6 avril 2015
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©Gaston Lavy (1875-1949)
Là-bas, aux fins fonds des tranchées,
Ils dégueulaient leurs tripes et leur sang,
"Aux ordres de quelques sabreurs",
Généraux et Maréchaux portés aux pinacles
De notre Histoire Commune et Française.
Ils dégueulaient leurs tripes et leur sang,
"Aux ordres de quelques sabreurs",
Généraux et Maréchaux portés aux pinacles
De notre Histoire Commune et Française.
Ils partirent pourtant la "fleur au fusil",
Délaissant Champs et Prés,
Femmes et Enfants,
Collègues et Ouvriers,
Croyant dur comme fer qu'ils avaient choisi
La Bonne Cause.
Délaissant Champs et Prés,
Femmes et Enfants,
Collègues et Ouvriers,
Croyant dur comme fer qu'ils avaient choisi
La Bonne Cause.
Celle qui fleurissait encore en ces temps révolus
Désormais,
Ou on leur faisait croire que leur Devoir
Travail, Famille et la sempiternelle Patrie,
Restait, goupillon en main,
Papauté papotée oblige
La seule et unique Vérité de ce Siècle-ci.
Désormais,
Ou on leur faisait croire que leur Devoir
Travail, Famille et la sempiternelle Patrie,
Restait, goupillon en main,
Papauté papotée oblige
La seule et unique Vérité de ce Siècle-ci.
La Date date de 1914,
Et ils avaient assassiné Jean Jaurès,
Seul dans la tourmente à se lever ainsi
Pour dire haut et fort
Que cette Boucherie-ci n'engraisserait
Encore et encore que les Marchands de Canons
De l'époque révolue.
Et ils avaient assassiné Jean Jaurès,
Seul dans la tourmente à se lever ainsi
Pour dire haut et fort
Que cette Boucherie-ci n'engraisserait
Encore et encore que les Marchands de Canons
De l'époque révolue.
Ils revinrent en 1918,
Éreintés et fourbus,
Mais eux,
Vivants,
Atrophiés de leurs membres
Et de leurs mentals meurtris à jamais.
Éreintés et fourbus,
Mais eux,
Vivants,
Atrophiés de leurs membres
Et de leurs mentals meurtris à jamais.
En ces temps révolus,
Point de S.P.T.
Le syndrome,
Seul le "Maréchal" le comptait et en triait le grain de l'ivraie,
Mort et décoré par et pour une Nation,
Fusillé car humain,
La peur aux tripes et au ventre,
Ils gueulaient et hurlaient en silence
Leur trouille d'être,
Car Être, ils étaient.
Point de S.P.T.
Le syndrome,
Seul le "Maréchal" le comptait et en triait le grain de l'ivraie,
Mort et décoré par et pour une Nation,
Fusillé car humain,
La peur aux tripes et au ventre,
Ils gueulaient et hurlaient en silence
Leur trouille d'être,
Car Être, ils étaient.
Et puis, tout enfouie dans leur mémoire saccagée,
Ravagée,
De nouveau,
Quelque seulement 20 ans
Après cette Der des Der,
Rejaillit
Un Petit ectoplasme humain,
Transfiguré par une haine tenace.
Ravagée,
De nouveau,
Quelque seulement 20 ans
Après cette Der des Der,
Rejaillit
Un Petit ectoplasme humain,
Transfiguré par une haine tenace.
"Peintre", dit-on "contrarié",
Malade d'une frénésie de sang et d'Honneur,
De tripes et d'horreur,
De Pouvoir et de "Royaume",
Au service d'une Idéologie déjà en activité
De l'autre côté alpin,
Par des Mussolini-Berlusconi for Ever,
Soutenue Outre-Atlantique par des Milliardaires,
Rockfeller and Co no Limited,
L'amalgame déjà du Fric et du Pouvoir,
Encenseront ce Nazillon, Avorton schizophrène,
Tribun des Modernes Temps, dit-on,
Modernes en Massacre et Meurtres de Masse,
Génocides plus tard.
Malade d'une frénésie de sang et d'Honneur,
De tripes et d'horreur,
De Pouvoir et de "Royaume",
Au service d'une Idéologie déjà en activité
De l'autre côté alpin,
Par des Mussolini-Berlusconi for Ever,
Soutenue Outre-Atlantique par des Milliardaires,
Rockfeller and Co no Limited,
L'amalgame déjà du Fric et du Pouvoir,
Encenseront ce Nazillon, Avorton schizophrène,
Tribun des Modernes Temps, dit-on,
Modernes en Massacre et Meurtres de Masse,
Génocides plus tard.
Le Vocabulaire a du mal à suivre le Mal,
La Shoah fut et passa,
L'Histoire ainsi en retient quelques tragiques
Épisodes,
Le Nuage d'Hiroshima et de Nagasaki hantent encore
Les "Nippons" désincarnés,
Le Peuple sacrifié sur leur Autel de l'Atome Triomphant.
La Shoah fut et passa,
L'Histoire ainsi en retient quelques tragiques
Épisodes,
Le Nuage d'Hiroshima et de Nagasaki hantent encore
Les "Nippons" désincarnés,
Le Peuple sacrifié sur leur Autel de l'Atome Triomphant.
2015, l'heure arriva,
Les Esprits omirent ces faits-ci,
Ou, fauchés dans leur jeunesse
Qui n'avait pu jamais éclore,
Les "Héritières et Héritiers" de cette Erreur
Génétique Humaine,
Voudrait nous faire revivre,
En Boucles Infernales,
Bacchanales immondes,
Nos cris et nos Larmes
Tranchés,
Dans ces tranchées de l'Oubli,
Où,
Quelques millions de Poilus,
De tous bords,
La Mort efface les Uniformes,
Moururent,
Crevèrent plutôt,
Comme des Bêtes sacrifiées.
Les Esprits omirent ces faits-ci,
Ou, fauchés dans leur jeunesse
Qui n'avait pu jamais éclore,
Les "Héritières et Héritiers" de cette Erreur
Génétique Humaine,
Voudrait nous faire revivre,
En Boucles Infernales,
Bacchanales immondes,
Nos cris et nos Larmes
Tranchés,
Dans ces tranchées de l'Oubli,
Où,
Quelques millions de Poilus,
De tous bords,
La Mort efface les Uniformes,
Moururent,
Crevèrent plutôt,
Comme des Bêtes sacrifiées.
N'oublie pas, Belle Jeunesse,
Le temps court d'une Minute,
Le Tant de sang donné,
Et qu'ils furent
Ces Humbles et ces "Damnés"
Les Vrais Héros de ces Temps-ci,
Révolus,
Paraît-il.
Le temps court d'une Minute,
Le Tant de sang donné,
Et qu'ils furent
Ces Humbles et ces "Damnés"
Les Vrais Héros de ces Temps-ci,
Révolus,
Paraît-il.
©Gilles Lecoq
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