2 février 2015
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08:03
Gustave Klimt
En hommage à Annie Mullenbach-Nigay
Passe la vie comme en coup de vent
S’égrainent les jours, laids ou charmants
Trépasse si vite notre jeunesse
Ô pitié ! Inconsolable tristesse…
Ah si nous savions ce qu’est la mort
Que nos âmes en serraient consolées
Que nos cœurs seraient enfin apaisés
N’ayant plus de crainte de ce sort !…
Hélas, pour elle nous n’avons pas de goût
Plus souvent, elle nous jette en terreur
Que l’on soit fort ou encore mous
Elle n’en a que faire, elle vient à l’heure…
Puissants ou rien que petits
Aveugle, jamais elle ne choisit
Il lui faut son lot de victime
Pour être contente jusqu’à l’intime…
Elle ne connaît nulle pitié
Ignore ce qu’est l’empathie
A elle on ne peut se fier
Elle n’est rien qu’une infamie…
© Jean Dornac
Lyon, le 1er février 2015
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