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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 04:15

 

 

Quand les lumières s’éteignent
 
Une à une, les lumières s’éteignent
La fête est finie, les mariés s’étreignent
Bientôt, sur le quai de la gare abandonnée
Je reste plus que jamais sans lune pour m’éclairer
Que la solitude après la musique et les danses
Est lourde à endurer tant elle est rance
Il va finir par trouer la nuit par son bruit
Et le train qui n’en finit pas de tarder… bientôt minuit…
 
J’ai vu des gens heureux, chanter, danser, boire et manger
Déjà, j’en ai la nostalgie.
Je vais dormir seul ce soir sans femme à aimer
Peut-être allumerai-je une bougie
Pour voir danser la flamme
Et qu’elle se dessine sur le mur en ombre de femme…
Je sens monter la déprime de l’homme abandonné
Je dois réagir et m’autoriser à rêver…
 
Et je murmure doucement ces mots de mon enfance 
Ces mots, ces phrases qui furent toujours ma chance :
Ecoute le chant de l’oiseau
Et tu trouveras que ton jour est beau !
Ecoute le murmure du vent
Il porte nos joies et nos tourments !
Ecoute les clapotis de l’eau
Elle porte nos vies depuis le berceau !
 
Entends le cœur des amoureux
Ils chantent l’amour glorieux !
Entends la mélodie offerte par la pluie
Et admire l’éclair qui dans le ciel luit
Entends encore le roulement du tonnerre
Beaucoup d’animaux en ont peur et se terrent…
C’étaient les mots de ma maman
Le plus doux, le plus tendre des calmants…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 17 mars 2018

 

Quando si spengono le luci
 
Una dopo l’altra si spengono le luci
La festa è finita, presto gli sposi si abbracciano
sui binari della stazione abbandonata
Resto più solo che mai senza un chiaro di luna
E la solitudine apre la musica e le danze
È pesante da sopportare tanto è amara
Finirà per perforare la notte con il suo rumore
E il treno che non smette d’essere in ritardo... quasi mezzanotte...
 
Ho visto delle persone felici, cantare, ballare bere e mangiare
Ho già nostalgia.
Vado a dormire solo questa sera senza una donna d’amare
Forse accendo una candela
Per vedere danzare la fiamma
E chissà se disegna un’ombra di donna sul muro
Sento crescere la malinconia dell’uomo abbandonato
Devo reagire e mi metto a sognare...
 
Mormoro dolcemente le parole della mia infanzia
Quelle parole, quelle frasi che furono sempre la mia consolazione:
Ascolta il canto dell’uccello
e troverai che il tuo giorno è bello
Ascolta il sussurro del vento
Lui porta le nostre gioie e il nostro tormento!
Ascolta gocciolare l’acqua
Lei porta le nostre vite come una culla!
 
Ascolta il cuore degli amorosi
Lui canta l’amore gloriosi!
Ascolta la melodia offerta dalla pioggia
E ammira il fulmine che splende nel cielo
Ascolta ancora il rullare del tuono
Molti animali hanno paura e si nascondono...
Erano le parole della mia mamma
Il più dolce, le più tenere dei calmanti
 
Francesco Casuscelli
Dairago, 10 aprile 2018

 

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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 06:31

 

 

 

Une à une, les lumières s’éteignent
La fête est finie, les mariés s’étreignent
Bientôt, sur le quai de la gare abandonnée
Je reste plus que jamais sans lune pour m’éclairer
Que la solitude après la musique et les danses
Est lourde à endurer tant elle est rance
Il va finir par trouer la nuit par son bruit
Et le train qui n’en finit pas de tarder… bientôt minuit…
 
J’ai vu des gens heureux, chanter, danser, boire et manger
Déjà, j’en ai la nostalgie.
Je vais dormir seul ce soir sans femme à aimer
Peut-être allumerai-je une bougie
Pour voir danser la flamme
Et qu’elle se dessine sur le mur en ombre de femme…
Je sens monter la déprime de l’homme abandonné
Je dois réagir et m’autoriser à rêver…
 
Et je murmure doucement ces mots de mon enfance 
Ces mots, ces phrases qui furent toujours ma chance :
Ecoute le chant de l’oiseau
Et tu trouveras que ton jour est beau !
Ecoute le murmure du vent
Il porte nos joies et nos tourments !
Ecoute les clapotis de l’eau
Elle porte nos vies depuis le berceau !
 
