2 mai 2015
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Moi, Gilles, né LECOQ, égoïste,
Certifie être en Possession
De tout son Être et Passé,
Sain de Corps et d'Esprit,
Assume ce qui suit :
Déglingué du Corps,
A colonne vertébrale bringuebalante,
Positionnée sur des fractures
D'adolescent aux talons d'Achille,
Et, telle la Tour de Pise,
Penchant du côté d'où vient
Le vent d’Éole
Et ses Muses au féminin,
Le crâne empli de Rêves inaccessibles
Car
Fauché par une balle matrimoniale,
Dut,
Le Temps qu'il lui fallut,
Édenté à appareil fixatoire vexatoire
Dans l'intimité dévoilée
A quelques voyeuses en mal de Scoop,
Ou
De quelque figaro du ciseau,
Non pour beau bois,
Devant un miroir réfléchissant
Devant l'hilare complicité
De celle-ci,
Qui, fugace fuyeuse
D'une morne existence,
S'accomplit entre les bras
D'un Crucifié sur une Croix
Pour le Doux Regard d'un hypothétique
Mensonge vieux de 2000 ans et des brouettes.
Et de mes pérégrinations « whysquiesques »,
Simiesques singeries
Face à une Vie
Par fois sans Foi ni Loi,
Me prouve,
Que vos Vies rétrécies
En quelques clichés pour
Bons et Biens Pensant(e)s,
Ces clichés là, et les Autres,
Vous pouvez vous les foutre,
Semence divine d'un Marquis
Dont on ne retint que le Surnom
Sadique et Sado sans Maso,
Dans le fondement
De l'encrier paradoxal
De mon cerveau
Pas sis à Passy Palaiseau,
Palais d'Eau,
Où,
Le Miroir liquide
Reflète en son Sein
Les Images de celles et ceux
Qui, par trop Fugaces
Encombrent parfois,
Un surprenant
Passé d'aujourd'hui reboosté.
Encore et encore,
Donneuses et Donneurs
De Leçons,
Je vous toise de Haut
Et de si bas du Puits,
Que vos Jugements Derniers
Et ultimes sentences
A vérités fragmentées pour votre Confort
Personnel,
Je me les carre dans le profond
De mon Être
Et, mouchoir dessus,
Forcément,
Je trace ma Route,
Cheminant dans d'obscurs Couloirs
Illuminés par de
Resplendissants Levers de Soleil
Sur un Ciel Réel
Aux Pourpres couleurs enflammées.
NI DIEU, NI MAITRE, FUT LE SLOGAN D'AUTRES,
BIEN PLUS ILLUSTRES QUE MOI,
ET BIEN PLUS COURAGEUX,
MAIS RESONNENT,
TINTENT ENCORE ET ENCORE, A JAMAIS PERDURENT,
DANS MA RETRAITE-CAVERNE POUR OURS MAL LECHE,
CES QUELQUES MOTS,
AUSSI, EMPRUNTES,
AUX ARMES, ET CAETERA…… :)
©Gilles Lecoq.
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