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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 06:54
 
 
 
 
Dans le jardin miroitant le soleil en déclin,

Les rires d’enfants effleurent

Les massifs en robes fleuries

Et les jupes libres de l’été.
Eclipse. Couleurs figées.

Deux taches sombres cheminent lentement,

Féminité des regards

Violence de l’ombre

Sur les corps voilés.
Eclipse. Lumière violée.

L’homme l’a dit.

Le ciel déverse ses dernières rougeurs 

Embrasant la roselière de la rive limpide

Où les cygnes sifflent la fin du jour

Comme un appel aux sombres passantes.
Eclipse. Sons assourdis.
Dans le jardin aux verts exubérants

Roussis par l’astre solaire

Les regards baissés se font fenêtres de l’invisible,

Deux cœurs enfermés en quête d’identité ?

Tout près protégée par la pénombre médiévale

Une forme sœur enrobée de bleu profond

Émerge de la vieille ville à la pierre ancestrale,

Visage de tissu

Emmuré aux yeux noirs,

Le teint de l’âme en quête de liberté ?
Eclipse.  
 
©Nicole Portay
 
 
 
 
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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 06:57

 

 

 
 
Elle était albatros.
Phénix au couchant,
Son corps déployant ses rimes riches
Se balance à la césure de l’instant.
Entrelacs d'un lierre à l'essence divine,
Le souffle s'enivre 
S'enflamme,
Tu la regardes.
Sa voix se fait velours,
Cordes de violoncelle
Caressées par ton aile,
À la source de ses lèvres oasis
Les mots luxuriants ondulent
S’élancent vers deux étoiles jumelles,
Musique gourmande au soupir
De voyelles qui se pâment,
Sa voix te parle de l'indicible
Ton regard le lui renvoie.
Elle t'effleure, il l'effeuille.
Le verbe voluptueux crépite
En une cascade de métaphores
Qui s’inscrivent sur la pierre blanche.
Avant que le croissant d’or
N'enjambe l'arc de la nuit,
Le mirage s'évanouit.
«  O toi que j'eusse aimé, ô toi qui le savais ! »  
 
©Nicole Portay
 
 
 
 
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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 06:32

 

 

 
 
Un silence cri de violence
Déchirant la nuit à la lueur fade
D’une flamme qui fléchit.
Hier le soleil se faufilait
Entre les branches séculaires
D’un univers singulier
Et les âmes légères bruissaient
Au souffle d’une brise bénie
Comme une caresse du ciel
Qui bercerait le cœur.
Un silence cri de violence
Déchirant la vie.
Alors mes mains plongées
Dedans une terre délaissée
Ont retiré l’ivraie
Rendant au vent les graines en dormance,
Prescience d’un moiré arc en ciel
Au-delà du silence ombré
Semant un jeune Verbe
Sur notre grimoire.  
 

©Nicole Portay
 
 
 
 

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20 juillet 2018 5 20 /07 /juillet /2018 06:27
 
 
                                                                            Au poète,
 
Au seuil de la nuit soyeuse
Une prescience d’âme
À la plume inspirée
Esquisse déjà les signes de mandorle,
Naissance d’un poème étourdissant
Sur le fil flammé
De brume et d’or,
Où la musique moelleuse des mots
Donne du sens à la couleur
De l’émerveillement,
Où la magie du lierre enlacé
A des racines de vie
Indéfectibles
Protège de sa lumière
Le cœur de la nuit soyeuse.  
 
©Nicole Portay
 
 
 
 
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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 06:30

 

 
 
 
C’est un verger aux fleurs de printemps
Verdoyant comme un poème
Inscrit sur une terre aride
Abreuvée de sueur humaine.
Ses arbres de vie aux branches noueuses
S’offrent à la mouvance des bleus du ciel
Explosion de pétales roses en cortège
Au cœur d’impressions cotonneuses,
Torsion des couleurs effilées par le vent
Au goût de pêches juteuses
Nourries par les ailes du soleil.
C’est un verger à la floraison éphémère
Inscrit sur l’or séculaire
De moissons pérennes.
 