Entends le cœur des amoureux
Ils chantent l’amour glorieux !
Entends la mélodie offerte par la pluie
Et admire l’éclair qui dans le ciel luit
Entends encore le roulement du tonnerre
Beaucoup d’animaux en ont peur et se terrent…
C’étaient les mots de ma maman
Le plus doux, le plus tendre des calmants…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 17 mars 2018
 



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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 04:40
Le maître d'école et sa classe, vers 1848, par Albert Anker (1831–1910)

 

 

 

                                                               En hommage à Monsieur Baldeck, instituteur
                                                               qui a marqué ma vie par ses qualités...
 
 
 
Il était grand, il était sévère
Dans la cour de récréation
J’étais haut comme un nain
Je ne craignais qu’une chose
L’avoir comme maître un jour !
 
Toujours en costume
Jamais en tablier gris de maître
Cheveux courts, coiffée en brosse
Il nous surveillait sans méchanceté
Mais nous étions tous inquiets
 
Comme d’habitude lorsque je crains une chose
Nécessairement, elle advient…
Je fis partie de ses élèves…
A la rentrée, estomac noués
Je découvris sa voix plutôt douce
 
Il avait un petit sourire en coin
Un regard plutôt malicieux
Et il nous tint un discours
Ma foi plutôt rassurant
Sauf pour les punitions éventuelles
 
Au fil des jours et des mois
Après quelques remontrances
Pour l’éternel rêveur que j’étais déjà
Quelque chose en moi se réveilla
Je me mis à apprécier le maître
 
Il nous faisait lire les Misérables
Et j’étais conquis pour Victor Hugo
Mais aussi par l’instituteur
Qui sut développer pour nos jeunes esprits
Le sens du respect et nous le fit aimer
 
Il en fut de même pour l’histoire
Où, sous ses mots, je me voyais
Parcourant les siècles
De Clovis à la Révolution
Parfois admiratif, parfois choqué
 
Il y a eu tant de crimes
Tant d’abominations
Qui ont ensanglanté mon pays
Pays que, pourtant j’aimais
De plus en plus grâce au maître
 
Avec lui, j’étais devenu un bon écolier
J’ai compris qu’il ne formait pas des élèves
Non, il faisait de nous de futurs hommes
Capables de comprendre la vie
La société, le présent, le passé et l’avenir
 
Jamais je ne l’oublierai
Je lui dois tant, presque tout
On ne dira jamais assez
L’importance d’un maître
Qui aime son métier et les enfants !
 
J’ai appris que tu es parti
Du côté des étoiles
Mais tu es gravé dans mon cœur
Comme tous les miens…
Merci mon Maître !
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 17 mars 2018




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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 05:13
22-02-2018 - J.Dornac©

 

 

 

Sacré Yves à qui je dois certains de mes cheveux blancs
Cette fois, heureusement que j’étais assis sur un banc !
Car voici qu’au premier jour de l’An
Tu es arrivé avec une fille, presque en coup de vent !
 
Quelle merveilleuse surprise, ô Laura !
Tu me laissais sans voix tant est belle ton aura !
Je savais qu’Yves avait bon goût
Mais, là, il dépassait vraiment tout !
 
Et vous m’avez appris
Que, très vite, vous alliez vous marier !
J’en suis vraiment ravi
En découvrant Laura je l’ai espéré !
 
