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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 08:13

 

la-page-blanche.jpg

© La page blanche – Magritte



Ô sacrée page blanche !
Depuis un quart de siècle
Je ne t’avais jamais rencontrée
Et voilà qu’en trombe, tu es arrivée.

Ta couleur est certes belle,
Mais le vide doit être comblé.
Ne veux-tu plus de mes pensées,
De mes gribouillis qu’on dit poétiques ?

Tyrannique page blanche,
Cherches-tu à m’infliger une leçon,
M’apprendre l’humilité,
Me rappeler ma modeste condition ?

Tu m’ennuies, ma belle.
Tant que mon encre
Ne se pose sur ta trame
Quel est donc ton intérêt ?

Il me passe des envies
De te froisser en boule,
Pour mieux t’abandonner
Dans l’abîme de mon panier !

Tu t’étonnes, toi qui veux rester vierge,
Qui refuse mes hommages,
Tu t’étonnes de ma colère
Et de mon humeur d’encre noire ?

Saches, lassante page blanche,
Que je ne puis accepter
Que tu me traites avec mépris,
Moi, ton amant depuis des décennies.

Je t’ai offert mes plus belles heures,
Je t’ai sacrifié mes amours, mes loisirs,
Pour mieux t’orner de mots
Afin que tu ne restes pas anonyme.

Allons, petite page blanche
Reste ma tendre amie,
La maternité qui accueille
L’enfantement de mes poèmes…

© Jean Dornac
Paris, le 29 juin 2010



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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 10:59

 

atomes.jpg

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:FluorescentCells.jpg



De l’infiniment petit
A l’infiniment grand
De l’instant zéro
A l’éternité
Il a suffit, dans un souffle
D’une fabuleuse explosion

Dans ce ferment
L’intégralité existait déjà
Il portait Tout en lui-même
Dans la matière originelle
Galaxies et étoiles
Planètes et vies

Un Seul Tout
Unique origine
Destinations différentes
Assemblages d’atomes
Disparates puis combinés
De la Matière inerte
A la Matière vivante

Ce minuscule Tout
Bouillonnant d’énergie
Contenait déjà nos ans
La facétieuse création
Nous fit différents
Tout en étant du même nid

Toi qui méprise ton voisin
Retiens cette leçon
Sache que tu es du même lit
Qu’il soit du sud, du nord
De l’est ou de l’ouest
Qu’il ait la peau noire
Blanche, rouge ou jaune

Nos diversités ne sont
Qu’infimes nuances
C’est le même ventre
Qui a porté toute vie
Animale, Végétale,
Minérale ou Humaine

Toi qui t’estimes supérieur
Tu n’es que matière animée
Avec quelques atomes
Différemment disposés
Tu ne serais peut-être
Que pierre qu’on foule au pied

Toi qui possèdes tant de richesses
Et qui t’imagines puissant
Ce que ton cœur tient serré
N’est que poussière d’atomes
Autrement agencés

Toi qui es dévoré d’ambitions
Tes molécules seront dispersées
Ton orgueil sera humilié
Rien d’autre que restes ou cendres
Sera notre destinée

Toi qui ne voulais pas évoluer
Tes peurs n’ont rien changé
N’entends-tu pas
Les voix d’un passé
Toujours présent
Qui t’invitent à marcher ?

Et vous, pouvoirs qui vouliez
Tout contrôler
Combien furent vains
Vos crimes et dominations
Dans la spirale des illusions
Vous disparaîtrez

Nous sommes de Toujours
Et à jamais nous serons
Tantôt grands ou petits
Portés par la roue du temps
Qui n’est que mirage

© Jean Dornac
Paris, le 11 août 2010



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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 08:49

 

mere-enfant.jpg

http://sos-crise.over-blog.com/

Qu’il s’agisse d’hier, d’aujourd’hui ou demain, les monstres massacrent femmes et enfants au nom d’idées criminelles ou de chefs délirants… (J. D.)



Maudit soit l’amour de la guerre
Maudites soient les décorations
Qui cachent aux yeux des innocents
La barbarie sous les mares de sang

Il en est encore qui crient à la gloire
Après avoir fauché l’ennemi désigné
Pourtant leur frère sur cette terre
Qui ne demandait qu’à vivre

Où est la gloire sous un tapis de bombes ?
Où est l’honneur d’un saigneur acharné
Qui tue femmes, enfants et vieillards
Comme s’ils n’étaient que bêtes d’abattoir ?

