3 février 2015
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Tel le Phœnix, je renais de mes cendres
Ce n’est ni à l’hiver ni en saison autre que le printemps
En ces jours resplendissants
Que l’Oiseau unique vient, lumineux, s’épandre
Immortalité et résurrection de l’âme
Feu des corps rouges qui enflamme
*
Mon bel Oiseau sacré
Qui ne te nourrit que de rosée
Toi qui ramène les herbes odorantes
Le soleil, la joie, la vie trépidante
Ainsi, ramène-moi l’Amour
Dans ma saison mes toujours
Toi qui marques les heures qui s’envolent
Conduis ses pas sûrs jusqu’à moi
Guide-Le dans la rectitude de ton vol
... Jusqu’aux premiers émois
Que ton chant harmonieux Le séduise
Dans les nouvelles clartés de la saison
Que son corps ne brûle et ne se brise
Qu’Il s’arrête sur mes rives, tel le Papillon
Œuf primordial, Chrysalide des chrysalides
Qu’Il vienne goûter le nectar de mon amour
Goûter de mes fleurs les parfums humides
Dans le soir bleuissant de mon séjour
Qu’Il soit l’Amour écarlate de mes étés
De mes automnes, le Bonheur orangé
La Chaleur blanche de mes hivers
Ma Joie d’émeraude printanière
Qu’Il soit mon bel Oiseau empourpré
Que ses yeux, telles deux améthystes
Me transportent jusqu’au ciel étoilé
Vallée de plénitude que plus rien jamais n’attriste
*
…J’aime l’Oiseau, car il porte ton nom, Amour…
©Ode
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