26 février 2018
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Sacré Yves à qui je dois certains de mes cheveux blancs
Cette fois, heureusement que j’étais assis sur un banc !
Car voici qu’au premier jour de l’An
Tu es arrivé avec une fille, presque en coup de vent !
Quelle merveilleuse surprise, ô Laura !
Tu me laissais sans voix tant est belle ton aura !
Je savais qu’Yves avait bon goût
Mais, là, il dépassait vraiment tout !
Et vous m’avez appris
Que, très vite, vous alliez vous marier !
J’en suis vraiment ravi
En découvrant Laura je l’ai espéré !
Comme des oiseaux de Paradis
Jeunes et beaux, de surcroît amoureux
Demain, vous partirez peut-être vers le midi
Pour contempler la vie sous d’autres cieux !
On n’enferme pas la liberté dans une cage
C’est en écoutant les autres cultures que vous serez sages !
Vous ne vous donnez pas l’un à l’autre pour vous enfermer
Mais pour vous ouvrir au monde et aux humains à aimer !
Vous saurez ensuite apprendre à vos enfants
Lorsqu’au monde ils arriveront
Que toute vie est belle et respectable sur tous les continents
C’est par ce chemin de connaissance qu’ils grandiront !
Durant tout ce temps où vous serez loin
Vous me manquerez, n’en doutez point !
Mais il n’est pas d’amour sans liberté
Alors mes enfants, ensemble, vers le monde, courez !
©Jean Dornac
Mulhouse, le 28 janvier 2018
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