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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 07:34
« Le pont d’Héraclite », René Magritte

 

 

 

J’ai traversé le pont des différences

Pour toucher du cœur

La beauté de l’amour

Que toi, ô femme

Si bien tu incarnes !

 

J’ai franchi le pont des indifférences

Celui des cruautés ordinaires

Que l’on ne voit même plus

Ces violences de tout instant

Qui disent l’absence de l’amour

 

J’ai vu, au loin, le pont des suffisances

Celui qui sert l’arrogance des puissants

Qui suscite à force d’injustices et de souffrances

La haine des plus fragiles toujours méprisés

Et qu’on ne fait que semblant d’écouter

 

J’ai vu, sous ces ponts

Couler l’eau des crimes

Ces poignards dans le cœur des vies

Commis par tous les pouvoirs

Et parfois par les peuples

 

J’ai vu le pont des médisances

Qui détruit peu à peu le cœur de l’âme

À force de se faire répéter des contrevérités

On ne sait plus ce qui est vrai

Ce qui est faux ni où est le mensonge

 

J’ai vu les ponts de haines

Entre individus

Entre peuples

Entre religions

Entre classes humaines

 

J’ai vu le pont du racisme

Ce lieu étrange

Où ne se fait plus aucun échange

Entre les deux rives d’une même humanité

Se méprisant sans raison ni pitié

 

J’ai vu le pont d’or

Du monde des trop riches

Qui ne veut rien connaître

De la rive où s’amoncèlent

Les cadavres de pauvres

 

 

Ô tristesse ! Que de chances gaspillées !

Un pont doit servir à nous relier

Jamais à nous diviser !

A présent, on oublie que les deux rives

Forment un unique pays !  

 

©Jean Dornac

Lyon, le 12 janvier 2019 

 

 

 

 

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 07:39

 

 

 

Croire au retour de l’amour

Par ses paroles et son sourire

Croire au retour de l’amour

Et oublier de mourir !

 

Elle attendra bien

La cruelle faucheuse

Que leurs amours joyeuses

Ne soient pas un tout petit rien !

 

Mais croire encore à l’amour

Tête couverte de cheveux gris

Imaginer qu’il revient toujours

Et que son cœur peut encore être pris !

 

Se dire qu’il ne s’agit nullement d’une folie

Mais bien d’une inaccessible étoile

Qui par sa lumière intense changera sa vie

Comme une tempête qui souffle dans les voiles…

 

Mais croire encore en l’amour

N’est-ce pas justement la folie ?

Son âme en rêve encore et toujours

Et même son corps lui crie « vas-y » !

 

Il aura suffi que passe une brise

Quelque chose de frais et d’inattendu

Pour que son cœur s’irise

Et tende enfin vers l’absolu…

 

Pourvu que Dieu leur prête vie

Qu’éclose la rose d’aimer

Entre elle et lui

Pour un temps ou pour l’éternité…

 

©Jean Dornac

Lyon, le 24 décembre 2018  

 

 

 

 

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 07:39
L’autodafé des savoirs à imposer aux peuples est le combat des puissants comme des fanatiques

 

 

 

Je dédie ce poème aux « gilets jaunes », ceux qui n’ont participé à aucune violence et aux innocentes victimes de Strasbourg assassinés au nom du vide de l’âme et de l'esprit… Jean Dornac

 

 

 

 

 

L’obscurantisme des puissants

Rend leurs actes saignants

Ne leur demandez pas de compatir

Ils vous répondraient par un éclat de rire !

 

Ils vous exploitent jusqu’à la misère

Mais que leur importe !

Vous n’êtes pas de leur terre

Toujours ils claqueront leurs portes !

 

Les uns après les autres

En dépit de quelques têtes coupées

Se jettent sur nos rares biens et s’y vautrent

Parfois jusqu’à la nausée…

 

Nous, gens de peu et sans puissance

Nous souffrons également de l’arrogance

De soi-disant religieux

Tueurs sans pitié jamais courageux

 

Ils tuent de préférence les femmes

Les vieux, les gens sans défense

Au nom de leur dieu infâme

Dans une sinistre danse

 

Horribles sont ces pitres

Affirmant détenir la vérité

Entendue au pied des pupitres

D’enseignants cruels à jamais égarés !

