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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 07:02
 
 
 
 
Ô toi l’amour
Tu transformes nos vies.
D’un ruisseau
Tu fais des fleuves
D’un cœur
Tu fais un nouvel univers…

Par ta simplicité
Et par ta beauté
Tu montres que les puissants
Sont pauvres en âmes
Tu montres
Qu’ils n’ont rien compris !

Car vivre, c’est apprendre
A aimer sans jamais compter
C’est apprendre à servir
Et ne jamais se servir
C’est apprendre l’humilité
Et jamais ne chercher à dominer

Nulle autre que toi,
Nulle autre chose que toi,
Ne sait faire bondir nos cœurs
Hors des sentiers battus
Hors des stériles traditions
Hors de tous les nationalismes

Toi, tu nous enseignes
Qu’un humain
Vaut un autre humain
Que les frontières
Ne sont qu’illusions
Pour mettre les gens en prison

Toi, lorsqu’on te rejette
Tu montres le vrai visage
De ceux qui te refusent
Tu montres leurs visages de haines
De mépris et de morbide jalousie
Tu montres la vérité des êtres

Beaux ou laids
Gentils ou mauvais
Nul ne peut se cacher
Lorsque ta lumière paraît
Mais tu es encore capable
A l’ultime instant, de changer les cœurs…

©Jean Dornac
Lannion, 4 août 2019
 
 
 
 
 
 
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5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 06:34

 

 

                                                          A Yanael, né début août 2019

 

Te voilà enfin
Toi que j’attendais
Depuis des années, sans fin
Toujours, je t’aimerai !

Tes parents, tout comme moi
T’ont espéré puis attendu
C’est long neuf mois
Surtout pour maman au ventre tendu !

Je ne t’ai pas encore rencontré
Mais je sais que tu seras le plus beau
De tous les bébés du monde de cette année
Devrais-je pour cela être traité de sot !

Tu es né dans un milieu d’artistes
Si tu choisis la même voie
Seras-tu un merveilleux pianiste
Ou un poète qui portera loin sa voix ?

T’appeler « ti ‘bout » n’est pas une insulte
C’est que je ne connais pas encore
Le nom que tes parents, qui ne sont pas incultes
Ont choisi pour accompagner ta vie et ton corps.

Pour l’heure, je ne veux penser
Qu’à la joie de l’accueil du nouveau né
Bénédiction depuis toujours
Et tout au long du reste de mes jours

Tu arrives dans un monde de fous
Mais oublions quelque temps
Pour privilégier les moments doux
Avant l’arrivé de tes premières dents…

Viens sur mon torse, ti ‘bout
Tire donc sur la barbe du pâtre
Pour entendre ton rire fou
Et sentir la chaleur de ton nouvel âtre

Ce petit cœur qui bat la chamade
Tout étonné d’être arrivé
Sans excès de pommade
Mais sûr d’être à jamais aimé !

Bienvenu mon cher petit-fils !!

©Jean Dornac
Lannion, le 4 août 2019
 
 
 
 
 

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18 juillet 2019 4 18 /07 /juillet /2019 06:21
La divine comédie par Domenico di Michelino d’après l’œuvre de Dante — Jastrow, Photographie personnelle

 

 

 

 

 

 

Dans les ténèbres de mes angoisses

Je vous appelle, vous que j’ai aimés

Vous sur qui mon cœur se reposait

La vie, sans compassion

Vous a arraché à mon amour

A l’amour sans nuages…

 

Pour aimer encore

Il faut que je combatte

Mon double en moi

Qui ne veut que hurler

Que montrer le poing

Contre le ciel indifférent

 

J’ai vu les cieux s’ouvrir lors d’un songe

Ceux qui l’habitaient,

En nous regardant

Etaient triste ou pleuraient

Et, au centre, de l’intense lumière

S’échappait un flot humide et amer…

 

J’ai vu un autre soir

S’ouvrir le sol sur l’enfer

Là, contemplant

La brutalité stupide

Des humains ivres de pouvoir

Les démons et leurs chefs riaient à la folie !

