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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 06:30
 
 
 
Ô mon innocence où t’en es-tu allée ?
Sur quel chemin de traverses
T’es-tu égarée ces dernières années
Me laissant seul avec la conscience
Du mal, du bien, de la vie et de la mort…
 
Depuis ton départ
Je me suis perdu
Dans la forêt
Des troubles cruels et inutiles !
 
Je suis sur le chemin des tristesses
Dans la forêt des mille questions
Où l’on ne fréquente au mieux
Que l’obsédante solitude
Des esprits qui veulent comprendre…
 
Il arrive, parfois, je le concède
Qu’une lueur de joie éclaire mon âme
Grâce au sourire ingénu
D’une belle inconnue
 
Mais c’est tellement rare
En cette époque d’ennui
Les gens deviennent avares
Même d’un simple et sublime
Sourire offert avec grâce
 
Et mon esprit rebelle pense que les gens
Deviennent trop méchants
Pour offrir un peu d’eux-mêmes
Durant une fraction de leur temps
 
Revient m’habiter, mon innocence
Pour que je découvre à nouveau
La beauté du monde
Telles que mes yeux d’enfant
L’ont rêvée et tant aimée…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 14 octobre 2018    
 
 
 
 
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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 06:33
VAN GOGH Le Vieil Homme triste - 1890

 

                                       Comme une chanson triste…

Au carrefour des tristesses
Alors que je ne voyais plus d’issue
Tu es soudainement apparue
Avec ton allure de princesse…
 
Il était temps, je m’enfonçais
Doucement dans les ténèbres
De la solitude et des maux de l’âme
Ces douleurs qui détruisent la vie…
 
Tu es arrivée comme un ange
Au milieu du concert
D’un compositeur italien
Qui sait élever l’humain
 
La beauté est une renversante émotion
Elle serre mon cœur jusqu’à l’étouffer
Mais de bonheur, d’enthousiasme
Toi et la musique vous sublimez mes jours…
 
Elle me noie dans mes larmes
Âme saisie, désemparée
Ne sachant que dire ni faire
Elle m’emporte hors de moi
 
Une mélodie aussi puissante que douce
Est une incroyable caresse pour l’âme
Un bonheur certes furtif, mais si grand
Que de mes yeux jaillit une eau douce
 
 
 
Hélas, les plus beaux rêves
Un triste jour s’arrêtent
Tu t’es dissipée dans le néant
Là où plus rien n’existe
 
Avec toi, l’amour s’en est allé
Me laissant seul et désemparé
Même la musique ne peut me consoler
Seuls les vers tristes peuvent encore m’animer
 
Il ne reste rien que le vide
Ni visions ni pensées
Juste le « Grand Rien »
Ce vide absurde
Où plus rien n’existe
Pas même les illusions…
 
Quand reviendras-tu, Amour ?...  
 
©Jean Dornac
Lyon, le 30 septembre 2018
 
 
 

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 04:33
Arturo Michelena, Miranda en La Carraca, 1896

 

 
 
Au creux de la solitude
Je t’appelle, Amour !
Pourquoi m’oublies-tu
Est-ce mépris ou ingratitude ?
 
Souvenir des temps à deux
Nostalgie des temps heureux…
Image de l’enfance
A l’époque de l’innocence…
 
Que s’est-il passé
En si peu d’années ?
Pourquoi l’amour m’a-t-il abandonné
Me laissant comme pétrifié ?
 
Quelle vilaine sorcière
Sur moi a jeté son sort
Ou quelle jolie fée
S’est trop regardée jusqu’à m’oublier ?
 
Y a-t-il un grand horloger
Dans cet univers des oubliés ?
Je croyais que l’amour était roi
Mais qu’y a-t-il d’autre que soi ?
 
Chaque cœur devrait trouver
Un autre qui d’identique façon
Saurait l’aimer jusqu’à
L’admirable abnégation…
 
Mais ce rêve de merveilles
S’efface avec les rides
Les mots s’essoufflent
Et les souvenirs se cachent…
 
Je voulais croire en toi, l’Amour
Pourquoi être parti
Sans laisser d’adresse
Et t’être inscrit bêtement
Aux abonnés absents
Ou aux personnes disparues ? …
 
©Jean Dornac
Lyon, le 2 septembre 2018
 
 
 
 
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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 04:25

 

Ma première rencontre avec des lectrices et lecteurs qui le souhaiteraient se déroulera dans 11 jours, le 14 septembre, dans les locaux de la Société des Poètes Français, 16 rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris.
 