Et qui tue encore sous les ordres
De quelques chefs ou dirigeants
Ivres de pouvoirs et d’argent
Des cinglés à jeter en prison

Ô humain, tu n’es pas né pour tuer
Mais pour vivre et aimer !
Je n’ai que faire des breloques
Que l’on suspend autour des cous

Je n’ai que faire des tueurs
Sombres brutes soumises et criminelles
Qui vendent leur âme et leur esprit
Aux démons hurlants, âmes du néant

Je n’ai que faire des assassins autorisés
Ces fantoches affublés de tristes uniformes
Pas plus que de leurs chefs accoutrés
Arborant cols blancs et cravates chamarrées

Si tu veux être un homme
Apprends donc à aimer
Oublie ta morgue et ta violence
Range ton orgueil dans le tiroir des vanités

Regarde les yeux de l’innocence
Écoute la douce voix des enfants
Contemple la source vive
Qui s’écoule entre les rochers

Admire le vol des oiseaux
Que l’on croirait plus légers
Que cet air que, tous, nous respirons
Invisible mais heureusement présent

Regarde encore ce petit chiot
Ou ce tendre chaton
À l’air malheureux qui implore
La tétée de leurs mères attendries

La vie n’est-elle pas plus glorieuse
Que le bruit des bottes et des canons ?
N’est-elle pas plus joyeuse
Que les fleuves rouges de sang ?

L’homme debout, n’est-il pas plus beau
Que le cadavre sur lequel tu craches ?
Guerrier, apprends donc à aimer
Oublie ton besoin de tuer

Sous prétexte de défendre
Un drapeau, un uniforme
Cesse d’obéir aux puissants
Pour qui tu n’es que chair à canon

Jamais ceux-là ne prennent de risques
Ouvre les yeux, soldat, ce sont des lâches
Cesse de meurtrir les vivants
Au nom des tristes imbéciles…

© Jean Dornac
Lyon, le 7 décembre 2012



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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 08:19

 

viewmultimediadocument.jpg

http://www.zelink.com/forums/t5431-Paris-en-3D--la-soiree-a-remonter-le-temps--c-est-aujourd-hui-.html



Ô ma belle ville lumière que j’adore
Bientôt, avec regret, je te quitterai
Dans mon cœur, tu t’écris en lettres d’or
Je t’ai aimée d’un amour fort et vrai…

Ô Paris, combien ce pénible départ
Va creuser de rides dans mon âme ?
Les chemins de la vie et du hasard
Vont-ils m’ouvrir d’autres sésames ?

Je pars vers d’autres horizons
Pour l’amour d’une sublime femme
Elle a allumé une si vive flamme
Que te quitter, n’est pas abandon

Je me rappellerai à tout jamais
Tes avenues enchanteresses
Tes monuments et brillants palais
Ton esprit, semblable aux caresses

Toi, ma sublime et tendre capitale
Tu ne pourras jamais rivaliser
Face à cet amour impérial
En dépit de toutes tes beautés

Tu demeureras cependant
Au plus profond de mon cœur
Comme un lieu confondant
Par son histoire et ses heures…

Jamais je ne t’oublierai
Vers toi, parfois, je reviendrai
À l’aube de tendres jours
Pour t’aimer encore et toujours…

© Jean Dornac
Lyon, le 2 décembre 2012



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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 08:21

 

conjugaisons_thumb1.jpg

http://www.memoirefacile.com/apprendre-la-conjugaison-comment-faire/



                                 Hé la vie…

Pourquoi m’as-tu volé mes jours
Il y a peu, je n’avais que vingt ans
Et, soudain, je me réveille à soixante
Sans que je n’aie compris l’ampleur
De cette course saturée de leurre

Hé la vie… Tu te conduis en garce
Toujours éclatante de promesse
À l’éveil de nos tendres jours
Toujours cruelle dès le crépuscule

Impudique, tu te montres sans pitié
Brisant à jamais toutes nos illusions
Susurrant à l’envie qu’il faut continuer
Que bien sûr demain sera meilleur

Hé la vie… L’avenir défile trop vite
À peine imaginé, il est déjà le passé
Mon esprit occupé à négliger les futurs
Pour des présents toujours imparfaits

Tu es plus douée pour conjuguer le malheur
Plutôt que d’accorder les temps du bonheur
Toujours tu uses du conditionnel
Laissant rêver jusqu’au plus que parfait

Mais attention au piège des durs réveils !
Tu aimes les passés composés
Ou encore le futur antérieur
Tout ce que l’on peut imaginer
Sauf des lendemains meilleurs

Connais-tu une autre conjugaison
Que celle des imparfaits futurs sans fin
Des peut-être qui n’annoncent rien de bon
Qui nous laissent sur notre cruelle faim

Et si pour une fois, tu nous livrais
Un plus que parfait qui soit enfin réel ?
Hé là vie… pourquoi pas un sourire
Un amour qui ne soit pas que souvenir ?