 

Ils se frottaient les mains

Voyant des rois, des présidents

Des évêques et des cardinaux

Qui bientôt allaient les rejoindre

Pour un feu sans flamme

Qui brûle les cœurs à l’infini

 

Il n’y avait pas que des puissants

Des gens qu’on dit « petits »

Allaient aussi être cueillis

A cause de leurs médisances

Des mensonges sans nombre

Des jalousies parfois criminelles

 

Mais le plus grand nombre

Sans le savoir encore

Allait rejoindre les ténèbres

Surtout à cause de l’argent

Adoré comme étant l’unique Dieu

Celui qui autorise tous les crimes…

 

Effrayé, malheureux, angoissé

Je me réveillais enfin

Ne sachant si j’avais rêvé

Ou si j’avais eu le droit de voir

Pour savoir et le dire

Dans mes mots avec cœur…
 

©Jean Dornac

Lannion, le 1er juillet 2019
 

 

 

 

 

 

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25 juin 2019 2 25 /06 /juin /2019 06:38
Evariste-Vital Luminais (1822-1896) - La Fuite du Roi Gradlon, vers 1884 - Huile sur toile, 2 x 3.11 m - Dépôt de l’Etat de 1896, transfert de propriété de l’Etat à la Ville de Quimper en 2013 © Musée des beaux-arts de Quimper

 

 

 

Je croyais que la vie durerait toujours
mais je vois avec tristesse que nos ans
sont toujours plus courts
et qu’au bout, nous sommes tous perdants…

Pourtant, je suis né avec quatre bonnes étoiles
ma mère et mon père
ma merveilleuse grand-mère
et mon frère plus doux qu’une brise légère…

C’était comme si j’étais né
Dans la soie et le coton
Tout pour rêver d’une vie sans fin
A jamais heureuse et sereine…
 
Mais à quoi bon ces étoiles bienveillantes
Dans un monde de sourds et d’aveugles
Qui ne comprennent que le bruit des bottes
Et n’aiment que voir couler le sang des autres ?
 

Mais pourquoi l’humain
Est-il stupide à ce point ?
La mort obligée
Ne suffit-elle pas à les rassasier ?

Faut-il donc
Pour d’illusoires honneurs
Tuer et se faire tuer ?
Tirer les larmes des innocents ?

Est-ce si bon de voir pleurer
Femmes et enfants
Pour des prétextes loin de toute vérité
Juste pour nourrir un inepte orgueil ?

Est-il donc nécessaire
De se proclamer chef
D’armées d’humaines
Dont seuls des fous sont volontaires ?
 

Car il faut avoir perdu toute lucidité
Pour lâcher la mitraille
Sur les innocents d’en face
Et offrir sa poitrine pour être tué !

En espérant encore
Au moment du dernier souffle
Qu’un petit chef trouvera entre les trous
Où accrocher la breloque inutile
 

Combien de temps encore
Ceux qui nous gouvernent
Politiques et banquiers
Voudront-ils notre mort

Dans ces horribles combats
Qui les enrichissent fort ?
Combien de temps encore
L’homme sera-t-il un abruti

Au point d’accepter
De balancer des bombes
Et des grenades
Espérant mutiler

Les membres et les vies
De ceux d’en face
Qui n’en peuvent plus…
Tout comme ceux d’ici !
 

Quand donc mes frères humains
Jetterez-vous les armes
Aux poubelles de l’histoire
Pour respecter enfin la vie !

Regardez le ciel et les oiseaux
Les arbres et les fontaines d’eau
La vie n’est-elle pas plus désirable
Que la boucherie des puissants ?
 
Ô peuples du monde !…

La mer en furie
Se fracasse contre les falaises
Il n’y a nul bruit
Car elle porte le deuil de la vie !

Mais le ciel gronde sa colère
Contre ces avortons
Qu’on dit humains
Et qui puent la haine !

Le ciel les vomit
Il lâche ses hordes d’éclairs
Pour effacer ces engeances
Aux mains rouges du sang des innocents !

