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Allô, Docteur, j'ai mal au Moi,
Donnez-moi, s'il vous plaît la pilule miracle
Qui fera de mon Être un Être si parfait
Que toutes les Princesses Barbie, sans Klaus,
Tomberont en pâmoison devant tant de perfection masculine.
Donnez-moi chaque jour mon Pain Quotidien
Afin que je le rompe en signe de soumission Conjugale
Et que j'exauce les vœux et les veaux d'or
D'une compagne en campagne d'une Direction
De mes Ressources Humaines.
Laissez-moi m'agenouiller devant votre Magnificence
Épiscopale, si Paradisiaque,
Où tant avant moi se sont flagellés
Pour des fautes imaginaires commises
Lors de leur passage sur cette Terre.
Bénissez-moi, Pauvre Pêcheur,
Absolu et Convaincu qu'un Jour,
Votre entourloupe de 2015 ans
Et des brouettes d'Indulgences vendues
Au plus haut de votre turpitude
Sur le Marché des Pénitences Mondialisées
Et de votre soif jamais assouvie
De Richesses toutes pécuniaires
Et de votre appétit de Pouvoir jamais comblé,
Éclatera un jour à la face
Des Femmes et des Hommes
Enfin Libres de ce poids inutile et vain.
Votre Dieu, vos Dieux,
Quelque soit sa forme ou son genre,
Vos Gourous bien plus infâmes et infects
Que votre Reptile Biblique,
Condamné pour votre Éternité à ramper
Devant vous,
Petites choses perdues dans le Noir
De vos nuitées sans rêves ,
Où,
Cherchant une réponse à vos questionnements
Existentiels avait déniché une solution
D'agenouillée devant un Crucifié,
Position plus facile que d'affronter
Vos Propres Erreurs,
Vos propres Terreurs,
Remettant ainsi la Clef de votre Bonheur
A de quelconques évangélistes bedonnant ,
Frères de surcroît
Dont le seul but dans leur pitoyable existence
Fut de vous leurrer et de vous tromper.
Ah !! qu'il est doux de se faire renvoyer
En fond de classe, fichu d'un autre temps
Sur votre chevelure car vous êtes impure,
Selon leur Doctrine moyenâgeuse
Et votre naïveté à accepter de tels traitements,
Car, comme le chantait
Un autre,
Vous ne saviez pas encore que Franco était tout à fait Mort.
Mais, de mes propres égarements en douches écossaises
Mâtinées d'ale et de stout,
De vos propres errements en bains de Jouvence
Virginaux d'une seule et unique Marie
Vénérée car enfantrice porteuse
D'une semence Divine,
Nous nous sommes peu à peu
Perdus l'un l'autre,
Détachés nos regards communs
En une vision personnelle de notre Destinée.
Et alors, puisque tout était dit,
Que Tout était écrit sur les lignes invisibles
D'un quelconque grimoire ancestral,
D'où ils tirèrent des préceptes d'une Vérité
Qu'eux-même ne suivraient jamais,
Menteurs patentés par une Charte
Issue de paraboles à deux ronds de flanc
Et rubis sur l'ongle de leurs mains
Quémandant votre Baiser de Soumises,
Laissant aux seuls humbles et aux uniques paumés
Leur Promesse d'une Vie Meilleure
Lorsque leur Esclavage de ce Temps
Serait clos,
Nous nous séparâmes,
Pour le Meilleur et pour le Pire,
Et je sais que cette déchirure-là
Me laissera à jamais
Des blessures inguérissables
Que le temps atténue
Mais que le Temps ne peut effacer.
@Gilles Lecoq.
01/11/2015
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http://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2014/11/a-quoi-ressemble-un-couple-de-trous.html
Coupable !!
Irresponsable, inconscient, immature, asocial,
De bon à rien et de mauvais en tout,
Puits,
Ivrogne, bien sur, forcément, et à coups de forceps,
Alcoolique, suivant la terminologie adéquat de votre intérieur sécurisé,
Malade de cette Vie, parfois,
Où la fuite n'est point permis,
A points sur vos sauf-conduits,
Mis à part dans les compartiments feutrés freudiens
De vos rouges canapés à accoudoirs de cuir,
Soliloque silencieux à versements mensuels,
Thérapie pour Thérapeutes
A leurs indicatifs ferroviaires se reporter
En cas de panne,
Ou encore dans ces Centres post-traumatiques,
Où nous nous débattions,
Affalés en de séances groupales
En intimes colloques
Afin,
Sur la fin,
Prière de trouver des chemins sans traverses.
Ces belles et rectilignes autoroutes de la bienséance
Où le correct est poli à coup de limes très fines
Pour ne pas par trop rayer et endommager le disque dur-mou,
Et les ravages et dommages collatéraux
Y sont tellement bien traités,
De seresta en temesta,
De ceci en cela,
De Charybde en Scylla,
De voici en voilà,
Et le tic-tac du Lapin
D'Alice « ronge son crâne végétal »,
Au Gainsbourg-Gainsbarre Van Goghisé,
L'oreille collée au casque,
Enfin, celle qui reste,
Pour que des Lolitas éphémères
Cessent de pleurer leur Mères
Et entament enfin leur juste parti-pris.
Vos angoisses et craintes d'antan,
De conversions en conversations de modérés
Monothéistes à vision étriqué,
Où la Parole déformée ne vous gênait point,
Parabole sans parachutes,
Et le Verbe fut érigé en apostat de diktat,
Puis en Dictateur des esprits,
Imposteur insolent des personnes égarées,
Où l’hostie remplace le Pain et le Blé nourricier,
Dans ces sombres édifices dressés sur des paillasses païennes,
Où le mensonge nuit à la Vérité,
Celle qui vous offense et vous offusque,
Celle qui tenterait de percer les Mystères,
De Carbone 14 en Sciences Avancées,
La Nuit est profonde mais si belle
Dans toutes les Voies Lactées,
Que, désormais, vous ne pouvez plus clore vos paupières
Car les Trous Noirs tourbillonnent bel et bien là-haut,
Et non plus seulement sous vos chapiteaux
Du Circus Papal Show et Prophètes Associés.
@Gilles Lecoq.
21/10/2015.
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