Comme des oiseaux de Paradis
Jeunes et beaux, de surcroît amoureux
Demain, vous partirez peut-être vers le midi
Pour contempler la vie sous d’autres cieux !
 
On n’enferme pas la liberté dans une cage
C’est en écoutant les autres cultures que vous serez sages !
Vous ne vous donnez pas l’un à l’autre pour vous enfermer
Mais pour vous ouvrir au monde et aux humains à aimer !
 
Vous saurez ensuite apprendre à vos enfants
Lorsqu’au monde ils arriveront
Que toute vie est belle et respectable sur tous les continents
C’est par ce chemin de connaissance qu’ils grandiront !
 
Durant tout ce temps où vous serez loin
Vous me manquerez, n’en doutez point !
Mais il n’est pas d’amour sans liberté
Alors mes enfants, ensemble, vers le monde, courez !
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 28 janvier 2018
 



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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 07:47
« Les Damnés », d’après Luchino Visconti, mise en scène : Ivo Van Hove, avec la troupe de la Comédie-Française.

 

 

 

 

 

Sais-tu mon esprit
Que la gangrène dévore cette terre
Par les dictateurs et élus maudits
Indignes et brutaux, ces malades aux cœurs de pierre…
 
Sais-tu mon âme qu’un jour
Ceux-là, jouant aux rois idiots
Presseront sur le bouton sans retour
Qui fera de tous des flambeaux !...
 
Sais-tu mon corps
Qu’à l’aube du nouvel An
Des patrons de tous bords
Poursuivent notre empoisonnement ?
 
Sais-tu qu’ils le font par sottise innée
Pour agrandir sans cesse leur capital
Aveugles au point d’empoisonner même leurs lignées
Juste pour de méprisables raisons commerciales…
 
Sais-tu mon corps
Qu’ils avancent, ces crabes, grâce à leur flair ?
Ils sont sans pitié ni remords
Pour dévorer au mieux ta chair !
 
Sens-tu mon corps
Qu’ils fouillent tout ce qui vit
Espérant y trouver de l’or
Avec la complicité des lobbies…
 
Ils sont pareils à des cancers, ces bourreaux
Peu à peu ils rongent ceux qu’ils veulent voler.
Il y a aussi des prions qui pillent nos cerveaux
Ils plagient nos actes et nos pensées !
 
Peut-être pire, il y a les patrons-sida
Qui anéantissent toutes tes défenses
Avant de t’avaler tel un anaconda !
Ton éventuel suicide sera leur récompense…
 
Ainsi va le sort des damnés de la terre !
Tu croyais qu’ils appartenaient au passé ?
Ce temps revient, ne sens-tu pas son odeur qui erre ?
Elle tient du Malin qui rode pour l’éternité…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 11 février 2018
 
 
 
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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 07:45
Dessin de Jacques Faizant

 

 

 

 

Parfois le ciel est bleu
Mais combien de temps
Avant que ne vienne l’orage
Qui couve déjà à l’horizon ?
 
Il n’y a pourtant aucun nuage
Entre ton cœur et le mien !
Alors pourquoi entendre déjà
Le tonnerre au lointain ?
 
Peut-être en raison
De cette étrange lueur
Qui passe par instants
Au fond de tes yeux
 
Un rapace vole au-dessus de ton âme
Il a figure d’homme autre que moi
Tu lui souris pendant que tu m’oublies
Entre lui et moi, un éclair surgit !
 
La tempête se rapproche
Je la sens, là, si proche !
Tout ton corps le crie
Tu le veux, pas moi, mais lui !
 
Alors, sur tes yeux comme sur les miens
Tombe la pluie en averse
Pour tenter d’inonder
Ce feu qui nous consume !
 