Le ciel pleure sur les corps
Des femmes et des enfants
Pour laver leurs blessures
Infligées par les hordes de déments

Et la mer s’ouvre
Pour boire le sang et les larmes
Des morts et des mourants
Pour qu’enfin ils trouvent une paix éternelle…

Bientôt, la terre s’ouvrira
Elle précipitera les tueurs
Au cœur du brasier qui ne s’éteint pas
Pour dévorer à jamais l’orgueil des égorgeurs…  

©Jean Dornac
 Lannion, le 24 juin 2019

 
 
 
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3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 06:28
Des femmes “belles de nuit” au grand jour à Granville en 2016

 

 

 

J’aurais voulu te dire

En quelques mots choisis

Combien tu es belle

Et tellement désirable

 

Mais tu le sais

Et tu en joues, toi si habile

Au point de devenir assez coquine

Pour faire tomber les hommes à tes genoux !

 

La nature avec toi

Fut tellement généreuse 

Que tu en oublies

Ce que tu lui dois !

 

Tu t’attribues les mérites

De ton éblouissante beauté

Oubliant qu’en rien

Tu n’en es responsable…

 

C’est l’orgueil qui te saisit

Cet insatiable menteur

Ce fou prétentieux

Pour faire de toi, sa chose !

 

En jolie tête de linotte

Tu n’écoutes plus que lui

Croyant que ses mots

Viennent de ton seul cœur…

 

Continues ainsi…

Bientôt tu seras prisonnière

Et amoureuse de ton image…

Ce chemin mène à toutes les folies !

 

Tu en arriveras à mépriser

Toutes les autres femmes

Jugeant que toi seule est digne

D’être admirée et aimée

 

Ta quête sera d’être choisie

Par une foule d’hommes

Leurs regards te le confirmeront

Juste avant d’acheter ton corps…  

 

©Jean Dornac

Lannion, le 31 mai 2019  

  

 

 

 

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 06:52

 

 

                                                           Poème à Andrée…

 

 

Je ne l’ai jamais rencontrée

Et pourtant, elle a réussi à me troubler.

J’ai vu son visage sur un mur

Certes virtuel mais très fréquenté

Elle a du charme, c’est sûr

Et sans doute un humour ensoleillé

 

Nous sommes de la même planète

Mais pas du même pays

Une chance nous parlons le même dialecte

Un bon français de là-bas et d’ici

Elle est femme

Je suis homme

 

Rien de plus beau en somme

D’évidence elle est une Dame

Seule sur le bateau ivre qu’est la terre

L’amour lui a été volé par la vie

Seul, moi aussi, tout espérance perdue

Il m’arrive de faire des rêves indus…

 

A quoi sert d’être poète

Si pour soi on ne peut plus rêver ?

A quoi sert d’être né homme

Si la santé n’est plus bonne ?

Reste, comme toujours, le parfum du désir

Les rêves insensés et l’écho de beaux sourires…

 

La vie passe comme le soleil derrière les nuages

Elle laisse une trace en dépit de l’âge…

Ce soleil que nous sommes parfois

Se dédouble, comme si nous avions encore la foi !

Trop éloignés pour une rencontre

Il faut de plus se battre contre la montre…

 

Reste le rêve d’un moment intense

Les désirs qui s’éveillent avec les sens

Et le plaisir de croiser sa route

Au détours du mur et sans les doutes

Et de lire ses belles et douces pensées

Qu’elle affiche comme un soleil d’été  

 

©Jean Dornac

Lannion, le 7 mai 2019

 

  

 

 

 

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 06:38

 

 

 

 

Oui, que serait le monde

Sans la nécessaire silhouette

De Notre-Dame de Paris

Ce fleuron de l’histoire

De France, de Navarre

De l’Europe et du monde ?

 

En elle et sa resplendissante beauté

Toutes les religions peuvent

Se reconnaître

Elle est mère féconde

Pour les croyants

Bijou précieux pour les autres !

 

Tous les humains

Femmes, hommes

De bonne volonté

Pleurent depuis

Ce triste lundi d’avril

Où le feu voulut la dévorer !