©Nicole Portay




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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 06:38
 
 
 
 
 
Dénouer les plis de la brume
Entre ombre et lumière
Et tirer le fil des mots métissés,
Lierre enlacé autour de l’aiguade,
Mon oratoire est repu de l’eau du ciel.
De la plume écarter les fausses pépites
Égarées sur le sable noir de l’aveuglement,
Pour le voyageur du clair-obscur
En quête de l’eau vive,
Puiser les gouttes salvatrices,
Cascade perlée du savoir
Nimbée d’un parfum d’abandon
Se faisant complice du tournesol
Offert au soleil,
Laisser glisser les lueurs naissantes
Qui effleurent le duvet moelleux de l’éveil
Et rêver à la source primitive
Qui éclaire les cœurs.  
 
©Nicole Portay



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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 06:38
 
 
 
 
 
Du frémissement à la fulgurance
Le voile se déchire
Révélant une brèche lumineuse,
Des essaims de mots métissés s’élancent
S’y entrelacent en un ballet mélodieux,
Ma poésie se fait variation de l’âme
Alors je pose mon cœur sur cette planète
Là où vivent les amis en poésiamour,
Là où naissent des flammes au charme capiteux.
Je ressens la chaleur sidérale
De jeunes constellations aux ailes
Ancestrales,
Dans la nuit stellaire se profilent
Les signes des conquérants de l’ombre,
Chorégraphie singulière,
C’est l’émergence des bourgeons de miel
En gestation.
 
©Nicole Portay



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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 06:26
 
 
 
 
Un souffle mystérieux
Caresse le sable,
Esquisse le poème de nos pas,
Empreintes légères gravées
A l’écho de deux voix.
Derrière moi,
Le vent a déjà effacé les traces
Mille fois écrites
Sur le parchemin de ma vie.
Je ne me retourne pas.
Capitaine lucide en partance
Vers un pays des sens révélés,
Je dessine un voyage en devenir,
Rêve ineffable
D’une réalité pensée,
Indicible.
De petites gouttes cristallines me pénètrent,
C’est une rosée qui effleure le cœur et l’âme,
Nourrit la fleur fragile,
Aux racines infrangibles.
Essences à la fragrance d’un instant,
La myrrhe et l’encens ont un goût d’éternité.
Rencontre inespérée
Du Petit Prince dans le désert ocré,
A l’orée du couchant.
 
©Nicole Portay
 
Extrait du recueil « Entre rêve et réalité, le reflet du silence »
aux Editions les Poètes français




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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 06:28

 

 

J’ai vu la lumière froide de la laideur
Décliner la désespérance,
Soleil blanc
Sur des filaments couleur de rouille
Effilochés rouge sang,
Un linceul de brume glacée
A figé sur l’herbe jaunie
Les mots fanés de la haine,
Renoncement à l’orange flamboyant.
Après la chute aux enfers
J’ai suivi le fil
Celui de l’allumeur de réverbère
Et j’ai vu émerger du chaos
Les graines de la géhenne,
Un souffle lilas sculpte le verbe
Sur de jeunes rameaux qui déjà élèvent
Leurs gemmes vers le sacré.
 
©Nicole Portay
 
 
 
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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 03:59

 

 


À l’heure crépusculaire où le croissant
Émerge de l’ouate rosée du couchant
Et offre ses paillettes aux bleus en mouvance,
J’ai deviné sur l’étoffe des vagues
Le silence de l’amour,
Signe violine ourlé
D’indigo mystérieux.
Des gouttes de lumière dévoilent les failles cachées,
Lettres inscrites par un friselis soudain
Qui s’effilochent avec l’écume,
C’est la chute d’une étoile
À l’orée du saphir de la nuit.
Je déchiffre les mots miroir
Sertis d’aigue marine limpide
À l’heure crépusculaire où le croissant
Éclaire mon rêve éveillé,
Révélation d’une réalité sereine
Aux reflets qui élèveraient l’âme
Avant l’azur radieux du matin.
 
©Nicole Portay
 
 
 
 

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