 

Qu’il s’agisse des puissants

Ou des fanatiques d’un autre temps

Ils sont champions pour détruire la vie

Car par nature, leur esprit est maudit…

 

La pourriture est gangrène

Écartons-nous de ces fous furieux

Que ce soit les voraces d’argent miteux

Ou les esprits dérangés débordants de haine…

 

©Jean Dornac

Lyon, le 13 décembre 2018

 

 

 

 

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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 07:36

 

 

 

 

Un soir ou était-ce un jour

Tu es partie mon ancien amour

Sans un mot, sans un sourire

Sans un baiser… rien qu’un petit rire…

 

Est-ce donc ainsi que meurent les amours

En oubliant les « je t’aime pour toujours » ?

A quoi bon vouloir te retenir

Tu as cherché un autre pour te ravir…

 

Peut-être espères-tu ma mort

Afin de t’éviter tout remord !

Ne compte pas sur cette faiblesse

Tu ne mérites aucune messe !

 

J’attends désormais

De l’aube au crépuscule

De juin au mois de mai

Un amour nouveau et ses canicules !

 

Je l’espère infiniment belle

Femme accomplie, un peu rebelle

Brûlante et dévorée de désirs

Avide de folie et de plaisir !

 

Puisse-t-elle rester fidèle

Mieux que tu ne le fus

Pour l’aimer, je ferai du zèle

Elle qui me dira « tu »…

 

Elle plongera ses grands yeux

Pour se baigner nue dans les miens

Couleur séduisante de mer bleue

Et nous serons si biens…

 

Je la rêve assise au bord de ma vie

M’offrant l’histoire de ses jours

Bien la connaître sera mon envie

Pour que vive l’amour…  

 

Je lui offrirai la rose de mes promesses

Elle m’offrira le diamant de sa fidélité

Nous vivrons ensemble l’allégresse

Des amoureux en éternité…

 

©Jean Dornac

Lyon, le 25 novembre 2018  

 

 

 

 

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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 04:55
Il reste une quinzaine d'exemplaire de mon premier recueil de poésie intitulé « Grains de vie » à vendre. Il a été publié aux éditions « Les Poètes Français » (Société des Poètes Français) à Paris. Les illustrations sont de mon amie Ode !
 
La maison d’édition ne s’occupant pas de l’envoi des recueils, tout passe par les auteurs. Par conséquent, vous pouvez vous procurer mon recueil en m’écrivant à cette adresse mail : jdornac@gmail.com
Ou en m’écrivant, (pour mes abonnés), en courrier privé sur twitter
Ou encore en message privé sur ma page Facebook
 
Je vous expliquerai la marche à suivre dans ces échanges privés.
 
 
 
Photo du recueil :
Couverture du recueil

 

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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 07:40
Carré musulman du cimetière de Douaumont

 

                                     

Ô jeunesse si utile aux puissants

Tu es l’idéale chair à canon !

 

 

Il y a cent ans…

 

 

Alors que sur les champs de batailles

Le silence avait enfin remplacé la mitraille

Seule l’odeur des jeunes morts

Entre les trous d’obus, régnait encore…

 

Silence sur les champs d’horreur

Pénible bruit de trop d’honneurs

Offerts aux politiciens et chefs militaires

Drapeaux en tête, costumes sortis des vestiaires !

 

Ceux-là n’avaient pas combattu dans les tranchées

Mais ils savaient si bien se vêtir des fausses vertus

D’un nationalisme vite criminel au fil des années

En revêtant le drapeau, toute honte bue…

 

A pieds ou sur leurs chevaux

Ils paradaient devant la foule

Qui agitait ses drapeaux

Figurant une grande houle

 

Tous oubliaient le sinistre cortège

Des millions de morts

Abandonnés à leur horrible sort !

