8 juin 2018
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Dénouer les plis de la brume
Entre ombre et lumière
Et tirer le fil des mots métissés,
Lierre enlacé autour de l’aiguade,
Mon oratoire est repu de l’eau du ciel.
De la plume écarter les fausses pépites
Égarées sur le sable noir de l’aveuglement,
Pour le voyageur du clair-obscur
En quête de l’eau vive,
Puiser les gouttes salvatrices,
Cascade perlée du savoir
Nimbée d’un parfum d’abandon
Se faisant complice du tournesol
Offert au soleil,
Laisser glisser les lueurs naissantes
Qui effleurent le duvet moelleux de l’éveil
Et rêver à la source primitive
Qui éclaire les cœurs.
©Nicole Portay
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