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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 04:25

 

Ma première rencontre avec des lectrices et lecteurs qui le souhaiteraient se déroulera dans 11 jours, le 14 septembre, dans les locaux de la Société des Poètes Français, 16 rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris.
 
Ci-dessous l’affichette consacrée à cette séance de signature.
 
J’espère rencontrer celles et ceux qui le pourront, ce jour-là.
 
Au plaisir de vous rencontrer !
 
Jean Dornac
 
 

 

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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 06:29
J’ai le plaisir de vous annoncer ma première rencontre avec des lecteurs grâce à l’honneur que m’offre la Société des Poètes Français dans ses locaux, le 14 septembre, rue Monsieur le Prince à Paris.
 
Ci-dessous l’affichette consacrée à cette séance de signature.
 
J’espère rencontrer celles et ceux qui le pourront, ce jour-là.
 
Au plaisir de vous rencontrer !
 
Jean Dornac
 
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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 06:27
Nathalie Picoulet
 
 
 
 
 
 
Beauté impalpable
Que l’on voudrait
Posséder
Tel un bijou
 
Tout en toi
Reste mystère
L’harmonie de tes traits
Jusqu’à tes formes…
 
Tu es mon délire
Tu es mon désir
Je voudrais être toi
Et tu voudrais être moi
 
Ta pensée
Parfois
Semble incohérente
Tu es si différente
 
Parfois, pour toi
L’amour va de soi
A d’autres moments
Ce n’est que du vent
 
Souvent
Tu me déroutes
Comme le vent
Je n’ai plus de route
 
Je t’aime
C’est ma certitude
Loin des platitudes
Notre folie est la même !
 
Tu es mon avenir
Je me fiche du passé
Avant toi, rien n’existait
Avec toi, tout est devenir !
 
Tu es ma force
Je suis ta faiblesse
Dès que tu grattes l’écorce
Je suis ta chose
 
Je te suivrais
Jusqu’au bout du monde
Et toi ?
Jusqu’au bout de la rue ?...
 
Malgré les doutes
Et les questions
Je vis sur ta route
En quête de passion…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 19 août 2018  
 
 

 
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6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 06:53
Œuvre de Michel Charvet
 
 
 
 

O toi le chasseur
Qui se plaît à tuer
Ce que tu appelles une bête !
Sache qu’avant tout
C’est un être vivant
Pas moins digne
Que tu ne l’es !

Ton illusoire force
Ne tient qu’à la balle criminelle
Qui se trouve dans ton fusil
Dérisoire force qui n’est que crime !
Crime contre la vie !
Crime contre la nature !
Au final,
Crime contre toi-même !

Tu prends plaisir
A ôter la vie des innocents
Mais un jour
Tu seras la proie
Que tes victimes chasseront !
Que diras-tu alors ?
Qui boira ton sang ?
Qui voudra partager la chair
D’un misérable assassin de vies ?

Face à l’univers
Et l’ensemble de ses mystères
Te voilà bien mari !
Sans réponse
Pour justifier
Tes jeux de mort
Que, pauvre fou
Tu nommes peut-être
Art de la chasse ?

Comme si tuer
Relevait d’un art !
Non, ce n’est que
Sinistre barbarie
Héritage de générations
Trop lointaines
Où l’on ne cherchait
Ni plaisir ni art
Juste la survie

Eux avaient des excuses
Mais toi ?
Toi, tu n’as rien
Que ta folie
Que ta bêtise
Que ta sauvagerie !

Regarde donc
L’être que tu vas tuer
Rien que par stupide plaisir
Regarde ses yeux !
Vois sa détresse !
Comprends sa souffrance !
Comprends sa panique !
Comprend que comme toi
Il désire juste vivre encore !…

Mais que veut dire vivre
Pour toi qui aime tuer
Sans distinction
Sans pitié
Sans compassion
Avec un plaisir sadique
Dans ce qui te sert
De regard
Meurtrier !…  

©Jean Dornac
Lyon, le 5 août 2018  
 
 

 
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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 06:36
Dessin de Victor Hugo
 
 

Mon cœur reste en deuil
Son absence est trop lourde
Mon âme pleure
Dans le secret de mes jours…
Ne me laissant nul répits
Son image s’impose jusque dans mes rêves
 
On ne choisit pas son frère
Ni ses parents, que je sache
Mais la vie m’a offert
Cette famille et ce frère
Copain, ami, confident…
Où es-tu à présent ?
 