 

Qu’il soit venu du hasard

Ou des braises de l’Enfer

Les soldats du feu

L’ont repoussé

Des heures durant !

Ils ont vaincu la bête !

 

Restent les blessures

Qui défigurent

Celle que nous aimons…

Mais le peuple

Pauvre ou riche

Pour une fois rassemblé

 

Fait don d’argent et de volonté

Il crie sa foi en la renaissance

De la cathédrale unique

Pour que vive cette marche de la foi

Pour que renaissent ses beautés

Et ses arts incomparables !

 

Il est toujours des voix

Par jalousie ou incompréhension

Qui protestent contre la générosité

De ce peuple révolutionnaire

Mais si attaché à son histoire

A ses arts que Victor Hugo à se bien servis…

 

Qu’importent ces voix discordantes !

Le peuple veut SA Notre-Dame

Qu’il soit croyant ou juste admiratif

Le peuple, dans sa majorité, blessé

Le peuple, dans sa majorité, debout

Pour que renaisse le Symbole du pays !

 

Le peuple à l’unisson

Des cloches de toutes les cathédrales

Dont les voix se sont élevées dans le ciel

Comme autant de prières pour leur mère

S’unissant au-dessus de Notre-Dame

Comme hommage et protection…

 

©Jean Dornac

Lannion, le 18 avril 2019

  

 

 

 

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10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 06:57
Hamlet – Royal Mail Stamps

 

 

 

 

Faut-il flirter

Avec Dame folie

Pour approcher enfin

De l’ultime vérité

Celle dont on ne sait rien ?

Et cette fois connaître

Le fin mot de l’Histoire

Avec ce vide

Ou ce trop plein d’un dieu

Qui toujours s’est amusé

À se cacher

Pour que rien ne soit facile

Que rien ne soit évident

Aux yeux de la prétentieuse

Créature, l’humain

Qui ne mérite rien

Sinon la mort

Et la dilution

Dans le grand ventre

D’un univers éthéré

Que rien jamais

Ne saura remplir :

Ni ombre

Ni lumière

Juste rien

Pour que jamais

Notre ignorance

Comme notre insolence

Ne trouvent

Une source de paix

Ici et maintenant

Là-bas et à jamais !

 

Au creux de mon âme

Résonne l’orage

Des vies maltraitées

Des âmes sacrifiées

À l’orgueil

De misérables poignées

De dictateurs

Athées par orgueil

Voulant se croire importants !

Oui, l’orage gronde en moi

Comme au-dehors !

 

Les sang des innocents

Réclame vengeance

Il réclame le prix

De la vie sacrifiée

Inutilement

Par pure folie

Au nom des imbécilités

De toujours 

Celles de l’orgueil !

Celles de l’argent !

Celles des pouvoirs

À ne jamais partager

Quitte à éradiquer

La vie sur cette planète !

 

Tremble mon âme

De n’avoir pas assez

Lutté contre ces fous

De n’avoir pas assez crié

Contre toutes leurs

Croix gammées

Tous leurs drapeaux

Et oriflammes

Contre toutes leurs armes

Contre tous leurs plaisirs de tuer

Contre leurs abjectes racismes !

Il eut fallu que je me lève

Contre ces criminels de toujours

Qui ont la haine de la vie

Pour garder l’amour du mal

Ce mal qui respire en eux !

 

Hurle mon âme

Plus fort qu’un ouragan

Parce que je n’ai pas

Sauvé la femme et l’enfant

Qui ne demandaient

Que l’amour, que la paix… !

Pleurez mes mots

Vous ne pouvez

Changer ce monde

Alors qu’il le faut

Car il se meurt…
 

©Jean Dornac

Lyon, le 8 mars 2019

 
 
 
 
 

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18 février 2019 1 18 /02 /février /2019 07:40

 

 

Un poète aimant la beauté
Ne peut pas aduler la guerre
Et toutes ces vies massacrées
Il ne peut pas supporter les larmes
Des innocents sacrifiés
Et la sauvagerie des guerriers !