Ci-dessous l’affichette consacrée à cette séance de signature.
 
J’espère rencontrer celles et ceux qui le pourront, ce jour-là.
 
Au plaisir de vous rencontrer !
 
Jean Dornac
 
 

 

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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 06:29
J’ai le plaisir de vous annoncer ma première rencontre avec des lecteurs grâce à l’honneur que m’offre la Société des Poètes Français dans ses locaux, le 14 septembre, rue Monsieur le Prince à Paris.
 
Ci-dessous l’affichette consacrée à cette séance de signature.
 
J’espère rencontrer celles et ceux qui le pourront, ce jour-là.
 
Au plaisir de vous rencontrer !
 
Jean Dornac
 
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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 06:27
Nathalie Picoulet
 
 
 
 
 
 
Beauté impalpable
Que l’on voudrait
Posséder
Tel un bijou
 
Tout en toi
Reste mystère
L’harmonie de tes traits
Jusqu’à tes formes…
 
Tu es mon délire
Tu es mon désir
Je voudrais être toi
Et tu voudrais être moi
 
Ta pensée
Parfois
Semble incohérente
Tu es si différente
 
Parfois, pour toi
L’amour va de soi
A d’autres moments
Ce n’est que du vent
 
Souvent
Tu me déroutes
Comme le vent
Je n’ai plus de route
 
Je t’aime
C’est ma certitude
Loin des platitudes
Notre folie est la même !
 
Tu es mon avenir
Je me fiche du passé
Avant toi, rien n’existait
Avec toi, tout est devenir !
 
Tu es ma force
Je suis ta faiblesse
Dès que tu grattes l’écorce
Je suis ta chose
 
Je te suivrais
Jusqu’au bout du monde
Et toi ?
Jusqu’au bout de la rue ?...
 
Malgré les doutes
Et les questions
Je vis sur ta route
En quête de passion…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 19 août 2018  
 
 

 
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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 06:53
Œuvre de Michel Charvet
 
 
 
 

O toi le chasseur
Qui se plaît à tuer
Ce que tu appelles une bête !
Sache qu’avant tout
C’est un être vivant
Pas moins digne
Que tu ne l’es !

Ton illusoire force
Ne tient qu’à la balle criminelle
Qui se trouve dans ton fusil
Dérisoire force qui n’est que crime !
Crime contre la vie !
Crime contre la nature !
Au final,
Crime contre toi-même !

Tu prends plaisir
A ôter la vie des innocents
Mais un jour
Tu seras la proie
Que tes victimes chasseront !
Que diras-tu alors ?
Qui boira ton sang ?
Qui voudra partager la chair
D’un misérable assassin de vies ?

Face à l’univers
Et l’ensemble de ses mystères
Te voilà bien mari !
Sans réponse
Pour justifier
Tes jeux de mort
Que, pauvre fou
Tu nommes peut-être
Art de la chasse ?

Comme si tuer
Relevait d’un art !
Non, ce n’est que
Sinistre barbarie
Héritage de générations
Trop lointaines
Où l’on ne cherchait
Ni plaisir ni art
Juste la survie

Eux avaient des excuses
Mais toi ?
Toi, tu n’as rien
Que ta folie
Que ta bêtise
Que ta sauvagerie !

Regarde donc
L’être que tu vas tuer
Rien que par stupide plaisir
Regarde ses yeux !
Vois sa détresse !
Comprends sa souffrance !
Comprends sa panique !
Comprend que comme toi
Il désire juste vivre encore !…

Mais que veut dire vivre
Pour toi qui aime tuer
Sans distinction
Sans pitié
Sans compassion
Avec un plaisir sadique
Dans ce qui te sert
De regard
Meurtrier !…  

©Jean Dornac
Lyon, le 5 août 2018  
 
 

 
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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 06:36
Dessin de Victor Hugo
 
 

Mon cœur reste en deuil
Son absence est trop lourde
Mon âme pleure
Dans le secret de mes jours…
Ne me laissant nul répits
Son image s’impose jusque dans mes rêves
 
On ne choisit pas son frère
Ni ses parents, que je sache
Mais la vie m’a offert
Cette famille et ce frère
Copain, ami, confident…
Où es-tu à présent ?
 