Quelque part dans le grand vide
Celui que l’on nomme néant ?
Ou comme d’aucuns le croient
En pleine lumière
Avec ton Sauveur
Partout et nulle part à la fois ?
 
Rien que pour te retrouver
Je voudrais croire que Dieu
N’est pas qu’une invention
Faite pour accepter le sort
Si cruel de notre mort !
Las, comment y croire encore ?
 
Certes, comme on le dit
La vie est belle… Souvent…
Mais on le dit moins
Comme pour le cacher
Que cette si belle vie
Est très cruelle aussi…
 
Ne doit-on pas tuer pour vivre
Massacrer les animaux d’abattoir
Ou même arracher les herbes et salades
Comme les légumes et les fruits ?
Qui me dit que ce monde
Ne souffre pas lui aussi ?
 
Quelle curieuse morale
Que de devoir être barbare
Juste pour survivre !
Et au final, une seule interrogation :
TOUT ÇA POUR ÇA ?
Juste pour terminer dans un trou de terre…
 
Nul n’est obligé de me suivre
Mes pensées sont couleur néant
Mon espérance fait partie du passé
La joie m’a pour longtemps quitté !
Ne reste que le souffle de l’Amour
Si toutefois lui aussi n’est pas qu’une illusion…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 22 juillet 2018  
 

 

 
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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 06:38
Deux frères, années 50, photographe anonyme

 

 

 

 

Il n’était pas Caïn
Je n’étais certes pas Abel
Nous étions plutôt
Deux doigts d’une même main
Inséparables en dépit des distances
En dépit des absences.
 
Alors oui, il manque celui qui est parti
Sans en avoir eu envie…
Celui dont la vie a été tranchée
Sans raison ni motif
Départ, ô Dieu, que rien ne justifiait !
Qui suis-je pour dire cela ?
 
Je suis né du même sang
La vie me l’avait donné comme frère !
Elle me l’a enlevé sans pitié
Comme on enlève et jette
N’importe quoi :
Un sarment, des feuilles jaunies,
Un souvenir, des déchets
Quelque chose d’inutile…
Sans compassion
Sans amour et brutalement !
 
C’est de l’insondable néant
Qu’est venue la décision !
C’est le vide qui happe nos vies !
Il n’y a rien derrière le rideau
Rien qu’apparences et suppositions !
L’homme s’invente mille dieux
Mais nomme l’argent comme maître des lieux,
Une sorte de consolation
Face à la brièveté de nos jours
Comme pour se rassurer devant le trou noir !
 
Face à l’inéluctable destinée !
Je pleure le frère qui n’est plus
A jamais, il me manquera
Car jamais plus je ne le verrai
Je ne l’entendrai
Jamais plus je ne pourrai
Admirer son intelligence
Et aimer ses capacités d’amour…
 
Il fut un homme, un vrai
Refusant la violence
La haine ou le mépris.
Il voulait aimer
Apprendre à tout le moins
Car qui peut prétendre
En ce bas monde
Savoir aimer vraiment ?
 
Disparu de la vie
Il poursuit la sienne
Dans mon cœur
Si triste, si désemparé…
Qu’ils furent beaux
Nos jours ensemble
Aux temps de l’enfance
Aux temps de l’innocence…
 
Qu’ils furent bref
Nos jours ensemble
Trop vite usés
Trop vite effacés
Mais que je n’oublierai jamais…
La vie est une garce sans pitié
Mais parfois, elle offre l’amour et la beauté…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 8 juillet 2018

 


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18 juin 2018 1 18 /06 /juin /2018 03:02
En raison du décès de mon frère dans la nuit du 16 au 17 juin, il m’est impossible de publier la lettre d’informations de cette semaine comme il ne me sera pas possible, durant toute la semaine et un peu au-delà sans doute, de publier quotidiennement des poèmes.
 
Je vous prie de bien vouloir m’en excuser.
 