Mais rien n’y fait
De moi tu te détournes
Et, en t’éloignant, tu me dis
Dans un large sourire :
« Je n’ai rien à te reprocher ! »
 
Et, pourtant tu t’en vas !
Le cœur léger tu m’abandonnes
Sur une étagère des objets perdus
Une autre pourra me ramasser
Dans un an et un jour mais pas avant…
 
©Jean Dornac 



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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 07:41
« Monsieur Prudhomme vouant son fils au culte du nouveau Dieu des Parisiens », caricature d’Honoré Daumier, Charivari, 1857. © Selva/Leemage

 

 

 

 

 

 

Quand le chiffre d’une année change

Ne peut-on penser qu’elles jouent

Les coquines, avec nos jours, nos ans

Pour ne pas parler de nos dents…

Mais il vrai que ce jeu étrange

D’un amusant saute-mouton

Se pratique dans bien d’autres disciplines

Par exemple au jeu des Institutions…

 

Il en est ainsi lorsqu’un Président

Tout émoustillé, fier comme un galet bien poli

Prend la place du précédent

Marri comme un plat mal cuit !

C’est que le siège était confortable

Et la fonction bien en vue et bien payée…

Il en est beaucoup qui aimeraient

Faire saute-mouton à tout va…

 

Moins amusant mais tellement courant

Les riches qui jouent à ce cruel jeu

Sur le dos des pauvres

Ils en écrasent parfois au passage par des pillages

Bien calculés et avec l’aide de qui vous savez !

Il faut bien que leurs dames

Aient une riche garde-robe

Cela vaut bien des gens de peu laminés ou mourants…

 

Certes, il arrive que les gueux se révoltent

Coupant ici une tête à monter sur une pique !

Coupant là une chose qu’on ne peut écrire ici

Car il faut veiller à la bienséance, n’est-ce pas ?

Il faut donc que charge la maréchaussée

Toute de cuir vêtue derrière ses boucliers

Lacrymogènes en main, casquées et sans pitié

Renversant les gueux sur les pavés…

 

Car enfin que deviendrait la nation

Si l’on ne garantissait plus les droits de ses puissants ?

Ne serait-ce pas, tragiquement

Une sorte de méchante chienlit

La racaille, la rue, les bouseux ignorant la finesse

Dont seuls savent se parer les biens nés !

Pour ceux-là, rien n’est plus irritant que la rue

Lorsqu’elle crie ses droitsprétendus  !

 

Et puis, assez parlé de la rue

Restons entre gens à la culture raffinée

Au ventre et joues plutôt ronds

Restons avec nos dames

De bijoux chargés

Plutôt que de nous soucier

Des harpies déguenillées

Qui sans pudeur exhibent leur laideur !

 

                  * * *

 

Bien sûr, vous l’aurez compris

Il s’agit juste d’un conte

Aucun élu ne pourrait

De la sorte agir ou parler

Cela se saurait… N’est-il pas ?

 

©Jean Dornac

Mulhouse, le 1er janvier 2018 

 

 

 

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 07:55
Stephan Sinding : Un homme et une femme
 
 
 
 
Je voudrais t’offrir le monde entier
Toi qui es si généreuse et sans hésiter !
Mais que puis-je t’offrir
Tu possèdes déjà tout, des pleurs aux rires ?
 
Ta beauté est à nulle autre pareille
Tant à l’extérieur que dans ton cœur
Le mal, chez toi, n’est pas même en sommeil
En toi, il n’existe pas, car tu es tendre bonheur !
 
Certes, la perfection en ce bas monde
N’est qu’une illusion, un but vers lequel tendre
Mais je ne connais nulle âme à la ronde
Qui sache mieux d’amour se fendre !
 
Pour aimer famille et inconnus
Tu es capable des plus grands exploits
Ton âme par l’amour est mise à nu
Pour cette cause, toutes tes forces tu emploies !
 
Je sais que quelque part dans le ciel
Ton nom orne l’âme d’une brillante étoile
Il évoque les contrées douces et le miel
Tu es de celles qu’un peintre dépose sur une toile
 
J’irais bien, pour toi, décrocher la lune
Mais je n’ai pas trouvé d’assez grande échelle
Alors, je t’emmènerai sur la plus haute dune
Pour admirer ce fanal au goût d’éternel !
 
