Quand les lumières s’éteignent Une à une, les lumières s’éteignent La fête est finie, les mariés s’étreignent Bientôt, sur le quai de la gare abandonnée Je reste plus que jamais sans lune pour m’éclairer Que la solitude après la musique et les danses Est lourde à endurer tant elle est rance Il va finir par trouer la nuit par son bruit Et le train qui n’en finit pas de tarder… bientôt minuit… J’ai vu des gens heureux, chanter, danser, boire et manger Déjà, j’en ai la nostalgie. Je vais dormir seul ce soir sans femme à aimer Peut-être allumerai-je une bougie Pour voir danser la flamme Et qu’elle se dessine sur le mur en ombre de femme… Je sens monter la déprime de l’homme abandonné Je dois réagir et m’autoriser à rêver… Et je murmure doucement ces mots de mon enfance Ces mots, ces phrases qui furent toujours ma chance : Ecoute le chant de l’oiseau Et tu trouveras que ton jour est beau ! Ecoute le murmure du vent Il porte nos joies et nos tourments ! Ecoute les clapotis de l’eau Elle porte nos vies depuis le berceau ! Entends le cœur des amoureux Ils chantent l’amour glorieux ! Entends la mélodie offerte par la pluie Et admire l’éclair qui dans le ciel luit Entends encore le roulement du tonnerre Beaucoup d’animaux en ont peur et se terrent… C’étaient les mots de ma maman Le plus doux, le plus tendre des calmants… ©Jean Dornac Mulhouse, le 17 mars 2018
| Quando si spengono le luci Una dopo l’altra si spengono le luci La festa è finita, presto gli sposi si abbracciano sui binari della stazione abbandonata Resto più solo che mai senza un chiaro di luna E la solitudine apre la musica e le danze È pesante da sopportare tanto è amara Finirà per perforare la notte con il suo rumore E il treno che non smette d’essere in ritardo... quasi mezzanotte... Ho visto delle persone felici, cantare, ballare bere e mangiare Ho già nostalgia. Vado a dormire solo questa sera senza una donna d’amare Forse accendo una candela Per vedere danzare la fiamma E chissà se disegna un’ombra di donna sul muro Sento crescere la malinconia dell’uomo abbandonato Devo reagire e mi metto a sognare... Mormoro dolcemente le parole della mia infanzia Quelle parole, quelle frasi che furono sempre la mia consolazione: Ascolta il canto dell’uccello e troverai che il tuo giorno è bello Ascolta il sussurro del vento Lui porta le nostre gioie e il nostro tormento! Ascolta gocciolare l’acqua Lei porta le nostre vite come una culla! Ascolta il cuore degli amorosi Lui canta l’amore gloriosi! Ascolta la melodia offerta dalla pioggia E ammira il fulmine che splende nel cielo Ascolta ancora il rullare del tuono Molti animali hanno paura e si nascondono... Erano le parole della mia mamma Il più dolce, le più tenere dei calmanti Francesco Casuscelli Dairago, 10 aprile 2018
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