Oublie le temps des imparfaits
Des passés décomposés
Offre-nous enfin un vrai futur
Ne créant que des passés simples…

Hé la vie… oublie donc l’impératif
Qui te fait ressembler aux tyrans
Écarte tout de même le conditionnel
Qui laisse trop de points de suspension…
Pour qu’enfin nous puissions crier
Notre joie avec points d’exclamation !

© Jean Dornac
Lyon, le 2 décembre 2012



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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 07:56

 

pauvre.jpg



Il va de ville en ville
De rue en rue
De banc en banc
Dans l’espoir de trouver
Enfin son petit coin de paradis

Il a soif de vie et de reconnaissance
Il quête plus les regards bienveillants
Que l’argent des quidams qui passent
Sans bouger l’œil ou l’âme
Détournant leur conscience vers le néant

Pauvre bougre abandonné par les siens
Lâché sans remord par la société
Il ère ne sachant ou se fixer
Voyageur des quatre saisons
Il n’est plus qu’un reproche permanent
Envers ceux qui le haïssent
Et le chassent de leurs décors factices
Il est le reflet de leur égoïsme

Sous le mépris des belles âmes
Des dames bien mises
Et des hommes raides de conformisme
Il ne lui reste que le vin
Où son âme aime à se diluer
Sa bouteille, au moins
Ni ne le juge ni ne le condamne
L’ivresse le libère de l’insolence
D’une foule qui n’a que faire du pauvre

Il rêve d’une autre transhumance
Celle qui le mènera aux verts pâturages
D’un monde sans loi ni argent
D’un univers parmi les étoiles
Loin de ce monde d’orgueil
De nantis et de pharisiens

Il rêve de se retrouver
Dans quelque journal
Lorsqu’on l’aura retrouvé
Au fond d’un canal
Ou se balançant au bout
D’une corde libératrice

Pour une fois, même brièvement
On saura qu’il a existé
On saura qu’il a aimé
Qu’il a chanté et souffert
Qu’il fut un homme
Un pauvre, un marginal
Qui par acte de décence
A quitté ce monde
Qui jamais n’a su l’aimer…

© Jean Dornac
Paris, le 8 juillet 2010



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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:49

  Sans-titre-copie-10.jpg

© René Magritte



En hommage à tous les esprits libres et créatifs.


Je suis un enfant des étoiles
Perdu dans un monde de folie

Sous forme de dieux
Ce monde adore l’argent
La haine et la violence
Le meurtre des innocents
Pour préserver le pouvoir
De funestes puissants

J’avais appris à aimer
Sur le chemin des Pléiades
On m’a dit que seul l’amour Est
Mais sur cette terre de malheur
Un ouragan de haine
Sème destructions, morts et larmes

Je suis le veilleur
Qui guette votre démence
Pour la mettre en mots
Sur une page blanche
Trop vite noircie

Je suis le témoin abasourdi
De la souffrance des petits
Du mépris et du rejet
Envers qui n’est pas couvert d’or
Du pillage de la planète
De l’agonie des consciences

Je suis le poète
La plume qui ose
Les mots d’amour
Qui ose la beauté
A contresens du temps
Et des vastes ambitions

Je suis la membrane
Qui ne cesse de vibrer
A l’unisson du ciel
Menaçant de rompre
A chacun de vos crimes

Je suis le troubadour
Qui scrute vos âmes
Dans vos prisons à ciel ouvert
Vous avez cru m’enfermer
Esprit libre et cœur aimant
Je vis avec les constellations

Je suis une déchirure
Qui cherche désespérément l’amour
Dans ce désert des cœurs
Dans ce gouffre des ténèbres
Que vous appelez société

Je suis un enfant des étoiles
Qui rêve encore
Qui ose encore
Qui veut croire encore
En la Lumière
Plutôt qu’en votre nuit…

© Jean Dornac
Paris, le 12 juillet 2010



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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 07:46

 

Sans-titre-copie-7.jpg

© Charles Léandre



Tu t’en es allée, un jour de mai
Tu es partie aux jours des fleurs renaissantes
Il y a bien longtemps, tu m’as donné la vie
Et je reste là, scrutant mon âme
A l’écoute de ce que tu fus

Le sablier accélère sa course
Dans une farandole endiablée
Ne connaissant nulle pause
Menant en un pas allègre
De la naissance au trépas…

Il me semble que c’était hier…
Tu me berçais, me souriais
Comme une fée, sur moi, tu veillais
Chétif et encore fragile
Tu aimais ce petit bout de vie

Ô insouciance de ces moments
Où tous les possibles sont réunis
Où l’amour jaillit des regards et des gestes
Ô douceur des ces premiers instants
Qui s’envolent sur un coup de vent…

La vie, dans son tourbillon infernal
Nous a séparés peut-être trop vite
Les jeunes pousses n’aiment guère les tuteurs
Elles n’aspirent qu’à la liberté
Qu’aux voyages vers les ailleurs

Où es-tu, à présent
Toi que, parfois, j’oubliais ?
Diluée dans le vaste éther
Noyée dans le néant
Ou prête aux recommencements ?

