quelqu’un, quelque part
m’a tendu ses mots
Prêté son cœur,
le temps qu’il aura fallu

Pour que je me relève
même si je n’étais pas tombée

Quelqu’un, quelque part
s’est glissé dans ma vie
M’a prise entière
et le cœur et le corps

Quelqu’un, quelque part
m’aura aimée, à sa manière
De loin, de si loin
de si près à la fois

Et le vide, le chaos, la solitude
Le creux tout est revenu
Tout mélangé
Embrouillant ma tête
Et la sienne

Et il est parti comme il est venu
se réfugier dans les sables de Essaouira

Je n’ai plus les mots
Parce que quelqu’un, quelque part
N’est plus là

Pour me tenir la main
et le cœur et le corps


Ode©


été 2009
Des-Aulnaies, Québec



~~ Retour à Dans l'Univers Imaginaire de Ode ~~

«
Archéologie Imaginaire »
Le site des œuvres d'art de Ode©


Création Ode©


Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/quelque_part.htm  

 

 

 

 

 

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11 mai 2019 6 11 /05 /mai /2019 07:04

 

 


L’absence vide
Attendre sans plus rien attendre
Regarder le jour qui passe
Le temps qui fuit

Hier, j’étais petite
Je savourais la vie
La savoure plus encore

~*~

Présence
Elle porte ton nom

Le soleil joue à cache-cache
avec les nuages silencieux
qui se fondent avec l’oiseau

Des canards se font entendre au loin

Tout est vert, jaune et bleu
Autour de moi
Tout est lumière

~*~

Solitude nue

Indécente
Presque

Je viens briser le silence
j’en ai le désir
très fort

M’entendre écrire
M’écouter penser
M’écouter me taire

~*~

Aucun regret
Si ce n’est
Toi
et
L’absence
de tes lèvres
d’où ne viendra
plus
un mot tendre

Toi l’oiseau blessé
Que naîtra de toi
Si ce ne sont
Tes mots
Ceux que tu nous a laissés

~*~

Et tu es là
Absence
Tu te souviens
De l’île

Comme je me souviens
De tes sables
Où tu es enfoui
à jamais

~*~

Je prends soin de ma maison de mots
et leurs sens
Je les aime
comme tu les aimais
avec passion

~*~

Il faut qu’à la pierre luisante
de la marée basse
On se souvienne
Que l’on écoute chanter les mots
qui s’alignent
comme les vagues
qui remontent
remonteront
jusqu’à
marée haute
engloutiront la pierre
cracheront les mots sur la berge
pour que tu les lises
et
que tu te souviennes
d’où tu viens
où tu es
et
où tu vas

~*~

Écoute le vol de l’oiseau
il te guidera
le long du Fleuve
jusqu’à l’Atlantique
Tu y ramasseras les galets
pour en faire des statues
Tu les nommeras
de tes noms originels
tu t’y retrouveras
te reconnaîtras

~*~

Bien au delà du rêve
Tu verras la rose s’épanouir
Tu flotteras au-dessus des plaines
et des battures
En cherchant à atteindre l’horizon
que jamais tu n’atteindras
Mais tu atteindras la rive
Et la sente qui te conduira
En tes lieux

Nous tournons en rond
Autour de la terre
Depuis la nuit des temps
C’est la quête

Et les Gardiennes du Temple
T’ouvriront enfin leurs bras

~*~
 

Ode©

11 juillet 2008
au chalet bleu de là-bas au bord du fleuve

Sources http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/regards_interieur_fleuve.htm  

 

 

 

 

 

 

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20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 07:06

 

 

 

 

ET S'IL FALLAIT

 

S'il fallait que tu ne reviennes
Que je ne vois plus ton cher visage
Que je n'entende plus ta voix
Que plus jamais tu ne me prennes

 

Et s'il fallait

 

S'il fallait que les années pleuvent sur nous
Comme tornades, comme mer en furie
Que nous devenions autres
Ou avec le Temps
Seuls, que des vieillards grelottants

 

Et s'il fallait

 

S'il fallait que la Vie nous sépare
Mon amour, à jamais
Que nous rencontrions consolations
Auprès de l'autre, pour passer ce Temps

 

Et s'il fallait

 

Et s'il fallait, te rejoindrais-je dans cet Ailleurs
Dis-moi mon âme, dis-moi mon coeur !
L'Éternité, sans toi, me semble impossible
La Vie sur cette terre se fait lourdeur !

 

Et s'il fallait

 

Et s'il fallait que tu n'entendes pas
Que me languis de toi
Que mes yeux se font tristes
Que mon âme, va à la dérive des continents
Mon amour, mon amant

 

Et s'il fallait

 

S'il fallait que tu me reviennes
Que tu habites ma maison
Que je te sente là
En mon esprit, vivant

 

Et s'il fallait

 

Et s'il fallait que tu sois-là vraiment
Que nous foulions ce Chemin
Tous les deux, ensemble
Jusqu'à ce que les dieux nous rappellent à eux

 

Et s'il fallait

 

S'il fallait que nous deux on se vive enfin
Maintenant et à jamais

Et, dis-moi, s'il fallait
Comme nous serions heureux
Exaucés, nos vœux

 

Et s'il fallait

 

S'il fallait que le rêve ne soit permis
Comme ennuyeuses seraient nos vies

 

...Et s'il fallait...

 

Ode

 

* * *

 

 

 

Et s'il fallait que... Si...

 


Et si tout s'écroulait
autour de toi,
s'il fallait
être seule et toi

 

Et si le ciel est gris
un jour parfois,
il faut avoir la foi

 

Il faut voir derrière les nuages
les éclats d'or de lumières-soleils
Il faut voir après les orages
les promesses d'arc-en-ciel

 

S'il fallait que route
soit solitaire,
une marche-doute,
meurtrière...

 

Et si l'amère
te fait des misères,
il faut être prière

 

Il faut voir plus loin que chemin
à l'horizon des chagrins-malheurs
Il faut voir venir les rosées-matins
où se lève le bonheur

 

Et si l'ennui
saisissait ton esprit,
s'il fallait
vivre la nuit...

 

S'il fallait que la lune
ne soit qu'absence,
il faut être patience

 

Il faut voir à travers le voile
les diamants, éternelles étoiles.
Il faut voir dans la voie lactée
la voie vers l'amitié

 

Éloix   

 

 

 

 

 

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 07:30
Caesar van Everdingen - Quatre nymphes et Pégase

 

 

 

 

 

À la nuit venue


Aux soirs de lunes bleues


Des étoiles en dentelles


Nous vous ferons d’autres bouquets d’étincelles


Pour oublier…


Au jardin de la mémoire


On a effacé le Temps


On a détruit l’Histoire


On a fait trop de mal à la Terre

 

Les Poètes des Origines se souviennent


Ils pleurent la beauté de la blondeur des chevaux


Montés par les femmes et les hommes des plaines


Survolés par les Anges de Chagall


La Poésie qu’ils ont semée à travers le Temps et les Pays


Ne périra pas, elle garde l’espoir des peuples…

 

Les Poètes ont la force du chêne, le cœur grand comme l’Univers…


Ils labourent les mots


Au rythme du battement des ailes des chevaux …

 

Ode©

 25 février 2019

 

 

 

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