31 août 2018
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Dans le jardin miroitant le soleil en déclin,
Les rires d’enfants effleurent
Les massifs en robes fleuries
Et les jupes libres de l’été.
Eclipse. Couleurs figées.
Deux taches sombres cheminent lentement,
Féminité des regards
Violence de l’ombre
Sur les corps voilés.
Eclipse. Lumière violée.
L’homme l’a dit.
Le ciel déverse ses dernières rougeurs
Embrasant la roselière de la rive limpide
Où les cygnes sifflent la fin du jour
Comme un appel aux sombres passantes.
Eclipse. Sons assourdis.
Dans le jardin aux verts exubérants
Roussis par l’astre solaire
Les regards baissés se font fenêtres de l’invisible,
Deux cœurs enfermés en quête d’identité ?
Tout près protégée par la pénombre médiévale
Une forme sœur enrobée de bleu profond
Émerge de la vieille ville à la pierre ancestrale,
Visage de tissu
Emmuré aux yeux noirs,
Le teint de l’âme en quête de liberté ?
Eclipse.
©Nicole Portay
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