6 avril 2018
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À l’heure crépusculaire où le croissant
Émerge de l’ouate rosée du couchant
Et offre ses paillettes aux bleus en mouvance,
J’ai deviné sur l’étoffe des vagues
Le silence de l’amour,
Signe violine ourlé
D’indigo mystérieux.
Des gouttes de lumière dévoilent les failles cachées,
Lettres inscrites par un friselis soudain
Qui s’effilochent avec l’écume,
C’est la chute d’une étoile
À l’orée du saphir de la nuit.
Je déchiffre les mots miroir
Sertis d’aigue marine limpide
À l’heure crépusculaire où le croissant
Éclaire mon rêve éveillé,
Révélation d’une réalité sereine
Aux reflets qui élèveraient l’âme
Avant l’azur radieux du matin.
©Nicole Portay
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