Comment ne pas ressentir le sacrilège ?

 

Il ne manquait à l’absurdité

Que les profiteurs de guerre

Fabricants d’armes et banquiers

Ces pourvoyeurs des cimetières

 

Ces marchands et idéologues de toutes nations,

Tous ces fanatiques du pouvoir et du fric maudit

Ne voyaient en la jeunesse que le parfait profile

D’inutiles vies au service des sacrifices imbéciles !

 

Qu’il est tragique et honteux

De faire croire qu’il y a un honneur

A mourir sur un terrain boueux

Tué par un jeune venu d’ailleurs…

 

C’est en vérité, un frère humain

A qui l’on n’a rien à reprocher

Sinon d’avoir dans ses mains

L’arme qui doit vous tuer…

 

Le véritable et seul barbare

C’est l’orgueil allié à la soif d’argent

Des exploiteurs de guerre, pas rares

Véritables cancrelats en cols blancs !

 

L’honneur revient aux seuls soldats

Ces jeunes à qui l’on a volé la vie

Leur faisant croire qu’ils servaient la patrie

Au début, beaucoup croyaient en cela…

 

 

N’oublions jamais, qu’il n’y a pas d’honneur

Dans la guerre, seulement de l’horreur !

Il n’y a pas de vainqueurs

Il n’y a que la terreur

Il n’y a pas de gloire

Rien que des mots illusoires…

 

Et, toujours, des océans de souffrance…

 

©Jean Dornac

Lyon, le 11 novembre 2018  

 

 

 

 

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 07:32

 

 

 

 

 

 

Les chemins de la beauté

Echappent à certains esprits

Surtout aux âmes dominatrices

Qui n’écoutent plus rien ni personne…

Les assoiffés du pouvoir

Ne peuvent connaître ces chemins

Perdus qu’ils sont dans les ronces

De la jalousie, de l’envie et de l’avarice !

 

Les chemins de la beauté

Sont les frères des sentiers de la Liberté

Les uns ne vont pas sans les autres

Il suffit de voir la laideur de l’art chez les dictateurs !

 

Mais l’amour est le sommet de la beauté

Rien n’est beau sans la lumière de l’aimer

La vie n’est rien qu’horreur sans l’amour

Sans lui, elle n’est plus que le chemin de la mort !

Heureux l’humain qui a su voir la beauté

Qui a su sacrifier les honneurs pour plus d’amour !

Heureux les cœurs simples

Emus par le charme des fleurs !

 

Les orgueilleux rient de l’innocence

Des ceux qui préfèrent les fleurs au fusils

Les brutes voudraient condamner

Tous ces amoureux de la paix !

 

Et combien sont malheureux

Parfois sans le savoir et comprendre

Ces soldats et leurs chefs tueurs

Tout comme les chasseurs devant leurs victimes !

Ô pauvreté de l’âme humaine

Qui s’esbaudit face au nombre de cadavres

Sur les maudits champs d’horreur

Et la puissance de mort des armes !

 

Si tu aimes la beauté et l’amour

C’est aussi la vie que tu aimes

C’est encore la liberté que tu chéris

C’est aussi que tu te moques de l’orgueil des nations…

 

Tu ne peux que haïr la violence

Des lâches guerres menées

Par les fous des pouvoirs

Ces serviteurs de la mort

Ces pourvoyeurs indignes

Des fleuves de sang

Et des océans de larmes

Des femmes et des enfants !

 

Alors, que tu sois jeune ou vieux

Aime la beauté

Aime la Liberté

Aime l’Amour !

 

©Jean Dornac

Lyon, le 28 octobre 2018  

 

 

 

 

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 06:30
 
 
 
Ô mon innocence où t’en es-tu allée ?
Sur quel chemin de traverses
T’es-tu égarée ces dernières années
Me laissant seul avec la conscience
Du mal, du bien, de la vie et de la mort…
 
Depuis ton départ
Je me suis perdu
Dans la forêt
Des troubles cruels et inutiles !
 