Ton dernier regard
M’a transpercé l’âme
Qui, sans délai, tressaillait
Sachant, sans le dire
Que ce furent nos derniers moments

Tu es parti un beau jour de mai
Au temps des renaissances de la nature
Mais dans mon cœur tu demeures
Restes-y jusqu’à mon dernier souffle
Tu verras, tu y seras bien, Maman…

© Jean Dornac
Paris, le 21 juin 2010



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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 07:17

 

Jugement-dernier.jpg

© Le jugement dernier - Jérôme Bosch



J’ai vu l’assemblée des puissants
Squelettes en sarabande
Éructant des pensées incohérentes
Ordonnant la mort du vivant
Semant la peste sur les terres fertiles
Célébrant et adorant leurs dieux d’argile

J’ai vu les innocents qui
Du ventre de la terre
Criaient d’angoisse et de douleurs
Cœurs tournés vers un ciel
Restant sourd à leurs appels

J’ai vu le sourire sardonique
Des soldats ivres de morts à infliger
J’ai vu le rictus sadique
De ces suppôts de ténèbres
Joyeux sous le ciel embrasé
Par les vies sacrifiées

J’ai vu la danse macabre
Des spectres décorés
De cœurs et membres arrachés
J’ai vu leur jouissance
Lorsque les villes se sont effondrées

J’ai vu les âmes des torturés
S’élever au centre de l’embrasement
Larmes séchées, enfin délivrées
De la démence des pouvoirs
Oppressants et criminels
Rageant de n’avoir pu tout anéantir

Lorsqu’il n’y eut plus pierre sur pierre
J’ai vu une myriade d’insectes
Et une armée de vers
S’élancer vers les vainqueurs
J’ai vu leurs visages se décomposer

Armés de la grande Frayeur
J’ai vu de sinistres ombres
Arracher l’âme des pouvoirs
Pour la précipiter dans l’abîme
Sans commencement ni fin
Sans lumière ni espoir…

J’ai vu les oppresseurs
Saisis d’une infinie peur
Tendre l’âme vers le ciel
Mais cœurs lourds de leurs avoirs
Ils ne purent s’échapper…

© Jean Dornac
Paris, le 5 juin 2010



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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 07:57

 

Sans-titre-copie-2.jpg

Laocoon et ses fils
Auteurs : Les Rhodiens Agésandros, Athenodorus et Polydore
Photo : Marie-Lan Nguyen



Dis-moi, l’ami…
Je ne comprends pas pourquoi
Il faut vivre de souffrance
Entre deux petits bonheurs
Pourquoi il faut mourir
Entre deux sourires…

Dis-moi, toi qui passe dans ma rue
Troubadour des instants soleils
Pourquoi la vie si belle
Dans le regard des enfants
Ne cesse au fil des ans
D’être si cruelle ?

Dis-moi pourquoi, tendre clown
Toi qui connais les secrets
De l’amour-toujours
La fille que j’ai tant aimée
Le temps d’un long soupir
Vers un autre s’en est allée ?

Dis-moi, toi le professeur
Habité par l’esprit de sagesse
Pourquoi la violence
Au cœur des humains ?
Pourquoi le mépris des semblables
Qu’on prétend trop différents ?

Dis-moi, toi le militaire
Pourquoi les larmes des femmes
Et celles des enfants ?
Pourquoi la haine au cœur de l’homme
Qui ne s’imagine important
Qu’auprès de ses armes ?

Dis-moi, toi, l’abbé
Pourquoi tous ces dieux
Qu’on prétend aimer
En tuant les innocents
Sans autre raison
Que leur incrédulité ?

Dis-moi, toi, le politicien
Pourquoi avons-nous ce besoin
De ravager la nature
De la piller jusqu’à l’épuisement
Sans nous poser d’autres questions
Que celle d’un banal enrichissement ?

Dis-moi, toi le philosophe
Qui de la vie fait son passe-temps
Pourquoi tant de questions
Sans jamais de réponses
Pourquoi ce langage complexe
Plutôt qu’une source claire ?

Ô vous, tous les sages de la terre
Pourquoi la vie avant la mort ?
Pourquoi les rires avant les larmes ?
Pourquoi l’amour avant la haine ?
Pourquoi une tendre paix
Avant la rage de la guerre ?

© Jean Dornac
Paris, le 18 juin 2010



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