 

 

Jusqu’au bout,
Je me demanderai
Pourquoi la vie ?
Pourquoi la violence ?
Où donc se trouve le sens
De nos existences
Si c’est pour nous entretuer
Sans âme ni réflexions ?

 

Et dire que certains
Sont fiers
De commettre leurs crimes
Parfois au nom de la raison
Parfois au nom des croyances
Souvent par avidité
Ou stupide jalousie
Voire juste pour des principes

 

Ah les principes
Et les religions !
Que de crimes
Commis en leur nom
Alors que cela
N’est jamais
Que convictions
Personnelles !

 

Tuer des innocents
Avec pour prétexte
La supériorité d’une pensée
N’est que la preuve
D’une tragique stupidité !
Certes, l’argent et le sexe
Mènent le monde
Mais on oublie la stupidité !

 

On oublie que tous les tyrans
Se rangent dans cette catégorie
De la bassesse et de l’idiotie humaine
Celle de gens qui n’ont jamais compris
La valeur unique de chaque vie
Ils préfèrent tuer
Ceux qui ont raison
Et qui prétendent leur ouvrir les yeux !

 

Crions et agissons
Contre l’abjecte violence faite aux femmes !
Crions contre l’abominable et toujours criminel
Racisme, contre tous les racismes sans exceptions !
Crions contre les violences imposées aux enfants
Innocents depuis toujours et à jamais !
Crions contre la joie de tuer
Vécue et voulue pat trop de chasseurs !

 


Poètes mes frères
Poètes mes sœurs
Crions ensemble
Qu’il en est assez
De se conduire
En idiots criminels
Au nom de l’argent et du pouvoir
Au nom de simples convictions !…  
 

©Jean Dornac
Lyon, le 17 février 2019  
 
 
 
 

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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 07:27
IL PARAÎT QUE LA STATUE DE LA LIBERTÉ PLIE BAGAGE À LA RECHERCHE D’UN AUTRE PAYS OÙ S’INSTALLER…

 

 

 

Il en est qui rêvent de bâtir des murs

Alors que j’aimerais qu’on abatte

Définitivement et pour sûr

Ces horreurs qui ne flattent

Que les dirigeants indignes

Qui les ont tracés comme ligne

Sur une carte de papier

En abusant de contrevérités !

 

N’est-il pas amusant et tragique

De vivre ce retournement historique

Qui montre qu’un président, stupide capitaliste

Imite, après les avoir vilipendés, les tsars communistes ?

Souvenez-vous combien, à juste titre

Les dirigeants américains avant ce pitre

Huaient le mur de la honte de Berlin

Avec l’envie d’y envoyer leurs fantassins…

 

Ces barrières, tragiques obsessions

Sont différentes des murs de nos maisons

C’est la guerre des possédants

Contre les masses déshéritées

Qui aux yeux des puissants

Sont juste tous bons à crever

Ils ont la peur au ventre, ces trop riches

Sachant que leur fortune est le fruit de triches !

 

On ne devient des nantis boursoufflés

Qu’au moyen du pillage des populations

Ces humains toujours exploités

Sous prétexte de plus vastes productions

Depuis toujours les pauvres du monde

Sont les garants de l’éclat des riches immondes !

Le cancer des égoïstes et profiteurs

Fait le lit des guerres et des malheurs

 

Enfermez donc vos populations

Dirigeants ignominieux

Beaucoup désirent cette affliction

Ne comprenant pas, ô pauvres hargneux

Que ces murs seront leurs prisons

Où leur bonheur et leur liberté périront

Par peur et souvent par égoïsme

Et parfois hélas, par pur racisme…

 

Bientôt, à forces de stupides murs

Les populations qui se croient protégées

Seront les bêtes des zoos futurs

Qu’on ira nourrir et photographier

Du haut de nos miradors

Et nous serons biens, nous, dehors !

Rien n’est plus précieux que la liberté !

La vie est diversité, il ne faut pas l’oublier !  

 

©Jean Dornac

Lyon, le 30 janvier 2019

 

 

 

 

 

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