Je suis sur le chemin des tristesses
Dans la forêt des mille questions
Où l’on ne fréquente au mieux
Que l’obsédante solitude
Des esprits qui veulent comprendre…
 
Il arrive, parfois, je le concède
Qu’une lueur de joie éclaire mon âme
Grâce au sourire ingénu
D’une belle inconnue
 
Mais c’est tellement rare
En cette époque d’ennui
Les gens deviennent avares
Même d’un simple et sublime
Sourire offert avec grâce
 
Et mon esprit rebelle pense que les gens
Deviennent trop méchants
Pour offrir un peu d’eux-mêmes
Durant une fraction de leur temps
 
Revient m’habiter, mon innocence
Pour que je découvre à nouveau
La beauté du monde
Telles que mes yeux d’enfant
L’ont rêvée et tant aimée…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 14 octobre 2018    
 
 
 
 
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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 06:33
VAN GOGH Le Vieil Homme triste - 1890

 

                                       Comme une chanson triste…

Au carrefour des tristesses
Alors que je ne voyais plus d’issue
Tu es soudainement apparue
Avec ton allure de princesse…
 
Il était temps, je m’enfonçais
Doucement dans les ténèbres
De la solitude et des maux de l’âme
Ces douleurs qui détruisent la vie…
 
Tu es arrivée comme un ange
Au milieu du concert
D’un compositeur italien
Qui sait élever l’humain
 
La beauté est une renversante émotion
Elle serre mon cœur jusqu’à l’étouffer
Mais de bonheur, d’enthousiasme
Toi et la musique vous sublimez mes jours…
 
Elle me noie dans mes larmes
Âme saisie, désemparée
Ne sachant que dire ni faire
Elle m’emporte hors de moi
 
Une mélodie aussi puissante que douce
Est une incroyable caresse pour l’âme
Un bonheur certes furtif, mais si grand
Que de mes yeux jaillit une eau douce
 
 
 
Hélas, les plus beaux rêves
Un triste jour s’arrêtent
Tu t’es dissipée dans le néant
Là où plus rien n’existe
 
Avec toi, l’amour s’en est allé
Me laissant seul et désemparé
Même la musique ne peut me consoler
Seuls les vers tristes peuvent encore m’animer
 
Il ne reste rien que le vide
Ni visions ni pensées
Juste le « Grand Rien »
Ce vide absurde
Où plus rien n’existe
Pas même les illusions…
 
Quand reviendras-tu, Amour ?...  
 
©Jean Dornac
Lyon, le 30 septembre 2018
 
 
 

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 04:33
Arturo Michelena, Miranda en La Carraca, 1896

 

 
 
Au creux de la solitude
Je t’appelle, Amour !
Pourquoi m’oublies-tu
Est-ce mépris ou ingratitude ?
 
Souvenir des temps à deux
Nostalgie des temps heureux…
Image de l’enfance
A l’époque de l’innocence…
 
Que s’est-il passé
En si peu d’années ?
Pourquoi l’amour m’a-t-il abandonné
Me laissant comme pétrifié ?
 
Quelle vilaine sorcière
Sur moi a jeté son sort
Ou quelle jolie fée
S’est trop regardée jusqu’à m’oublier ?
 
Y a-t-il un grand horloger
Dans cet univers des oubliés ?
Je croyais que l’amour était roi
Mais qu’y a-t-il d’autre que soi ?
 
Chaque cœur devrait trouver
Un autre qui d’identique façon
Saurait l’aimer jusqu’à
L’admirable abnégation…
 
Mais ce rêve de merveilles
S’efface avec les rides
Les mots s’essoufflent
Et les souvenirs se cachent…
 
Je voulais croire en toi, l’Amour
Pourquoi être parti
Sans laisser d’adresse
Et t’être inscrit bêtement
Aux abonnés absents
Ou aux personnes disparues ? …
 
©Jean Dornac
Lyon, le 2 septembre 2018
 
 
 
 
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