Mais qu’importe le luminaire de nos nuits
Car dans tes yeux coule une rivière de diamants !
Je voudrais un jour pouvoir m’y noyer
Pour qu’à jamais par amour nous soyons amants…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 17 décembre 2017



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4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 07:59
Naviguer parmi les écueils

 

 

 

Viens vers les rivages
Marin des jours bons
Et des nuits sauvages
Tu avances en dépit
Des mauvais présages
 
Tu ne crains nulle tempête
Tu te moques des vents contraires
C’est droit vers l’étoile du berger
Que tu mènes ta barque
Tes biens et tes équipiers
 
La route est longue
Qui va de la naissance
Aux derniers instants
Là où tu trouveras enfin
Ce calme auquel nous aspirons
 
Souvent tu as hissé la grand-voile
Pour filer toujours plus vite
Entre l’amour et la folie des mitrailles
Aux femmes tu offrais ta ville et ses murailles
Il n’est qu’avec elles que tu déposais les armes
 
Elles seules pouvaient conquérir ton cœur
Car elles seules possédaient la clef
De tes nombreuses forteresses
Pour te conduire aux portes du bonheur
En t’offrant quelques îles parfums et senteurs
 
Tu as fini par connaître
La route de ta vie
Ses pièges et ses joies
Ses beautés et ses laideurs
Ses vérités et ses mensonges
 
Lorsque, bientôt, âme lassée
Tu poseras les pieds à terre
Tu jetteras un triste regard
Sur ce que fut ton destin
Et tu diras « Quoi, c’est déjà la fin ? »
 
Et tu comprendras
Qu’on ne choisi guère
Ce que l’on devient
Mais qu’on peut l’aborder
Ou tristement le fuir…
 
©Jean Dornac
Mulhouse, le 4 décembre 2017




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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 07:41
La Traviata – Rafal Olbinski

 

 

Tu m’as entraîné sur le sommet d’un nuage
Toi mon amour qui, là-haut, n’a plus d’âge
Éternellement jeune et de fraîche beauté
Pour parcourir toute l’étendue de l’éternité
Tu m’as pris par le bras avec une ferme énergie
Et dans tes yeux brillaient comme des bougies
 
J’ai vu ton corps se métamorphoser
Telle une déesse il était revêtu
D’une simple toge transparente et aérée
J’en restais bouche bée, comme confus
Tant il m’était difficile de te reconnaitre
Toi qui n’avais jusqu’alors cure de paraître !
 
Par un prodigieux baiser
Nos lèvres se sont enlacées
Et j’ai senti toute la puissance
Des étoiles, nos amies de naissance
Envahir jusqu’à mes plus petites veines
Tout  en laissant mon âme sereine
 
Ensemble, comme dans nos contes d’enfance
Mains tendues vers les contrées immenses
Nous avons volé de concert au-dessus des nuages
Comme si nous étions un couple de mages
Tous deux, nous fûmes envahis
D’une paix étrange loin des âmes ennemies
 
J’aurais voulu qu’il ne s’agisse pas d’un rêve
Mais que nous partions au-delà des limites sans trêve
Car nous avons senti que chaque parcelle
De nos corps étaient mémoires d’étoiles, pures étincelles
Dans un même élan, toi et moi, cœurs unis
Nous avons enfin compris le sens de nos vies
 
Je te regardais et je savais que nous pensions à l’unisson
Qu’il ne fallait pas quitter ce monde pour l’ancien
Ici pouvaient se vivre les véritables passions
Loin des charlatans et ridicules politiciens
Ici, notre amour serait indestructible
Ici, le mal n’atteindrait nulle cible !
 
©Jean Dornac
Lyon, le 19 novembre 2017
 
 
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