© Détail de "Vénus et les trois grâces" de Sandro Botticelli
Elle coule, la source d’amitié
Venue d’on ne sait où
Caracolant vers sa destinée
Calme ou orageuse
Plaines ombragées ou pics acérés
Arc-en-ciel de la vie
Elle aplanit la route
Mène à quelque clairière
Ou à l’ombre d’un vieux chêne
Elle est mélodie si douce au cœur
Parfois, la tempête sévit
Mais très vite, le soleil luit
Parfois, elle vit de sécheresse
Vite oubliée sous la pluie
Des tendres retrouvailles
Moelleuse comme un pain frais
Elle se croque à pleines dents
Douillette comme un édredon
On s’y glisse en rêvant
Confiant en l’ami qui veille
L’amitié n’a pas de sexe
Loin des passions amoureuses
Entre hommes, entre femmes
Entre homme et femme
Le plus souvent, elle est radieuse
Comme l’air qu’on respire
Comme le sang vivifiant
Elle est principe de vie
Amour d’âmes sœurs
Sans voile ni pudeur
Pauvre est l’âme sans amitié
Sur une terre sèche
Elle cherche son chemin
Sans oasis pour se reposer
Ni eau pour se désaltérer
De tout temps, je t’ai aimé
Toi, l’ami qui me tend tes bras
De tout temps, je t’ai attendue
Toi l’amie qui sait écouter
Depuis toujours, en moi, vous vivez
© Jean Dornac
Grasse, le 9 septembre 2010
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