A très bientôt j’espère…

 

Jean Dornac
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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 06:41

 

 
 
 
                                                       Pessimisme ou lucidité ? C’est selon ce que
                                                      dit le cœur du lecteur…
 
 
 
Jadis, je croyais être le centre du monde
Mon esprit ressemblait à une onde…
Je pensais convaincre les foules
Sans provoquer la moindre houle…
 
Mais à mesure que passaient les ans
J’ai perdu ce mauvais penchant
Réalisant que je n’étais qu’un
Parmi la foule de l’ensemble des « uns »…
 
J’ai compris que nul n’est plus important que moi
Et que je ne suis pas plus important que tous ces « toi » !
Même les rois et les Présidents
Sont mortels et finalement perdants !
 
Nul ne garde sa vie en dépit de ses pouvoirs
Les cimetières sont remplis de gens importants
Comme le dit si bien l’adage des humeurs noires
Mais qu’il est bon de se répéter de temps en temps…
 
Jadis, je croyais être immortel
Je l’aurais juré sur mes sublimes bretelles
Mais la pensée reste très élastique
Avec le temps disparaît le fantastique…
 
J’ai même cru, ô pauvre fou,
Que l’amour ne pouvait s’user
Mais alors elle est partie où
Dans l’espoir de mieux s’éclater ?
 
Au seuil de la porte finale
Celle qu’on n’a pas envie d’ouvrir
Je réalise que la vie n’est que banale
Et qu’il est peut-être temps d’en finir…
 
Car tout cela n’est que sinistre comédie
Nul petit bonheur n’y remédie
Qu’on le veuille ou non
Jamais nous ne choisissons…
 
Nous croyons avoir dignement vécus
Grâce à nos seuls choix
Mais pas même les rois
N’ont pu éviter d’être cocus…
 
Va donc, Dame Vie
Tu ne nous pousses à la survie
Que pour mieux nous tuer
Et dans le vide, finir par nous jeter…
 
Jean Dornac©
Lyon, 10 juin 2018




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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 06:33

 

 

 

 
 
Silence recherché
Pour ne plus entendre
Les mots inutiles
Qui peuplent la nuit de l’âme…
 
Tant de paroles inutiles
Ne sont que pauvre bruit
Pour faire semblant d’être
Mais ne disent que le vide
 
Tel puissant qui nous abreuve
D’indigents discours
Devant servir sa grande gloire
Mais n’illustrent que sa vacuité !
 
Tel élu qui croit que tout est arrivé
Parle encore pour ne rien dire
Si ce n’est un paquet de banalités
Qui ne prête sérieusement qu’à rire !
 
Ah qu’elles sont creuses
Les paroles des gens importants
Qui ne savent même pas
Que leur être n’est qu’impotent !
 
Comment ne pas songer
Qu’ils sont articulés
Par des fils invisibles
Comme toutes les marionnettes ?
 
Comment ne pas se douter
Que se cachent derrière eux
Leurs commanditaires
Qui se servent d’eux pour s’enrichir ?
 
Il est surprenant le monde des pantins
Ils nous servent leurs mots
Avec le plus grand sérieux
Ce qui les rend plus ridicules encore…
 
Alors, oui, heureux est le silence
Qui tue les mots inutiles
Les publicités insanes
Des vendeurs de faux rêves…
 
©Jean Dornac
Lyon, le 27 mai 2018



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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 06:32
Photo J.Dornac©

 

 
 
 
Tu n’es qu’une petite féline
Au regard  très malin
Assurément coquine
Devant l’Éternel et les humains !
 
Va donc savoir pourquoi
Ton ronron ne m’a pas laissé froid
Tu as touché mon cœur
Pendant quelques mois, tu as fait mon bonheur…
 
Chez les chats, tu es une dame
Et comment en douter
A voir ton allure et ton charme
Les mâles ne peuvent que craquer !
 
Aujourd’hui, tu es partie au loin
Nous ne nous reverrons point…
Au fond de mon cœur, tristesse
Au fond du tien, détresse…
 
Te souviens-tu de moi
Quand j’étais ton seul ami durant des mois ?
Te souviens-tu, toi sur moi te reposant
Et moi, tendrement te regardant ?
 
Je ne peux oublier la tendresse de tes yeux
Tant ils semblaient dire sous mes caresses
Que je t’apportais quelque chose des cieux
C’était en quelque sorte comme notre messe…
 
A jamais, tu me manqueras
Toi, l’amie de mon frère !
J’espère qu’à nouveau tu le charmeras
Qu’il sera ému en te caressant, ma chère…
 
Jean Dornac©
Lyon, le 13-05-18



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