Quelque part dans le grand vide
Celui que l’on nomme néant ?
Ou comme d’aucuns le croient
En pleine lumière
Avec ton Sauveur
Partout et nulle part à la fois ?
 
Rien que pour te retrouver
Je voudrais croire que Dieu
N’est pas qu’une invention
Faite pour accepter le sort
Si cruel de notre mort !
Las, comment y croire encore ?
 
Certes, comme on le dit
La vie est belle… Souvent…
Mais on le dit moins
Comme pour le cacher
Que cette si belle vie
Est très cruelle aussi…
 
Ne doit-on pas tuer pour vivre
Massacrer les animaux d’abattoir
Ou même arracher les herbes et salades
Comme les légumes et les fruits ?
Qui me dit que ce monde
Ne souffre pas lui aussi ?
 
Quelle curieuse morale
Que de devoir être barbare
Juste pour survivre !
Et au final, une seule interrogation :
TOUT ÇA POUR ÇA ?
Juste pour terminer dans un trou de terre…
 
Nul n’est obligé de me suivre
Mes pensées sont couleur néant
Mon espérance fait partie du passé
La joie m’a pour longtemps quitté !
Ne reste que le souffle de l’Amour
Si toutefois lui aussi n’est pas qu’une illusion…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 22 juillet 2018  
 

 

 
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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 06:38
Deux frères, années 50, photographe anonyme

 

 

 

 

Il n’était pas Caïn
Je n’étais certes pas Abel
Nous étions plutôt
Deux doigts d’une même main
Inséparables en dépit des distances
En dépit des absences.
 
Alors oui, il manque celui qui est parti
Sans en avoir eu envie…
Celui dont la vie a été tranchée
Sans raison ni motif
Départ, ô Dieu, que rien ne justifiait !
Qui suis-je pour dire cela ?
 
Je suis né du même sang
La vie me l’avait donné comme frère !
Elle me l’a enlevé sans pitié
Comme on enlève et jette
N’importe quoi :
Un sarment, des feuilles jaunies,
Un souvenir, des déchets
Quelque chose d’inutile…
Sans compassion
Sans amour et brutalement !
 
C’est de l’insondable néant
Qu’est venue la décision !
C’est le vide qui happe nos vies !
Il n’y a rien derrière le rideau
Rien qu’apparences et suppositions !
L’homme s’invente mille dieux
Mais nomme l’argent comme maître des lieux,
Une sorte de consolation
Face à la brièveté de nos jours
Comme pour se rassurer devant le trou noir !
 
Face à l’inéluctable destinée !
Je pleure le frère qui n’est plus
A jamais, il me manquera
Car jamais plus je ne le verrai
Je ne l’entendrai
Jamais plus je ne pourrai
Admirer son intelligence
Et aimer ses capacités d’amour…
 
Il fut un homme, un vrai
Refusant la violence
La haine ou le mépris.
Il voulait aimer
Apprendre à tout le moins
Car qui peut prétendre
En ce bas monde
Savoir aimer vraiment ?
 
Disparu de la vie
Il poursuit la sienne
Dans mon cœur
Si triste, si désemparé…
Qu’ils furent beaux
Nos jours ensemble
Aux temps de l’enfance
Aux temps de l’innocence…
 
Qu’ils furent bref
Nos jours ensemble
Trop vite usés
Trop vite effacés
Mais que je n’oublierai jamais…
La vie est une garce sans pitié
Mais parfois, elle offre l’amour et la beauté…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 8 juillet 2018

 


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18 juin 2018 1 18 /06 /juin /2018 03:02
En raison du décès de mon frère dans la nuit du 16 au 17 juin, il m’est impossible de publier la lettre d’informations de cette semaine comme il ne me sera pas possible, durant toute la semaine et un peu au-delà sans doute, de publier quotidiennement des poèmes.
 
Je vous prie de bien vouloir m’en excuser.
 
A très bientôt j’espère…

 

Jean Dornac
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